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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 27 décembre 2010

Qu’attends-tu de Dieu ?

 

2010 tire à sa fin et 2011 pointe déjà à l’horizon. Comme toujours, nous serons nombreux à nous asseoir et à penser à tous les souhaits que nous avons émis à la même époque l’année dernière. Pour certains, ce sera avec une pointe de satisfaction, et pour d’autres ce sera avec tristesse.

Même s’ils ne sont qu’un incontournable rituel pour quelques uns, les vœux de fin d’année sont généralement une façon de prier que la divine providence accomplisse l’une ou l’autre grâce pour ceux à qui ils sont destinés. Et la plupart du temps, nous nous souhaitons aussi les mêmes choses.

Un jour que Jésus se rendait à Jéricho, Il fut arrêté par les cris désespérés d’un mendiant aveugle que personne n’arrivait à calmer : « Fils de David, Jésus aie pitié de moi! » Jésus lui demanda: « Que veux-tu que je te fasse? » Et l’aveugle Lui répondit, « Rabbouni, que je recouvre la vue. » (Marc 10:47,48-51)

Quelle serait ta réponse à toi, si le Seigneur te demandait aujourd’hui ce que tu voudrais qu’Il fasse pour toi en 2011 ?

La Bible déclare que « Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. » (Matthieu 10:41).

A Noël, je nous ai invités à nous poser la question de savoir qui est Jésus pour nous, et à nous comporter en conséquence. Si le Jésus que tu connais n’est qu’un prophète, Il te donnera une récompense de prophète en 2011. Si ton Jésus est juste un guérisseur, tu auras la récompense du guérisseur. Si ce n’est qu’un grand Maître, tu auras la récompense du Maître. Mais, j’espère qu’Il est beaucoup plus que tout cela pour toi…

 

Cependant, bien qu’il ne soit pas mauvais de demander, surtout à Celui qui a dit: « Demandez et l’on vous donnera…car quiconque demande reçoit…, » pourquoi ne ferions-nous pas les choses différemment cette fois ?

Et si pour changer nous ne venions pas à Dieu avec la liste de tous nos desiderata, mais nous Lui apportions au contraire, la liste de ce que nous voulons faire pour Lui en 2011, en Lui demandant juste de nous accorder la grâce et la force de les accomplir ? S’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir, il doit donc aussi y avoir plus de bonheur à donner à Dieu qu’à recevoir de Lui. Et si le Seigneur attendait également quelque chose de nous ? L’apôtre Paul a osé Lui poser la question :

« Tremblant et saisi d'effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. » (Actes 9:6)

Il avait son agenda personnel et il allait à Damas pour l’exécuter quand Dieu l’arrêta brutalement. Après avoir compris ce que le Seigneur voulait, il accepta de changer ses plans.

Nous n’avons pas besoin d’attendre que Dieu interrompe notre lancée de façon tout aussi dramatique, pour nous soucier enfin de ce qu’Il désire pour nous. 2011 nous offre la formidable opportunité de prendre les devants, saisissons-la.

Que l'Éternel vous bénisse, et qu'Il vous garde!

Que l'Éternel fasse luire Sa face sur vous, et qu'Il vous accorde Sa grâce!

Que l'Éternel tourne Sa face vers vous, et qu'Il vous donne la paix!

 

Bonne Année 2011

lundi 20 décembre 2010

Qui est-Il pour toi ?

Ce n’est pas aujourd’hui que Jésus est devenu sujet à controverse et à polémique. Il y a une scène biblique qui m’a toujours fait profondément réfléchir. Les disciples marchaient depuis un temps qui n’est pas précisé, avec le Seigneur. Cela faisait peut-être 2 ans ou un peu plus qu’ils étaient ensemble. Ils avaient mangé avec Lui, prié avec Lui, ils L’avaient écouté enseigné les foules, Il leur avait expliqué les secrets du Royaume en privé, ils avaient assisté à des miracles de guérison, de résurrection et de multiplication ; ils L’avaient vu chasser des démons et même menacer les éléments de la nature. Bref, il n’y avait pas mieux placés qu’eux pour connaître qui était Jésus. Après avoir justement fini de multiplier 7 pains et quelques poissons pour près de 10.000 personnes (4000 hommes sans compter les femmes et enfants), ils se sont tous rendus à Césarée. 

Arrivés sur les lieux, Jésus demanda à savoir ce qui se racontait dans les villages à Son sujet. Les disciples répondirent que les avis divergeaient entre ceux qui croyaient qu’Il était Jérémie ou l’un des prophètes ou Jean le Baptiste et ceux qui pensaient qu’Il était Elie. Il faut rappeler que le dernier livre de l’Ancien Testament, le livre de Malachie, se termine justement sur la promesse du retour du prophète Elie, avant le grand jour de l’Eternel. 

Après les avoir écoutés, Jésus leur dit : ‘‘Ok, tout cela est bien beau ; mais ces gens ne Me connaissent pas, ils ne partagent pas Mon intimité, ils n’ont pas tout quitté pour Moi, contrairement à vous. Vous, les miens, vous qui êtes avec Moi tout le temps, qui dites-vous que je suis ?’’ 

Matthieu 16:13-17, « Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme? Ils répondirent: les uns disent que tu es Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes. Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit: tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. » 

Et là, stupeur et consternation : un seul fut à même de répondre correctement à la question. Les onze autres auraient au moins pu dire : ‘‘Tu es le Fils de l’Homme,’’ car Jésus avait dit : « Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme? » 

André aurait pu répondre : « Tu es l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » Car c’est sur base de cette déclaration qu’il avait quitté Jean le Baptiste pour Le suivre. Philippe aurait pu répété : « Tu es celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph » et Nathanaël aurait pu ajouté : « Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël. » (Jean 1:35-49)

De toutes les façons, même s’ils l’avaient fait, cela n’aurait été qu’une confession des lèvres : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. » (Mathieu 15:8) Et nombreux sont ceux qui croient ainsi : du bout des lèvres. Ils peuvent réciter des tas de versets bibliques, mais dès qu’on va au fond des choses, ils répondent aux abonnés absents. Cependant, il faut plus qu’une simple confession de la bouche : la foi doit jaillir du cœur ; j’ai envie de dire : la confession doit jaillir du cœur. En effet, « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut. » Romains 10:9-10.

Ainsi, Pierre seul répondit : un disciple sur 12 ! Ceci suggère au passage que dans une congrégation chrétienne donnée, il n’y a qu’un peu plus de 8% des fidèles qui sait réellement qui est Jésus. Les 92% autres suivent…  Quoiqu’il en soit, Pierre seul répondit et s’il répondit correctement, c’est parce qu’il parla par révélation. 

La connaissance que nous avons de Jésus ne peut pas et ne doit pas reposer sur ce que les autres nous disent de Lui, sinon elle ne fera pas long feu. Personne, je dis bien personne -ni moi, ni un prêtre, ni un pasteur, ni un livre- ne peut vous faire connaître qui est Jésus. Des gens ont lu le Nouveau Testament et n’ont toujours rien compris de Lui. D’autres ont usé les bancs d’églises pendant des années et n’ont toujours rien compris de Lui ; car Jésus ne peut être connu par la chair ou par le sang, mais par révélation divine.

Jésus Lui-même n’a pas pu convaincre les gens de son époque en leur disant simplement ce qu’Il était : 

Luc 22:67-68, « Ils dirent: Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit: Si je vous le dis, vous ne le croirez pas; et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas. » 

Jean 10:22-27, « On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver. Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Les Juifs l'entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement. Jésus leur répondit: Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. » 

On peut tout vous dire sur Lui, et vous pouvez tout lire sur Lui ; mais tant que le souffle de l’Esprit de Dieu ne surfera pas sur ces paroles pour vous ouvrir les yeux du cœur et de l’esprit afin que vous voyiez, que vous sachiez et que vous connaissiez, il y aura toujours beaucoup de distance entre le Christ et vous. 

Cette question, « Et vous, qui dites-vous que je suis? », ‘‘Et toi, qui dis-tu que je suis?,’’ Jésus nous la pose régulièrement. ‘‘Toi qui M’as invité dans ta vie il y a 20 ans et toi qui marches avec Moi depuis 2 ans et toi qui parles de Moi aux autres depuis 10 ans : Qui dites-vous que Je suis ? ’’ 

La nature des présents que les mages vinrent offrir à l’enfant Jésus, montrait qu’ils savaient à qui ils avaient affaire. Leurs dons témoignaient de ce qu’ils avaient reçu d’en haut, une révélation précise au sujet de cet enfant-Roi, Prêtre et Dieu. 

‘‘Toi qui M’as invité dans ta vie il y a 20 ans et toi qui marches avec Moi depuis 2 ans et toi qui parles de Moi aux autres depuis 10 ans : Qui dites-vous que Je suis ? ’’ 

Il ne suffit pas de savoir qui Il est : il faut encore et surtout, agir conformément à ce que l’on sait de Lui. 
 
Nicodème, pharisien et chef parmi les juifs, vint trouver Jésus de nuit et Lui dit : « … Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. » (Jean 3:2) 

Nous savons : nous les scribes, les pharisiens et les sadducéens (peut-être même le peuple aussi). Nous savons que Tu es un docteur venu de Dieu…S’ils le savaient, pourquoi passaient-ils donc leur temps à Le combattre ? De nuit, ils reconnaissaient ce qu’Il était, et de jour, ils s’opposaient férocement à Lui ! 

 
Qui est Jésus pour toi ? Que fais-tu de ce qu’Il est pour toi ? Comment cela se traduit-il TOUS les jours, en pratique dans ta vie ? 

Pourquoi ne pas t’ouvrir à l’Esprit de Dieu et Lui permettre de te Le révéler sous un jour totalement nouveau ? 

Au-delà des disputes autour du jour réel de la naissance du Seigneur, Noël est la journée que la chrétienté a mise à part pour commémorer le fait que Christ Jésus est né et a effectivement paru un jour sur la terre des vivants. Pourquoi ne pas profiter des festivités de la Nativité, pour le laisser (re)naître de façon nouvelle dans ton cœur ? Si tu le désires ardemment, Il Se révèlera et Se fera puissamment connaître à toi. Cela ne tient simplement qu’à toi… 

 
Joyeux Noël !

jeudi 16 décembre 2010

Les mains…

Une amie m’a envoyé ceci par courriel ; je l’ai trouvé très édifiant et j’ai voulu vous le partager. Je l’ai un peu modifié pour la circonstance, mais j’en ai gardé l’essentiel. J’ose croire qu’une relecture fera autant de bien à ceux qui l’ont déjà lu, qu’à ceux qui le découvrent pour la 1ère fois. 

 
Une balle de basket dans mes mains coûte 20.000 FCFA ($40) ; mais dans les mains de Michael Jordan, elle vaut environ 33 millions de dollars : tout dépend des mains qui la tiennent.

Un pinceau dans mes mains vaut quelques centaines ou quelques milliers de francs CFA ; mais dans les mains de Van Gogh, il vaut des millions de dollars : tout dépend des mains qui le tiennent.

Une raquette de tennis ne vaut pas grand-chose dans mes mains ; mais dans les mains de Vénus Williams, elle vaut des millions de dollars : tout dépend des mains qui la tiennent.

Un bâton dans mes mains servira à cueillir des fruits ; mais dans les mains de Moïse il fera des miracles et fendra la mer en deux : tout dépend des mains qui le tiennent.

Une fronde dans mes mains n’est rien d’autre qu’un jouet d'enfant ; mais dans les mains de David c'est une arme redoutable : tout dépend des mains qui l'utilisent.

Deux petits poissons et 5 morceaux de pain dans mes mains, serviront à nourrir 2 ou 3 personnes ; mais dans les mains du Seigneur, des milliers mangeront et seront rassasiés : tout dépend des mains qui s'en servent.

Des clous dans mes mains serviront à faire un banc ou une chaise ; mais dans les mains de Jésus, ils produiront le salut de l’humanité : tout dépend des mains dans lesquelles ils se trouvent.


Comme nous pouvons le constater, tout dépend donc des mains qui se chargent du travail. Mettons donc nos inquiétudes , nos peurs, nos blocages, notre famille, nos relations, nos ambitions, nos projets, bref, mettons nos vies dans les Mains de Dieu car....TOUT dépend des mains dans lesquelles TOUT se trouve...

 
Et maintenant que ce message est arrivé dans tes mains qu'en feras tu? N'oublies pas, tout dépend des mains qui le détiennent ! ;-)
 
 
Bonne fin de semaine !

mardi 14 décembre 2010

Leçons tirées de la multiplication des pains


La Bible rapporte deux épisodes de multiplication des pains. Le 1er qui concerne 5000 hommes, est relaté dans les 4 évangiles (Mathieu 14, Marc 6, Luc 9 et Jean 6) tandis que le 2e qui ne concerne que 4000 hommes, n’est rapporté que par Matthieu 15. 

Quand on met ensemble les différentes versions du 1er épisode,voici à peu près ce que l'on obtient :

Luc 9:10, « Les apôtres, étant de retour, racontèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient fait. Il les prit avec lui, et se retira à l'écart, du côté d'une ville appelée Bethsaïda.
Marc 6:31-32, Jésus leur dit: Venez à l'écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d'allants et de venants, et ils n'avaient même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans une barque, pour aller à l'écart dans un lieu désert.
Jean 6:1-2, Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades.
Marc 6:34, Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses.
Luc 9:11-12, … et il leur parlait du royaume de Dieu; il guérit aussi ceux qui avaient besoin d'être guéris. Comme le jour commençait à baisser, les 12 s'approchèrent, et lui dirent: Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert.
Mathieu 14:16, Jésus leur répondit: Ils n'ont pas besoin de s'en aller; donnez-leur vous-mêmes à manger.
Marc 6:37, …Mais ils lui dirent: Irions-nous acheter des pains pour 200 deniers, et leur donnerions-nous à manger?
Jean 6:7, Philippe lui répondit: Les pains qu'on aurait pour 200 deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu.
Marc 6:38, Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez voir… Ils s'en assurèrent, et répondirent: 5, et 2 poissons.
Jean 6:8-9, Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: 9 Il y a ici un jeune garçon qui a 5 pains d'orge et 2 poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens?
Luc 9:13, …Nous n'avons que 5 pains et 2 poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple.
Mathieu 14:18, Et il dit: Apportez-les-moi.
Jean 6:10, Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ 5000 hommes.
Marc 6:40-43, et ils s'assirent par rangées de 100 et de 50. Il prit les 5 pains et les 2 poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les 2 poissons entre tous. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta 12 paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons.
Mathieu 14:21 Ceux qui avaient mangé étaient environ 5000 hommes, sans les femmes et les enfants. »
 
Les apôtres étant de retour… Ils rentraient de la fameuse mission où Jésus les avaient envoyés chasser les démons, guérir les malades et prêcher le Royaume de Dieu de village en village. Leur entreprise avait eu beaucoup de succès et ils venaient d’en faire le compte-rendu au Seigneur. Celui-ci, constatant qu’ils n’avaient même pas encore mangé, leur proposa de se retirer pour se reposer.
 
1) Il faut savoir souffler.
Même Dieu s’est accordé le 7e jour, et nous ne sommes pas plus robustes que Lui. Il y a des hommes et femmes de Dieu qui carburent à plein tube et qui ne s’accordent pas le moindre répit. Le ministère ne cessera pas, et il y aura toujours des besoins de tous genres mais il est important de fuir les allées et venues pendant un certain temps, le temps de se restaurer physiquement et spirituellement.
 
2) Nous démissionnons souvent trop facilement de nos responsabilités.
Ensuite, il y a eu une crise : la nuit tombait et il fallait nourrir environ 10.000 personnes (5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants) et il n’y avait apparemment aucune ressource. Les disciples prirent donc l’initiative de demander à Jésus de renvoyer la foule. Et puis, comme Jésus ne le savait certainement pas, ils en profitèrent aussi pour lui faire remarquer que le lieu était désert !
A leur grande consternation, Jésus leur dit de nourrir eux-mêmes le peuple. On aurait cru qu’ils avaient marché suffisamment de temps avec Lui pour savoir qu’Il ne parlait jamais à la légère, mais ils se mirent pourtant à tergiverser : ‘‘devons-nous acheter nous-mêmes ce qu’il faut pour les nourrir ?’’ ‘‘Le pain qu’on achèterait avec 200 deniers ne suffirait pas pour que chacun en reçut un peu…’’ etc.
Ces hommes venaient de chasser des démons, de guérir des malades et de prêcher le Royaume, mais ils n’avaient aucune solution à un problème matériel. Nous sommes aussi généralement plus à l’aise avec l’aspect ‘spirituel’ du ministère, celui où il suffit juste de quelques mots à prononcer et de quelques mains à imposer qu'avec l'aspect 'matériel'. Dès qu’il faut mettre la main dans la poche, quand il faut toucher à nos ressources personnelles, lorsque notre porte-monnaie est concerné cela devient une autre histoire. Notre zèle à faire l’œuvre de Dieu disparait et nous faisons tout pour convaincre le Seigneur que la tâche est impossible et qu’il faut l’abandonner.
L’Evangile possède une profonde dimension sociale et l’Eglise doit pouvoir répondre aux besoins matériels des gens au risque de sembler souvent hors propos.
 
3) Le besoin est la preuve de la solution.
L’autre leçon que nous pouvons en tirer, c’est qu’il y a beaucoup de problèmes que nous pouvons résoudre nous-mêmes, sans avoir besoin de courir à Jésus. Selon 1 Corinthiens 10:13, « Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation (l’épreuve) il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » La survenue d’une crise en notre présence est donc la preuve que nous en détenons aussi la solution.
Devant la Mer Rouge, le simple bâton de berger de Moise fut le moyen par lequel les eaux purent s’écarter pour laisser passer le peuple à sec, après avoir été l’instrument de jugement des dieux de l’Egypte.
Un bout de bois suffit pour assainir les eaux amères de Mara (Exode 15:23-25).
Il fallut juste un peu de farine pour détruire le poison des coloquintes dans le potage des fils des prophètes (2Rois 4:39-41) et le vase d’huile qui restait à la veuve, fut le point de départ d’une entreprise lucrative qui l’aida à payer toutes ses dettes et à vivre (2Rois 4:1-7).
 
4) Le besoin est aussi la preuve que ce que nous avons en notre possession est plus que suffisant.
Non seulement nous avons la solution, mais encore, ce que nous avons est justement tout ce qu’il nous faut pour nous en sortir. La plupart du temps, soit nous ne sommes pas conscients de ce que nous avons dans la main, soit nous ne voulons pas abandonner ce que nous avons. Si nous étions plus sensibles aux besoins qui nous entourent, nous verrions aussi plus de miracles. Je veux dire que si au lieu de regarder à ces besoins en nous disant : ‘‘Oh, quel dommage ! Si seulement j’avais telle ou telle chose, j’aurai pu faire ceci ou cela pour vous. Mais là, comme je n’ai rien, on va prier…’’ nous disions plutôt: ‘‘Oh, cela tombe bien que je sois là, voilà ce que j’ai, apportez aussi ce que vous avez et nous allons le présenter au Seigneur,’’ nous verrions beaucoup plus souvent de quelle façon Il peut nous surprendre.  

Dieu avait demandé à Moise : « Qu’y-a-t-il dans ta main ? » (Exode 4:2) Ne pas réaliser que nous avons quelque chose dans la main est synonyme d’incrédulité. Le sous-estimer est signe d’ingratitude. Sachons apprécier et rendre grâces pour les semences de miracles que nous avons dans nos mains. 

Si quelqu’un te demande ce que tu as pour commencer ton business, ce que tu as pour résoudre le problème dans lequel tu te trouves, ne réponds pas : ‘‘Je n’ai rien.’’ Ce serait te maudire. Dire que tu n’as rien, revient à accuser Dieu de ne t’avoir rien donné. Par ailleurs, puisque tu confesses d’avance que tu n’as rien (ou que tu n’es rien), eh bien, tu n’auras rien (tu ne seras rien). En effet, 0 x n’importe quoi = toujours 0 : Le Seigneur ne multiplie pas rien. Par contre 1 x n’importe quoi = n’importe quoi : la multiplication est enclenchée. TOUT ce que nous avons peut-être multiplié par le Seigneur, pour autant que nous soyons prêts à le Lui confier.
Imaginez ce qui se serait passé si personne n’avait voulu donner son pain ou son poisson en disant ‘‘cela ne sert à rien ; ce sera comme une goutte d’eau dans la mer.’’ La mer n’est-elle pas faite de milliards de gouttes d’eau ?


Puisse chacun de vous être une solution concrète à un ou plusieurs problèmes cette semaine: que Dieu vous bénisse!

lundi 6 décembre 2010

Comment priait Jésus ?

Il y a environ un an, je me suis intéressée à la façon de prier du Seigneur. L’article sur le Notre Père découle d’ailleurs de ces recherches. Voici ce qu’il m’est apparu : 

 
1. Jésus priait (et vivait) selon la volonté de Dieu.
 
Je sais que l’insistance que j’ai à revenir tout le temps sur la volonté de Dieu pourrait devenir lassante pour certains ; mais, je n’y peux rien : il n’y a à mes yeux, rien de plus important. Elle nous permet de discerner ce qui est bon, agréable et parfait. Paul priait sans arrêt pour que les Colossiens en soient remplis car elle est gage de sagesse et d’intelligence spirituelle (Romains 12:2 ; Colossiens 1:9). 

Jésus disait : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre… Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé… car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.» En effet, « Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps; Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. » (Jean4:34, 5:30 et 6:38 ; Hébreux 10:5-7) 

« Selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste… » Autrement dit, ‘Selon que j’entends le Père me communiquer Sa volonté, Je parle et je ne peux me tromper car Je ne recherche pas ma volonté, mais la Sienne.’ Jésus était systématiquement exaucé parce qu’Il vivait pour et priait toujours, selon la volonté de Son Père. En effet, « Dieu n'exauce point les pécheurs; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui là qu'il l'exauce Et c'est ici la confiance que nous avons en lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute; et si nous savons qu'il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées. » (Jean 9:31, LSG et 1Jean 5:14-15, FDB) 

Il lui suffisait donc d’avoir la certitude que Dieu voulait guérir X, pour dire à X : ‘‘Je le veux, sois guéri.’’ Il lui suffisait de savoir que le Père l’envoyait délivrer des démoniaques chez les Gadaréniens, pour être convaincu qu’Il ne pouvait faire naufrage en chemin et donc, menacer la tempête avec assurance (Mathieu 8:24-28). 

Nous pourrions avoir la même assurance quand nous nous adressons aux circonstances de notre vie ou quand nous disons certaines choses aux gens, si nous prenions seulement auparavant, la peine de connaître la volonté de Dieu au sujet de ces choses. 

 
2. Jésus levait les yeux et rendait grâces.
 
Il ne faisait quasiment jamais de requête. L’une des rares fois où Il a demandé quelque chose, Il a prié pour que la coupe de la Passion soit éloignée de Lui ; et même là, Il a terminé Sa prière en disant qu’Il préférait encore que la volonté de Dieu s’accomplisse, plutôt que Son désir (Mathieu 26:39,42,44). Le reste du temps, Il levait les yeux au ciel et rendait grâces. 

Luc 9:16, « Jésus prit les 5 pains et les 2 poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. »
Marc 6:40-43, « …et ils s'assirent par rangées de 100 et de 50. Il prit les 5 pains et les 2 poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. »
Jean 11 :41-43, « Et Jésus leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé. Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. Ayant dit cela, il cria d'une voix forte: Lazare, sors! »


Il levait les yeux :
· En signe de soumission,
· En signe de dépendance,
· En signe d’obéissance
· Et aussi pour s’assurer une dernière fois, qu’Il avait bien le feu vert pour agir.

Et Il rendait grâces : Car Il connaissait d’avance le résultat : « Tout ce que vous demanderez par la foi en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir. » (Marc 11:24) Il pouvait dire merci d’avance car Il avait la ferme assurance que ce qu’Il espérait allait bientôt être démontré. Il rendait grâces pour l’exaucement parce qu’Il savait que le Père ne pouvait Le laisser tomber. Il ne disait pas merci d’avance comme s’Il récitait machinalement une formule magique apprise par cœur: Son merci venait du plus profond de Lui-même. Il disait merci parce qu’Il était déjà réellement en possession de ce qu’Il avait demandé. 

Si nous ne rendons pas grâce avec la même confiance, c’est parce que nous ne sommes généralement pas certains d’obtenir ce que nous avons demandé : nous doutons. Or celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur (Jacques 1:6-7). Seul celui qui ne doute pas en son cœur, pourra voir s’accomplir ce qu’il espère (Marc 11:23)
  

1Thessaloniciens 5:18, « Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ. »
Hébreux 10:36, « Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. »

Être reconnaissant, être pleinement conscient de sa totale dépendance à Dieu, s’efforcer de connaître et de vivre selon Sa volonté : voilà la recette de la vie de prière de Jésus. 


Bonne semaine et bons exaucements.