Bienvenue!

Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

Vos commentaires aideront à améliorer la qualité du service et pourront même inspirer de futurs articles. N'oubliez pas de vous abonner si vous voulez être notifiés de leur arrivée.

Une version anglaise de ce blog est disponible à l'adresse suivante: www.lifeflowingpen.com

Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 26 décembre 2011

Perles tirées de Luc 1

 

Lc 1:1ss, « Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des évènements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement… 3 il m'a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d'une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. »

Luc écrit à un certain Théophile, autrement dit, sa lettre s’adresse aux amis de Dieu - Théophile: de Theos (Dieu) et de Philos (ami). Il lui dit qu’il a jugé bon de consigner par écrit, un récit des évènements, des miracles qui se sont accomplis parmi eux et qui ont été relatés par des témoins oculaires. De la même manière, alors que nous nous apprêtons à clore 2011, il serait bon que les amis de Dieu, que ceux qui aiment le Seigneur, prennent le temps de faire des recherches et de consigner tout ce que Dieu a fait pour eux ou pour d’autres autour d’eux, depuis le 1er janvier 2011. Cet exercice leur permettra de reconnaître la véracité des enseignements et de toutes les prophéties et promesses qu’ils ont reçus depuis le début de l’année.

Lc 1:5-7, « Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie… sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et s'appelait Élisabeth. Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d'une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur. Ils n'avaient point d'enfants, parce qu'Élisabeth était stérile; et ils étaient l'un et l'autre avancés en âge. »

Malgré leur justice, leur conduite irréprochable et leur ascendance sacerdotale, le temps avait passé mais Elizabeth était stérile et ils n’avaient pas d’enfants. Peut-être as-tu aussi observé tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur pour cette année mais le temps n’a cessé de passer sans que tu enfantes des promesses et tu as l’impression de demeurer stérile? Si c’est le cas, ne te décourage pas: 2011 n’est pas encore passé et Dieu peut encore te visiter comme Il a visité Zacharie et Elisabeth. Reste seulement fidèle dans ton service comme Zacharie qui a continué à s’acquitter fidèlement de ses tâches dans le Temple (vs 8-9) et reste affamé car Il rassasie de biens les affamés, et renvoie les riches à vide (vs 53): l’ange du Seigneur peut encore t’apparaître.

Comme la semaine dernière, je prie que nous trouvions grâce devant Dieu. Je prie pour une visitation angélique avant le 1er janvier 2012. Je prie que le Saint Esprit vienne sur nous, et que la puissance du Très Haut nous couvre de son ombre afin que nous concevions et enfantions d’un don de Dieu pour le salut des nations (vs 31-35).

Lc 1:26-27, « Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d'une vierge… Le nom de la vierge était Marie. »

Au 6e mois… Certains de nous ont été visités au cours du 6e mois mais ils sont entrain de terminer l’année dans la tristesse car ils croient que Dieu n’a rien fait. Cependant, ainsi qu’une grossesse dure 9 mois, ces personnes enfanteront au courant du 3e mois de 2012. Je veux donc redire ceci: ne te décourage pas car Dieu n’a pas encore fini avec toi. Ne désespère pas et ne cesse pas de croire même si ce que tu espérais ne se manifeste pas au 31 décembre à minuit: continue à scruter les premiers mois de 2012 et continue de croire. L’ange a repris Zacharie en disant: « Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu; j'ai été envoyé pour te parler, et pour t'annoncer cette bonne nouvelle. Et voici, tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru à mes paroles, qui s'accompliront en leur temps. » (Vs 19-20). En effet, Heureux ceux qui auront cru, parce que les choses qui leur ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement (vs 45).

Je vous souhaite une Excellente Année 2012. J’ai placé la mienne sous le sigle de l’entreprenariat: pourquoi ne pas faire de même ?

Quoiqu’il en soit, comme en 2011 et comme par le passé, ceci est sûr : la Bible aura toujours TOUTES les réponses. La prière sera toujours la force la plus puissante sur terre. L’Esprit de Dieu continuera à se mouvoir. Dieu va continuer à honorer les louanges de Son peuple. Il y aura encore de la place à la Croix. Jésus continuera à sauver les perdus qui viendront à Lui et Il t’aimera encore !

Je te conseille de relire les deux articles suivants: « Qu’attends-tu de Dieu ? » (c’était le message de nouvel an de l’année qui se termine) et « L’art de faire les bons choix. »

A bientôt, en 2012, par Sa Grâce !

lundi 19 décembre 2011

Quel est ton âge? (III)

 

Les pères

Jean dit d’eux qu’ils ont connu Celui qui est depuis le commencement (1Jn 2.13,14). Qu’est-ce qu’un père ? Un adulte mature ou un vieillard, mais en tout cas quelqu’un qui est supposé être un puis de sagesse - « Les jours parleront, Le grand nombre des années enseignera la sagesse. » (Job 32.7) C’est quelqu’un qui a déjà engendré, qui s’est reproduit, qui a des fils et/ou des filles et qui sert de mentor. As-tu des enfants dans le Seigneur ?

Je ne fais pas allusion aux conversions que nous faisons dans la rue et puis nous continuons notre chemin sans jamais savoir ce que sont devenues ces âmes : Jésus nous a appelés à faire des disciples et non des ‘statistiques.’ As-tu discipliné quelqu’un ? As-tu déjà pris un nouveau converti par le bras depuis le début et l’as-tu emmené à imiter ta foi et ton zèle ? Quelqu’un est-il devenu ton imitateur comme tu l’es toi-même de Christ ? As-tu des enfants dans le Seigneur ?

Les pères protègent, nourrissent, éduquent, corrigent et prennent plaisir à voir leurs enfants faire des progrès, réussir et les dépasser. Le vœu de Jésus n’était-il pas que nous fassions les mêmes exploits que Lui à défaut d’en faire de plus grands (Jn 14.12) ? As-tu déjà protégé la foi de quelqu’un ? As-tu nourri la foi de quelqu’un ? Corriges-tu et éduques-tu quelqu’un en ce moment ? Y-a-t-il quelqu’un dont la foi et les œuvres sont un exemple pour plusieurs à cause de ton investissement dans sa vie ?

Les pères ont connu Dieu; non pas superficiellement, mais intimement. La version amplifiée de la Bible dit : « Vous êtes parvenus à connaître – reconnaître, être conscients de et comprendre – Celui qui a existé depuis le commencement. »

Moise avait dit au Seigneur : « Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies; alors je te connaîtrai, et je trouverai encore grâce à tes yeux. » (Ex 33:13) Autrement dit, celui qui connait le Seigneur connait Ses voies, connait sa manière de faire et d’agir et peut le reconnaître derrière Ses déguisements éventuels. Or, plus nous connaissons Dieu, plus nous savons et faisons spontanément ce qui Lui plaît et plus nous trouvons grâce à Ses yeux. Moise l’avait bien compris.

Jésus a dit que la vie éternelle c’est de Le connaitre Lui, le Seul vrai Dieu ainsi que le Christ, Son envoyé (Jn 17:3). Cette connaissance, cette vie, commence avec le fait de croire au Fils Unique de Dieu, donné au monde en offrande sacrificielle et expiatoire pour le péché (Jn 3.16). En cette période de la nativité, il est bon de se rappeler et de ne pas perdre de vue, que Christ Jésus est la Raison de la Saison. Il ne peut y avoir de véritable Noel sans Christ. Peu importe quel jour il est réellement né ; le fait est qu’Il est réellement né un jour et que la chrétienté a choisi de mettre le 25 Décembre à part pour rappeler au monde Sa venue et célébrer ‘Son Anniversaire.’

La vie éternelle, c’est de connaitre Dieu; faisons nôtre la prière de Moise: désirons connaitre Ses voies ; désirons Le comprendre mieux, afin de Le connaître et de vivre ici-bas comme déjà dans l’éternité. Tout comme il y a beaucoup de facilité à faire les choses que l’on comprend, il y a beaucoup d’aisance à servir un Dieu que l’on comprend et que l’on connait; et beaucoup d’enthousiasme à enseigner et à transmettre ce que l’on connait.

Cette période est également propice aux bonnes résolutions, aux vœux et prières diverses. C’est le moment où les gens demandent plein de choses pour la Nouvelle Année. Avant de se lancer dans cet exercice, il serait bon de relire le post: « Fais attention à ce que tu demandes. »

En attendant, je vous souhaite un sublime Noël et je prie que le Saint Esprit vous recouvre de Son ombre, que la puissance du Très-Haut vous enveloppe et que le Christ puisse naître ou renaître d’une façon toute spéciale dans votre cœur et dans votre vie. Il est la Raison de la Saison!

Que Dieu vous bénisse.Pouce levé

lundi 12 décembre 2011

Quel est ton âge ? 2e partie

 

La jeunesse

1Jn 2.13,14: « ... Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin. 14 … Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin… »

Cette période peut être divise en deux : l’adolescence et la post-adolescence.

L’adolescence est l'âge de la rébellion et de la contestation. C'est l'âge où l'on se croit égal aux adultes à cause de quelques poils sur le menton ou deux enflures sur la poitrine. Un âge où l’on est convaincu que les parents sont vieux jeu et totalement hors-circuit. Toutes les expériences -et surtout les mauvaises- sont bonnes, car il faut découvrir des choses et ne pas rester idiot. Les ados ont aussi tendance à se croire bien meilleurs qu'ils ne le sont en réalité. Ils aiment se vanter de leurs exploits, aiment les ragots et sont très durs avec ceux qui ne font pas partie de leur cercle.

Dans l'église, c'est celui ou celle qui a prié pour quelqu'un qui a été guéri / délivré et qui s'imagine déjà avoir un grand ministère de guérison / délivrance… Ce sont ceux qui passent leur temps à critiquer les décisions du pasteur et des anciens: ‘‘Moi, je ne crois pas qu’il faut jeûner cette semaine’’, ‘‘Je ne suis pas convaincue qu’il faut un 2e culte…’’ ‘‘Aucun verset de la bible ne m’interdit d’aller en boite de nuit ou d’avoir de petit copain.’’ ‘‘Vous êtes trop spirituels !’’ C’est enfin celui ou celle qui passe plus de temps à discuter des péchés réels ou supposés des autres au lieu de parler de ce qui marche et qui l’édifie.

L’adolescent doit se souvenir que les Saintes Ecritures recommandent de ne pas avoir une trop haute estime de soi (Rom 12:3) et qu’elles nous enseignent aussi à aimer les frères ; or l’amour couvre les fautes et ne les rappellent pas. Il n’y a pas d’amour dans les commérages. Le Seigneur attend de l’ado que la Parole prêchée et enseignée à l'église demeure en lui et renouvelle ses pensées afin qu'il puisse triompher du malin.

Le jeune adulte

C’est un âge caractérisé par la force et la fougue. C’est aussi un âge ou l’on commence à être responsable ; en effet, c’est ici que l’on choisit ce que l’on veut devenir dans la vie, que l’on commence à travailler, à payer ses factures et que l’on se met à penser mariage et enfants. Le jeune adulte sait où il veut arriver et met généralement le paquet pour y parvenir.

C’est l’âge du zèle et dans l’église, ce sont des Josués : ceux qui soutiennent les bras de leurs leaders afin qu’Amalek, le malin, l’ennemi, soit vaincu car ils aiment le combat spirituel. Ils sont de toutes les missions. Adolescents, ils rouspétaient et rechignaient à servir, ici ils aiment se voir confier des tâches. Ils sont tout le temps derrière le pasteur –leur modèle- pour découvrir le secret de son onction. Ils sont passionnés par les choses de Dieu, et n’ont pas besoin de motivation pour venir à l’église, lire la Bible, prier ou jeûner : ils ont vaincu le malin.

Si vous êtes ado, vous n’avez pas encore vaincu le malin et vous courrez encore le risque de perdre une foi qui n’a pas de prix. Marchez selon l’Esprit, soyez conduits par Lui, et Il vous conduira à la prochaine étape qui est celle du jeune adulte. Par contre, si vous êtes déjà un jeune adulte, c’est très bien; mais peut-être y-a-t-il mieux ?...

En cette période festive, je vous recommande de lire ou de relire mes posts sur l’absence et sur la provision de Dieu. C’est une bonne manière de recadrer nos perspectives et de continuer à espérer au-delà de toute espérance.

Excellente semaine et à bientôt.

Que Dieu vous bénisse.

lundi 5 décembre 2011

Quel est ton âge ?

 

Jésus a utilisé tellement d’exemples pour montrer que la nature elle-même devait nous enseigner certaines évidences. Nous sommes conscients de l’âge physique de ceux qui nous entourent ; mais nous oublions souvent que nous avons également un âge spirituel qui est parfois sans rapport avec le nombre d’années que nous avons passé à chauffer les bancs d’église. Aucun parent ne trouverait normal que son fils ou sa fille de 30 ans prenne encore le biberon ou continue à porter des couches; et Dieu attend aussi que Ses enfants deviennent enfin des fils et des filles dignes de Lui. Le Seigneur veut nous emmener dans des hauteurs encore plus élevées ; Il a des choses importantes à nous dire ; mais comme par le passé, Il doit souvent constater que nous ne pouvons pas encore les porter (Jn 16:12).

Prenant appui sur la 1ère lettre de Jean dans laquelle il s’adresse à trois types de chrétiens (les petits enfants, les jeunes gens et les pères), nous essaierons le temps de quelques posts, de mettre en relief les principales caractéristiques de chaque tranche d’âge afin de nous aider individuellement à apprécier où nous en sommes dans notre marche avec le Seigneur.

 

La petite enfance

1. Le bébé spirituel

Hormis leurs besoins, les bébés ne peuvent rien faire par eux-mêmes et requièrent des soins constants. Quand ils veulent quelque chose, ils crient ou pleurent. Il faut les couver et ils ne se sentent rassurés que dans les bras de leur maman dont ils dépendent entièrement. Pendant longtemps, leur tube digestif ne peut supporter que du lait : donnez-leur un steak-frites et vous risquez de les tuer. Dans l’église, ce sont généralement de tous nouveaux convertis. Ils ne peuvent ni prier, ni lire la Bible, ni faire quoi que ce soit sans guidance ; et ne comprennent pas un mot du jargon penteco-charismatico-chrétien. Malheureusement, beaucoup de supposés adultes en Christ se promènent encore en couches-culottes dans l'église.

2. L'enfant

Ce stade est principalement caractérisé par les éléments suivants:

· Le besoin de tuteur sans lequel l'enfant livré à lui-même pourrait bien mourir. Il est incapable de se prendre en main tout seul. Il faut constamment lui dire, «ne fais pas ci, ne fais pas ça », « fais ci, fais ça » ; car il ne sait pas discerner le bien du mal. Il faut aussi régulièrement le corriger. Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point… (1Jn 2:1) C’est l’âge des balises, des garde-fous, sans lesquels bonjour les dégâts! C’est celui qui vient à l'église depuis des lustres mais qui ne sait toujours pas comment se servir de tout ce qui lui est enseigné au-travers des innombrables messages qu’il a entendus.

· L’égoïsme/l'égocentrisme ou l’âge des prières «donne-moi», «donne-moi », «donne-moi », «je veux, je veux, je veux ». Il ne connait que ce que les autres doivent faire pour lui, mais jamais ce qu'il pourrait faire pour eux. Il entre à l'église comme à l’hôtel, pour se servir et non pour servir.

· L’impatience ou l’âge fast-food. Dieu doit lui répondre en un clin d’œil ; il ne peut pas persévérer dans le jeûne et la prière pendant des semaines ou des mois sans murmures, en attendant que Dieu parle. Après quelques ‘minutes’, il passe lui-même à l’action.

· L’insatisfaction: il a les yeux plus gros que le ventre et n’en a jamais assez. En outre, il se lasse vite de ce qu’il a si ardemment désiré : c’est l’âge des caprices.

· L’irresponsabilité: il se lâche quand les parents ne sont pas là et cherche toujours à maquiller ses fautes car il assume rarement ses bêtises. « C’est à cause de tel que j’ai… » C’est le chrétien du dimanche et l’âge des masques; il est heureux de mener une double vie, tant qu'il ne se fait pas attraper. Il réalise à peine que le Seigneur n’est pas absent ou s’il le fait, ce n’est pas grave; il est certain qu’il trouvera bien quelque chose pour calmer Dieu: « Je pèche d’abord et je me confesserai ensuite. » Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité (1Jn 3.18).

· La chair dont les œuvres dominent en lui: rancunes, envies, jalousies, disputes, cruauté, mensonges, excès de table (1Cor 3.1-3, Gal 5.20). Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui (1Jn 2.28).

· La peur: un rien le terrifie. C’est le chrétien qui a peur des démons, des sorciers, des ennemis, de la maladie, de la mort, du manque etc. et dont les prières sont fréquemment des supplications pour la protection ou des imprécations. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. (1Jn 4:4)

· La naïveté: il est ignorant, mal affermi, tord le sens des Ecritures et est facilement balloté à tous vents de doctrine car il croit que toujours mieux ailleurs que chez soi. Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure… Petits enfants, que personne ne vous séduise… (1Jn 2.18, 3.7)

· L’amour du divertissement: Il ne vient à l’église que s’il peut s’amuser. Il ne vient pas pour Dieu, mais pour les potes. D’ailleurs, son téléphone es toujours à portée de mains comme cela, dès qu’il s’ennuie (pendant la prédication par exemple où il ne peut pas ‘groover’), il court vite retrouver d’autres potes sur Facebook, Twitter ou autre réseau social. Petits enfants, gardez-vous des idoles (1Jn 5:21).

Les rares instances où nous sommes encouragés à nous comporter comme des enfants dans la Bible sont les suivantes: ‘‘Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux’’, ‘‘Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent’’ et "Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut." (Mat 18.3, 19.14; 1Pi 2.2) Pourquoi ? Parce que le Seigneur du ciel et de la terre a caché certaines choses et certains mystères aux sages et aux intelligents, et les as révélés aux enfants (Mat 11.25).

T’es-tu reconnu dans ces descriptions ? La volonté de Dieu est que tu grandisses et que tu passes à l’autre stade.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 28 novembre 2011

Leçons tirées du figuier stérile

 

Mc 11:12-14,20: “Le lendemain, après qu'ils furent sortis de Béthanie, Jésus eut faim. Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s'il y trouverait quelque chose; et, s'en étant approché, il ne trouva que des feuilles, car ce n'était pas la saison des figues. Prenant alors la parole, il lui dit: Que jamais personne ne mange de ton fruit! [Que jamais fruit ne naisse de toi! Mat 21.19b] Et ses disciples l'entendirent… 20 Le matin, en passant, les disciples virent le figuier séché jusqu'aux racines.

J’ai eu beaucoup de difficultés avec ce passage jusqu’à ce que je me souvienne que la malédiction sans cause est sans effet (Pr 26.2b). Autrement dit, si le figuier a séché, c’est que la malédiction du Seigneur n’était pas sans cause. J’ai donc fait quelques recherches pour essayer de comprendre ce qu’il en était et ne pas juger Sa réaction disproportionnée.

Le figuier de Palestine (Ficus carica) produit 2 à 3 fois par an et la saison des figues correspond en principe au mois d’Août. Cependant, à la fin du mois de Juin, il arrive qu’il donne une 1ère récolte dite précoce. Après le mois d’Août, il perd toutes ses feuilles puis des petits boutons se développent et grandissent pendant tout l’hiver. Avec ces bourgeons apparaissaient aussi des figues vertes ou printanières, les taksh, qui sont des figues immatures et qui apparaissent toujours avant les feuilles qui elles, sortent en Avril. Ainsi, même quand ce n’est pas encore la saison de figues –l’été-, la présence de feuilles sur l’arbre implique la présence des taksh. C’est aussi un signe que l’arbre n’est pas stérile et qu’il portera du fruit en Août.

L’histoire qui nous intéresse a lieu aux alentours de la Pâque, c'est-à-dire vers le mois d’Avril. Jésus a vu les feuilles sur ce figuier de loin et sachant que les fruits précèdent les feuilles, Il avait naturellement bon espoir de satisfaire sa faim; mais ce ne fut malheureusement pas le cas. Alors, comme tout sarment supposé être en Lui qui ne porte pas de fruit est retranché, sèche et est jeté au feu (Jn 15.2,6), Il maudit le figuier. “Je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure…” (Jn 15.16): Pour Jésus, il est inimaginable qu’un disciple demeurant en Lui ne porte pas de fruit; car Il nous a donné TOUT ce dont nous pouvions avoir besoin, pour que nous n’ayons pas d’autre option que d’être féconds.

Lc 13:6-7, “Il dit aussi cette parabole: Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva point. Alors il dit au vigneron: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement?...

Le Seigneur est patient, mais n’abusons pas de Sa patience. Le sort de ce figuier est une sévère mise en garde contre la stérilité et la non-productivité. A l’’instar des leçons tirées de la parabole des mines ou des talents, nous n’avons pas le droit d’enfouir ou de laisser dormir ce que Dieu a investi en nous.

Mat 23:1ss, “Alors Jésus…dit: 2 Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. 3 Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas… 28 Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité.

2Tim 3:1, 2, 5: “…Dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons…5 ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.

Le sort de ce figuier est aussi une mise en garde contre l’hypocrisie et les fausses apparences.

L’Eglise est de plus en plus remplie de ‘Chrétiens’ – i.e. de petits Christs - qui donnent le change et abusent ceux qui s’imaginent naïvement qu’ils peuvent leur venir en aide en cas de besoin, tout comme le faisait leur Maître.

Le figuier stérile, c’est ce frère qui n’ouvre sa Bible que le dimanche (et encore !) et qui ne sait que dire à ce parent, cet ami ou ce collègue venu lui demander conseil par rapport à une importante décision parce qu’il n’a ni parole de sagesse, ni parole de connaissance, ni prophétie à lui servir. Il n’a que sa chair.

Le figuier stérile, c’est cette sœur qui n’a de chrétien que le nom de l’église qu’elle fréquente plus ou moins assidument, son certificat de baptême ou sa parfaite maitrise de tous les versets sur la prospérité et la guérison ; mais qui répond aux abonnés absents chaque fois que Dieu a besoin d’elle.

Nous sommes le Corps de Christ: nous sommes les membres par lesquels Il peut et veut se mouvoir aujourd’hui. Nous n’avons pas le droit de nous conduire en incapables et d’offrir à ce monde perdu, souffrant et sans repères, l’image d’un Christ boiteux, malingre, frêle et sans puissance. Puisse-t-Il ne jamais s’interroger ainsi à notre sujet: « Qu'y avait-il encore à faire à ma vigne, Que je n'aie pas fait pour elle? Pourquoi, quand j'ai espéré qu'elle produirait de bons raisins, En a-t-elle produit de mauvais? » (Es 5.4) Portons du fruit, du fruit qui demeure, portons du fruit par dix, par trente ou par cent.

Excellente semaine en CHRIST JESUS!

lundi 21 novembre 2011

Pains de vie…

 

Il y a quelques années, j’ai eu une vision qui s’est répétée pendant plusieurs jours et parfois plusieurs fois par jour. Je voyais une miche de pain suspendue dans les airs et des mains de couleurs (races) différentes se servaient en prenant chacune des morceaux de la miche. Le plus étrange, c’est que je savais que j’étais la miche de pain.

Quelques semaines plus tard, le Seigneur se servit du chapitre 6 de l’Evangile de Jean, pour m’expliquer en partie le sens de ce que j’avais vu.

Jean 6:24ss, « …Les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. 25 Et l'ayant trouvé au delà de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici? 26 Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés… 30 Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu? 31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. 32 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; 33 car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. 34 Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain. 35 Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. 36 Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point…48 Je suis le pain de vie. 49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50 C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. 51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde… 57 Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. 58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

Ceci a lieu peu après que Jésus ait multiplié 5 pains et 2 poissons pour nourrir 5000 hommes (sans compter femmes et enfants) ; et c’est une excellente illustration de la versatilité de la nature humaine. En effet, après cet évènement, ils osent Lui demander quel miracle Il fait pour qu’ils puissent voir et croire ! C’est à couper le souffle. Mais Jésus n’était pas dupe. Il n’ignorait pas qu’ils n’avaient rien à cirer des miracles et qu’ils Le cherchaient uniquement parce qu’ils avaient mangé des pains et avaient été rassasiés. Autrement dit, ils voulaient juste que leur faim soit assouvie.

Nous comprenons donc que les gens ont faim. Ainsi, beaucoup de ceux qui viennent à l’église ne viennent pas vivre le miracle de la Parole de Dieu qui transforme et qui régénère ou assister aux résurrections et aux guérisons, –même s’ils sont contents d’en bénéficier de temps en temps - ils viennent dans l’espoir d’assouvir leur faim de mariage, d’emploi, de logement ou d’enfants…

Après avoir nourri la foule, il est resté 12 paniers de pain: 12 comme les 12 apôtres qui pouvaient donc chacun représenter un panier de pain. La Bible dit que tel Il est, tels nous sommes aussi dans ce monde (1Jn 4.17)… et je dirai, tels nous sommes appelés à être. Parce qu’Il est Le Pain de Vie, nous devons aussi être des pains de vie : notre vie doit être rompue et distribuée pour la survie, le salut des multitudes.

Hé 10.5-7, "Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps; Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté."

Il est le pain de Dieu qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Et Il est descendu du ciel non pour faire Sa volonté, mais pour faire celle de Celui qui L'avait envoyé. Nous sommes aussi descendus du ciel pour faire la volonté de Dieu et donner la vie autour de nous : c’est la raison pour laquelle Il nous a formé un corps. Laissons-nous manger !

Mourrons pour que des âmes soient sauvées. Mourrons afin de donner la vie. Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il ne peut porter beaucoup de fruits. Paul dit aux Corinthiens:" Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité… Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous." (2Cor 4.8,11) Nous devons donc ‘mourir’ et accepter de nous laisser manger. Cela n'a rien à voir avec la mort physique car le pain que nous offrons au monde est spirituel; il s’agit plutôt d'une vie qui en inspire d'autres et qui sert de modèle.

Nous sommes des pains descendus du ciel pour la vie du monde et le salut des âmes. Utilisons nos dons et talents pour assouvir la faim et donner la vie autour de nous. Si nous mangeons la chair de Christ comme Il le recommande, si nous nous nourrissons chaque jour de ce Pain là, alors, comme la même sève coule dans le Cep et dans les sarments, Sa vie infusera la nôtre au point que ceux qui nous imitent, qui nous mangent et qui vivent de notre vie, ne pourront que Lui ressembler et vivre de Sa vie eux aussi.

L’incarnation de Jésus nous aide à comprendre la pensée de Dieu pour l'homme. En imitant le Christ et en vivant de Sa vie, nous manifestons "l'homme parfait". Tel Il est, tels nous sommes aussi en ce monde: Il est la Lumière qui éclaire tout homme et nous sommes aussi appelés lumière du monde. Il est le Prince de la Paix et nous sommes des dispensateurs de paix (Mat 5.14, 9). Il est le Christ, c'est-à-dire l'Oint de Dieu, et nous avons aussi reçu de Lui l'onction qui nous enseigne toute chose (1Jn 2.20, 27). Ainsi, Il est le Pain de vie et nous sommes des pains de vie.

Comme par hasard, Il donne cet enseignement après avoir multiplié des pains pour nourrir la foule. Aujourd'hui encore, nous avons une foule affamée devant nous et nous sommes ces pains multipliés, qui doivent maintenant être rompus, brisés, et distribués pour le salut de plusieurs : des pains de vie !

En effet, aujourd’hui encore, le Seigneur nous demande de nourrir cette foule nous-mêmes. La tâche peut sembler immense, mais quand par la foi, nous acceptons de le faire, alors, comme par le passé, le miracle de multiplication se produit.

Je prie afin que nos vies soient à ce point semblables à celle du Christ, qu'elles puissent être dégustées comme un mets succulent. Je prie afin que nos vies reflètent à ce point la Sienne que les gens veuillent en vivre et les ‘manger’… pour vivre !

"Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable." Rom 12.1

 

Excellente semaine en CELUI qui peut tout et à bientôt!

lundi 14 novembre 2011

Pourquoi ment-on ?

 

Il y a un peu moins d’un an, quelqu’un avait menti et menti assez stupidement. Cela m’a fait réfléchir sur les raisons qui poussent les gens à mentir.

La mythomanie

Heureusement peu nombreux, les mythomanes ne peuvent s’empêcher de mentir et ils en souffrent pour la plupart. Leur problème est spirituel: ils sont sous le contrôle d’un esprit de mensonge qui les pousse à mentir et le seul remède c’est la délivrance.

L’ignorance

‘‘Toute vérité n’est pas bonne à dire ;’’ ‘‘C’est pour ne pas lui faire de mal…’’ Beaucoup de personnes sont persuadées qu’il y a des mensonges blancs, des mensonges pieux, des gros mensonges… et ne réalisent pas que du point de vue de Dieu, un mensonge est un mensonge. C’est un peu comme le cancer : dès que vous avez une cellule cancéreuse en vous, vous ne le savez pas mais, les ravages ont déjà commencé. Et les cancers qui ont extérieurement la plus petite taille comme le mélanome, sont souvent les plus foudroyants.

Pour continuer avec cette analogie, c’est quand le cancer (mensonge) est encore tout petit, qu’il faut agir le plus agressivement possible (chirurgie, chimio et radiothérapie) pour éviter la généralisation et la mort. En outre, la prévention est capitale (tabac, soleil…); aussi le mensonge peut être prévenu si les parents réalisent qu’ils sont souvent les premiers à préparer leurs enfants à être de futurs menteurs professionnels : « Dis que je ne suis pas là. » Alors qu’on est dans la chambre...

« Je vais te faire ceci, si tu ne fais pas cela… » Et l’on ne fait rien car on ne le pensait pas vraiment...

« Non, ce n’est pas amer ; ce n’est pas un médicament ; c’est très bon tu vas voir ; allez, ouvre la bouche… » Et on administre de la nivaquine !

Le plus comique c’est que ces mêmes parents sont toujours les premiers à s’offusquer de ce que l’enfant leur serve en retour les mêmes mensonges : « Non, mais, tu me prends pour un idiot ? »…

L’immaturité

La plupart des menteurs se retrouve dans cette catégorie. Ils mentent par peur, la peur d’assumer les conséquences de leurs actes. C’est une fuite en avant, la fuite devant ses responsabilités: ‘‘Je ne veux pas que l’on ait une mauvaise opinion de moi’’ ; ‘‘J’ai eu peur que l’on me fasse ceci ou cela…’’ Cependant, quel que soit l’âge, lorsque l’on ment et que l’on fuit ses responsabilités, cela démontre indubitablement que l’on est encore un enfant car seuls les enfants ont peur du bâton. Et il y en a beaucoup qui restent ‘d’éternels’ bébés… Considérons rapidement deux exemples bibliques :

Rahab (lire Josué 2): Elle a caché des espions israélites sur son toit et quand les émissaires du roi sont venus lui demander de les faire sortir, elle leur a répondu: « Il est vrai que ces hommes sont arrivés chez moi, mais je ne savais pas d'où ils étaient; et, comme la porte a dû se fermer de nuit, ces hommes sont sortis; j'ignore où ils sont allés. » Voici un parfait exemple du mensonge ‘pieux’. Rahab n’était pas juive -aujourd’hui, on dirait qu’elle n’était pas chrétienne. Elle ne savait pas qu’il était mal de mentir et Dieu qui ne tient pas compte des temps d’ignorance, ne lui en a pas tenu rigueur: Il l’a épargnée lors de la destruction de Jéricho et elle s’est ensuite retrouvée dans la généalogie du Seigneur. Ainsi, après avoir rejoint les israélites, elle a vraisemblablement épousé leur foi et transformé sa vie. Il en va tout autrement quand il s’agit de ceux qui sont en alliance avec Dieu et qui ont déjà connu la vérité, comme l’illustre le 2ème exemple.

Abraham: Fuyant la famine, il se rend en Egypte et prévient sa femme: «…Tu es une femme belle de figure. Quand les Égyptiens te verront, ils diront: C'est sa femme! Et ils me tueront, et te laisseront la vie. Dis, je te prie, que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que mon âme vive grâce à toi. » Des années plus tard, il récidive à Guérar et présente Sara comme sa sœur - ce qui par ailleurs n’était pas faux (Gen 20.12). Seulement, ces ‘demi-vérités’ auront des conséquences terribles. En effet, la croyant libre, Pharaon prend Saraï pour femme et la Bible dit que l'Éternel frappa de grandes plaies Pharaon et sa maison, au sujet de Saraï, femme d'Abram. Pareillement, le roi de Guérar la fait enlever et Dieu manque de le tuer non pas à cause de l’enlèvement, mais à cause de ce qu’elle appartient déjà à un autre. Quand le roi interroge Abraham sur son mensonge, Abraham explique: « Je me disais qu'il n'y avait sans doute aucune crainte de Dieu dans ce pays, et que l'on me tuerait à cause de ma femme. De plus, il est vrai qu'elle est ma sœur, fille de mon père; seulement, elle n'est pas fille de ma mère; et elle est devenue ma femme. Lorsque Dieu me fit errer loin de la maison de mon père, je dis à Sara: Voici la grâce que tu me feras; dans tous les lieux où nous irons, dis de moi: C'est mon frère. » Il mentait par peur d’être tué. (Vous pouvez lire les détails de ces histoires dans Genèse 12 et 20.)

Il n’y a pas de petit, de demi ou de pieux mensonges quand on est chrétien. Jésus parle et dit que le diable est menteur et père du mensonge et que celui qui ment ne fait qu’imiter son père le diable (Jn 8.41,44). Si vous prétendez que vos petits mensonges n’ont rien à voir avec le diable, vous sous-entendez que Jésus a tort et vous avez raison; or dans de telles situations la Bible demande de Le reconnaître pour vrai et tout homme pour menteur... Le diable est donc l’instigateur de TOUS nos mensonges; or il a pour mission de voler, de dérober et de détruire : ceci veut dire qu’aucun mensonge ne peut jamais être aussi anodin que nous le pensons. Les ‘demi-mensonges’ ou ‘demi-vérités’ d’Abraham ont failli détruire deux nations. Ne l’oublions pas.

« …Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. » (Jn 4.23-24)

 

Lisez ou relisez “le pouvoir de la vision”: http://www.plume-de-vie.com/2011/10/le-pouvoir-de-la-vision.html

Que Dieu vous bénisse et vous donne le courage de vivre dans la lumière et la vérité.

Bonne semaine !

lundi 7 novembre 2011

Le temps de Dieu

 

Nous connaissons presque tous l’histoire de Joseph - chapitres 37 à 50 du livre de la Genèse. Dans le chapitre 40, Joseph utilise brillamment le don que Dieu lui avait donné et interprète les rêves de deux officiers royaux qui s’étaient retrouvés en prison. A celui dont l’interprétation était favorable, il dit : « …souviens-toi de moi, quand tu seras heureux, et montre, je te prie, de la bonté à mon égard; parle en ma faveur à Pharaon, et fais-moi sortir de cette maison. » (Gen 40:14)

Les choses se passent ensuite comme il l’a prédit: le serviteur de Pharaon sort de prison et est rétabli dans ses fonctions. Seulement, il ne pense plus à Joseph et il l’oublie (vs 23).

Que de fois n’avons-nous pas été profondément déçus et blessés parce que quelqu’un sur qui nous comptions pour nous tirer d’affaire, quelqu’un qui avait promis d’agir en notre faveur, s’en est allé sans plus faire aucun cas de nous ? Quand les gens sont dans le besoin, ils peuvent vous promettre n’importe quoi ; mais combien tiennent leurs promesses ?

Souvenez-vous que nous ne luttons pas contre la chair et le sang et vous verrez dans la suite de l’histoire que Joseph aurait eu tort d’en vouloir à cet homme car celui-ci ne l’a oublié ni par méchanceté, ni par égoïsme, ni par ingratitude.

En effet, 2 ans plus tard (vs 41.1), Pharaon fait un songe que personne ne peut expliquer et l’échanson se souvient de Joseph. Il dit au souverain: « Je vais rappeler aujourd'hui le souvenir de ma faute… Pharaon s'était irrité contre ses serviteurs; et il m'avait fait mettre en prison… Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, esclave du chef des gardes. Nous lui racontâmes nos songes, et il nous les expliqua. » (vs 9,10,12) Pharaon fait appeler Joseph qui explique les songes, fait des suggestions très intelligentes et en un jour, se retrouve propulsé du statut de prisonnier à celui de deuxième personnalité du Royaume le plus puissant de son époque !

Je suis convaincue que c’est Dieu Lui-même qui a anéanti les espoirs de Joseph et qui S’est arrangé pour que l’échanson oublie de parler en sa faveur plus tôt. En effet, s’il n’avait pas oublié, Joseph serait probablement sorti de prison, mais n’aurait pas été Premier Ministre d’Egypte. Il serait peut-être devenu esclave chez Pharaon ou chez quelqu’un d’autre. Il fallait d’abord qu’il y ait une crise telle que les gens aient désespérément besoin d’un sauveur pour que cela devienne ensuite évident pour tous que la solution, le salut, ne pouvait venir que de lui. Voilà comment Dieu voulait le révéler à l’Egypte: en effet, la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu (Rom 8.19).

Soyons patients. La plupart des problèmes, des blocages, des difficultés dans lesquelles nous sommes sont pour la gloire de Dieu et notre promotion. Ne nous décourageons pas et ne murmurons pas contre Dieu ou contre les hommes parce que ceux sur lesquels nous comptions nous ont laissés tomber. Souvenons-nous: « Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui. » Et quant au Seigneur, « Il fait toute chose bonne en son temps », mais nous ne saisissons pas toujours ce qu’Il est entrain de faire (Jér 17.5, Eccl 3.11). Faisons-Lui confiance, Il a un plan merveilleux pour nous.

Excellente semaine en LUI!

lundi 31 octobre 2011

Nous ne luttons pas contre la chair et le sang

 

Eph 6:12, « Nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. »

nous avons presque tous entendu ce verset je ne sais trop combien de fois. Soit pour nous rappeler de ne pas réagir charnellement dans une situation donnée ; et qu’au lieu de prendre les choses de façon personnelle, il fallait se focaliser sur les puissances des ténèbres qui manipulent nos semblables.

L’exemple classique est celui de Pierre et du Seigneur. Jésus annonce aux disciples sa mort prochaine, mais ceci ne semble pas correspondre à la vision et aux projets de Pierre qui Le prenant à part, Le reprend ainsi: « A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas. »

Jésus se retourne alors et lui répond d’une façon extrêmement dure: « Arrière de moi, Satan! Tu m'es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes. » (Mat 16:21-23)

Il ne dit pas « arrière de moi, Pierre ! » mais « arrière de moi, Satan. » Pierre n’était pas le véritable problème et cela ne servait à rien de s’en prendre à lui. Jésus connaissait la cause de la réaction de Pierre : une puissance ténébreuse et c’est elle qu’Il a confrontée.

Il y a quelque temps, le Seigneur m’a rappelée que TOUT ce qui est visible a d’abord été… dans l’invisible, été dans l’esprit. Que nous en soyons conscients ou non, ce que nous voyons et faisons a toujours une origine spirituelle. Depuis que Dieu a soufflé Son Esprit en nous, nous sommes devenus des âmes vivantes, des esprits vivant dans un corps de chair. Nous sommes des êtres spirituels et nous pouvons donc facilement être influencés par ce qui se passe dans le monde spirituel. Satan a insufflé à Pierre des pensées que Jésus a condamnées; et pourtant, peu de temps auparavant, le même Jésus louait ainsi le même Pierre: « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. » (Mat 16:17) ! Un coup Dieu était à l’origine des paroles de l’apôtre et un autre coup, c’était le diable ; mais dans les deux cas, ce n’était ni la chair, ni le sang qui l’avaient poussé à parler de la sorte.

J’ai aussi compris que nous ne luttons pas seulement contre les puissances infernales ; mais il nous arrive aussi fréquemment de lutter contre des anges de lumière. Malheureusement, comme nous ne faisons pas souvent la différence, dès que les choses ne vont pas dans la direction escomptée ou lorsque nous rencontrons une résistance acharnée, nous avons vite fait d’accuser le diable ou de nous en prendre à nos prochains. La Bible présente pourtant un homme qui croyait lutter contre la chair et le sang alors qu’il avait en réalité affaire à un ange du Seigneur. En effet :

Gen 32:24, 28, 30, « Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore... 28 Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur… 30 Jacob appela ce lieu du nom de Peniel: car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face»

Si une telle expérience nous arrivait aujourd’hui, nous serions nombreux à raconter qu’un sorcier nous a visités la nuit.

Mais Jacob n’a pas lutté contre la chair et le sang (i.e. contre un sorcier) ou contre un démon; il a lutté contre une entité spirituelle d’un tout autre genre. Qui te résiste aujourd’hui ? Contre qui te bats-tu ? D’où vient ce que tu vois ?

L’épitre de Paul aux Ephésiens explique que Dieu a ressuscité Jésus et L’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes (1:20) ; elle ajoute que nous avons aussi été ressuscités et faits asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ (2:6), afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'Église la sagesse infiniment variée de Dieu (3:10). Christ est assis dans les lieux célestes avec nous; et les puissances des ténèbres se trouvent aussi dans ces lieux célestes : Tout se passe donc dans les lieux célestes et la cause de toute chose est d’abord spirituelle.

Si nous décidons de vivre assis dans les lieux célestes au lieu de passer notre temps à redescendre sur terre (être charnel), nous nous apercevrons vite d’une part que les coups bas des hommes – la chair et le sang – ne pourront pas nous atteindre car nous serons dans un lieu auquel ils n’ont pas accès; et que les attaques des esprits méchants d’autre part, ne pourront pas non plus nous toucher car nous serons cachés en Christ et ils devront passer par Lui pour nous avoir.

Je te pose encore ces questions : Qui te résiste aujourd’hui ? Contre qui te bats-tu ? Si ce sont des agents des ténèbres, tu as des armes puissantes à ta disposition pour les vaincre ; mais s’il s’agit d’un envoyé du Seigneur, es-tu certain(e) de pouvoir être aussi fort que Jacob ? Quelle est l’origine de tes luttes ? Je prie que Dieu t’éclaire sur ces questions et te bénisse.

Bonne semaine et à bientôt!

lundi 24 octobre 2011

Bon pour toi mais mauvais pour moi

 

Gen 24:2ss, « Abraham dit à son serviteur…3 je te ferai jurer par l'Éternel, le Dieu du ciel et le Dieu de la terre, de ne pas prendre pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j'habite, 4 mais d'aller dans mon pays et dans ma patrie prendre une femme pour mon fils Isaac. 5 Le serviteur lui répondit: Peut-être la femme ne voudra-t-elle pas me suivre dans ce pays-ci; devrai-je mener ton fils dans le pays d'où tu es sorti? 6 Abraham lui dit: Garde-toi d'y mener mon fils! 7 L'Éternel, le Dieu du ciel, qui m'a fait sortir de la maison de mon père et de ma patrie, qui m'a parlé et qui m'a juré, en disant: Je donnerai ce pays à ta postérité, lui-même enverra son ange devant toi; et c'est de là que tu prendras une femme pour mon fils. 8 Si la femme ne veut pas te suivre, tu seras dégagé de ce serment que je te fais faire. Seulement, tu n'y mèneras pas mon fils… 29 Rebecca avait un frère, nommé Laban. »

Quand on lit ce passage, on comprend que pour une raison qui semblait dépendre de l’alliance qu’il avait avec Dieu ou peut-être parce que le Seigneur le lui avait formellement interdit, Abraham avait une peur bleue de voir son fils retourner dans le pays de ses ancêtres, même si ce n’était que pour y prendre une femme. Il n’était pas question de retourner en Mésopotamie alors que Dieu n’avait pas encore donné Canaan à sa postérité.

Un observateur mal averti aurait alors pu conclure à tort que Dieu avait interdit à Abraham et à sa descendance de ne plus jamais remettre les pieds dans sa patrie : il aurait eu bien tort. En effet, bien des années plus tard, « Isaac appela Jacob, le bénit, et lui donna cet ordre: Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan. Lève-toi, va à Paddan Aram, à la maison de Bethuel, père de ta mère, et prends-y une femme d'entre les filles de Laban, frère de ta mère. » (Gen 28:1-2)

Le même Isaac dont Abraham n’avait pas voulu qu’il retourne dans son pays, demandera à son fils, c'est-à-dire au petit-fils d’Abraham de s’y rendre en personne !

Ceci m’a rappelé combien il est important de marcher selon l’Esprit et de ne pas suivre la mode. Nous sommes tous différents les uns les autres et nous avons chacun notre appel. Ce n’est pas parce que X a fait ceci et que rien ne s’est passé, voire cela a même très bien marché, que je peux aussi me lancer dessus. Et ce n’est pas parce que Dieu a clairement dit non à mon voisin, qu’Il me dira forcément non pour la même chose : les clauses de nos alliances avec le Seigneur ne sont pas les mêmes.

Dieu a demandé au prophète Osée d’épouser une prostituée (Os 1.2-3); cela veut-il dire que pasteurs et chrétiens en général doivent faire le tour des maisons closes au moment de se marier ? Bien sûr que non !

Dieu a demandé au prophète Esaïe de marcher nu et déchaussé (Es 20:2-3) ; est-ce pour autant que vous vous lèverez demain pour reproduire la chose ?

Jésus a guéri un aveugle en lui appliquant sur les yeux une pâte faite de boue et de salive. Oserez-vous faire pareil si vous aviez à prier pour un aveugle ?

Ces quelques exemples nous aident à comprendre que le Seigneur peut parfois nous demander de faire des choses absolument insensées; mais qui ne doivent ni faire jurisprudence, ni servir de base doctrinale. D’où l’importance de marcher selon l’Esprit.

Plus près de nous, je vais donner un exemple personnel. Je ne mets et je ne mettrai jamais d’extensions ou de perruques à base de cheveux naturels sur ma tête. C’est quelque chose que Dieu a déposé dans mon cœur ; je ne peux vous dire exactement comment je l’ai reçu, mais il y a un moment où j’ai simplement su que ce n’était pas pour moi. Je me souviens du jour où j’ai décidé d’en avoir le cœur net ; je suis allée au marché pour acheter un modèle particulier d’extension (tissage) après avoir dit au Seigneur que si ce n’était vraiment pas Sa volonté que je mette ce genre de coiffure alors que je ne trouve pas ce que je cherchais. J’avais avec moi deux acolytes habituées à acheter ce type de produits. Nous avons sillonné le marché pendant près de 2h, allant chez toutes les commerçantes qui en avaient habituellement, sans rien trouver. Au moment de partir, l’une d’elle a voulu qu’on essaie encore certaines boutiques ; mais je suis restée dans la voiture en leur disant : « C’est inutile, Dieu ne veut pas. Je ne vais pas marcher en vain ; vous n’avez qu’à y aller mais vous ne trouverez rien. » Elles sont allées dans un autre coin du marché puis sont effectivement revenues bredouilles. Elles n’en revenaient pas ; ce produit pourtant relativement courant semblait avoir miraculeusement disparu des étals. Plus tard, alors que je commentais la chose avec quelqu’un d’autre, cette personne me dit : « Il n’y a aucun mal à porter de telles extensions ; telle femme de Dieu et telle épouse de pasteur en portent bien, non ? » Je lui répondis que je ne connaissais pas quel était leur contrat avec le Seigneur et il qu’il y avait surement des choses qui leur était interdites, mais qui m’étaient permises. C’était peut-être bon pour elles, mais c’était mauvais pour moi et je ne pouvais en aucune façon me permettre de porter des extensions capillaires naturelles : cela faisait en quelque sorte partie des termes de mon naziréat.

C’est ainsi que Samson ne devait couper ni sa barbe, ni ses cheveux et il ne pouvait consommer d’alcool. Le respect de ces interdits garantissait la manifestation de l’onction de Dieu sous la forme d’une force surnaturelle; et le jour où le rasoir passa dans ses cheveux, la présence du Seigneur se retira de lui avec les désastreuses conséquences que l’on connaît.

Faisons attention aux phénomènes de mode et faisons attention aux clauses de notre alliance avec Dieu. Ce ne sont pas toutes les bouches et tous les estomacs qui supportent le piment.

Bonne semaine et à bientôt!

lundi 17 octobre 2011

Les ténèbres de la délivrance

 

Gen 15:1ss, «… La parole de l'Éternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit: Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. 2 Abram répondit: Seigneur Éternel, que me donneras-tu? Je m'en vais sans enfants; et l'héritier de ma maison, c'est Éliézer de Damas… 4 Alors la parole de l'Éternel lui fut adressée ainsi: Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier. 5 Et après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité. 6 Abram eut confiance en l'Éternel, qui le lui imputa à justice. 7 L'Éternel lui dit encore: Je suis l'Éternel, qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays. 8 Abram répondit: Seigneur Éternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai? 9 Et l'Éternel lui dit: Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. 10 Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre; mais il ne partagea point les oiseaux. 11 Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres; et Abram les chassa. 12 Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir. 13 Et l'Éternel dit à Abram: Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans… 17 Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés. 18 En ce jour-là, l'Éternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate… »

J’ai relu ce passage il y a quelques temps, et il m’a énormément donné à réfléchir. Dieu promet d’abord à Abram de lui donner un enfant et une innombrable postérité à un âge où celui-ci n’espère plus en avoir et Abram lui fait confiance. Ensuite, Dieu lui promet le pays dans lequel il vit en possession et cette fois, ayant un peu plus de difficulté à croire, Abram demande un signe.

C’est d’ailleurs surprenant parce que dans sa situation, il était plus facile à mon avis de croire au miracle du pays qu’à celui de l’enfant. Mais à cet instant, Abram avait plus besoin d’enfant que de terres et se demandait peut-être ce qu’il allait pouvoir faire de tous les biens qu’il avait déjà et qu’il ne pourrait laisser en héritage à un fils issu de ses entrailles. Peut-être aussi que son désir d’enfant était tel qu’il était prêt à croire à tout ce qui allait dans cette direction. C’était une douce musique à ses oreilles.

Quoiqu’il en soit, Abraham voulait un signe, une preuve qu’il possèderait vraiment le pays car il faut avouer que beaucoup de temps avait passé depuis qu’il avait obéi et était sorti d’Ur en Chaldée. Le Seigneur lui demanda alors de sacrifier quelques bêtes. Abram fit ainsi et disposa les animaux sur l’autel. Il se produisit ensuite  une série d’évènements pour le moins bizarres:

· Des oiseaux de proie s’abattirent d’abord sur les carcasses. Si vous regardez les documentaires animaliers, vous saurez qu’il n’est pas du tout évident d’éloigner des vautours qui rôdent autour d’une carcasse : ils n’arrêtent pas d’aller et de venir, et souvent de plus en plus nombreux. Abram devait être extrêmement vigilant, surtout qu’un profond sommeil s’était aussi abattu sur lui. Heureusement, il réussit à les chasser.

· Il fut ensuite assailli par une frayeur et une grande obscurité. La version du Semeur dit qu’une grande torpeur s’empara de lui et que l’angoisse le saisit dans une profonde obscurité. Puis le soleil se coucha et il y eut encore une obscurité profonde ou totale, selon la version du Semeur. La scène devait être absolument terrifiante.

· Finalement, une fournaise fumante apparut de nulle part et des flammes passèrent entre les animaux et consumèrent le sacrifice. La version du Semeur parle d’un tourbillon de fumée et d’une torche de feu.

Cette histoire m’a rappelé d’autres ténèbres :

Celles qui ont précédé la traversée de la Mer Rouge. En effet, il est écrit que « l'ange de Dieu, qui allait devant le camp d'Israël, partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux. Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était ténébreuse d'un côté, et de l'autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n'approchèrent point l'un de l'autre pendant toute la nuit. » (Ex 14.19-20) Avant que les eaux ne se fendent pour laisser passer à sec le peuple de Dieu, il y eut une nuit durant laquelle les enfants d’Israël étaient morts de terreur, ne sachant pas ce qu’il allait advenir d’eux.

Celles qui ont précédé la résurrection du Seigneur. En effet, le jour de Sa crucifixion, vers la 6e heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure; et le soleil fut obscurci, et le voile du temple se déchira par le milieu. Et Jésus, criant à haute voix, dit: Père! Entre tes mains je remets mon esprit. Et ayant dit cela, il expira. (Lc 23.44-46) Ce fut la consternation pour tous ceux qui L’avaient suivi et qui avaient mis leur espoir en Lui. Ils étaient perdus, affolés et tremblant à l’idée de ce qui risquait aussi de leur arriver, ils se cachaient et niaient avoir été Ses disciples. Et pourtant, ces lugubres ténèbres étaient éphémères: trois jours plus tard, Jésus sortait du tombeau, libre et vainqueur! 50 jours plus tard, le feu descendait du ciel pour les transformer à jamais en torches de l’Evangile.

Dieu aurait pu agir pendant la journée, mais Il a attendu que le soleil se couche et a laissé Abraham passer par toutes sortes d’émotions. Peut-être as-tu l’impression de te trouver dans une situation similaire à celle d’Abraham, des enfants d’Israël ou des disciples du Seigneur. Peut-être as-tu reçu des promesses que tu pensais sur le point de s’accomplir quand soudain tout a commencé à aller de travers et tu es maintenant profondément angoissé et incertain quant à ton avenir. Peut-être que cela n’est pas ton cas, mais si tu devais passer par là un jour, alors souviens-toi de ceci : les ténèbres qui t’enveloppent actuellement sont celles de la délivrance. En effet,

« Les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses... 2 Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort une lumière resplendit. 3 Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, comme on pousse des cris d'allégresse au partage du butin. 4 Car le joug qui pesait sur lui, le bâton qui frappait son dos, la verge de celui qui l'opprimait, Tu les brises… (car Tu le délivres) » (Es 9.1-4)

 

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 10 octobre 2011

Le pouvoir de la vision

 

Gen 30:25ss, « Lorsque Rachel eut enfanté Joseph, Jacob dit à Laban: Laisse-moi partir, pour que je m'en aille chez moi, dans mon pays… 31 Laban dit: Que te donnerai-je? Et Jacob répondit: Tu ne me donneras rien. Si tu consens à ce que je vais te dire, je ferai paître encore ton troupeau, et je le garderai. 32 …mets à part parmi les brebis tout agneau tacheté et marqueté et tout agneau noir, et parmi les chèvres tout ce qui est marqueté et tacheté. Ce sera mon salaire… 34 Laban dit: Eh bien! Qu'il en soit selon ta parole. 35 Ce même jour, il mit à part les boucs rayés et marquetés, toutes les chèvres tachetées et marquetées, toutes celles où il y avait du blanc, et tout ce qui était noir parmi les brebis. Il les remit entre les mains de ses fils. 36 Puis il mit l'espace de trois journées de chemin entre lui et Jacob; et Jacob fit paître le reste du troupeau de Laban. 37 Jacob prit des branches vertes de peuplier, d'amandier et de platane; il y pela des bandes blanches, mettant à nu le blanc qui était sur les branches. 38 Puis il plaça les branches, qu'il avait pelées, dans les auges, dans les abreuvoirs, sous les yeux des brebis qui venaient boire, pour qu'elles entrassent en chaleur en venant boire. 39 Les brebis entraient en chaleur près des branches, et elles faisaient des petits rayés, tachetés et marquetés. 40 Jacob séparait les agneaux, et il mettait ensemble ce qui était rayé et tout ce qui était noir dans le troupeau de Laban. Il se fit ainsi des troupeaux à part, qu'il ne réunit point au troupeau de Laban. 41 Toutes les fois que les brebis vigoureuses entraient en chaleur, Jacob plaçait les branches dans les auges, sous les yeux des brebis, pour qu'elles entrassent en chaleur près des branches. 43 Cet homme devint de plus en plus riche; il eut du menu bétail en abondance, des servantes et des serviteurs, des chameaux et des ânes. »

Pour se constituer son troupeau, Jacob s’est servi d’un artifice. Il a mis des branches vertes sur lesquelles il avait pelé des bandes blanches dans les auges et les abreuvoirs, afin que les brebis en chaleur qui venaient boire les aient en permanence sous les yeux et que cela influence l’aspect de leur portée. J’aurai pu écrire un article sur la puissance des actes prophétiques ; mais ce n’est pas le sujet du jour. Selon une superstition de l’époque, ce qui laissait une solide impression dans l’esprit d’une femelle au moment de la conception et de la gestation avait un effet correspondant sur l’esprit ou le corps du fœtus. Par coïncidence, le phénomène était souvent observé avec les ovins.

Même comme le fait n’a jamais été scientifiquement démontré, il n’en demeure pas moins que de vulgaires brebis, des bêtes qui n’ont pas reçu l’Esprit de Dieu comme nous, ont pu mettre bas de ce qui avait captivé leur regard ; elles ont amené à l’existence ce sur quoi elles avaient fixé leurs yeux. Que regardes-tu ?

Si Dieu t’a fait des promesses, tu peux te considérer enceint(e) des paroles du Seigneur. Pendant la durée de cette “grossesse”, que contemples-tu ? Comprends-tu que ce que tu regardes tous les jours aura un profond impact sur ce que tu vas enfanter ?

Avant la gestation, au moment de la conception, quand tu dois recevoir en toi la Parole de Dieu qui devra se faire chair ; que regardes-tu ?

Quand il n’y a point de vision, le peuple est sans frein (Prov 29.18). Quand nous contemplons la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image (2Cor 3.18): la vision est puissante; elle a un pouvoir. C’est pourquoi nous sommes exhortés à garder les yeux fixés sur Jésus, l’Auteur et le Consommateur de notre foi. Que fixes-tu ? Que contemples-tu ?

Jn 5.19-20: « le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait… » Que vois-tu Jésus faire ? Tu peux le faire pareillement car Il te montrera comment y arriver.

Après avoir parlé à Abraham, Dieu lui dit: lève les yeux et vois… Lève les yeux comme lui et vois ta postérité se multiplier et remplir la terre.

Fixe les yeux sur Jésus marchant sur les eaux comme Pierre, et marche aussi sur les eaux.

Observe Jésus guérissant les malades et tu feras de même.

Contemple-Le entrain de multiplier les pains ou de sortir des pièces de monnaie du ventre d’un poisson et tu ne manqueras jamais de provision.

Ne Le perds pas de vue pendant qu’Il chasse les démons et détruit les œuvres du diable et tu marcheras allègrement sur toute la puissance de l’ennemi.

Vois-Le entrain de soulager la misère humaine et tu comprendras que tu as toi aussi, toutes les ressources nécessaires pour faire comme Lui et soulager la souffrance autour de toi.

La vision de Dieu a le pouvoir d’enfanter ton futur. Que vois-tu ? Sur quoi fixes-tu le regard ? Ne te laisse pas distraire par des choses qui ne peuvent qu’enfanter le néant. Ouvre les yeux, lève les yeux et fixe ton regard sur Jésus.

Que Dieu te bénisse!

lundi 3 octobre 2011

Celui qui voit et qui entend

 

Depuis le moment où elle a été capable de prier, l’une de mes filles a toujours commencé ses prières par : « Seigneur tu es Celui qui voit et qui entend… » Il lui arrive même souvent de répéter cela plusieurs fois quand elle s’adresse à Dieu. Le plus étrange, c’est que personne d’autre ne prie et n’a jamais prié ainsi à la maison. Même plus, je ne connais personne d’autre qu’elle qui prie de la sorte et je n’ai donc aucune idée de la manière dont cela lui est venu ; mais c’est de cette façon qu’elle semble le mieux percevoir le Seigneur: Celui qui voit et qui entend.

En relisant le 16e chapitre de la Genèse, j’ai fait la rencontre d’une autre femme pour qui Dieu est aussi devenu “Celui qui voit et qui entend.” Ne faisant pas d’enfants, Saraï avait convaincu Abraham d’aller vers sa servante, Agar. Devenue enceinte, cette dernière s’était mise à mépriser sa maîtresse. J’imagine qu’elle se sentait maintenant supérieure et plus ‘femme’ qu’elle. Mais Agar ne tarda pas à récolter les fruits de son arrogance et dut s’enfuir pour échapper aux mauvais traitements de Saraï.

Gen 16:7ss, « L'ange de l'Éternel la trouva près d'une source d'eau dans le désert… 8 Il dit: Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu, et où vas-tu? Elle répondit: Je fuis loin de Saraï, ma maîtresse. 9 L'ange de l'Éternel lui dit: Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main… 11 L'ange de l'Éternel lui dit: Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël; car l'Éternel t'a entendue dans ton affliction… 13 Elle appela Atta El roï le nom de l'Éternel qui lui avait parlé; car elle dit: Ai-je rien vu ici, après qu'il m'a vue? 14 C'est pourquoi l'on a appelé ce puits le puits de Lachaï roï (le puits de Celui qui vit et me voit.) »

Tu enfanteras un fils à qui tu donneras le nom d’Ismaël. Ismaël signifie ‘‘Dieu entend’’ ou ‘‘le Dieu qui entend.’’ Dans la situation désespérée dans laquelle elle était, le Seigneur lui promet de l’entendre et lui demande de donner à son fils un nom qui leur rappellera toujours à tous les deux que Dieu les entend; Il ajoute qu’Il va rendre sa postérité innombrable (vs 10). J’insiste sur le fait qu’Agar n’a pas choisi ce nom de son propre chef; c’est Dieu Lui-même qui le lui a prophétiquement donné. Autrement dit, même si Isaac est l’enfant de la promesse, même si c’est lui qui est né de l’Esprit et qu’Ismaël est né de la chair, Dieu écoute et entend aussi Ismaël et les ismaélites…

Après toutes ces révélations, elle appela ‘‘Atta El roï,’’ le nom de l’Eternel qui lui avait parlé. Atta El roï: ‘‘Tu es Celui qui me voit’’ car dit-elle, j’ai vu ici, la face cachée de Celui qui me voit.

Je ne sais pas dans quelle situation tu te trouves aujourd’hui, je ne sais pas dans quelle situation tu te trouveras demain et je ne sais pas non plus dans quelle situation se trouve quelqu’un qui t’est cher; mais je sais une chose: Jésus est vivant, Dieu voit et Il entend. Tu peux t’adresser à Lui comme ma fille: “Seigneur, Tu es Celui qui voit et qui entend…” Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. La version Darby dit, « Si nous savons qu'il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées. » (1Jn 5:14-15) Autrement dit, Si Dieu t’a vu et entendu, alors tu peux être tranquille: sois assuré(e) que tu ne vas pas tarder à Le voir toi aussi. C’est une certitude.

 

Excellente semaine et que Dieu te bénisse!

lundi 26 septembre 2011

Partir ou Rester ?

 

Généralement, quand on entend parler de crise, de faillites, des chiffres du chômage qui s’accroissent ou d’inflation galopante, on se met à paniquer. Si en plus le pays est régulièrement la proie de catastrophes naturelles, on tremble davantage, on ne dort plus et on ne rêve plus que de quitter le pays.

L’histoire est pourtant remplie de personnes qui sont devenues riches et prospères à la faveur des crises économiques ou des guerres. Autant de gens qui ne sont pas découragées et qui n’ont pas baissé les bras à cause d’un environnement économique, financier ou climatique défavorable. Il est en effet possible de prospérer dans les conditions les plus extrêmes. Le chapitre 26 du livre de la Genèse nous en donne l’exemple au travers de la vie d’Isaac.

Il sema en pleine famine et récolta au centuple car l’Eternel l’avait béni. Il devint si riche et si puissant que les habitants du pays -les philistins- se mirent à l’envier et lui demandèrent de partir (vs. 12-16).

Il alla donc s’établir dans la vallée de Guérar, toujours en pays philistin. En ces temps de famine, l’eau était précieuse et difficile à trouver; mais Isaac trouvait de l’eau vive dans tous les puits qu’il creusait, excitant davantage et malgré lui, l’envie et les querelles des bergers de Guérar (vs 18-22). De guerre lasse, le roi des philistins finit par reconnaître que Dieu était avec lui et qu’il valait mieux s’en faire un allié (vs 26-28).

Et effectivement, Dieu était avec lui ; mais cela ne coulait pas de source : Il était avec lui parce qu’Isaac avait suivi Ses instructions et Lui avait fait confiance. En effet, au début de la famine, Isaac avait été tenté de partir vers l’Egypte avec sa famille. Mais le seigneur lui était apparu et lui avait dit (vs 2,3): « Ne descends pas en Égypte… Séjourne dans ce pays-ci: je serai avec toi, et je te bénirai, car je donnerai toutes ces contrées à toi et à ta postérité, et je tiendrai le serment que j'ai fait à Abraham, ton père. » Isaac était donc resté malgré la famine et Dieu avait tenu Sa promesse.

Comment réagis-tu en temps de famine? Le plus important n’est pas d’aller vers l’endroit où les pâturages semblent les plus verts; ‘‘Oh, je suis sûr que si j’étais en Europe, je pourrais…’’ ; ‘‘Si je peux avoir le visa pour les Etats Unis, tous mes problèmes seront derrière moi…’’ Il suffit pourtant d’écouter les nouvelles pour savoir que l’Europe et les Etats Unis sont loin d’être les Eldorados dont rêvent plusieurs. Il suffit aussi d’ouvrir les yeux et de regarder autour de soi pour voir que même en temps de crise, il y a des gens à côté de nous qui achètent, vendent, se marient et voyagent…comme si de rien n’était.

Au moment de se séparer de son oncle, Lot s’est empressé de choisir la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée et qui ressemblait alors à un jardin de l'Éternel. Il ne savait pas que les habitants du pays étaient de grands pécheurs contre l'Éternel et que Dieu allait détruire Sodome et Gomorrhe où il était allé s’établir. Il a laissé à Abraham un pays peu attrayant ; mais qui allait pourtant devenir la Terre Promise, le pays où coulent le lait et le miel. Tout ce qui brille n’est pas or. Et nous avons trop tendance à nous fier aux apparences.

Michael SATA, le tout nouveau Président Zambien, a été portier et préposé à l’entretien dans une gares Londonienne. Il aurait pu choisir de rester en Angleterre et de ne pas retourner dans son pays. S’il l’avait fait, il serait resté ‘‘homme de ménage’’ et ne serait jamais devenu président de la République avec l’unique opportunité d’influencer le cours d’un pays et les vies de millions de personnes. Ainsi, le plus important n’est pas de courir là où il ne semble pas y avoir de famine. Le plus important c’est de rechercher les instructions de Dieu en temps de disette et de s’y tenir.

Il est capable de mettre des eaux dans le désert et des fleuves dans la solitude, pour abreuver Son peuple (Es 43.20).

Il est capable de multiplier les deux pains et les deux poissons qui te restent et de te donner des provisions pour plus de 5000 personnes (Mat 14).

Il est capable de multiplier le peu d’huile qui te reste de telle sorte que tu puisses commencer un business avec et régler toutes tes dettes (2R 4).

Il est capable de calmer les tempêtes et les ouragans qui menacent de déferler sur ta ville (Mat 8).

Il est même capable d’ordonner aux oiseaux de t’apporter chaque jour à manger (1R 17).

Quand un tel Dieu te dit de ne pas bouger et de rester sur place, ne te fie ni à ton intelligence, ni à ce que tu vois, mais fais-Lui confiance. Ne bouge pas et Il sera avec toi comme Il a été avec Isaac et tout ce que tu feras prospèrera.

Excellente semaine en LUI et à bientôt !

lundi 19 septembre 2011

Qu’as-tu dans la main?

 

L’homme avait créé pour dominer sur la création, assujettir la terre et entretenir le jardin d’Eden (Gen 1.26-28, 2.8). Conscient de sa solitude et aussi de l’ampleur de sa tache, Il décida de lui donner une aide.

Gen 2:18ss, « L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui… 21 Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. 22 L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. 23 Et l'homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme. »

Ce passage montre clairement que la femme a été principalement créée pour aider l’homme à entretenir et administrer la création. Voilà sa raison d’être, sa vocation divine. Ce n’est qu’ensuite que l’homme décidera de faire d’elle une épouse.

Je comprends dès lors qu’un mariage ne peut s’épanouir que si l’époux est au clair quant à son appel (Adam connaissait sa mission avant la venue de Eve), si l’épouse joue pleinement son rôle d’aide et si le mari lui permet de le faire.

Je comprends aussi que le monde irait beaucoup mieux si les hommes réalisaient en tous lieux qu’ils ne peuvent s’en sortir tous seuls et que les femmes n’ont pas seulement été créées pour la cuisine et les enfants, mais qu’elles ont été spécialement équipées par Dieu pour les aider à assujettir la terre et dominer sur la création.

En effet, après avoir donné à Moise la vision du Tabernacle et lui avoir demandé de le construire, Dieu lui dira : «Sache que j'ai choisi Betsaleel, fils d'Uri…3 Je l'ai rempli de l'Esprit de Dieu, de sagesse, d'intelligence, et de savoir pour toutes sortes d'ouvrages, 4 je l'ai rendu capable de faire des inventions, de travailler l'or, l'argent et l'airain… 6 Et voici, je lui ai donné pour aide Oholiab… J'ai mis de l'intelligence dans l'esprit de tous ceux qui sont habiles, pour qu'ils fassent tout ce que je t'ai ordonné. » (Gen 31.2-6) Autrement dit, « C’est toi le chef, c’est toi qui a la vision et qui donne la direction, mais tu ne pourras pas construire le tabernacle, tu ne pourras pas accomplir ta mission sans ces deux hommes. C’est eux que j’ai oints –spécialement équipés- pour t’aider. » La femme est également « outillée » par Dieu pour accomplir sa mission d’aide. Mais ceci n’est pas le sujet du jour…

Gen 2.21, « Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. 22 L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme. »

Ce que je voudrais partager aujourd’hui à titre d’encouragement et d’exhortation est très simple : ce qu’il te faut pour accomplir ta destinée, pour aller plus loin ou pour réussir, n’est pas loin. En effet, parce qu’elle fait partie du corps, la côte peut représenter tes ressources intérieures. Mais si on la considère aussi comme quelque chose qui se trouve sur le côté, elle peut faire allusion à ce qui se trouve à côté de toi, tout près de toi.

A l’insu d’Adam, la solution à sa solitude et l’aide dont il avait besoin pour mener son entreprise à bien étaient depuis longtemps en lui, à côté de lui. De même, quand Dieu appelle Moise, Il ne lui donne pas d’outils extraordinaires mais Il lui demande simplement : « Qu'y a-t-il dans ta main? » Et Moise répond : « Une verge. » (Ex 4.2) C’est pourtant cette verge anodine, la verge avec laquelle Moise paissait les troupeaux de son beau-père, qui deviendra l’instrument de délivrance des Hébreux et l’objet d’incroyables miracles.

Malheureusement, très souvent, beaucoup trop souvent, nous ne sommes pas conscients de ce que nous avons ou alors nous négligeons ce que nous avons reçu de Dieu. Parfois, on passe tellement de temps à admirer et envier les dons et les talents des autres que l’on finit par mépriser ce que l’on a et finalement, comme les mauvais serviteurs des paraboles des mines et des talents, on refuse de s’en servir (Mat 25 et Luc 19).

Dieu n’a rien fait et ne fait rien au hasard. Le nez, la voix, le rire, la joie, la taille, la famille, les amis, les qualités, les défauts, la ville, le pays l’église, le boulot… que nous avons ne sont pas là par hasard mais concourent tous au bien de ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon Son dessein. Quand Il appelle, Il équipe. Nous avons tous quelque chose qu’Il nous attend de nous, nous avons tous une partition à jouer ici-bas, et Il n’est pas cruel. En Père bon et responsable, Il a mis en nous et à côté de nous, tout ce dont nous aurons besoin pour réussir. Si la tache est devenue bien difficile, si tu doutes d’y arriver, fais une pause, réfléchis à ce que tu as dans la main et réjouis-toi : tu viens de découvrir ce avec quoi Dieu veut et va t’élever.

Excellente semaine dans la découverte et l’utilisation de ce que tu as dans la main.

 

Que Dieu te bénisse et à bientôt!

lundi 12 septembre 2011

Lecture inquisitive de Genèse 1.

 

Je sais que beaucoup de nouveaux -et même d'anciens- lecteurs de la Bible sont convaincus que les livres les plus compliqués de la Bible sont ceux de Lévitique, d'Ezéchiel et d'Apocalypse. Cependant, après près de 20 ans d'étude des Saintes Ecritures, je commence à me demander si les deux 1ers chapitres du livre de la Genèse -et tout particulièrement le 1er- ne sont pas parmi les plus mystérieux et les plus difficiles. Et pourtant, ils sont indispensables pour une juste compréhension de la création, du monde, de l'existence de l'Homme, de la nature, du travail et surtout, de Dieu.

Contrairement aux articles précédents, je vais me livrer à un exercice différent: celui de ‘l'art de la lecture inquisitive.’ Par un jeu de questions 'inquisitives', je vais non seulement m’amuser à démontrer que Genèse 1 n'est pas aussi évident qu'on pourrait le penser à 1ère lecture, mais je montrerai aussi à ceux qui sont intéressés comment découvrir des perles dans les profondeurs de la Parole de Dieu.

Selon le Littré et le Wiktionnaire, inquisitif (ve) est un adjectif relativement vieilli qui signifie qui s'enquiert, qui scrute, qui recherche la vérité.

Gen 1:1-11, 13-19, « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 2 La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. 3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. 4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. 5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour. 6 Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. 7 Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. 8 Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour. 9 Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. 10 Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. 11 Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi… 13 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour. 14 Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; 15 et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. 16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. 17 Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, 18 pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. 19 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le quatrième jour. »

Au commencement Dieu créa les cieux et la terre: Au commencement de quoi? Dieu créa les cieux: y-a-t-il donc un ciel (vs 8) et des cieux?

Il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme: Quel abîme? D’où sort-il? Existait-il avant que terre et cieux ne soient créés –i.e. avant le commencement? Si oui, on en revient à la question de savoir du commencement de quoi il s'agit? Et ces ténèbres; d'où viennent-elles? Ont-elles été créées? Si oui, quand et pourquoi ?

L'Esprit de Dieu se mouvait à la surface des eaux... Des eaux? De quelles eaux? D’où viennent-elles? Etaient-elles déjà là avant le fameux commencement?

Que la lumière soit! De quelle lumière s'agit-il, puisque la lune et le soleil ne seront créés qu'au 4e jour (vs 16).

Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres... Est-ce à dire qu’après l'apparition de la lumière et avant cette séparation, ténèbres et lumières formaient un seul et même ensemble?

Dieu appela la lumière (celle qui existait avant que le soleil ne soit) jour et il appela les ténèbres (qui existaient à la surface de l'abîme avant que la lune ne soit et qui avaient été séparées de la lumière) nuit. Se peut-il donc qu’au ‘commencement’, le jour et la nuit n'avaient rien à voir avec ce que nous appelons jour et nuit aujourd'hui? Comprenons quelles pourraient en être les répercussions quant à l’âge réel de la Terre? Que représente, à quoi correspond donc ce 1er jour?

Allons un peu aux versets 14 et suivants –non pas que les autres se passent de questions et de commentaires, mais par souci de ne pas faire trop long.

Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit…17 Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, 18 pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Pour éclairer la terre??? Cela signifie-t-il que la lumière initiale n’éclairait pas? Pourquoi la terre aurait-elle encore besoin d’être éclairée alors que la 1ère chose qui a été était la lumière? Et puis, je croyais qu’Il avait déjà séparé la lumière d’avec les ténèbres et le jour de la nuit depuis le 1er jour! De quoi est-il donc question ici ?

Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit… Qu’est-ce qui présidait alors auparavant au jour? De quel genre de lumière et de jour s’agissait-il donc? Qu’est-ce qui présidait depuis le 1er jour à la nuit ? De quel genre de nuit et de ténèbres s’était-il agit jusque-là? Y-a-t-il eu deux épisodes de séparation? Un 1er entre la lumière initiale, primaire ou ‘primordiale’ et les ténèbres ‘originelles’ qui se trouvaient au-dessus de l’abîme ; et un 2ème entre la lumière secondaire (solaire) et les ténèbres secondaires (à ‘l’absence’ de soleil) ?

Enfin, il est écrit que Dieu les plaça –les luminaires- dans l'étendue du ciel (vs 17). C'est-à-dire qu’Il plaça le soleil, la lune et les étoiles dans l’étendue qu’Il avait créée le 2e jour pour séparer les eaux (d’en-haut) d'avec les eaux (d’en bas); n’est-ce pas? Et il est aussi précisé que c’était pour éclairer la terre et pour marquer les temps, toujours sur la terre. Doit-on comprendre qu’au-dessus du ciel, dans les eaux d’en-haut, il n’y a pas de luminaire? Et que le ciel n’a besoin ni de soleil, ni de lune, ni d’étoiles et ni de compteur d’époques et d’années ?

Je pourrai continuer ainsi mais ce n’est pas nécessaire; vous pouvez le faire vous-mêmes. J’espère seulement qu’en essayant de répondre à ces questions, vous vous êtes rendus compte que ces quelques versets de la Genèse sont infiniment plus profonds qu’ils n’y paraissent. La Bible est infiniment riche; elle recèle d’inépuisables trésors qui sont à la portée de ceux qui veulent vraiment les trouver: La gloire de Dieu, c'est de cacher les choses; la gloire des rois, c'est de sonder les choses. (Prov 25.2) Etes-vous roi ?

En lisant les Ecritures de la sorte, en faisant attention à toutes les phrases et à tous les mots (car aucun ne se trouve là par hasard), en posant les bonnes questions dans un esprit de prière et avec la soif de comprendre les mystères de la Loi, vous réaliserez que la lecture inquisitive devient rapidement interactive ; il arrive vite que vous n’entendez plus seulement vos questions dans votre esprit, mais vous entendez aussi les réponses que l’Esprit de Dieu communique à votre esprit. Et c’est bien cela le but recherché non ?

« Ouvre mes yeux, afin que je contemple les merveilles de Ta Loi. » Ps 119.18

 

Excellente semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 5 septembre 2011

Boucs émissaires (II)

 

La semaine dernière, nous avons vu comment les enfants d’Israël ont continué de façon absolument hallucinante à murmurer et à se plaindre du Seigneur malgré tous les châtiments qu’Il pouvait leur infliger et nous nous sommes quittés en nous demandant quelles leçons nous pouvions tirer de toutes leurs péripéties.

 

1) Il faut souvent plus que des signes et des prodiges pour changer les cœurs.

S’il était possible de changer à jamais leurs cœurs, de craindre l’autorité et de craindre Dieu à la suite de grandioses signes et de prodiges, les enfants d’Israël n’auraient jamais eu besoin d’autre signe que la mort des premiers nés des égyptiens ou leur traversée de la Mer Rouge. Mais de la même façon que les dix plaies d’Egypte ne purent contraindre Pharaon et son peuple à craindre Dieu, ainsi les multiples plaies des Israélites dans le désert ne purent les convertir. C’est pourquoi Jésus dira à la foule: « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. » (Jn 6.26) Les gens ne se soucient que de leur ventre.

Ceci devrait nous servir de sérieuse mise en garde; en effet, s’il est possible d’oublier des signes tels que ceux que les enfants d’Israël ont vu de l’Egypte au désert, que dirons-nous alors de tous les ‘‘petits’’ miracles que Dieu fait chaque jour dans notre vie ? Si nous n’y prenons garde, ils glisseront sur nous comme de l’eau sur les plumes d’un canard et nous nous surprendrons à murmurer comme eux, dès la 1ère épreuve.

 

2) Attention à l’autorité et attention à la rébellion.

Les hommes veulent n’en faire qu’à leur tête. Ils n’aiment pas avoir des redresseurs de conscience, des pointeurs de direction ou des empêcheurs de tourner en rond à leurs côtés. Plus que Moise et Aaron, c’est Dieu Lui-même que le peuple rejetait. Moise l’avait très bien compris quand il demanda à Koré: « Qui est Aaron, pour que vous murmuriez contre lui? » (Nb 16.11) Et les choses se clarifièrent quelques siècles plus tard lorsque le peuple réclama un roi au grand déplaisir de Samuel; mais Dieu lui dit: « Ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux. » (1Sam 8.7b) En effet, TOUTE autorité vient de Dieu (Rom 13.1). TOUTE, c'est-à-dire, les bonnes comme les mauvaises. Et les Saintes Ecritures nous demandent de nous comporter vis-à-vis d’elles en fonction non pas de ce qu’elles sont bonnes ou mauvaises (1Pi 2.18), mais en fonction de ce qu’elles représentent le choix divin et que les choix divins ne se discutent pas. Ce n’est peut-être pas le leader, le chef ou le Président que tu aurais choisi, mais c’est celui que Dieu, le Maître des temps et des circonstances a établi dans Sa science et si tu ne veux pas souffrir d’une façon ou d’une autre, Il te dit :

· Soumets-toi (sauf si l’on te demande de faire quelque chose qui est clairement contraire aux Ecritures). Eph 6.5-6, Col 3.22, Tite 3.1, 1Pi 2.18

· Prie pour tes autorités. 1Tim 2.1-3

· Ne parle pas mal du chef de ton peuple (Ac 23.5) car tu serais en réalité entrain de parler mal de Dieu qui à t’en croire serait particulièrement maboule pour laisser une telle personne à une telle place.

 

3) Il faut avoir le sens des responsabilités.

Que ce soit par orgueil, par lâcheté, par peur, par oubli ou autre, le fait est que nous n’aimons pas reconnaître nos torts et prendre nos responsabilités. On aime croire que l’on est parfait et projeter cette image au-dehors. Ainsi, dès que nous sommes en difficulté, au lieu de d’abord nous tourner vers nous-mêmes, nous avons souvent tendance à pointer le doigt accusateur vers les autres. On est toujours à la recherche de boucs émissaires et les chrétiens en ont un de choix: « C’est le diable qui m’a fait faire… » Ce n’est jamais nous; en effet, nous ne sommes quand même pas si méchants non? Nous ne sommes quand même pas si vicieux, hein? Pas si fourbes, non? C’est bien évidemment X, Y ou Satan qui nous a fait agir ainsi, n’est-ce pas? Quelqu’un a dit que nous ne devons jamais oublier que quand nous pointons l’index sur autrui, nous avons trois autres doigts qui sont retournés contre nous et qui pointent dans notre direction.

J’espère et je prie que les malheurs des Hébreux dans le désert, nous servent réellement de leçon. J’avais déjà attiré notre attention sur ces choses avec le post: ‘‘Attention, danger.’’ Aujourd’hui, je voudrai surtout nous encourager à veiller sur nos cœurs plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie (Prov 4.23). Je voudrai nous encourager à demander au Seigneur de changer en chair, tout ce qui pourrait encore être de pierre dans nos cœurs (Ez 11.19 & 36.26). Je voudrai nous exhorter à Lui demander de nous donner des cœurs dociles et humbles, des cœurs qui aiment Sa Loi et Ses commandements (Ez 11.20 & 36.27), des cœurs qui lui font confiance et qui croient que Ses voies sont sures et droites, des cœurs qui savent qu’Il ne veut que leur souverain bien.

Excellente semaine et que Dieu vous bénisse.