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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 27 juin 2011

Y-a-t-il quelqu’un sur le trône ? (II)

 

Le Seigneur ne se retire jamais brutalement, mais progressivement: l’Esprit de Dieu est d’abord attristé, puis on finit par l’éteindre. C’est le sens des visions du prophète Ezéchiel. Ecoutons-le :

La gloire de l'Éternel s'éleva de dessus les chérubins, et se dirigea vers le seuil de la maison; la maison fut remplie de la nuée, et le parvis fut rempli de la splendeur de la gloire de l'Éternel.” (10.4)

“La gloire de l'Éternel se retira du seuil de la maison, et se plaça sur les chérubins.” (10.18-19)

La gloire de l'Éternel s'éleva du milieu de la ville, et elle se plaça sur la montagne qui est à l'orient de la ville.” (11.23)

Ezéchiel voit d’abord la gloire du Seigneur dans le Temple; puis, il la voit s’éloigner du Saint des saints, se diriger doucement vers la sortie, quitter le Temple et finalement se retirer de la ville. Quelle tragédie ! Mais qu’est-ce qui a bien pu provoqué cela ?

Ezéchiel 8:5-ss, « Je levai les yeux…et voici, cette idole de la jalousie était au septentrion de la porte de l'autel, à l'entrée. 6 Et il me dit: …vois-tu ce qu'ils font, les grandes abominations que commet ici la maison d'Israël, pour que je m'éloigne de mon sanctuaire? Mais tu verras encore d'autres grandes abominations…7 Alors il me conduisit à l'entrée du parvis…10 J'entrai, et je regardai; et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille tout autour. 11 soixante dix hommes des anciens de la maison d'Israël, … se tenaient devant ces idoles, chacun l'encensoir à la main, et il s'élevait une épaisse nuée d'encens. 12 Et il me dit: …vois-tu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d'Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures? Car ils disent: L'Éternel ne nous voit pas, l'Éternel a abandonné le pays. 13 Et il me dit: Tu verras encore d'autres grandes abominations qu'ils commettent. 14 Et il me conduisit à l'entrée de la porte de la maison de l'Éternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. 15 Et il me dit:…Tu verras encore d'autres abominations plus grandes que celles-là. 16 Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l'Éternel. Et voici, à l'entrée du temple de l'Éternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Éternel et le visage vers l'orient; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil. »

La gloire de Dieu, la présence du Seigneur, s’est donc retirée à cause de tout les trafics qui avaient cours dans l’enceinte du Temple : sorcellerie (reptiles et autres bêtes horribles) et culte du soleil et de Thammuz (divinité Phénicienne dont le culte était associé à des rites particulièrement licencieux). C’en était trop !

Nous bronchons tous, nous fautons tous de plusieurs manières (Ja 3.2): c’est humain. Cependant, lorsqu’une personne ou une église décide de faire du péché son compagnon de route, alors il y a problème.

Pendant une certaine période de grâce, la présence de Dieu continue néanmoins à être visible et à cohabiter avec la crasse (cf. Ez 8:3-4): il faut en profiter pour se repentir. Ensuite, la Kabod se met subtilement à se retirer, en commençant par le sanctuaire.

A l’échelle individuelle, elle quitte le cœur, elle quitte la conscience et l’on s’endurcit dans le mal. A l’échelle collective, elle s’éloigne d’abord des ministres du culte et puis des anciens, avant de quitter le peuple. Voilà comment, l’on se retrouve devant de parfaits automates qui chantent, prêchent et assistent machinalement aux réunions. Dieu s’en est allé depuis longtemps, ou mieux ils L’ont abandonné quelque part et ont continué seuls leur chemin, mais ils ne s’en rendent pas compte.

Je me souviens d’une mésaventure qui est arrivée à mon père. Il avait demandé à un chauffeur de l’accompagner au village qui était à l’époque à 5h de route de la capitale. A mi-chemin, ils firent une escale obligatoire de 30 à 45 minutes. Au moment de repartir, le chauffeur démarra et laissa mon père sur place. Il roula pendant plus d’une heure avant de se rendre compte que son patron n’était pas dans la voiture et fit demi-tour en s’arrêtant partout pour demander si personne n’avait vu un monsieur tomber de la voiture ! Le plus drôle c’est que pendant tout ce temps, il raconte qu’il faisait la conversation, n’avait aucune réponse, continuait à parler, jusqu’au moment où il s’est étonné de ce que le patron était décidément bien silencieux et il s’est retourné pour voir ce qui se passait !!!

Ainsi, il y en a parfois qui sentent bien que quelque chose ne va pas mais ils sont ou trop peureux, ou trop orgueilleux pour en parler ; alors ils font semblant et font croire aux gens que la gloire de Dieu est bien là.

Le pire c’est qu’à la fin, c’est la ville, c’est la Nation, qui finit par payer les pots cassés.

L’Eglise de Laodicée était nue, elle se croyait vêtue. Les ténèbres dans lesquelles elle vivait étaient si épaisses qu’elle ne remarquait même pas qu’elle avait perdu la vue. Elle pensait être riche alors qu’à son insu, sa banque (spirituelle) avait fait faillite. Elle croyait que le Seigneur était toujours assis sur le trône et n’avait pas remarqué –à cause de sa cécité- qu’Il était sorti et qu’Il se tenait à sa porte, frappant et attendant que l’on veuille bien la Lui ouvrir.

Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir; et tant qu’il y a de la vie, il est toujours possible de bien faire, de mieux faire. Quand le peuple s’est enfin ressaisi après avoir subi la colère de Dieu, Ezéchiel a vu la gloire de l’Eternel revenir de l’Est, entrer dans le Temple et le remplir de nouveau. Elle était pareille au bruit de grandes eaux… (Ez 43:2-7 et 44:4). Le Roi de Gloire peut refaire Son entrée dans notre vie, dans notre famille ou dans notre église: ouvrons Lui simplement la porte.

"Je ne veux pas t'adorer de loin, conduis-moi là où Tu es…"

 

Passez une excellente semaine dans la Glorieuse Présence du Seigneur, et à bientôt!

lundi 20 juin 2011

Y-a-t-il quelqu’un sur le trône ?

 

La technologie a fait de tels progrès que nous avons déjà des avions militaires sans pilote (les drones), des trains sans conducteur et il y a quelques mois, un reporter présentait le prototype d’une voiture électrique totalement autonome au journal télévisé. Dans ce dernier cas, il y avait bien un chauffeur, mais il n’était là que pour ‘le cas où’ car, la voiture se déplaçait à l’aide d’un GPS et toute une série de capteurs.

Cependant, même si le film "Y-a-t-il un pilote dans l’avion" se termine bien, je ne pense pas du tout que la grande majorité des gens soit prête à monter dans un avion de ligne à bord duquel il n’y aurait pas de pilote.

Malheureusement, nous ne prenons pas les mêmes précautions quand il s’agit de nous envoler pour un voyage spirituel. Le culte n’a de sens pour ceux qui y participent que parce qu’ils sont convaincus d’aller à la rencontre de Dieu. Chaque semaine, ils sacrifient ainsi de précieuses heures et des billets de banque durement gagnés. Que feraient-ils s’ils réalisaient subitement qu'il n’y a plus de pilote dans l’avion ? Autrement dit, que le trône de Dieu dans l’église est vide ou que quelqu’un d’autre est assis dessus ?

1 Samuel 4 raconte une histoire intéressante. Après avoir subi une cuisante défaite et perdu 4000 hommes face aux philistins, les anciens d’Israël tinrent conseil et demandèrent de faire venir l’Arche de l’Alliance, gage de la présence de l’Eternel des Armées. Très souvent, quand on n’est plus certain d’avoir la faveur de Dieu, on s’accroche à des objets qui sont censés la transporter. L’Arche fit son entrée dans le camp au milieu des acclamations et la terre trembla. Connaissant les Hauts faits du Seigneur, les philistins paniquèrent mais résolurent néanmoins de ne pas fuir et de se battre. C’est alors que l’inimaginable se produisit : malgré la présence de l’Arche, Israël fut écrasé et multiplia ses pertes humaines par 7,5. Pour couronner le tout, les vainqueurs emportèrent l’Arche avec eux. Le même jour, ils perdirent en outre leur juge et sacrificateur, Eli, ainsi que ses deux fils. Eli avait rendu l’âme après l’annonce de la prise de l’Arche: il pouvait vivre sans ses fils, mais il ne pouvait imaginer vivre un jour sans la présence de Dieu.

Comment en était on arrivé là ? Les fils d’Eli, prêtres eux aussi, ne connaissaient pas Dieu. Ils étaient si pervers qu’ils abusaient des femmes qui venaient adorer au Tabernacle et prenaient sans ciller, la part qui revenait au Seigneur dans les offrandes. Comme leur père rechignait à les discipliner, le peuple se mit à suivre leur exemple et se laissa aller aux murmures. Lorsque la coupe fut pleine, Dieu décida de sévir au travers des évènements susmentionnés. (Lire 1 Samuel 2)

Ils avaient oublié l’avertissement que le Seigneur leur avait adressé par la bouche de Moïse après qu’ils aient péché et murmuré contre Lui: « Dis-leur: Ne montez pas et ne combattez pas, car je ne suis pas au milieu de vous; ne vous faites pas battre par vos ennemis. » Ils n’écoutèrent pas et furent copieusement battus par les Amoréens qui fondirent sur eux comme des abeilles (Deut 1.42-44).

Malheureusement ces tares sont de plus en plus fréquentes. De plus en plus d’hommes de Dieu utilisent à l’envi les brebis les plus replètes de leurs troupeaux pour satisfaire leurs appétits sexuels, considèrent les fonds de l’église comme leur fonds propres (après tout, c’est 'leur' église), tordent les versets bibliques pour des motifs inavoués et inavouables d’ailleurs et démontrent ainsi qu’ils ne connaissent pas Dieu (1 Samuel 2:12). Et lorsqu'en plus, leur conduite pousse leurs fidèles à se plaindre d’eux et à exposer leur nudité partout, dites-moi comment la gloire de Dieu peut demeurer au sein d’une telle assemblée.

Le plus insolite, c’est que pendant de nombreuses années, le peuple a continué à monter à Silo pour adorer alors que l’Arche et donc la présence de Dieu, -la Kabod- ne s’y trouvaient plus : le Trône était vide !

Apocalypse 3:20, « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

Le Seigneur s’adresse ici à une église, celle de Laodicée. Ils étaient en plein culte. Les chantres avaient chanté ‘‘Tu es là, au milieu de nous…’’ puis, ‘‘La gloire de Dieu est parmi nous…’’ Quelques fidèles avaient pleuré et d’autres s’étaient même évanouis… sous l’onction. De sa voix solennelle, le pasteur avait prié : ‘‘Nous Te bénissons et nous Te rendons grâces pour Ta présence Seigneur car, là où 2 ou 3 sont réunis en Ton Nom, Tu es au milieu d’eux ; et nous nous sommes assemblés en Ton Nom…’’ Comme c’était beau, comme c’était évangélique pour tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur du temple; mais dehors, les voisins et les passants qui les entendaient grâce à la grosse sono étaient de plus en plus perplexes : ‘‘Mais, voilà Jésus à la porte; comment peuvent-ils dire qu’Il est parmi eux ? Que fait-Il dehors ? Sont-ils aveugles ou fous ? Sinon qui peut bien se faire passer pour Lui en ce moment ?’’

Tout y était dans cette église, sauf le plus important : le Seigneur au Nom duquel ce culte était prétendument fait. Le Trône était vide !

Affaire à suivre ;-)

 

Bonne semaine!

lundi 13 juin 2011

Chair ou Esprit ?

 

En relisant la lettre de Paul aux Romains il y a deux semaines, un passage a particulièrement attiré mon attention et m’a donné l’idée de ce post.

Il s’agit de Romains 9.7-9 : « …pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: en Isaac sera nommée pour toi une postérité, c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité. Voici, en effet, la parole de la promesse: Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils… » Auquel on pourrait adjoindre Galates 3.7, « …Ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham. »

Dieu avait promis à Abraham un héritier sorti de ses entrailles et Il lui avait aussi dit que sa postérité serait aussi nombreuse que les étoiles du ciel (Genèse 15.4-5). Après avoir ‘‘vainement’’ attendu que le ventre de Sara ne s’arrondisse, il décida de suivre le ‘‘sage’’ conseil de sa femme et d’aider Dieu à accomplir la promesse qu’Il avait faite (Genèse 16.1-4). Oubliant que les pensées du Seigneur sont à des années-lumière des nôtres (Esaïe 55.9), ils réinterprétèrent les paroles du Seigneur. Sara lui dit: « Il a promis que l’héritier sortirait de tes entrailles et non des miennes. Moi, je ne peux plus faire d’enfant et Agar est la femme qui est la plus proche de moi parmi les gens de ta maison. Je pense que Dieu veut que tu aies cet enfant avec elle. C’est dur, mais comme c’est la meilleure chose à faire pour laver ta honte, va vers elle afin que ton nom ne disparaisse jamais. » La suite, nous la connaissons…

Abraham eut donc deux fils: Ismaël et Isaac ; le premier de l’esclave et le deuxième de Sara, son épouse légitime. Cependant, Galates 4.23-24 dit que « Celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar, - car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie. » Ainsi, seul Isaac fut considéré comme sa postérité car il naquit selon la promesse faite par Dieu à son père, alors qu’Ismaël ne fut pas compté comme sa postérité parce que né selon la chair. Romains 9 nous apprend que les enfants de la chair ne sont pas enfants de Dieu. C’est terrible ; car c’est un peu comme si Dieu disait: « Je ne t’ai pas dit d’avoir cet enfant; tu as fait ce que tu voulais, maintenant tu assumes; ce n’est pas mon problème. » La Bible va plus loin et ajoute qu’Ismaël fut enfanté pour la servitude…

Même si ceci devrait nous pousser à considérer le dessein de Dieu et réfléchir à deux fois avant de faire des enfants, d’une façon générale, retenons que chaque fois que nous déciderons d’utiliser notre ingéniosité pour faire aboutir les promesses de Dieu, nous enfanterons toujours un produit de la servitude, né selon la chair. Ce sera toujours quelque chose qui ne comptera pas au jour où Dieu devra éprouver l’œuvre de chacun. En effet, la Bible déclare que « le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre. » (Galates 4.30b). Ce sont donc des œuvres qui n’hériteront jamais du cachet ou de l’approbation de Dieu.

Nous voulons pour la plupart laisser notre empreinte dans ce monde et pour cela, nous nous lançons parfois dans toutes sortes de projets dans l’espoir qu’ils nous survivront et continueront à parler de nous après que nous ayons quitté ce monde. Seulement, la Bible dit que « personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus Christ. Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. Si l'œuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l'œuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » (1Cor 3.11-15)

Il ne s’agit donc pas seulement de multiplier des œuvres (à notre gloire), mais de multiplier des œuvres qui demeurent; des œuvres qui pourront être comptées  comme notre postérité (comme Isaac); des œuvres qui procèdent de la foi et qui sont nées des promesses de Dieu parce que construites sur le fondement de Christ: les œuvres de l’Esprit. Ce sont elles qui seront d’or, d’argent ou de pierres précieuses; les autres seront consumées et nous aurons travaillé et transpiré en vain. En effet, celui qui sème pour la chair moissonnera de la chair la corruption (Galates 6.8a). Le mot corruption est synonyme de pourriture, de désintégration, de dégradation etc. Il fait allusion à ce qui est éphémère et qui ne peut subsister.

Il s’est écoulé 14 ans entre la naissance d’Ismaël et celle d’Isaac (Genèse 16.16-17.1). Autrement dit, en essayant de jouer à Dieu, nous risquons fort de provoquer un énorme retard dans l’accomplissement de ce qu’Il nous aura promis. Et encore ! Il faudra s’estimer heureux si les choses sont simplement retardées car comme nous le disions lors des deux derniers posts, le vrai risque est de ne plus jamais voir leur matérialisation.

Ce sujet aurait pu constituer une excellente suite au post ‘‘Attention, danger !’’ ; mais j’ai préféré le traiter à part pour pouvoir l’étoffer. La Bible dit que la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; et elle nous encourage donc à marcher selon l’Esprit afin de ne pas accomplir les désirs de la chair (Galates 5.17,16). C’est pourquoi nous devons veiller à ce qu’ayant commencé avec l’Esprit en Janvier, nous continuions avec l’Esprit afin d’obtenir d’ici Décembre 2011, tout ce que le Seigneur nous a promis au début de l’année. Evitons plus que toute autre chose, d’aider Dieu à réussir: Il n’est ni lent, ni incapable; Il est le maître des temps et des circonstances et Il est aussi le Seigneur Tout-Puissant. Faisons-Lui confiance.

 

Semez pour l’Esprit, moissonnez de l’Esprit et que Dieu vous bénisse.

Excellente semaine en Christ Jésus!

mardi 7 juin 2011

Attention, danger! (2e partie)

 

1Cor 10:1-12, « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux, selon qu'il est écrit: Le peuple s'assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir. Ne nous livrons point à l'impudicité, comme quelques-uns d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents. Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par l'exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! » 

La semaine dernière nous avons vu que l’idolâtrie et l’impudicité pouvaient empêcher les promesses que Dieu nous a faites de jamais voir le jour. Voici trois autres dangers qu’il nous faut éviter si nous voulons vraiment réussir.

 

Ne tentons pas le Seigneur :

Il y a trois façons de pécher : par ignorance, par faiblesse (l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible) et par arrogante tentation. Dans cette dernière catégorie, le pécheur en met Dieu au défi de réagir : « J’ai décidé de faire ceci, je sais que Tu es contre mais je n’ai pas peur de Toi, je le fais quand même. De toutes les façons, je sais que Tu ne me frapperas pas; les histoires d’Ananias et Sapphira, Acan, Koré, Dathan et autres ne sont que des fables. » (Voir Actes 5, Josué 7 et Nombres 16)

Sur le mont de la tentation, reprenant un verset du Deutéronome, Jésus dit au diable qui Lui demandait de se jeter dans le vide: « Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. » Autrement dit, ce n’est pas parce que Dieu a promis de nous protéger du danger que nous devons le créer pour voir si la promesse est vraie ou alors pour le seul plaisir de voir le Seigneur déployer Ses pouvoirs.

Dans l’anecdote qui est rappelée ici par Paul, il est dit qu’après avoir remporté une éclatante victoire à Horma, les enfants d’Israël partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d'Édom puis s'impatientèrent en route, et parlèrent contre Dieu et contre Moïse, disant: ‘‘Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Égypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n'y a point de pain, et il n'y a point d'eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture.’’ (Nombres 21.1-5) La misérable nourriture en question était la manne que Dieu faisait surnaturellement tomber six jours sur sept du ciel pour eux! Ils osèrent insulter le don de Dieu. La colère du Seigneur fut déclenchée, Il envoya contre eux des serpents brûlants qui les mordirent et plusieurs périrent en Israël à cette occasion-là.

L’apôtre Paul dit qu’ils eurent de mauvais désirs. As-tu commencé à t’impatienter de ce que la promesse tarde à s’accomplir? Es-tu fatigué d’errer dans le désert et de tourner en rond au point de regretter ta vie passée? As-tu marre de ce que ta vie ne ressemble toujours pas à ce que Dieu t’avait promis? Méprises-tu ce que Dieu t’a déjà donné? Fais gaffe, car tu risques de parler contre Dieu et contre Ses oints et attirer des serpents brûlants dans ta vie pour ta propre perdition: attention au danger, ressaisis-toi !

 

Ne murmurons pas :

Que de fois le Seigneur n’a-t-Il failli faire disparaître le peuple tout entier à cause des murmures? Chaque fois que nous murmurons, nous disons que ce que Dieu vient de faire ou de nous dire est injuste. Nous nous soumettons uniquement parce qu’Il est plus grand que nous; sinon, nous Lui aurions fait voir de quel bois nous nous chauffons. Servons le Seigneur avec joie. Reconnaissons en notre cœur qu’Il sait mieux que nous ce qu’Il fait et faisons-Lui confiance.

 

Ne désobéissons pas :

« …Ceux à qui d'abord la promesse a été faite n'y sont pas entrés à cause de leur désobéissance. » (Hébreux 4.6)

Simplement dit, désobéir c’est refuser de faire ce que l’autorité nous a demandé de faire. Cette autorité peut être Dieu Lui-même, un grand-frère, un parent ou un grand-parent, une autorité ecclésiastique, un patron etc. Si ce qui nous est demandé n’est pas en contradiction claire et nette avec la Parole de Dieu, nous devons obéir. En effet, comme toute autorité vient de Dieu, c’est de Lui qu’elle reçoit le mandat et la délégation de pouvoir pour agir. Ainsi, en refusant de se soumettre à elle, on refuse en réalité de se soumettre à Dieu: c’est de la rébellion. Or dans la Bible, rébellion et sorcellerie vont ensemble (1Samuel 15).

Quand Dieu t’a demandé de faire quelque chose, peu importe la bouche par laquelle cela t’est dit, - une autorité, un ami ou même un enfant - fais-le. Si un enfant te parle et que tu ne l’écoutes pas alors qu’il ne parlait pas de lui-même mais par l’Esprit de Dieu, ce n’est pas l’enfant que tu auras méprisé, mais l’Esprit du Dieu Vivant. Souviens-toi du post « Surprise, surprise » : ne te laisse pas surprendre. En effet, tu ne pourras même pas dire à Dieu, ‘‘je ne savais pas’’ car Jésus a dit que Ses brebis entendent Sa voix, la connaissent et Le suivent. De qui es-tu donc la brebis si tu ne peux pas reconnaître la voix du Bon Berger? Il a aussi dit que ceux qui veulent réellement faire la volonté de Dieu reconnaîtront toujours si ceux qui leur parlent le font d’eux-mêmes ou s’ils le font de la part du Seigneur. Si tu ne reconnais pas la Voix au-delà de la voix, demandes-toi si c’est bien la volonté de Dieu que tu voulais faire ou la tienne ?

Pour que nous obtenions ce qui nous a été promis en début d’année, Dieu nous demandera de faire ou de ne pas faire telle ou telle chose. Nous ne comprendrons certainement pas tout; mais si nous sanctifions le Seigneur dans nos cœurs et dans nos corps, si nous veillons à ne pas perdre aucune de Ses paroles et si nous obéissons ensuite sans murmure et avec joie, nous ne manquerons pas d’arriver à destination. Dieu n’est pas injuste pour oublier notre travail et l'amour que nous montrons pour son nom… Lorsqu’Il fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que Lui, Il jura par lui-même, et dit: ‘‘Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité.’’ Et c'est ainsi qu'Abraham, ayant persévéré, obtint l'effet de la promesse. (Hébreux 6.10, 13-15)

 

Excellente semaine et que Dieu vous bénisse !