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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 25 avril 2011

En quête d’ésotérisme (Suite et fin)

 

Moise

Actes 7:22-23,29-33, « Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en œuvres 23 Il avait quarante ans, lorsqu'il lui vint dans le cœur de visiter ses frères, les fils d'Israël…29 A cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils. 30 Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme d'un buisson en feu. 31 Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition; et, comme il s'approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit entendre: 32 Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n'osait regarder. 33 Le Seigneur lui dit: Ote tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. »

Moise est l’exemple de ceux qui ont passé toute leur vie dans l’occultisme. Il était instruit dans toute la sagesse des égyptiens. Autrement dit, il était versé dans l’astrologie (et donc les horoscopes), l’astronomie, la médecine, la science des rêves, les mathématiques ainsi que dans leurs doctrines religieuses dissimulées derrière les hiéroglyphes. Quoi de plus normal d’ailleurs, pour celui qui avait été élevé comme un prince ? Aujourd’hui, on dirait que c’était un magicien.

Quand Dieu se révèle à lui, la 1ère révélation qu’Il lui donne est une leçon de sanctification: “ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.” (Ex 3.5) La suite de son histoire de Moise montre que que désapprendre l’ésotérisme prend du temps. Cela lui a pris 40 ans, 40 ans de désert pour être enseigné différemment et se séparer de toute sa richesse matérielle et ‘spirituelle’, c’est à dire, ésotérique. Son histoire est aussi un puissant témoignage que la véritable sagesse, la véritable puissance et le véritable pouvoir se trouvent en Dieu. Jusqu’à un certain point, ceux qui avaient été ses maîtres et ses pairs en Egypte, reproduisirent ses miracles; mais très vite, ils furent lâchés et ne purent plus suivre. Pour finir, la troupe qui s’était lancée aux trousses des israélites, fut engloutie – avec sa sagesse - dans les eaux de la Mer rouge: c’est Dieu qui est FORT!

 

Daniel

Daniel 1:3-5,7-9,17,20, « Le roi donna l'ordre à Aschpenaz, chef de ses eunuques, d'amener quelques-uns des enfants d'Israël de race royale ou de famille noble, de jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d'intelligence et d'instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l'on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens. Le roi leur assigna pour chaque jour une portion des mets de sa table et du vin dont il buvait, voulant les élever pendant trois années, au bout desquelles ils seraient au service du roi7 Le chef des eunuques leur donna des noms, à Daniel celui de Beltschatsar, à Hanania celui de Schadrac, à Mischaël celui de Méschac, et à Azaria celui d'Abed Nego. 8 Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller. Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques17 Dieu accorda à ces quatre jeunes gens de la science, de l'intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse; et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes20 Sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l'intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume. »

Le roi peut certes être un homme politique, mais il peut aussi symboliser une divinité ou une société ésotérique. Quoiqu’il en soit, c'est toujours parmi les enfants les plus prometteurs qu'on racole. On ne met pas n'importe qui au service du roi. Le recrutement ne se fait pas parmi les idiots du village, mais au sein de la crème des crèmes.

Une fois que vous avez été coopté, il y a ensuite un temps d’apprentissage pendant lequel on vous instruit dans des doctrines spécifiques (les lettres et la langue des Chaldéens), on change vos noms et on vous donne à manger et à boire de ce qui sort de la table du roi. C’est la ‘Communion’. Manger et de boire des mets de la table du roi implique que l’on devient un avec lui. Jésus disait que ceux qui ne mangeaient pas de Sa chair et qui ne buvaient pas de Son sang ne pouvaient avoir part à la vie qu’Il donnait : la vie éternelle. Après tout cela, l’initié peut enfin se mettre lui aussi, à servir la divinité, à servir la Fraternité, à servir le Cercle, à servir l’Ordre… à servir le roi.

Daniel et ses amis résolurent de ne pas se laisser corrompre. Ils ne pouvaient pas refuser d’assister aux cours de ‘‘lettres et de langue,’’ mais ils savaient qu’ils ne pouvaient pas manger en même temps à la table du Seigneur et à celle de Bélial. Ils avaient une limite qu’ils ne pouvaient franchir. Et ils eurent bien raison: la science, les yeux ouverts (visions et interprétation des rêves) et le pouvoir, ils les ont tous eu sans jamais avoir eu à se prostituer. C’est Dieu qui est FORT!

Daniel 2:2ss, « Le roi fit appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Chaldéens, pour qu'ils lui disent ses songes. Ils vinrent, et se présentèrent devant le roi. 3 Le roi leur dit: J'ai eu un songe; mon esprit est agité, et je voudrais connaître ce songe… 6 …C'est pourquoi dites-moi le songe et son explication… 10 Les Chaldéens répondirent au roi: Il n'est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi; aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu'il ait été, n'a exigé une pareille chose d'aucun magicien, astrologue ou Chaldéen. 11 Ce que le roi demande est difficile; il n'y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n'est pas parmi les hommes… 19 Alors le secret fut révélé à Daniel dans une vision pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux… 27 Daniel répondit en présence du roi et dit: Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de découvrir au roi. 28 Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets, et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps. Voici ton songe et les visions que tu as eues sur ta couche… 47 Le roi adressa la parole à Daniel et dit: En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets, puisque tu as pu découvrir ce secret. 48 Ensuite le roi éleva Daniel, et lui fit de nombreux et riches présents; il lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l'établit chef suprême de tous les sages de Babylone. »

Daniel et ses amis sont à l’image de ces gens très brillants, que certaines circonstances de la vie ont amené à côtoyer l’ésotérisme de très près. Ils ont beaucoup lu, ils savent beaucoup de choses théoriques, mais ils ne les ont jamais mises en pratique car leur cœur n’a jamais cessé d’être tout entier à Dieu. Pour RIEN au monde, ils ne communieraient avec un autre esprit que le Sien. Ce sont des gens qui, dans le cadre de leur travail, doivent parfois assister à des séminaires de formation dont les contenus se révèlent rapidement être étranges. Je connais un homme qui s’est ainsi retrouvé en Europe du Nord avec une trentaine de personnes sélectionnées de par le monde, pour participer à un programme très élitiste. Quand ils se sont arrivés au lieu prévu à cet effet, les choses n’avaient plus rien à voir avec ce qu’il avait imaginé. On est venu leur expliquer qu’ils avaient été retenus parce qu’ils étaient les meilleurs et qu’ils avaient atteint un certain niveau socioprofessionnel mais, ils devaient savoir qu’il y avait une autre dimension dans le pouvoir: une dimension spirituelle sans laquelle ils allaient désormais plafonner. A cet instant, il a compris ce qu’ils faisaient là-bas et s’est déconnecté tant et si bien que les séances d’hypnose collective n’ont pas marché sur lui: on n’arrivait pas à l’endormir. L’instructeur lui a dit qu’il avait un esprit réfractaire ou quelque chose comme cela et s’est ensuite montré très froid vis-à-vis de lui durant tout le reste de leur ‘formation.’

Dans leur désir de voir, de connaître et de pouvoir, Adam et Eve ont malheureusement suivi le mauvais maître. Et le serpent n’a pas fini de séduire : la gnose, l’occultisme et l’ésotérisme semblent toujours si précieux pour ouvrir les yeux et l’intelligence. Pourtant, après avoir mangé, les yeux d’Adam et Eve ne se sont pas ouverts sur leur déité, mais sur le triste spectacle de leur nudité et ils ont dû se cacher : la quête d’ésotérisme laisse nu. Les feuilles de figuier utilisées pour couvrir leur honte n’ont pas servi à grand-chose et c’est encore Dieu, Celui dont ils s’étaient détournés, qui a dû venir leur secours. C’est Dieu qui est réellement FORT!

 

Nous avons TOUT pleinement en Christ Jésus.

 

Bonne fête de Pâques et que Dieu vous bénisse

lundi 18 avril 2011

En quête d’ésotérisme…

 

« …le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu » Genèse 3:5-8

 

Pendant tout un temps qui n’est pas précisé, Adam et Eve vivaient selon les lois que leur Créateur leur avait prescrites afin de préserver l’harmonie du jardin. Ils n’étaient point aveugles: Adam avait même utilisé ses yeux pour faire la différence entre Eve et les animaux et constater qu’elle était beaucoup plus semblable à lui qu’ils ne l’étaient. Quant à Eve, la Bible dit qu’elle vit que l’arbre était bon à manger… Pour ce faire, elle avait donc aussi dû utiliser ses yeux.

les Saintes Ecritures nous apprennent que la 1ère chose qu’avant même de créer l’Homme, Dieu appela la lumière à l’existence: « Que la lumière soit ! » Or par Sa lumière, nous voyons la lumière (Ps. 36:9) ; cela ne les a pourtant pas empêché de désirer avoir les yeux ‘ouverts.’ Parfois la lumière est tellement éclatante qu’elle en devient aveuglante (comme des pleins phares en pleine figure) et l’on a envie de voir autrement…

Adam était loin d’être stupide - on ne demande pas à un sot de nommer tous les animaux de la création – mais il a quand même souhaité avoir l’intelligence ouverte…

Enfin, ils avaient été créés à l’image et selon la ressemblance de Dieu. Ils avaient en eux quelque chose de divin, ils participaient déjà à la divinité : ils étaient déjà comme des dieux. Néanmoins… Notons au passage que le Serpent ne leur a même pas dit : ‘‘Vous serez Dieu’’ mais seulement, ‘‘Vous serez comme des dieux.’’

 

Depuis des temps immémoriaux, la scène n’a pas cessé de se répéter, avec chaque fois, les mêmes appâts.

La soif de connaissance : Les gens veulent connaître les secrets, connaître les mystères, connaître, connaître. Les émissions de téléréalité et les magasines people ont le succès qu’ils ont à cause de la soif que les gens ont de connaître…ce qui généralement ne les regarde pas. La curiosité est malsaine et il y a tellement de choses qu’il vaut mieux ne pas savoir. Quand un enfant de 7 ans est violemment parachuté dans le monde des adultes à la suite d’un viol ou au travers de la pornographie, il est vite évident pour tous qu’il aurait été préférable qu’il n’ait pas accès à ce type de connaissance.

La quête de la lumière : Nombreux sont ceux qui ont l’impression d’être dans les ténèbres et d’avoir besoin de lumière pour voir car dans la nuit qui les enveloppe, il semble que bien qu’ouverts, leurs yeux physiques ne servent à rien. Ils veulent voir dans l’invisible, voir ce que les autres yeux ne voient pas: ils veulent que d’autres yeux s’ouvrent… le 3e œil peut-être ? Peu importe, mais ceux qui se lancent dans cette voie feront tôt ou tard la rencontre de l’astre brillant, de l’Ange de lumière: de Lucifer…

La soif du pouvoir : Pourquoi croyez-vous que le diable a proposé à Jésus tous les royaumes du monde et leur gloire, s’Il consentait à se prosterner devant lui ? C’est parce qu’il savait bien que le rêve secret de plusieurs personnes est de susciter l’adulation des foules, de devenir des stars, de n’avoir de comptes à rendre à personne, de voir le monde entier s’arrêter de tourner pour elles et de pouvoir s’acheter tout ce qu’elles veulent. Ce sont des gens qui veulent être ‘dieu’ ! Un dieu vivant…

 

Voilà par quels attraits l’ésotérisme continue de séduire tant d’hommes et de femmes. Tous ceux qui s’y adonnent ou qui sont tentés de s’y lancer se retrouvent infailliblement dans l’une ou l’autre de ces trois catégories.

Pourquoi cela marche-t-il toujours autant ? Ces soifs ne peuvent-elles donc pas être étanchées en Dieu ? N’est-il donc aucunement possible d’aller vers Lui pour les mêmes motifs ? Nous répondrons à ces questions la semaine prochaine en considérant l’exemple de deux personnages bibliques.

 

A bientôt et que Dieu vous bénisse!

lundi 11 avril 2011

Qu’est-ce qui déclenche les miracles? (II)

 

Le 3ème et dernier élément, c’est la compassion.

Pour moi, c’est de loin le plus important et la véritable clé de tout miracle: d’aucuns parleraient d’amour…

Dieu regarde au cœur et agit en fonction de ce qui s’y trouve et de ce qu’Il y lit. Qu’y-a-t-il dans ton cœur ? Quelle est la raison pour laquelle tu veux faire des miracles ? Si c’est pour être connu, pour que l’on vienne te voir du monde entier et que tout le monde loue tes exploits spirituels, autrement dit, si c’est pour ta gloire personnelle que tu cours après les miracles, en bien, tu n’es pas prêt d’arrêter de courir. Cependant, si sans rechercher le miracle, ton cœur s’émeut sans cesse à la vue de ceux qui souffrent, si régulièrement, les difficultés d’autrui te coupent l’appétit et tu ne peux que gémir pour que Dieu les soulage, alors tu es tout près du miracle.

Nous ne voyons plus de miracles d’une espèce rare autour de nous, parce que nos cœurs se sont endurcis et sont devenus insensibles aux malheurs des autres. La société - et l’Eglise avec elle – est devenue si individualiste et si narcissique, que c’est à peine si l’on se laisse émouvoir par les calamités qui s’abattent sur les autres. Un avion qui s’écrase, un tremblement de terre, des inondations, un incendie, un attentat, un suicide collectif, des dizaines, voire des centaines de milliers de morts, et tout cela passe aux informations comme s’il s’agissait de l’augmentation du prix du pain. Cette dernière est même parfois plus susceptible de nous toucher que toutes les atrocités précitées.

La compassion est la capacité de pâtir avec, c'est-à-dire de souffrir avec. C’est pouvoir se mettre dans la peau de l’autre et ressentir ou tout au moins essayer de ressentir ce qu’il/elle ressent. Pour exemplifier cela, la Bible évoque souvent des entrailles qui bouillonnent ou qui sont émues.

Il est donc vrai que l’on peut simplement parler d’amour car en effet, on ne peut ni désirer se mettre, ni se mettre dans la peau de quelqu’un qu’on n’aime pas. C’est ainsi que les missionnaires abandonnaient tout et allaient vivre le temps qu’il fallait, au milieu de ceux qu’ils voulaient sauver et bénir, au milieu de ceux parmi lesquels ils voulaient voir des miracles.

Nous ne pouvons rien offrir à ceux que nous n’aimons pas, car on donne avec le cœur. Le don qui change une vie (le miracle), se donne avec le cœur. Nous ne pouvons donner Jésus à des gens que nous n’aimons pas et que nous n’avons pas appris à aimer.

D’ailleurs, presque toutes les fois que la Bible mentionne un miracle, il est toujours précédé d’un geste de compassion. Dans l’Ancien Testament, c’est presque toujours elle qui poussait Dieu à intervenir :

Deutéronome 30:3, «…alors l'Éternel, ton Dieu, ramènera tes captifs et aura compassion de toi, il te rassemblera encore du milieu… »

2Rois 13:23, « Mais l'Éternel leur fit miséricorde et eut compassion d'eux, il tourna sa face vers eux ... »

Job 33:2, «Dieu a compassion de lui et dit à l'ange: Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse… »

Esaie 54:8, « Dans un instant de colère, je t'avais un moment dérobé ma face, Mais avec un amour éternel j'aurai compassion de toi, Dit ton rédempteur, l'Éternel. »

Zacharie 1:16, « C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel: Je reviens à Jérusalem avec compassion; ma maison y sera rebâtie… »

Avant la plupart des miracles de Jésus, on retrouve souvent l’expression : « ému de compassion… » qui révèle à suffisance quel était le moteur de Ses miracles.

Lors de la guérison du paralytique devant le Temple, la Bible dit que Pierre fixa les yeux sur lui. Autrement dit, TOUT cessa d’être important à cet instant, son monde s’arrêta de tourner : seul comptait désormais pour lui, cet infirme (Actes 3:4).

Au cours de la résurrection du fils de la Sunamite, après avoir prié, Elisée se coucha sur l’enfant en mettant sa bouche, ses yeux et ses mains sur les siens et le corps du gamin se réchauffa. Ses gestes représentent d’une certaine manière, l’identification totale au sort de l’autre et le fait de faire un avec lui afin de lui communiquer ce que l’on a et qui lui manque. (cf. 2Rois 4:33-34)

« Que la charité soit sans hypocrisie » et encore, « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » (Romains 12:9, Proverbes 4:23) Une source doit toujours dispenser de l’eau pure. Je pose donc de nouveau la question : Qu’est-ce qui te motive quand tu pries pour quelqu’un (si même tu pries) ? Le désir secret que si ça marche, cette personne te soit éternellement reconnaissante et parle de toi ou l’unique désir que cette personne recherche ensuite ton Dieu ?

Après avoir énuméré les dons spirituels, -parmi lesquels le don d’opérer des miracles- Paul montre aux Corinthiens la voie excellente pour y arriver : celle de l’amour. Et il conclue : « Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité. » (1 Corinthiens 12 et 13) Cet habitué des miracles plaçait donc la charité, l’amour, au-dessus de la foi…

Nous devons plus que jamais ‘dé-anesthésier’ nos cœurs et nos entrailles afin qu’ils (ré)apprennent à frémir pour les autres.

Je sais bien que de nombreux occultistes sont capables d’accomplir d’incroyables performances sans foi, sans Parole de Dieu et sans compassion (la Bible en donne de nombreux exemples) ; cependant pour moi, ce ne sont pas des miracles, c’est de la magie. Les œuvres de ces gens sont d’ailleurs inévitablement suivies de peine car elles délient d’un côté, mais enchaînent de l’autre. Le miracle du Seigneur quant à lui, affranchit totalement celui qui le reçoit. Il enrichit et n’est suivi d’aucun chagrin : il est parfait (Proverbes 10:22).

Il n’y a pas d’amour sans compassion et il n’y a pas de compassion sans amour. Tu recherches les miracles, eh bien, recherche la compassion, recherche l’amour. RIEN ne résiste à l’amour !

« …Par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection… Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car la charité couvre une multitude de péchés. » (Colossiens 3:14 ; 1Pierre 4:8)

 

Que Dieu vous bénisse et fasse de vous des canaux de miracles et de grâce.

lundi 4 avril 2011

Qu’est-ce qui déclenche les miracles?

 

L’une des choses après lesquelles les chrétiens courent, l’une des choses qu’ils désespèrent le plus de voir, ce sont les miracles. Je ne connais pas de chrétien qui, après avoir entendu parler de la foi qui déplace les montagnes et après avoir lu la promesse du Seigneur selon laquelle ceux qui croient en Lui feront les œuvres qu’Il a faites et même, en feront de plus grandes (Jean 14:12), n’a pas ardemment désiré faire un miracle ou être utilisé pour en faire un.

Que de personnes ne se sont-elles pas enfermées dans le jeûne et la prière pendant des jours, pour demander au Seigneur de les utiliser ‘‘puissamment’’ (i.e., dans les signes, les miracles et les prodiges) ? J’ai moi-même fait quelques unes de ces prières et même s’il m’est arrivé plusieurs fois d’être utilisée de la sorte, cela n’a jamais été dans la magnitude dont je rêvais. Avec le temps, j’ai décidé de sonder les Ecritures et de chercher la face de Dieu pour comprendre pourquoi l’Eglise expérimentait aussi peu de miracles de nos jours. Je suis ainsi tombée sur les trois déclencheurs de miracles que voici :

Marc 11:22-24, « Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. »

 

La foi est le 1er et le plus évident de tous.

Les Saintes Ecritures nous mettent en garde : Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu. (Héb 11:6) Que de fois Jésus ne dit-il pas : « Qu’il te soit fait selon ta foi » ? Et selon Jacques, « la prière de la foi sauvera le malade. » (5:15) Jusqu’à quel point es-tu convaincu que ce que tu vas dire ou demander va s’accomplir ? N’as-tu vraiment aucun doute dans ton cœur s’il faut imposer les mains pour ressusciter un mort ou déclarer à une femme stérile qu’elle sera mère dans un an ? Peux-tu prier pour un aveugle ou un infirme sans hésitation aucune, parce que tu es certain que son handicap disparaîtra avec la fin de ta brève prière ? Brève car en principe, tu n’as ni besoin de t’essouffler sur lui et ni de fatiguer tout le monde avec tes cris : tu devrais pouvoir parler simplement à la maladie pour qu’elle s’en aille. Es-tu sûr de toi ?

Et c’est ici le piège : en effet, nous n’avons pas à être sûrs de nous, mais nous devons être sûrs de Lui. Ne doutons pas de Dieu. Jésus a dit : « Ayez foi en Dieu » et non « Ayez foi en vous. » ‘‘Par moi-même, je ne peux pas ; mais je sais que si cela est Sa volonté, Celui qui vit en moi PEUT.’’ Nous ne voyons pas de résultats parce que nous faisons face à ces choses comme si c’est nous qui devions accomplir le miracle et comme nous sommes malheureusement conscients de nos limites, nous finissons par les transposer sur Dieu.

Quand un patron demande à son employé de faire quelque chose, ce dernier doit se contenter d’exécuter parfaitement l’ordre reçu. Si ça foire, ce n’est pas son problème, mais celui du patron : nous n’avons pas la responsabilité du miracle. Nous devons simplement présenter Dieu, puis Le laisser agir sans interférence et sans tentative de Lui voler la gloire qui Lui revient.

Marc 16:20, « Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient. »

 

Le 2ème élément, c’est la prédication de la Parole.

De la même manière que la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre et fait germer les plantes, ainsi la parole de Dieu ne retourne-t-elle point à Lui, sans avoir exécuté Sa volonté et accompli Ses desseins (Esaïe 55:10-11). Paul disait que sa parole et sa prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance (1Corinthiens 2:4). Si ce que tu dis ne produit aucun effet, si ton ministère ne connaît aucun miracle, demande-toi humblement et honnêtement si tu prêches la Parole de Dieu. Dis-tu vraiment TOUT ce que Dieu te dit de dire et dis-tu SEULEMENT ce que Dieu te dit de dire ? Si tu y ajoutes ton grain de sel, ce n’est plus Dieu qui parle, mais toi et Dieu ne travaillera pas avec toi pour confirmer ce que tu as dit ou fait. Très souvent, le Seigneur nous donne un message limpide comme le cristal mais par timidité, par honte, par embarras ou par trop de réflexion, nous n’osons pas dire la chose comme Dieu nous a demandé de le faire. Alors, on modifie un peu en pensant que c’est pas bien grave et que Dieu s’en accommodera puis, l’on s’étonne ensuite de n’avoir aucun résultat ! ‘‘Seigneur, je suis déçu ; Tu m’avais pourtant promis que Tu allais faire ceci ou cela si je disais telle ou telle chose. J’ai parlé et Tu n’as rien fait.’’ Ah bon ? As-tu été un fidèle ambassadeur ? As-tu dignement représenté la volonté de ton Roi ou bien la tienne ?

Malheur à celui qui ajoute ou qui retranche quoique ce soit à ce que Dieu a dit (Deutéronome 4:2 et 12:32, Apocalypse 22:18-19). Paul en était si conscient qu’il demandait sans cesse que l’on prie pour lui « afin qu’'il lui soit donné, quand il ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l'Évangile, pour lequel il était ambassadeur… et qu’il en parle avec assurance comme il devait en parler. » et aussi « afin que Dieu lui ouvre une porte pour la parole, en sorte que je puisse annoncer le mystère de Christ, pour lequel je suis dans les chaînes, et le faire connaître comme je dois en parler. » (Ephésiens 6:19-20 ; Colossiens 4:3-4)

A suivre…