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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 28 novembre 2011

Leçons tirées du figuier stérile

 

Mc 11:12-14,20: “Le lendemain, après qu'ils furent sortis de Béthanie, Jésus eut faim. Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s'il y trouverait quelque chose; et, s'en étant approché, il ne trouva que des feuilles, car ce n'était pas la saison des figues. Prenant alors la parole, il lui dit: Que jamais personne ne mange de ton fruit! [Que jamais fruit ne naisse de toi! Mat 21.19b] Et ses disciples l'entendirent… 20 Le matin, en passant, les disciples virent le figuier séché jusqu'aux racines.

J’ai eu beaucoup de difficultés avec ce passage jusqu’à ce que je me souvienne que la malédiction sans cause est sans effet (Pr 26.2b). Autrement dit, si le figuier a séché, c’est que la malédiction du Seigneur n’était pas sans cause. J’ai donc fait quelques recherches pour essayer de comprendre ce qu’il en était et ne pas juger Sa réaction disproportionnée.

Le figuier de Palestine (Ficus carica) produit 2 à 3 fois par an et la saison des figues correspond en principe au mois d’Août. Cependant, à la fin du mois de Juin, il arrive qu’il donne une 1ère récolte dite précoce. Après le mois d’Août, il perd toutes ses feuilles puis des petits boutons se développent et grandissent pendant tout l’hiver. Avec ces bourgeons apparaissaient aussi des figues vertes ou printanières, les taksh, qui sont des figues immatures et qui apparaissent toujours avant les feuilles qui elles, sortent en Avril. Ainsi, même quand ce n’est pas encore la saison de figues –l’été-, la présence de feuilles sur l’arbre implique la présence des taksh. C’est aussi un signe que l’arbre n’est pas stérile et qu’il portera du fruit en Août.

L’histoire qui nous intéresse a lieu aux alentours de la Pâque, c'est-à-dire vers le mois d’Avril. Jésus a vu les feuilles sur ce figuier de loin et sachant que les fruits précèdent les feuilles, Il avait naturellement bon espoir de satisfaire sa faim; mais ce ne fut malheureusement pas le cas. Alors, comme tout sarment supposé être en Lui qui ne porte pas de fruit est retranché, sèche et est jeté au feu (Jn 15.2,6), Il maudit le figuier. “Je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure…” (Jn 15.16): Pour Jésus, il est inimaginable qu’un disciple demeurant en Lui ne porte pas de fruit; car Il nous a donné TOUT ce dont nous pouvions avoir besoin, pour que nous n’ayons pas d’autre option que d’être féconds.

Lc 13:6-7, “Il dit aussi cette parabole: Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva point. Alors il dit au vigneron: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement?...

Le Seigneur est patient, mais n’abusons pas de Sa patience. Le sort de ce figuier est une sévère mise en garde contre la stérilité et la non-productivité. A l’’instar des leçons tirées de la parabole des mines ou des talents, nous n’avons pas le droit d’enfouir ou de laisser dormir ce que Dieu a investi en nous.

Mat 23:1ss, “Alors Jésus…dit: 2 Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. 3 Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas… 28 Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité.

2Tim 3:1, 2, 5: “…Dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons…5 ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.

Le sort de ce figuier est aussi une mise en garde contre l’hypocrisie et les fausses apparences.

L’Eglise est de plus en plus remplie de ‘Chrétiens’ – i.e. de petits Christs - qui donnent le change et abusent ceux qui s’imaginent naïvement qu’ils peuvent leur venir en aide en cas de besoin, tout comme le faisait leur Maître.

Le figuier stérile, c’est ce frère qui n’ouvre sa Bible que le dimanche (et encore !) et qui ne sait que dire à ce parent, cet ami ou ce collègue venu lui demander conseil par rapport à une importante décision parce qu’il n’a ni parole de sagesse, ni parole de connaissance, ni prophétie à lui servir. Il n’a que sa chair.

Le figuier stérile, c’est cette sœur qui n’a de chrétien que le nom de l’église qu’elle fréquente plus ou moins assidument, son certificat de baptême ou sa parfaite maitrise de tous les versets sur la prospérité et la guérison ; mais qui répond aux abonnés absents chaque fois que Dieu a besoin d’elle.

Nous sommes le Corps de Christ: nous sommes les membres par lesquels Il peut et veut se mouvoir aujourd’hui. Nous n’avons pas le droit de nous conduire en incapables et d’offrir à ce monde perdu, souffrant et sans repères, l’image d’un Christ boiteux, malingre, frêle et sans puissance. Puisse-t-Il ne jamais s’interroger ainsi à notre sujet: « Qu'y avait-il encore à faire à ma vigne, Que je n'aie pas fait pour elle? Pourquoi, quand j'ai espéré qu'elle produirait de bons raisins, En a-t-elle produit de mauvais? » (Es 5.4) Portons du fruit, du fruit qui demeure, portons du fruit par dix, par trente ou par cent.

Excellente semaine en CHRIST JESUS!

lundi 21 novembre 2011

Pains de vie…

 

Il y a quelques années, j’ai eu une vision qui s’est répétée pendant plusieurs jours et parfois plusieurs fois par jour. Je voyais une miche de pain suspendue dans les airs et des mains de couleurs (races) différentes se servaient en prenant chacune des morceaux de la miche. Le plus étrange, c’est que je savais que j’étais la miche de pain.

Quelques semaines plus tard, le Seigneur se servit du chapitre 6 de l’Evangile de Jean, pour m’expliquer en partie le sens de ce que j’avais vu.

Jean 6:24ss, « …Les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. 25 Et l'ayant trouvé au delà de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici? 26 Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés… 30 Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu? 31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. 32 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; 33 car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. 34 Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain. 35 Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. 36 Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point…48 Je suis le pain de vie. 49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50 C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. 51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde… 57 Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. 58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

Ceci a lieu peu après que Jésus ait multiplié 5 pains et 2 poissons pour nourrir 5000 hommes (sans compter femmes et enfants) ; et c’est une excellente illustration de la versatilité de la nature humaine. En effet, après cet évènement, ils osent Lui demander quel miracle Il fait pour qu’ils puissent voir et croire ! C’est à couper le souffle. Mais Jésus n’était pas dupe. Il n’ignorait pas qu’ils n’avaient rien à cirer des miracles et qu’ils Le cherchaient uniquement parce qu’ils avaient mangé des pains et avaient été rassasiés. Autrement dit, ils voulaient juste que leur faim soit assouvie.

Nous comprenons donc que les gens ont faim. Ainsi, beaucoup de ceux qui viennent à l’église ne viennent pas vivre le miracle de la Parole de Dieu qui transforme et qui régénère ou assister aux résurrections et aux guérisons, –même s’ils sont contents d’en bénéficier de temps en temps - ils viennent dans l’espoir d’assouvir leur faim de mariage, d’emploi, de logement ou d’enfants…

Après avoir nourri la foule, il est resté 12 paniers de pain: 12 comme les 12 apôtres qui pouvaient donc chacun représenter un panier de pain. La Bible dit que tel Il est, tels nous sommes aussi dans ce monde (1Jn 4.17)… et je dirai, tels nous sommes appelés à être. Parce qu’Il est Le Pain de Vie, nous devons aussi être des pains de vie : notre vie doit être rompue et distribuée pour la survie, le salut des multitudes.

Hé 10.5-7, "Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps; Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté."

Il est le pain de Dieu qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Et Il est descendu du ciel non pour faire Sa volonté, mais pour faire celle de Celui qui L'avait envoyé. Nous sommes aussi descendus du ciel pour faire la volonté de Dieu et donner la vie autour de nous : c’est la raison pour laquelle Il nous a formé un corps. Laissons-nous manger !

Mourrons pour que des âmes soient sauvées. Mourrons afin de donner la vie. Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il ne peut porter beaucoup de fruits. Paul dit aux Corinthiens:" Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité… Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous." (2Cor 4.8,11) Nous devons donc ‘mourir’ et accepter de nous laisser manger. Cela n'a rien à voir avec la mort physique car le pain que nous offrons au monde est spirituel; il s’agit plutôt d'une vie qui en inspire d'autres et qui sert de modèle.

Nous sommes des pains descendus du ciel pour la vie du monde et le salut des âmes. Utilisons nos dons et talents pour assouvir la faim et donner la vie autour de nous. Si nous mangeons la chair de Christ comme Il le recommande, si nous nous nourrissons chaque jour de ce Pain là, alors, comme la même sève coule dans le Cep et dans les sarments, Sa vie infusera la nôtre au point que ceux qui nous imitent, qui nous mangent et qui vivent de notre vie, ne pourront que Lui ressembler et vivre de Sa vie eux aussi.

L’incarnation de Jésus nous aide à comprendre la pensée de Dieu pour l'homme. En imitant le Christ et en vivant de Sa vie, nous manifestons "l'homme parfait". Tel Il est, tels nous sommes aussi en ce monde: Il est la Lumière qui éclaire tout homme et nous sommes aussi appelés lumière du monde. Il est le Prince de la Paix et nous sommes des dispensateurs de paix (Mat 5.14, 9). Il est le Christ, c'est-à-dire l'Oint de Dieu, et nous avons aussi reçu de Lui l'onction qui nous enseigne toute chose (1Jn 2.20, 27). Ainsi, Il est le Pain de vie et nous sommes des pains de vie.

Comme par hasard, Il donne cet enseignement après avoir multiplié des pains pour nourrir la foule. Aujourd'hui encore, nous avons une foule affamée devant nous et nous sommes ces pains multipliés, qui doivent maintenant être rompus, brisés, et distribués pour le salut de plusieurs : des pains de vie !

En effet, aujourd’hui encore, le Seigneur nous demande de nourrir cette foule nous-mêmes. La tâche peut sembler immense, mais quand par la foi, nous acceptons de le faire, alors, comme par le passé, le miracle de multiplication se produit.

Je prie afin que nos vies soient à ce point semblables à celle du Christ, qu'elles puissent être dégustées comme un mets succulent. Je prie afin que nos vies reflètent à ce point la Sienne que les gens veuillent en vivre et les ‘manger’… pour vivre !

"Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable." Rom 12.1

 

Excellente semaine en CELUI qui peut tout et à bientôt!

lundi 14 novembre 2011

Pourquoi ment-on ?

 

Il y a un peu moins d’un an, quelqu’un avait menti et menti assez stupidement. Cela m’a fait réfléchir sur les raisons qui poussent les gens à mentir.

La mythomanie

Heureusement peu nombreux, les mythomanes ne peuvent s’empêcher de mentir et ils en souffrent pour la plupart. Leur problème est spirituel: ils sont sous le contrôle d’un esprit de mensonge qui les pousse à mentir et le seul remède c’est la délivrance.

L’ignorance

‘‘Toute vérité n’est pas bonne à dire ;’’ ‘‘C’est pour ne pas lui faire de mal…’’ Beaucoup de personnes sont persuadées qu’il y a des mensonges blancs, des mensonges pieux, des gros mensonges… et ne réalisent pas que du point de vue de Dieu, un mensonge est un mensonge. C’est un peu comme le cancer : dès que vous avez une cellule cancéreuse en vous, vous ne le savez pas mais, les ravages ont déjà commencé. Et les cancers qui ont extérieurement la plus petite taille comme le mélanome, sont souvent les plus foudroyants.

Pour continuer avec cette analogie, c’est quand le cancer (mensonge) est encore tout petit, qu’il faut agir le plus agressivement possible (chirurgie, chimio et radiothérapie) pour éviter la généralisation et la mort. En outre, la prévention est capitale (tabac, soleil…); aussi le mensonge peut être prévenu si les parents réalisent qu’ils sont souvent les premiers à préparer leurs enfants à être de futurs menteurs professionnels : « Dis que je ne suis pas là. » Alors qu’on est dans la chambre...

« Je vais te faire ceci, si tu ne fais pas cela… » Et l’on ne fait rien car on ne le pensait pas vraiment...

« Non, ce n’est pas amer ; ce n’est pas un médicament ; c’est très bon tu vas voir ; allez, ouvre la bouche… » Et on administre de la nivaquine !

Le plus comique c’est que ces mêmes parents sont toujours les premiers à s’offusquer de ce que l’enfant leur serve en retour les mêmes mensonges : « Non, mais, tu me prends pour un idiot ? »…

L’immaturité

La plupart des menteurs se retrouve dans cette catégorie. Ils mentent par peur, la peur d’assumer les conséquences de leurs actes. C’est une fuite en avant, la fuite devant ses responsabilités: ‘‘Je ne veux pas que l’on ait une mauvaise opinion de moi’’ ; ‘‘J’ai eu peur que l’on me fasse ceci ou cela…’’ Cependant, quel que soit l’âge, lorsque l’on ment et que l’on fuit ses responsabilités, cela démontre indubitablement que l’on est encore un enfant car seuls les enfants ont peur du bâton. Et il y en a beaucoup qui restent ‘d’éternels’ bébés… Considérons rapidement deux exemples bibliques :

Rahab (lire Josué 2): Elle a caché des espions israélites sur son toit et quand les émissaires du roi sont venus lui demander de les faire sortir, elle leur a répondu: « Il est vrai que ces hommes sont arrivés chez moi, mais je ne savais pas d'où ils étaient; et, comme la porte a dû se fermer de nuit, ces hommes sont sortis; j'ignore où ils sont allés. » Voici un parfait exemple du mensonge ‘pieux’. Rahab n’était pas juive -aujourd’hui, on dirait qu’elle n’était pas chrétienne. Elle ne savait pas qu’il était mal de mentir et Dieu qui ne tient pas compte des temps d’ignorance, ne lui en a pas tenu rigueur: Il l’a épargnée lors de la destruction de Jéricho et elle s’est ensuite retrouvée dans la généalogie du Seigneur. Ainsi, après avoir rejoint les israélites, elle a vraisemblablement épousé leur foi et transformé sa vie. Il en va tout autrement quand il s’agit de ceux qui sont en alliance avec Dieu et qui ont déjà connu la vérité, comme l’illustre le 2ème exemple.

Abraham: Fuyant la famine, il se rend en Egypte et prévient sa femme: «…Tu es une femme belle de figure. Quand les Égyptiens te verront, ils diront: C'est sa femme! Et ils me tueront, et te laisseront la vie. Dis, je te prie, que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que mon âme vive grâce à toi. » Des années plus tard, il récidive à Guérar et présente Sara comme sa sœur - ce qui par ailleurs n’était pas faux (Gen 20.12). Seulement, ces ‘demi-vérités’ auront des conséquences terribles. En effet, la croyant libre, Pharaon prend Saraï pour femme et la Bible dit que l'Éternel frappa de grandes plaies Pharaon et sa maison, au sujet de Saraï, femme d'Abram. Pareillement, le roi de Guérar la fait enlever et Dieu manque de le tuer non pas à cause de l’enlèvement, mais à cause de ce qu’elle appartient déjà à un autre. Quand le roi interroge Abraham sur son mensonge, Abraham explique: « Je me disais qu'il n'y avait sans doute aucune crainte de Dieu dans ce pays, et que l'on me tuerait à cause de ma femme. De plus, il est vrai qu'elle est ma sœur, fille de mon père; seulement, elle n'est pas fille de ma mère; et elle est devenue ma femme. Lorsque Dieu me fit errer loin de la maison de mon père, je dis à Sara: Voici la grâce que tu me feras; dans tous les lieux où nous irons, dis de moi: C'est mon frère. » Il mentait par peur d’être tué. (Vous pouvez lire les détails de ces histoires dans Genèse 12 et 20.)

Il n’y a pas de petit, de demi ou de pieux mensonges quand on est chrétien. Jésus parle et dit que le diable est menteur et père du mensonge et que celui qui ment ne fait qu’imiter son père le diable (Jn 8.41,44). Si vous prétendez que vos petits mensonges n’ont rien à voir avec le diable, vous sous-entendez que Jésus a tort et vous avez raison; or dans de telles situations la Bible demande de Le reconnaître pour vrai et tout homme pour menteur... Le diable est donc l’instigateur de TOUS nos mensonges; or il a pour mission de voler, de dérober et de détruire : ceci veut dire qu’aucun mensonge ne peut jamais être aussi anodin que nous le pensons. Les ‘demi-mensonges’ ou ‘demi-vérités’ d’Abraham ont failli détruire deux nations. Ne l’oublions pas.

« …Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. » (Jn 4.23-24)

 

Lisez ou relisez “le pouvoir de la vision”: http://www.plume-de-vie.com/2011/10/le-pouvoir-de-la-vision.html

Que Dieu vous bénisse et vous donne le courage de vivre dans la lumière et la vérité.

Bonne semaine !

lundi 7 novembre 2011

Le temps de Dieu

 

Nous connaissons presque tous l’histoire de Joseph - chapitres 37 à 50 du livre de la Genèse. Dans le chapitre 40, Joseph utilise brillamment le don que Dieu lui avait donné et interprète les rêves de deux officiers royaux qui s’étaient retrouvés en prison. A celui dont l’interprétation était favorable, il dit : « …souviens-toi de moi, quand tu seras heureux, et montre, je te prie, de la bonté à mon égard; parle en ma faveur à Pharaon, et fais-moi sortir de cette maison. » (Gen 40:14)

Les choses se passent ensuite comme il l’a prédit: le serviteur de Pharaon sort de prison et est rétabli dans ses fonctions. Seulement, il ne pense plus à Joseph et il l’oublie (vs 23).

Que de fois n’avons-nous pas été profondément déçus et blessés parce que quelqu’un sur qui nous comptions pour nous tirer d’affaire, quelqu’un qui avait promis d’agir en notre faveur, s’en est allé sans plus faire aucun cas de nous ? Quand les gens sont dans le besoin, ils peuvent vous promettre n’importe quoi ; mais combien tiennent leurs promesses ?

Souvenez-vous que nous ne luttons pas contre la chair et le sang et vous verrez dans la suite de l’histoire que Joseph aurait eu tort d’en vouloir à cet homme car celui-ci ne l’a oublié ni par méchanceté, ni par égoïsme, ni par ingratitude.

En effet, 2 ans plus tard (vs 41.1), Pharaon fait un songe que personne ne peut expliquer et l’échanson se souvient de Joseph. Il dit au souverain: « Je vais rappeler aujourd'hui le souvenir de ma faute… Pharaon s'était irrité contre ses serviteurs; et il m'avait fait mettre en prison… Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, esclave du chef des gardes. Nous lui racontâmes nos songes, et il nous les expliqua. » (vs 9,10,12) Pharaon fait appeler Joseph qui explique les songes, fait des suggestions très intelligentes et en un jour, se retrouve propulsé du statut de prisonnier à celui de deuxième personnalité du Royaume le plus puissant de son époque !

Je suis convaincue que c’est Dieu Lui-même qui a anéanti les espoirs de Joseph et qui S’est arrangé pour que l’échanson oublie de parler en sa faveur plus tôt. En effet, s’il n’avait pas oublié, Joseph serait probablement sorti de prison, mais n’aurait pas été Premier Ministre d’Egypte. Il serait peut-être devenu esclave chez Pharaon ou chez quelqu’un d’autre. Il fallait d’abord qu’il y ait une crise telle que les gens aient désespérément besoin d’un sauveur pour que cela devienne ensuite évident pour tous que la solution, le salut, ne pouvait venir que de lui. Voilà comment Dieu voulait le révéler à l’Egypte: en effet, la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu (Rom 8.19).

Soyons patients. La plupart des problèmes, des blocages, des difficultés dans lesquelles nous sommes sont pour la gloire de Dieu et notre promotion. Ne nous décourageons pas et ne murmurons pas contre Dieu ou contre les hommes parce que ceux sur lesquels nous comptions nous ont laissés tomber. Souvenons-nous: « Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui. » Et quant au Seigneur, « Il fait toute chose bonne en son temps », mais nous ne saisissons pas toujours ce qu’Il est entrain de faire (Jér 17.5, Eccl 3.11). Faisons-Lui confiance, Il a un plan merveilleux pour nous.

Excellente semaine en LUI!