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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 9 janvier 2017

Histoire de clefs...


Ce matin, je me suis rendue au bureau de l’église pour aider dans diverses taches administratives—je le fais régulièrement. La porte et les fenêtres sont sécurisées par des volets métalliques qui ferment avec des verrous. J’ai introduit ma clé, comme d’hab., pour ouvrir les verrous et… rien ! On a égaré l’un des verrous la semaine dernière et il a fallu tout remplacer. Malheureusement, j’ai oublié de prendre le nouveau jeu de clés…
J’expliquai récemment à mes filles que le monde spirituel obéit à des principes et des lois auxquels il répond indépendamment de celui qui les applique. Par exemple, si quelqu’un possède la clé d’une maison, il pourra y entrer qu’il en ait le droit ou non. La serrure ne demandera pas son identité avant de s’ouvrir. Le diable et ses acolytes ont du succès parce qu’ils connaissent et utilisent ces lois, ces clefs. Dieu les jugera plus tard, mais en attendant, ils ‘triomphent.’
Je te donnerai les clefs du royaume des cieux (Mat. 16.19a)
Aujourd’hui, ma petite mésaventure m’a appris qu’il est possible d’avoir légalement le droit d’être dans un endroit (physique ou spirituel) et, néanmoins, ne pas pouvoir y entrer ou accéder, faute de clé…
Il y a une clé pour entrer dans le Royaume de Dieu (donner Sa vie au Seigneur Jésus-Christ de Nazareth) ; mais une fois dans le royaume, il y a encore d’autres clefs, celles-là dont Jésus parle. Pierre était déjà dans le Royaume, mais il lui manquait visiblement quelque chose. Imaginez que vous êtes dans le palais présidentiel, mais toutes les portes intérieures sont fermées et vous n’avez pas les clés pour accéder aux différentes pièces. Votre expérience du palais sera très limitée. De même, l’expérience de beaucoup de chrétiens dans le Royaume de Dieu est ultra-limitée. La vie abondante et la plénitude qui nous sont promises en Christ semblent illusoires, faute de clefs. Dans mon église, le Seigneur a promis, entre autres, de nous ouvrir des portes cette année. Il le fera soit en laissant effectivement la porte ouverte, soit en nous donnant la clé adéquate. Il y a une clef qui ouvre la porte de la prospérité ; une clef qui ouvre la porte du plein emploi ; une clef qui ouvre la porte de la bonne santé ; une clef qui ouvre la porte du mariage ; une clef qui ouvre la porte pour des enfants soumis à leurs parents et au Seigneur etc. Réalise cela, cherche-les, trouve-les et garde-les bien. En effet, si tu les perds, l’ennemi risque de s’en servir pour voler, tuer, et détruire ou simplement refermer la porte et t’empêcher d’entrer. À bon entendeur, salut ! 
Bonne année 2017 et beaucoup de succès !  

jeudi 22 décembre 2016

Au revoir 2016 et bienvenue à 2017 !



Dieu merci, 2016 tire à sa fin ! Cela a été une année pour le moins…intéressante… et pas seulement pour moi. En effet, les choses ne se sont pas vraiment passées comme escompté pour David Cameron, Hillary Clinton, Nicolas Sarkozy, quelques chefs d’état africains, et peut-être pour vous aussi. Cependant, elle a été telle que Dieu l’a voulue, gloire à Son Nom.
Pour ma part, j’ai expérimenté trois vertus chrétiennes comme jamais auparavant et je voudrais conclure 2016 et envisager 2017 en me focalisant sur elles.

La grâce de Dieu. On a souvent tendance à parler de la grâce en milieux chrétiens comme on parle du nom de Jésus. ‘Paix et grâce’, ‘…par la grâce de Dieu,’ etc. Je me demande si on mesure vraiment ce que ces mots signifient. Personnellement, je croyais savoir ce que c’était, mais j’ai enfin découvert et compris la grâce. Ma famille et moi avons traversé des épreuves, telles que si on m’en avait parlé le 1er janvier 2016, j’aurai eu du mal à envisager la fin de cette année. Mais nous sommes debout… par la grâce de Dieu. À titre d’exemple, ma deuxième fille a eu un problème au dos au mois d’Avril et a failli rester paralysée. En peu de temps, elle était clouée au lit, sans même pouvoir s’asseoir et devait manger allongée, sans parler d’atroces douleurs. Puis ça a été le fauteuil roulant. Elle est allée 4 ou 5 fois à l’école au 3e trimestre. Ce 1er trimestre semblait également compromis quand Dieu a fait un miracle. Elle est arrivée à l’église en fauteuil roulant le 2 septembre et elle est repartie sur ses deux jambes, alléluia ! Je ne peux pas m’étendre sur ce que nous avons vécu au quotidien, essayez de l’imaginer ; mais ce que je veux vous dire, c’est que la grâce nous a soutenus, chaque heure et chaque minute. La grâce…

L’espoir ou l’espérance. Christ en vous, l’espérance de la gloire (Col 1.27). L’une des choses qui nous différencie le plus des non chrétiens, c’est la capacité de continuer à espérer en des lendemains meilleurs. La capacité de croire que Dieu finira par retourner la situation ; qu’Il ne manquera pas de faire ce qu’Il a promis—et la capacité de croire en cela, quand RIEN ne permet de le croire. En effet, si vous vivez en Europe, ce n’est pas trop compliqué de croire à un noël blanc même quand toutes les météos disent le contraire. Vous savez que la chose est possible. Mais c’est autre chose d’être convaincu que vous aurez un noël blanc à Dakar ! Espérant contre toute espérance, Abraham a cru et est devenu père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit (Rom 4.18). Espérer CONTRE toute espérance…Il n’y a pas meilleure définition de la foi—sans laquelle nul n’est agréable au Seigneur (Héb 11.6). En effet, si Dieu ne peut pas faire ce qui est humainement, matériellement et naturellement impossible, alors Il ne mérite pas d’être Dieu.

Enfin, la souveraineté et la perfection des desseins de Dieu. Une chanson anglaise dit : « Tu es un bon bon Père, c’est ce que Tu es ; Tu es parfait dans toutes tes voies… » Quand ma fille est tombée malade, nous avons prié, jeûné, loué, imposé les mains, chassé les démons, prophétisé, oint d’huile, pris la Ste Cène, mais les mois ont continué de passer sans que ‘rien’ ne se passe. Si Dieu l’avait guérie à ce moment là, on aurait rendu grâce, puis ‘l’incident’ serait passé comme quelque chose de ‘normal’. Mais quand Il l’a guérie, bien après toute cette dévotion et de la manière dont Il l’a fait, cela a déclenché un réveil personnel et collectif à l’église. On avait tous entendu parler de guérisons miraculeuses, mais très peu de gens avaient déjà vu quelqu’un se lever de son fauteuil roulant. Dieu est subitement devenu très réel.

Peut-être que tu es morose en cette fin d’année, parce que ton vœu le plus cher ne s’est pas (encore) réalisé. Crois-moi, ce n’est pas grave, Dieu sait ce qu’Il fait. Ses voies et ses desseins sont parfaits en tous points. Tant que le Seigneur ne te dit pas clairement ‘Non’, ta responsabilité est de continuer à croire en 2017 et au-delà, si nécessaire, en t’appuyant sur la grâce de Dieu, car ce ne sera pas toujours facile. C’est cette grâce qui a permis à Paul d’endurer le calvaire infligé par le démon chargé de le souffleter (2Cor 12.7-9). C’est dire combien cette grâce est puissante et efficace.
Dieu est BON. Termine cette année et commence la nouvelle avec cette pensée : Dieu est BON. Et tout au long de 2017, ne perds pas de vue la souveraineté et la perfection des desseins de Dieu, ainsi que la puissance de l’espérance et de la grâce. Le meilleur de Dieu est encore à venir…

Joyeux Noël et Bonne Année 2017 

lundi 27 juillet 2015

Dieu est sur le trône : TOUT VA BIEN !

Je voudrai encourager quelqu’un avec une pensée qui me revient régulièrement à l’esprit depuis trois ou quatre semaines, il y a : « Dieu est toujours assis sur le trône ! »

Quel que soit ce que tu traverses, sache que le trône céleste n’est pas vide. Dieu est sur le trône et Il règne. Il règne sur tes problèmes—en d’autres termes, Il a le dernier mot.
Il règne sur tes circonstances—la Bible dit qu’Il est le Maître des temps et des circonstances. Si tu as donné ta vie au Seigneur, NUL ne peut l’arracher de Ses mains (Jn 10.28-29).
Satan ne commande pas aux circonstances de ta vie, c’est Dieu qui les orchestre.
Tu ne comprends peut-être rien à ce qui t’arrive ; les choses sont peut-être extrêmement difficiles pour toi en ce moment, mais Dieu est avec toi dans les eaux et dans le feu. Il est toujours assis sur le trône de ta vie et de l’univers tout entier. Il t’aime et Il est bon, alors TOUT ira bien !

Dieu est sur le trône, et toi aussi… d’une certaine façon. En effet, la Bible dit que nous sommes assis en Christ dans les lieux célestes, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de la grâce et de la bonté de Dieu envers nous. Or Dieu a déployé une incroyable puissance pour faire asseoir Christ à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir (Eph 2.6-7 et 1.19-21). Nous trônons donc en Christ, dans les lieux célestes, à la droite de Dieu ; et nous trônons au-dessus de tout ce qui peut se nommer comme puissance et autorité. Alléluia ! C’est pourquoi je te dis, ne crains RIEN, ne désespère pas ; que ton âme ne sois pas triste et abattue : Dieu règne, et toi aussi…en Christ. Cette épreuve passera comme toutes les autres car aucune nuit n’est éternelle (Es 9.1).
Paul ajoute que Dieu a tout mis sous les pieds du Seigneur (Eph 1.23). Or si nous sommes en Christ et que notre vie est cachée en Lui (Col 3.3), cela signifie que, dans sa grâce infinie, Dieu a aussi TOUT mis sous nos pieds. Alléluia ! Voilà pourquoi Jésus dit en Luc 10.19, qu’Il nous a donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et que rien ne pourra nous nuire. Il ajoute au vs 20, « Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis… » Autrement dit, c’est une évidence que les esprits nous soient soumis. Ils le savent, Dieu le sait, Jésus le sait. Le seul ou la seule qui ne le réalise pas, c’est toi.

Prends courage, mon frère, ma sœur. Si ta vie est réellement cachée en Christ ; si tu n’es pas toi-même sorti de ce cocon par la désobéissance et le péché, comprends que Dieu règne et que tu règnes aussi en Christ à côté de Lui et domine sur l’adversité. Si tu t’es exposé(e) et ta vie n’est plus cachée en Christ, repens-toi, retourne te cacher en Lui dans les lieux célestes et domine !

Je te souhaite une semaine remplie de foi et que Dieu te bénisse.

À ta victoire !

lundi 6 juillet 2015

Leçons tirées de la multiplication des pains

J’espère que vous connaissez bien l’histoire de la multiplication des cinq pains et des deux poissons (Mat 14.13b-21 ; Jn 6.5-11). Pour ne pas faire trop long, je préfère ne pas recopier les textes de base ici. Voici les leçons que j’en ai tirées.

1. Il y a certes un temps pour rire et un temps pour pleurer, mais il n’y a pas de temps pour ne pas exercer le ministère. Il est écrit: « Prêche la parole en toute occasion, favorable ou non » (2Tim 4.2). Ma douleur et mes circonstances personnelles ne sont pas une raison valable, devant Dieu, pour me fermer à la souffrance de ceux qui m’entourent. Jésus vient d’apprendre la décapitation de Son cousin, le Prophète Jean-Baptiste, un grand homme de Dieu (Mat 11.11). Cette mort lui rappelle probablement de quelle manière Il quittera Lui même ce monde. Il est triste et a besoin d’être seul. Il se retire dans un lieu désert, mais une foule de 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants—c.à.d. 12 à 15 mille personnes en réalité—vient le rejoindre. En les voyant arriver, Jésus comprend que Dieu Lui dit : « La vie continue. J’ai besoin de Toi et les gens ont besoin de toi maintenant. Au boulot ! »

2. Si Dieu me met devant une situation humainement impossible, alors le miracle est proche. « Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu » (Jn 6.7). À cette heure-là, même s’ils avaient pu acheter tout le pain qu’il y avait dans toutes les boulangeries à l’entour, cela n’aurait probablement jamais suffi à nourrir autant de monde. La situation était sans issue. Mais quand Jésus a posé la question, Philippe aurait dû répondre comme Ézéchiel dans la vallée d’ossements desséchés. Quand Dieu lui a demandé si ces os pouvaient revivre, Ézéchiel n’a pas commencé à faire l’analyse géopolitique et socioéconomique de la situation. Il a simplement répondu : Seigneur Éternel, Tu le sais (Ez 37.3). En effet, Jésus aussi savait déjà ce qu’Il allait faire (Jn 6.6).

3. Si je fais face à une situation impossible, alors je suis probablement la solution et l’instrument du miracle. C’est Ézéchiel qui a prophétisé pour ramener les os à la vie et Dieu n’a pas sorti la nourriture du néant pour nourrir la foule, Il a utilisé les ressources qui étaient déjà disponibles. « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mat 14.16). Nous avons toujours TOUT ce qu’il nous faut et nous l’avons toujours pleinement (Col 2.10). C’est juste une question de disposition de d’esprit, de disposition de cœur et de perspective.

Une disposition d’esprit : « Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée; renvoie la foule, afin qu’elle aille dans les villages, pour s’acheter des vivres. » Nous tendons trop souvent à fuir les difficultés. Voilà pourquoi les disciples ont voulu renvoyer la foule. C’est une mentalité défaitiste.

Une disposition de cœur : Ceux qui sont émus de compassion ; ceux qui veulent sincèrement aider et résoudre les problèmes autour d’eux connaîtront fréquemment ce genre de miracles. En voyant venir cette foule, Jésus n’a pas pensé : « J’espère qu’ils ont apporté leur goûter. » Quand l’heure a commencé à avancer, Il n’a pas non plus pensé : « Il y a encore 500 personnes à guérir, je ne finirai pas aujourd’hui. Il faut qu’ils rentrent et qu’ils reviennent demain. J’ai déjà beaucoup fait. De toutes les façons, on n’a pas de quoi les nourrir. » Non. Il ne s’est soucié ni de l’heure, ni des ressources ; Il s’est seulement soucié de soulager la misère des gens et de leur faire du bien.

Une question de perspective. Nous avons souvent tendance à minimiser ce que Dieu nous donne – c’est de l’ingratitude. « Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons... mais qu’est-ce que cela pour tant de gens? » (Mat 14.17, Jn 6.9). Les disciples pensaient que les cinq pains et les deux poissons étaient insignifiants devant l’immensité des besoins. Mais Jésus a vu les choses autrement. Il s’est dit : « C’est mon Père qui a envoyé ces gens vers moi, en connaissance de cause. Présentement, si ce pain et ces poissons sont tout ce que j'ai à ma disposition pour m’occuper d’eux, c’est que cela est amplement suffisant pour tout le monde. Pas besoin de me plaindre ou de me poser des questions. Je n’ai même pas besoin d'attendre qu’Il les multiplie pour agir. Je vais simplement Le remercier et puis, on va immédiatement commencer la distribution le plus naturellement du monde. » Nous avons TOUT pleinement en Lui. Ce 'tout' peut parfois revêtir un aspect très insignifiant, mais c’est quand même TOUT. Élisée a demandé à la pauvre veuve endettée ce qu’elle avait chez elle. Elle a répondu qu'elle n'avait rien du tout qu’un vase d’huile (2Rois 4.2). Devant sa montagne de dettes, son petit vase d’huile était aussi insignifiant que 5 pains et 2 poissons devant une foule de plus de 10 mille personnes. C’est pourquoi elle a dit qu’elle n’avait rien du tout. Mais quand Élisée a vu le même vase, il n’a pas vu « rien du tout. » Il a vu un business d’huile. Il a vu une percée et une émancipation financières.

Bienaimé(e), qu’as-tu dans la main ? Qu’as-tu à la maison ? Que vois-tu dans tes ressources ? Si tu passes ton temps à attendre que Dieu te donne d’avantage pour entreprendre ; si tu crois que tu n’as pas assez pour toi-même pour pouvoir partager ; et si tu n’apprends pas à apprécier ce que tu as, à rendre grâce, à louer Dieu et à croire que le bon Père qu’Il est t’a déjà donné TOUT ce dont tu as besoin en ce moment, tu ne vivras jamais ce genre de multiplication. Si ce que tu veux faire est de Dieu, alors tu as déjà TOUT ce qu’il faut. Quand Il appelle, quand Il envoie, Il équipe et Il pourvoit émotionnellement, spirituellement et matériellement à tous nos besoins.

Bonne semaine en Christ Jésus!


lundi 29 juin 2015

Le regard et l’ouïe de la foi

[…] La foi possède une vue et une ouïe. Elle voit et elle entend au-delà de ce que les autres perçoivent. Elle sait occulter ce qui est visible et évident (les difficultés), pour voir ce qui est invisible et inapparent (la main, la présence, le secours de Dieu). Ce n’est pas pour rien que les Saintes Écritures nous encouragent à avoir des oreilles pour entendre et des yeux pour voir ; c.à.d. des oreilles qui entendent la Voix au-delà de la voix et des yeux qui voient l’Être au-delà de l’être et du paraître.

Josué et Caleb avaient ce regard. Ils ont bien vu les fils d’Anak dans la Terre Promise ; mais contrairement aux dix autres espions, ils ont aussi vu Quelqu’un de plus grand que ces « géants ». Ils ont vu Celui qui les avait faits sortir d’Égypte ; traverser la Mer Rouge ; donner la manne et les cailles à manger ; et abreuvés à l’eau du Rocher. Ils ont choisi de faire confiance à ce Dieu Puissant et Fidèle qui n’ignorait rien de la présence de ces Anakites lorsqu’Il leur avait promis Canaan. Ils savaient qu’Il ne pouvait pas les abandonner maintenant !

Le prophète Élisée avait aussi ce regard. Un matin, au lever, son serviteur a constaté qu’ils étaient cernés par l’armée syrienne venue capturer son maître et il a paniqué. Élisée l’a rassuré en lui disant qu’il y avait en réalité plus de monde avec eux, que contre eux.  Puis, il a demandé au Seigneur d’ouvrir les yeux de son serviteur afin qu’il le voie. L’Éternel l’a exaucé et Guéhazi a pu voir de nombreux chevaux et des chars de feu tout autour d’Élisée (2Rois 6.12-17). Guéhazi était-il physiquement aveugle ? Non. Ce n’était donc pas ses yeux naturels, mais les yeux de la foi que Dieu avait ouverts.

Joseph avait également des yeux pour voir. Quand Mme Potiphar est venue le séduire, il a vu tous les avantages dont il aurait bénéficié en qualité d’amant de la patronne ; mais il a aussi vu autre chose. Il a vu la destinée qui allait être la sienne quand Dieu accomplirait finalement ce qu’Il lui avait promis en songes. S’il avait cédé, 
  • Au pire Potiphar aurait découvert le pot aux roses – avec des conséquences qu’il est aisé d’imaginer.
  • Au mieux, Potiphar n’en aurait rien su et Joseph serait resté son intendant—un intendant chéri peut-être, mais un esclave tout de même. 
Au-delà de l’épreuve que représentait Mme Potiphar, il y avait la gloire ou l’ignominie ; une vie d’esclave ou un fauteuil de Premier Ministre du plus puissant Royaume de l’époque. C’est grâce au regard de la foi qu’il réussit brillamment le test de la tentation et fit confiance à Dieu. 

Par contre, Ésaü est l’exemple de ceux qui ont des yeux et qui ne voient pas. Devant l’épreuve de la faim, il a seulement vu le plat de lentilles de son frère, alors que Jacob a vu le droit d’ainesse. Et pour obtenir cette perle de grand prix, il était prêt à échanger ce qu’il avait et supporter la faim un peu plus longtemps…

Cher frère, chère soeur, qu’as-tu vu hier ? Que vois-tu aujourd’hui ? Qu’as-tu cessé de voir ? Je prie que tes yeux et tes oreilles ne servent pas seulement de décoration, mais que tu aies des yeux pour voir et des oreilles qui entendent. Passe une excellente semaine et que Dieu te bénisse.

Extrait de mon livre Catalyseurs de Faveur, Devenir un homme ou une femme selon le cœur de Dieu – Chapitre I, La Foi. Disponible sur Amazon en versions papier et digitale