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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

dimanche 30 janvier 2011

La Parabole du semeur

Marc 4:3-9,14-20, « Écoutez. Un semeur sortit pour semer. 4 Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: les oiseaux vinrent, et la mangèrent. 5 Une autre partie tomba dans un endroit pierreux, où elle n'avait pas beaucoup de terre; elle leva aussitôt, parce qu'elle ne trouva pas un sol profond; 6 mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. 7 Une autre partie tomba parmi les épines: les épines montèrent, et l'étouffèrent, et elle ne donna point de fruit. 8 Une autre partie tomba dans la bonne terre: elle donna du fruit qui montait et croissait, et elle rapporta 30, 60, et 100 pour un. 9 Puis il dit: Que celui qui a des oreilles pour entendre entende… 14 Le semeur sème la parole. 15 Les uns sont le long du chemin, où la parole est semée; quand ils l'ont entendue, aussitôt Satan vient et enlève la parole qui a été semée en eux. 16 Les autres, pareillement, reçoivent la semence dans les endroits pierreux; quand ils entendent la parole, ils la reçoivent d'abord avec joie; 17 mais ils n'ont pas de racine en eux-mêmes, ils manquent de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, ils y trouvent une occasion de chute. 18 D'autres reçoivent la semence parmi les épines; ce sont ceux qui entendent la parole, 19 mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse. 20 D'autres reçoivent la semence dans la bonne terre; ce sont ceux qui entendent la parole, la reçoivent, et portent du fruit, 30, 60, et 100 pour un. » 

Nous connaissons presque tous, cette parabole. La plupart du temps, elle est utilisée dans le contexte de l’évangélisation pour expliquer aux fidèles que quand ils annoncent l’Evangile, ils doivent être conscients des différents facteurs qui interviennent dans la réception du message. 

Aujourd’hui, je voudrai proposer une lecture sensiblement différente et beaucoup plus personnelle de cette parabole. Souvenons-nous qu’avant de s’adresser aux autres, les paroles du Christ s’adressent d’abord à son auditoire. Jésus ne parlait pas aux absents, mais aux présents, à Ses disciples, à ceux qui allaient devoir reprendre le flambeau. 

Vue sous cet angle, cette parabole nous interpelle directement et concerne donc la façon dont chacun de nous reçoit la Parole. 

Le semeur sème la parole (vs 14) : la Parole de Dieu est une semence. Par parole de Dieu, je voudrai que nous dépassions le cadre de la Bible, le cadre de ce Blog, le cadre de nos lectures évangéliques, je voudrai que nous sortions même du cadre de l’église. En effet : 

Job 33:14-16,19, « Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes, quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, quand ils sont endormis sur leur couche. 16 Alors il leur donne des avertissements et met le sceau à ses instructions…19 Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, quand une lutte continue vient agiter ses os… » 

Ainsi, les songes, les visions, les épreuves, la nature, la télé, les enfants, les parents, les amis, les collègues, la conscience, les lectures, les circonstances, les opportunités et j’en passe… sont autant de moyens que Dieu utilise plusieurs fois par jour pour nous parler. N’a-t-Il pas dit que si ses disciples se taisent, les pierres se mettront à crier (Luc 19:40) ? A une certaine époque, Il a même fait parler un âne pour arrêter la folie d’un prophète (Nombres 22) ! 

Voilà donc autant de semences que le Divin Semeur, sort chaque matin pour semer dans nos vies. Autant de graines dont Il espère voir la germination, la floraison et les fruits. Combien de ces graines laissons-nous éclore ? Combien de ces semences, de ces paroles, étouffons-nous chaque jour ? Combien d’entre-elles sont rapidement écartées pour une raison ou pour une autre ? Quand la douce voix du Saint Esprit se fait entendre dans nos cœurs, combien de fois y prêtons-nous attention et combien de fois faisons-nous ce qu’elle demande ? 

Nous voulons seulement que le Seigneur nous parle à l’église ou dans les rêves, ou par les prophéties de ‘puissants’ serviteurs de Dieu ; mais que faisons-nous d’abord de toutes les autres paroles de Dieu que nous recevons par les différents canaux qu’il Lui plait d’utiliser ? Soyons déjà fidèles avec celles-là avant d’espérer en recevoir d’autres. Faisons-les fructifier au lieu de les enterrer comme le mauvais serviteur de la parabole des mines et des talents (Luc 19 et Mathieu 25). 

Jésus disait : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » (Jean 6:63) Autrement dit, nous ne pouvons pas nous payer le luxe de négliger le moindre mot du Seigneur. Il a d’ailleurs averti : «…Tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. » « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » (Matthieu 5:18 et 24:35) 
Chacune des paroles que le Seigneur nous adresse chaque jour, a le pouvoir de nous donner la vie… en abondance, le pouvoir de nous faire porter du fruit qui demeure, le pouvoir de nous rendre prospères. 

Ne soyons pas ou plus, de ceux qui voient sans voir et entendent sans comprendre parce qu’ils ont endurci leurs oreilles, et fermé leurs yeux afin de ne pas se convertir /afin de ne pas changer leurs voies (Matthieu 13:13-15). 

Soyons au contraire de ceux qui comprennent les mystères du Royaume des Cieux, de ceux qui écoutent et qui docilement se laissent transformer, car à ceux-là, ON donnera davantage et ils seront dans l’abondance alors qu’ON ôtera même le peu que ceux qui ne veulent pas entendre ont (Mathieu 13:12). 


Voici venue la fin du mois de janvier. Dieu veut changer ta vie en 2011 et ta vie va changer en 2011 ; mais changes d’abord la façon dont tu écoutes Celui qui peut TOUT. Laboures ton cœur afin qu’il devienne une terre fertile et propice à recevoir la Parole de Dieu, la Semence de Vie. 

Que Dieu te bénisse !

lundi 24 janvier 2011

Les actes se moissonnent…

 

Il y a quelques jours, je conversais avec quelqu’un qui était relativement énervé à l’endroit d’une personne qui n’avait pas respecté ses engagements. Je l’écoutais et puis j’ai intérieurement souri et secoué la tête car ‘‘le plaignant’’ était lui-même assez expert en promesses non tenues. Cela a commencé à me donner l’idée d’un post et quand dimanche dernier, le passage qui suit a été lu comme texte pour l’offrande, il a résonné en moi d’une manière toute particulière.

Luc 6:38, « Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. »

Nous connaissons presque tous ce verset qui est le plus souvent (sinon toujours) utilisé pour motiver les fidèles à donner généreusement de leur argent. D’ailleurs, après avoir rappelé au peuple que 2011 était l’année du ‘‘plus qu’assez’’, le prédicateur a continué en disant qu’il allait nous indiquer la clé qui ouvrait cette abondance. Il a alors lu ce verset, en insistant sur la relation de causalité entre les mots (actions) : ‘Donnez’ et ‘qui déborde’.

Pendant qu’il parlait, moi je voyais également un lien direct entre chacune de nos actions et ce que nous en récoltons. Je m’explique :

Donne de la colère, et il te sera donné une bonne mesure de colère, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de l’impatience, et il te sera donné une bonne mesure d’impatience, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de l’avarice, et il te sera donné une bonne mesure d’avarice, serrée, secouée et qui déborde.

Donne du mensonge, et il te sera donné une bonne mesure de mensonge, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de la trahison, et il te sera donné une bonne mesure de trahison, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de la haine, et il te sera donné une bonne mesure de haine, serrée, secouée et qui déborde.

Donne du vol, et il te sera donné une bonne mesure de vol, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de la tricherie, et il te sera donné une bonne mesure de tricherie, serrée, secouée et qui déborde.

 

Donne de l’amour, et il te sera donné une bonne mesure d’amour, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de la compassion, et il te sera donné une bonne mesure de compassion, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de ton temps, et il te sera donné une bonne mesure de temps, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de la patience, et il te sera donné une bonne mesure de patience, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de la joie, et il te sera donné une bonne mesure de joie, serrée, secouée et qui déborde.

Donne de la paix, et il te sera donné une bonne mesure de paix, serrée, secouée et qui déborde.

La liste n’est pas exhaustive…

 

Il est vrai que Dieu peut nous éprouver et que le diable rôde et saute sur toutes les occasions qu’il trouve pour nous accabler. Néanmoins, quand certaines choses nous arrivent, - les gens nous roulent dans la farine, personne ne compatit à nos malheurs, les autres ont tendance à nous être hostiles, personne ne tient ses promesses à notre égard etc.- avant de tenir le Seigneur ou Satan pour responsable, il vaudrait  parfois mieux que nous nous penchions sur la nature des gestes que nous avons semés et pour lesquels nous sommes peut-être entrain d’abondamment en récolter les fruits…

 

Bonne semaine, Bonnes semailles et Excellente moisson !

lundi 17 janvier 2011

Prêts à recevoir…

 

Dans mon message de Nouvel an, je nous encourageais à faire quelque chose pour Dieu en 2011. Ensuite, partageant mes expériences en matière de déménagement, j’ai proposé que nous profitions de la nouvelle année pour vider et nettoyer les greniers de notre vie. Le présent article est un peu une continuation de ces deux posts.

Mathieu 9:16-17, « Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; car elle emporterait une partie de l'habit, et la déchirure serait pire. On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent. »

Luc 5:36-38, « Il leur dit aussi une parabole: Personne ne déchire d'un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit; car, il déchire l'habit neuf, et le morceau qu'il en a pris n'est pas assorti au vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues; mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. »

De nos jours, nombreux sont ceux qui n’ont jamais vu de vêtement rapiécé et peu nombreux sont ceux qui sont initiés aux secrets de la fabrication et de la conservation du vin. C’est pourquoi, il est difficile de comprendre la profondeur de ces paroles du Seigneur, sans se plonger dans les us et coutumes de l’époque.

En ces temps-là, les vêtements étaient faits de laine et elle rétrécissait quand l’habit se mouillait, tirant ainsi sur les berges du vieux tissu déjà affaibli et rendant le trou qu’on avait essayé de réparer, encore plus grand qu’auparavant.

Par ailleurs, le vin n’était pas conservé comme de nos jours dans des bouteilles de verre (ou des cartons), mais dans des outres faites de peaux de chèvre ou de mouton qui se ramollissaient avec l’âge et l’usage. Si on y mettait du vin nouveau, - c'est-à-dire non fermenté- il les faisait éclater lors de la fermentation tandis que les outres neuves supportaient le processus et étaient suffisamment solides pour éviter l’éclatement (la rupture).

tout ceci était si évident et faisait tellement partie du bon sens commun, que Jésus dit : « Personne ne met… » En d’autres termes, « Aucune personne de sensée ne ferait ceci ou cela… »

Le Seigneur utilise ces deux exemples pour illustrer un principe spirituel profond: il est aussi fou de vouloir combiner la piété de Jean le Baptiste et/ou des pharisiens avec ce qu’Il propose, que de mettre une pièce de drap neuf sur un vieil habit. En effet, il y a une façon appropriée de faire les choses.

Qui sait ? Peut-être que depuis des années, tu as tout essayé sans succès ; peut-être aussi as-tu simplement envie de passer à une dimension supérieure cette année. Tu as peut-être pris la décision de faire quelque chose pour Dieu en 2011 au lieu de te contenter de Lui apporter ta ‘liste des courses’? Peut-être même es-tu en plein déménagement spirituel?

Eh bien, j’ai une bonne nouvelle pour toi : comme Dieu regarde au cœur, si le tien est bien disposé et tout entier à Lui, même si tu ne Lui as rien demandé d’autre pour 2011 que la grâce de faire Sa volonté, Il va te surprendre et te couvrir de Ses grâces. Souviens-toi de Salomon : il n’avait désiré que la sagesse mais Dieu lui a donné richesse et gloire par-dessus. C’est pourquoi je dis avec assurance que si ton cœur est bien disposé et tout entier à Lui, Il ne manquera pas de te surprendre et d’envahir ta vie en 2011.

Prépares-toi donc à recevoir Ses largesses : prends de nouvelles outres pour recevoir la divine rosée. De nouvelles outres mentales, morales, affectives, physiques, sociales, professionnelles, scolaires ou estudiantines, spirituelles et j’en passe. Bref sois toi-même un tout nouveau réceptacle pour la manne qui va tomber du ciel pour toi. N’essaie pas de raccommoder tes vieux vêtements mais au contraire, comme Bartimée, l’aveugle sur le chemin de Jéricho, jette ton vieux manteau (Jésus en a de nouveaux à t’offrir) et entre dans la gloire de ton Maître !

 

En CHRIST JESUS Seul, pour de nouveaux exploits.

Que Dieu te bénisse !

vendredi 7 janvier 2011

Leçons d’un déménagement…

Comme vous avez pu le constater, j’ai blogué moins souvent que d’habitude depuis quelques semaines.
En effet, je viens de tourner la page d’un peu plus de 10 ans de vie ! Ma famille et moi avons quitté le pays qui nous a hébergé depuis Septembre 2000, pour une nouvelle aventure. Cette expérience m’a inspiré quelques réflexions : 

 
10 ans, c’est long, mais 10 ans, c’est aussi court.

Généralement, nous ne nous rendons pas compte du temps qui passe : c’est comme si c’était hier; mais si on ramène les choses à l’échelle d’un enfant qui arrive âgé de moins d’un an et qui en repart à 11, cela fait toute la différence. Ce constat m’a amené à réfléchir à la brièveté de notre vie : elle s’écoule de façon tout aussi insidieuse et avant que l’on ait réalisé que le temps avait fameusement passé, il est déjà l’heure du Grand Départ. J’ai d’ailleurs appris avec beaucoup de consternation, la nouvelle de la mort d’un ancien camarade de classe… 

 
Qui dit déménagement, dit séparations.

Séparation matérielle : C’est l’heure du grand ménage et du grand débarras. Il faut jeter, donner ou vendre, tellement de choses qui ont semblé compter. Pour celles que l’on s’obstine à vouloir emporter, un peu de casse lors du transit solde rapidement l’affaire. Il y a aussi toutes ces choses qui avaient été oubliées dans un coin, que l’on retrouve et redécouvre. Ce que je retiens, c’est que tout ceci doit aussi se produire au niveau spirituel. Nous devons nous débarrasser de tout ce qui ne nous aidera pas à progresser efficacement dans notre nouvelle aventure et nous devons aussi parfois réapprendre le sens de valeurs et de versets bibliques que l’on avait négligés. L’idéal serait même en réalité de déménager régulièrement d’un niveau spirituel pour emménager à un autre, sans avoir à attendre l’occasion (pas toujours fréquente) d’un déménagement physique. 

La séparation affective : Il faut regarder -peut-être pour la dernière fois- beaucoup de personnes avec lesquelles nous avons partagé toutes sortes d’expériences et que nous avons appris à aimer. Abraham a dû se séparer de Lot qu’il avait pourtant embarqué avec lui. Ceci nous rappelle que seuls nous sommes venus sur terre, et seuls nous repartirons. Le cours de notre vie est unique. Faut-il donc éviter de s’attacher pour éviter de souffrir ? Difficile à dire, mais difficile à faire aussi. Même Jésus a péniblement vécu ces moments : « Mon âme est triste, jusqu’à la mort… » 

La séparation spirituelle : Elle va beaucoup plus loin que de simplement changer d’église. Les quartiers, les villes, les pays, les institutions politiques, administratives ou économiques, sont sous le contrôle de dominations et d’esprits territoriaux qui très souvent influencent la façon de faire et de penser de ceux sur qui ils agissent. Se défaire de leur emprise n’est pas aisé, et puis parfois, on aime bien le modèle ‘français’, ‘camerounais’, ‘américain’ ou autre et on n’a pas envie d’aller voir ailleurs. L’épisode du veau d’or est un bel exemple de cette difficulté. Les enfants d’Israël adoraient le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob dont ils venaient d’apprendre le Nom, YHWH, par Moise. Cependant, à la 1ère occasion, quand ils ont voulu faire une représentation de ce Dieu, ils L’ont sculpté sous les traits d’un veau : une réminiscence du culte d’Apis, le dieu taureau égyptien qui était symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique. Il ne suffit pas seulement de quitter un lieu, un emploi voire même une église : il faut aussi savoir et pouvoir se séparer des dieux de ce lieu, de cet office ou de cette église.

 
Qui dit déménagement, dit aussi mouvement. 
 
Je me suis souvenue que nous sommes réellement de passage sur terre et que RIEN de terrestre n’est définitif. C’est pour cela que Dieu avait demandé à Moise de construire un Tabernacle qu’il fallait monter et démonter sans arrêt. Comme on dit souvent: ‘‘Aucune condition n’est permanente.’’ Soyons toujours prêts à partir, et surtout, prêts à rejoindre Celui de qui nous venons. 

 
Enfin, qui dit déménagement, dit emménagement et aménagement.
 
Ici aussi, les choses sont loin d’être évidentes. Il faut du temps pour s’adapter à sa nouvelle vie, un certain temps pour être pleinement opérationnel au nouveau niveau. De nombreux essais sont nécessaires avant de trouver les justes combinaisons. Durant cette période, il faut être particulièrement alerte et enseignable car peu importe que l’on en soit conscient ou non, LES CHOSES ONT CHANGE ; les choses anciennes sont passées et voici, TOUTES CHOSES SONT DEVENUES NOUVELLES ! L’intelligence doit être renouvelée et quelques babioles jugées indispensables se révèlent finalement inutiles. 

 
Tous comptes faits, 

1) On ne déménage pas par caprice: Dieu Lui-même, doit donner le signal du départ. Les enfants d’Israël ne pouvaient lever le camp que lorsque la colonne de feu ou la nuée, types de l’Esprit de Dieu, se déplaçait. 

2) Déménager nous apprend à aller à l’essentiel et à nous contenter de ce qui est réellement utile. Il nous apprend à ne plus nous encombrer de vaines fioritures. Une fois que nous avons jeté ce lest, nous réalisons que la nacelle de notre vie sociale, professionnelle et/ou spirituelle, s’élève et nous atteignons des hauteurs insoupçonnées. Jésus disait : « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d'avoir les deux mains et d'aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d'avoir les deux pieds et d'être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n'ayant qu'un œil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne, » et encore, « Je vous le dis en vérité, il n'est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. » (Marc 9:43-47 et 10:29-30)
En d’autres termes, si l'une de tes possessions physiques, matérielles, morales ou spirituelles pourrait constituer un handicap dans ton ascension spirituelle, sépare-t-en sans remords et sans hésitation et tu en récolteras les fruits au centuple. C’est certes dur, mais c’est bon… 

 
Voici venue 2011, nous avons résolu de ne pas seulement attendre du Seigneur qu’Il fasse quelque chose pour nous, mais nous avons prévu de ‘Le surprendre’ cette année en faisant quelque chose pour Lui. Qui sait ? Un petit délestage nous rendrait peut-être la tâche beaucoup plus facile, qui sait ? Pensons-y… 

Ma prière est que débarrassés de toutes sortes de breloques spirituelles, vous puissiez prendre le vol de l’aigle et planer dans les hauteurs.
 
Encore une fois, Excellente Année 2011,
Que Dieu vous bénisse!