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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 31 décembre 2012

Gemmes tirées du livre de Daniel (IV et fin)

 

Les chapitres 5 et 6 apportent aussi leur lot de ‘surprises’. Dans le chapitre 5, le fils de Nebucadnetsar, Belschatsar utilise les vases d’or que son père avait enlevés du Temple à Jérusalem pour s’enivrer et faire la fête avec ses femmes, ses concubines et les grands de son royaume. Immédiatement, une main apparait de nulle part et grave une mystérieuse inscription sur le mur. Terrorisé, le roi demande que l’on fasse venir les sages, c'est-à-dire les astrologues, devins et les magiciens. Bien entendu, ils ne peuvent pas lire l’inscription et encore moins, en donner l’explication. C’est alors que la reine (qui n’était pas de la partie – il fallait laisser le roi à ses orgies), arrive et dit (vs 11-12): « Il y a dans ton royaume un homme qui a en lui l'esprit des dieux saints; et du temps de ton père, on trouva chez lui des lumières, de l'intelligence, et une sagesse semblable à la sagesse des dieux. Aussi le roi Nebucadnetsar, ton père, le roi, ton père, l'établit chef des magiciens, des astrologues, des Chaldéens, des devins, parce qu'on trouva chez lui, chez Daniel, nommé par le roi Beltschatsar, un esprit supérieur, de la science et de l'intelligence, la faculté d'interpréter les songes, d'expliquer les énigmes, et de résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l'explication. » Maintenant, je vous pose deux questions. Daniel était le chef de tous les sages de l’époque; comment se fait-il donc que tous ces subalternes aient été informés de la convocation du roi, mais pas lui? Comment le roi a-t-il pu se passer de la sagesse d’un tel homme? Vous avez peut-être d’autres réponses que je vous suggère alors de poster, mais voici ce que j’en pense.

Ce n’est pas parce que vous avez le titre que vous avez nécessairement l’autorité qui va avec. C’est normalement chez Daniel que l’envoyé du roi aurait dû se rendre. C’est Daniel qui aurait ensuite dû ameuter ses troupes, mais on l’a ignoré, surtout que le roi avait promis de très grands honneurs à celui qui résoudrait l’énigme. Il y a quelques semaines, j’ai regardé un film anglais, Secret State (État Secret). Le titre dit bien son nom. Le Premier Ministre Britannique (équivalent du chef de l’état), ne l’était que de nom. Il y avait une vraie mafia en-dessous de lui et il n’était qu’un pion (relativement naïf) sur l’échiquier. Une fois qu’il donnait une injonction à quelqu’un, il a ajouté: « Je suis le P.M ! » C’est à peine si le gars ne lui a pas rit au nez, puis il est allé faire ce qu’il voulait. Une autre fois, il a utilisé la tribune du parlement et de la télé pour lancer un ultimatum à un magnat du pétrole. Ce dernier a tout aussi publiquement ignoré l’ultimatum et ne s’est même pas donné la peine de répondre à ses coups de fil. L’humiliation était sans bornes. Le pouvoir, c’est plus qu’un titre: c’est aussi une série de réseaux d’influence. Personne n’a même demandé aux mages où était leur chef. Même le roi ne se souvenait pas de lui ! Il était pourtant le chef suprême de tous les sages du royaume (vs 2.48). Tout le monde aurait dû parler de lui.

Ceci me fait encore d’autant plus réaliser que le talent seul ne suffit pas. Tout le monde peut connaître ton talent, mais si Dieu, le Maître des temps et des circonstances, ne crée pas des opportunités, comme ici, pour t’exposer, des personnes jalouses et mal intentionnées sont capables de « t’enterrer » avec tout le talent et tous les dons que tu peux avoir. Je traite de ceci dans la deuxième partie de mon livre, Catalyseurs de Faveur.

Les personnes ténébreuses n’aiment pas la lumière et la sainteté. Tout le monde savait que Daniel avait en lui l’esprit des dieux saints et qu’il y avait une lumière divine en lui. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne lâcherai pas une telle personne et je ne ferai rien sans elle. Cependant, Jean dit deux choses: Le monde me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises, et aussi, la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue (Jn 7.7b et 1.5). La sainteté dérange. Les gens se sentent jugés au plus profond d’eux-mêmes par votre seule présence, par le fait que vous ne mentez pas avec eux, que vous ne jurez pas avec eux, que vous ne vous saoulez pas avec eux. Même si vous ne dites rien, leur conscience les accuse et votre fermeté dans la foi leur rappelle leur lâcheté et leur faiblesse. La lumière a beau luire dans les ténèbres, les ténèbres ne veulent pas la recevoir. Les gens ne veulent pas que Dieu s’immisce dans leurs affaires. Ils veulent faire appel à Lui en leur temps et sous leurs conditions, et ils ne recourent à Lui que quand tout le reste a échoué. En effet, malgré le fait que Daniel ait brillé une fois de plus, aucun mage, enchanteur ou astrologue n’est venu lui demander de lui apprendre sa science. Ils ont plutôt fomenté un complot pour l’éliminer. Ecoutez-les : « Nous ne trouverons aucune occasion contre ce Daniel, à moins que nous n'en trouvions une dans la loi de son Dieu… Roi Darius, vis éternellement! Tous les chefs du royaume, les intendants, les satrapes, les conseillers, et les gouverneurs sont d'avis qu'il soit publié un édit royal, avec une défense sévère, portant que quiconque, dans l'espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. Maintenant, ô roi, confirme la défense, et écris le décret, afin qu'il soit irrévocable, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est immuable. » Vs 6.5, 6-8. Notez en passant comment ils manipulent le roi qui croit signer quelque chose de sa pleine autorité alors que ce sont des sous-fifres qui viennent de décider.

Voici comment un édit royal qui va affecter toute une nation peut être promulgué alors qu’il ne vise en réalité qu’un seul homme? Combien de décrets similaires sont signés de par le monde? Des décrets qui affectent négativement des millions de gens parce qu’une personne ou un petit groupe de personnes, a voulu faire plaisir à quelqu’un ou détruire un individu… Pour offrir le pétrole irakien à une petite clique ainsi que le marché de la reconstruction du pays (sous prétexte d’en finir avec Saddam Hussein), regardez l’état du Moyen Orient aujourd’hui… Heureusement, quand Daniel est venu leur rendre visite, les lions ont décidé de jeûner (et de prier pour viande plus grasse). Par contre, quand les comploteurs sont venus les saluer à leur tour, ils venaient de rompre leur jeûne et ont rendu grâce pour le mets succulent que le Seigneur leur avait servi.

L’église doit redevenir militante. Alors que nous entrons en 2013, prions pour que l’esprit de Daniel repose sur nous: nous devons conseiller les rois et ceux qui sont élevés en dignité.

BONNE ANNEE 2013 et que DIEU VOUS BENISSE !

dimanche 23 décembre 2012

Gemmes tirées du livre de Daniel (III)

 

Je vous encourage à lire les deux derniers articles pour mieux comprendre ce qui suit.

Après avoir entendu le songe et son explication, le roi tomba sur sa face, se prosterna devant Daniel, et ordonna qu'on lui offrît des sacrifices et des parfums (vs 46). Il dit à Daniel: « En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois » et il l’éleva. Il lui fit de nombreux et riches présents, lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l'établit chef suprême de tous les sages de Babylone.

Voyez maintenant l’ironie: il confesse que Dieu est Dieu, mais il adore Daniel. Il reconnait l’excellence du Dieu de Daniel, mais il ne se convertit pas pour autant. Il ne chasse pas pour autant les autres « sages » de la cour. Il décide simplement que Daniel est désormais leur chef « suprême ». Les chapitres 3 e 4 illustrent mieux le fait que Nebucadnetsar ne s’est pas converti. Dans le chapitre 3, il est question de l’énorme statue de lui qu’il fait ériger et qu’il demande à tout le monde d’adorer. Quand il apprend que les amis de Daniel refusent de se prosterner devant elle, il les convoque et dit (vs 14 et 15) : « Est-ce de propos délibéré que vous ne servez pas mes dieux, et que vous n'adorez pas la statue d'or que j'ai élevée?... Si vous ne l'adorez pas, vous serez jetés à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main? » Où est donc passé celui qui avait semblé reconnaitre la suprématie du Dieu des Hébreux sur tous les autres dieux ? Voilà qu’il vante maintenant « ses dieux ».

Joignant le geste à la menace, il les jette dans un feu surchauffé qui refuse cependant de les rôtir. Effrayé et étonné, il proclame (vs 28-29): « Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego… Voici maintenant l'ordre que je donne: tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu'il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d'immondices, parce qu'il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme Lui. » Qui ne voudrait pas adorer un tel Dieu? Pourtant, Nebucadnetsar interdit simplement de blasphémer contre l’Eternel. Il n’invite pas le peuple à se convertir et ne se convertit pas lui-même, bien qu’il sait qu’aucun autre dieu ne peut délivrer comme l’Eternel.

Au chapitre 4, il fait un autre songe et une fois de plus, il se tourne d’abord vers ses charlatans. Devant leur (nouvelle) incapacité à interpréter le rêve (tu m’étonnes), Daniel vient une fois de plus à la rescousse et lui explique qu’il s’est enorgueilli et que Dieu va le frapper s’il ne se repent pas. Daniel plaide (vs 27): « Ô roi, puisse mon conseil te plaire! Mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger. » C’est bien la preuve que jusqu’ici, Nebucadnetsar n’est toujours pas converti. Les choses se produisent comme annoncées par Daniel et le roi est frappé d’un mal mystérieux qui le transforme quasiment en animal. L’histoire regorge de toutes sortes de fables quant à la réelle nature de son affliction, mais ce qui est certain, c’est qu’il était fou. Quand il recouvre ses esprits, il dit (vs 37): « Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue, j'exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les œuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil. » Il est enfin converti.

Ceci nous enseigne que dans bien des cas, il n’y a que le brisement qui peut convertir un homme. Vous pouvez faire beaucoup pour une personne par vos prières, elle peut même le reconnaître et en parler à ses amis, mais ce n’est pas pour autant qu’elle va donner sa vie au Seigneur. Le peuple d’Israël en est un très bon exemple. Quel miracle n’ont-ils pas vu ? Ils sont pourtant restés incrédules. De la même manière, Jésus s’adresse à la foule qu’Il vient de nourrir miraculeusement en multipliant cinq pains et deux poissons et leur dit: « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. » Puis Il leur demande de travailler pour la nourriture impérissable qui consiste à faire les œuvres de Dieu, c’est-à-dire, croire en Lui. Voici leur réponse: « Quel miracle fais-tu donc, afin que nous le voyions et que nous croyions en toi? Que fais-tu? » (Jn 6.26-30). Quel culot ! Ils avaient assisté ou entendu parler des guérisons, des résurrections, de la purification des lépreux, des délivrances et ils venaient d’assister à une multiplication de cinq pains pour 5000 hommes (c.à.d. plus de 10 000 personnes avec les femmes et les enfants). Ils en avaient été si impressionnés qu’ils ont dit: « Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. » Ils se préparaient même à couronner Jésus (Jn 6.14-15), mais moins de 24h après, ils ont la prétention de Lui demander Sa carte de visite afin de croire en Lui ! C’est normal que Jésus leur dise qu’ils ne Le cherchent qu’à cause de leur ventre, et non parce que les miracles qu’ils ont vu les ont vraiment convaincus qu’Il est le Fils du Dieu Vivant.

N’attend pas le miracle pour croire, crois parce que Dieu existe et qu’Il est Dieu. Ne dis pas que tu croiras que Dieu t’aime s’Il te donne telle ou telle chose que tu désires ou si tu Le vois puissamment à l’œuvre de telle ou telle manière: c’est l’attitude d’un cœur ingrat. Crois seulement qu’Il est Dieu et qu’Il t’aime. Les amis de Daniel ont dit au roi (3.17-18): « Notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée. » En d’autres termes, qu’Il me donne ou qu’Il ne me donne pas, qu’Il fasse cela pour moi ou non, je le sers quand même. Ne cours pas derrière Dieu à cause de ce que Sa main peut te donner, c’est de la mendicité spirituelle. Accroche-toi à Dieu comme la branche s’accroche au tronc dont elle dépend. Dieu n’a pas besoin de toi, tu as besoin de Lui. Sans Lui, tu ne seras plus rapidement qu’une branche ou une feuille morte. Que ses pensées guident ta réflexion alors que nous entrons dans la nouvelle année.

Joyeux Noël et à la semaine prochaine.

lundi 17 décembre 2012

Gemmes tirées du livre de Daniel (II)

 

Pour mieux suivre et comprendre ce qui suit, il est important de lire le post de la semaine dernière.

Finalement, Daniel, auquel personne n’avait pensé, alla lui-même voir le roi et se proposa de résoudre l’énigme dont le secret lui fut révélé pendant la nuit. Je fais encore une pause et je constate que :

1) Le peuple de Dieu continue à être laissé pour compte, négligé, voire méprisé. C’est vraiment bizarre que personne n’ait pensé à Daniel et ses amis alors que le chapitre 1 nous dit que sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l'intelligence sur lesquels ils étaient interrogés, ils étaient dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues du royaume (vs 20). Que s’est-il donc passé ? L’Église reste le dernier recours des gens. Dieu est le dernier vers qui on se tourne quand on est en difficulté. Comme disait Nathanaël à Philippe, « Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? » Jn 1.46. Le monde ne nous consulte pas, car pour lui, rien de bon ne peut venir de L’Église.

2) Dieu révèle véritablement les choses cachées. C’est nous, chrétiens, qui ne croyons malheureusement pas que Dieu puisse nous les révéler. Dieu peut te parler de ton pays, de ta ville, de ton quartier, de l’endroit où tu travailles, de ta famille, de tes enfants, de ton futur etc., afin de t’éviter de périr avec les autres – en effet, le premier souci de Daniel était que Dieu lui parle afin que ses amis et lui ne partagent pas le sort funeste des autres sages. Il dit: « Invoque-moi, et je te répondrai; Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pasIl n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Jér 33.3, Mat 10.26). Tu peux connaître ces choses, si tu le désires. Je ne parle évidemment pas de voyeurisme spirituel. Dieu ne va pas te révéler ce que tes voisins mangent ou leurs dessous, juste pour le plaisir de te les montrer : ceci est de la sorcellerie. Dieu révèle les choses pour le salut (le notre ou celui de proches) et pour Sa gloire. Il y a quelques jours, ma fille est venue me faire part d’une situation qui la troublait. Elle avait une camarade de classe dont elle sentait qu’elle avait un problème grave, mais la fille ne voulait rien lui dire. Elle me demandait conseil. Je lui ai dit de prier et de demander à Dieu de lui montrer ce qui n’allait pas. Je lui ai dit de s’attendre à une réponse par l’un des canaux suivants: le rêve, la vision, une connaissance soudaine et intuitive, une circonstance (en la mettant comme par hasard à un endroit où elle voit ou entend parler du problème) ou alors qu’il allait toucher le cœur de la fille et l’amener à s’ouvrir. Elle a fait une prière rapide et est passée à autre chose. On était vendredi. Le lundi après-midi, après les cours, sa camarade est venue cheminer avec elle et s’est mise à lui expliquer ses problèmes, sans que ma fille lui ait posé quelque question que ce soit. Dieu parle. Dieu révèle encore les choses cachées quand le motif pour les connaître est pur.

Pour finir, notons ceci. Avant qu’il ne révèle au roi le songe et son explication, contrairement à Elie qui avait mis à mort 450 prophètes de Baal, Daniel a, quant à lui, demandé de ne pas faire périr les sages de Babylone (2.24). Il aurait pu sauter sur l’occasion d’éliminer tous ces suppôts de Satan qui entrainaient le roi et le peuple dans l’erreur, mais il ne l’a pas fait. Nous aimons demander à Dieu de tuer nos ennemis, oubliant que tant que nous vivrons, nous aurons toujours des ennemis physiques ou spirituels. Quand on en élimine deux, trois autres se manifestent. C’est un combat sans fin. Souvenons-nous que la volonté de Dieu n’est pas que le méchant périsse, mais qu’il se convertisse (Ez 18.23, 1Tim 2.4) et soyons miséricordieux comme notre Père Céleste L’est. En les tuant, on leur retire toute possibilité de se repentir.

A la semaine prochaine pour la suite et que Dieu vous multiplie Ses faveurs.

lundi 10 décembre 2012

Gemmes tirées du livre de Daniel (I)

 

Je suis entrain de relire le livre de Daniel et comme toujours, après l’avoir lu n fois, je découvre encore de nouvelles choses. J’aime les Saintes Écritures…

Deux choses me fascinent dans le premier chapitre. La première, c’est que le diable a du goût. En effet, le roi ne voulait pas voir n’importe qui à ses côtés. Il recherchait des jeunes garçons de race royale ou de famille noble, sans défaut corporel, beaux, sages, intelligents et instruits à qui l’on allait enseigner les lettres et la langue des Chaldéens (vs 3-4). Tels étaient les critères pour le servir. J’en avais déjà fait allusion dans mon post: « En quête d’ésotérisme. » Plus vous êtes intelligents, plus le système de ce monde vous traque. Vous êtes beaux? Les concours de Miss, de Mister et les carrières de mannequin etc. sont là pour vous appâter, si vous n’avez pas la tête sur les épaules. Les loges aussi, ne recrutent pas des idiots: leurs enseignements sont parfois si compliqués qu’ils sont loin d’être à la portée intellectuelle de monsieur tout-le-monde.

La deuxième chose qui m’interpelle, c’est le changement de leur nom, le fait qu’on ait tenu à leur donner des noms évoquant les dieux et la culture chaldéens. Nous, chrétiens, vivons aussi dans un monde qui essaie régulièrement de changer nos noms et de nous obliger à répondre à des noms qui ne sont pas les nôtres, au nom de l’intégration sociale. La dernière coiffure de Rihanna est à la mode ? Les jeunes chrétiennes l’adoptent sans discernement. Le dernier style de Lady Gaga (son nom seul devrait faire comprendre qu’elle nage en pleine folie) est en vogue ? On copie. Tous mes amis se tatouent ? Je fais pareil, mais au lieu d’un serpent, je me tatoue une croix ou le nom de Jésus. Cool ! Tous les rappeurs se baladent pantalons sur les cuisses ? Les jeunes chrétiens (et même les vieux) font pareil… Ceux qui s’appelaient encore “Chrétiens” (petits christs) il n’y a pas si longtemps, s’appellent désormais “Mondains”. Quel est ton signe ? Et toi de répondre: Cancer ou Scorpion... As-tu changé de nom ? Es-tu désormais identifié par le nom de l’un des dieux de ce monde ?

Dans le chapitre 2, le roi Nebucadnetsar fait un songe, mais au réveil, il n’arrive plus à s’en souvenir. Il convoque alors tous les sages de son royaume –c.à.d. les magiciens, les enchanteurs, les astrologues et les devins- et leur demande de lui révélé le rêve et son interprétation. Ils répondent: « Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l'explication. » Ce à quoi le roi répond: « Je m'aperçois, en vérité, que vous voulez gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m'a échappé. » Devant l’insistance du roi qui menace de les tuer et de détruire leurs maisons, ils plaident et disent (vs 10-11): « Il n'est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi; aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu'il ait été, n'a exigé une pareille chose d'aucun magicien, astrologue ou Chaldéen. Ce que le roi demande est difficile; il n'y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n'est pas parmi les hommes. »

Je m’arrête d’abord là et je constate ceci :

· Voyez-vous vers quel type de personnes les grands de ce monde se tournent quand ils sont troublés? Ce sont des occultistes de tous bords, qui étaient supposés être les sages de l’époque. Les choses n’ont pas changé. Mitterrand en France, Reagan aux EU ou la plupart des présidents africains, tous sont toujours (ou ont été) entourés d’une flopée de marabouts et d’astrologues censés leur prédire l’avenir.

· Ces gens ne savaient rien. Ils n’avaient aucune réponse, mais ils voulaient que le roi leur raconte d’abord le songe. J’ai entendu plusieurs histoires de personnes parties consulter des voyants ou des diseurs de bonne aventure, mais au lieu de s’entendre dire: « tu es X et tu es venu parce ceci ou cela…Voici la réponse à tes problèmes » Les escrocs du futur leur ont plutôt posé quelques questions habiles sur leur famille, leur santé etc., et ont ensuite utilisé leurs réponses pour brodé quelque chose dessus. C’est ce que les mages du roi voulaient faire.

· Il n'y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n'est pas parmi les hommes. De leur propre aveu, ils n’ont pas la possibilité d’être en contact avec les dieux. De leur propre aveu, les entités qu’ils adorent et qu’ils entraînent les gens à adorer, sont incapables d’interférer dans la vie des hommes. Ils font croire aux gens qu’ils peuvent consulter leurs dieux/esprits/génies, alors qu’ils ne consultent que du vent. En effet, la Bible dit que les idoles, toutes les idoles, sont vanité et poursuite du vent (Es 41.29). Ceci rappelle la confrontation entre Elie et les prophètes de Baal. Elie leur avait dit: « Invoquez le nom de votre dieu; et moi, j'invoquerai le nom de l'Éternel. Le dieu qui répondra par le feu, c'est celui-là qui sera Dieu. » Malgré tout ce qu’ils firent comme invocations, il ne se passa rien et Élie se moqua d'eux en disant: « Criez à haute voix, puisqu'il est dieu; il pense à quelque chose, ou il est occupé, ou il est en voyage; peut-être qu'il dort, et il se réveillera. » 1R 18.24 et 27. Les idoles sont du vent, du néant. Ne perdez pas votre temps à lire les horoscopes, les astrologues ne peuvent prédire l’avenir. Et si vous connaissez des gens qui consultent des devins de quelque nature que ce soit, partagez ceci avec eux.

A suivre…

Bonne semaine en CHRIST JESUS et que Dieu vous bénisse.

jeudi 6 décembre 2012

Enfin !

 

 

Ce fut long, Ce fut laborieux, mais cela en valait et en vaut totalement la peine.

 

CATALYSEURS DE FAVEUR est enfin disponible!!!

 

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Rendez-vous dans la rubrique “Mes Livres” pour les informations de commande.

Que Dieu vous bénisse!

lundi 3 décembre 2012

Puissantes prières du NT (X)

 

Prière contre la tentation

Lc 22.31-32, « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. »

1) Tout d’abord, c’est un rappel que le diable existe, qu’il rode et que ses intentions à notre égard n’ont pas changé depuis le jardin d’Eden : dérober, égorger et/ou détruire (Jn 10.10).

2) Il vous a réclamés… C’est aussi un rappel que même s’il a été chassé du ciel et précipité sur la terre avec ses agents (Apoc 12.8-9), Satan a toujours accès à Dieu : C’est à Lui qu’il nous réclame. En effet,

Zac 3.1-5, « Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l'ange de l'Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l'accuser. L'Éternel dit à Satan: Que l'Éternel te réprime, Satan! Que l'Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem! N'est-ce pas là un tison arraché du feu? Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l'ange. L'ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui: Otez-lui les vêtements sales! Puis il dit à Josué: Vois, je t'enlève ton iniquité, et je te revêts d'habits de fête. Je dis: Qu'on mette sur sa tête un turban pur! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements. L'ange de l'Éternel était là. » Voilà pourquoi Satan est appelé l’accusateur des frères (Apoc 12.10). Il passe son temps à chercher des fautes qu’il peut utiliser devant Dieu, le juste Juge, pour le forcer à nous lâcher. En effet, le Psaume 109 dit : « Ils me font la guerre sans cause. Tandis que je les aime, ils sont mes adversaires; mais moi je recours à la prière. Ils me rendent le mal pour le bien, Et de la haine pour mon amour. Place-le sous l'autorité d'un méchant, Et qu'un accusateur se tienne à sa droite! Quand on le jugera, qu'il soit déclaré coupable, et que sa prière passe pour un péché! » (Vs 3-7) ? Nos bibles disent accusateur, mais la version anglaise KJV et d’autres, disent : que Satan se tienne à sa droite. Et il se tient devant Dieu jour et nuit pour cela !

Job est un autre exemple de la présence de Satan devant le Seigneur. Lisez ceci: « les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux. L'Éternel dit à Satan: D'où viens-tu? Et Satan répondit à l'Éternel: De parcourir la terre et de m'y promener. L'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Et Satan répondit à l'Éternel: Est-ce d'une manière désintéressée que Job craint Dieu? Ne l'as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui? Tu as béni l'œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu'il te maudit en face. L'Éternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre; seulement, ne porte pas la main sur lui. » (Job 1:6-12)

Le diable ne peut donc rien faire sans la permission du Seigneur. En effet, parlant de Ses brebis, Jésus affirme qu’elles ne périront jamais, et que personne ne les ravira de Sa main. Son Père, qui les Lui a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de Son Père (Jn 10.28-29). C’est pourquoi Satan confesse lui-même que Dieu a protégé Job, sa maison et tout ce qui lui appartient. Autrement dit, personne ne peut nous toucher tant que Dieu n’a pas retiré Sa main de protection au-dessus de nous. En effet, le verset « étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient » n’est pas bien traduit car le verbe Hébreu shâlach, traduit par étend, signifie en réalité chasse, pousse au loin, fais partir. On devrait donc plutôt lire: “retire ta main…”

3) J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas… Or, nous savons que Dieu exauce toujours la prière de Jésus (Jn 11.42)… La première chose que ce verset nous apprend, c’est que la chose la plus importante pour le Seigneur, c’est notre foi. C’est elle qu’Il tient à préserver par-dessus tout. Ensuite, ce passage nous apprend aussi que quand Satan demande à nous cribler, Dieu a deux options. Soit Il anéantit les projets du diable en enlevant notre iniquité/péché et en changeant nos vêtements sales en habits blancs (le sang de Jésus), soit Il le laisse faire après que Jésus, notre avocat auprès du Père (1Jn 2.1), ait prié pour que l’épreuve ne nous brise pas. Voilà pourquoi Paul dit qu’aucune tentation ne nous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que nous soyons tentés au delà de nos forces; mais qu’avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que nous puissions la supporter (1Cor 10.13). Et nous savons par exemple que la foi de Job n’a pas vacillé. Malgré tout ce qui lui arrivait –perte de ses enfants, de ses biens et de sa santé- il refusa de maudire Dieu et se contenta de dire: Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté; que le nom de l'Éternel soit béni! (Job 1.21)

Notre part, c’est d’éviter d’être présomptueux comme Pierre qui se croyait prêt à affronter la prison et la mort avec le Seigneur (Lc 22.33) et qui l’a renié quelques temps après. Nous devons savoir que tous ceux qui sont debout sont susceptibles de tomber (1Cor 10.12). Pour cela, le Seigneur nous exhorte à veiller et prier afin de ne pas tomber dans la tentation (Mat 26.41). Et la prière que nous devons faire, c’est : Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du malin (Mat 6.13).

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse !

lundi 26 novembre 2012

La puissance de l’unité

 

Le chapitre 11 de la Genèse nous raconte l’histoire d’un peuple qui s’était uni derrière son roi (Nimrod) pour accomplir un projet pharaonique: bâtir une ville et une tour dont le sommet toucherait le ciel. Le but de cette entreprise était double : se faire un nom, et ne pas être dispersés sur la face de la terre (vs 4). La Bible affirme que Dieu ‘descendit’ pour voir ce qu’ils étaient entrain de faire et qu’après les avoir vus à l’œuvre, Il dit (vs 6): « ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté. » Cependant, comme leur projet témoignait d’un orgueil démesuré, Dieu ne pouvait pas les laisser faire. En même temps, RIEN, pas même Lui, ne pouvait les arrêter tant qu’ils étaient unis, tant qu’ils étaient UN. Il décida donc de confondre leur langage et de les disperser sur la face de toute la terre (ce qu’ils voulaient justement éviter au début de leur initiative). Ne pouvant plus se comprendre, et n’étant plus ensemble, ils ne pouvaient que cesser de bâtir la ville.

Il y a une formidable puissance derrière l’unité. Ce n’est pas pour rien que la devise de plusieurs pays (Belgique, Bulgarie, Bolivie, Angola, Haïti, Malaisie) est « L’union fait la force » et que bon nombre d’autres ont le mot Unité ou Union dans leur devise.

C’est pour cela que dès l’institution du mariage, Dieu veut que l’homme et la femme soient UN, une seule chair. Paul va plus loin et ajoute que c’est un mystère : « les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église. » Eph 5.31-32

C’est d’ailleurs pour cette raison que Jésus, l’Époux de l'Église, prie et dit : « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous… Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. » (Jn 17.11, 20-23) Notez combien de fois Il demande l’unité de l’Église. Il est sur le point de partir, de retourner au Père, et Il sait que l’œuvre qu’Il avait commencée –l’Évangile- ne pourra tenir et se propager que par l’unité des disciples. Il leur demande donc de s’aimer les uns les autres de l’amour dont Il les avait aimés, car c’est l’amour qui était capable de cimenter cette unité. La prière sacerdotale (de Jean 17) est l’une des prières les plus puissantes du Nouveau Testament.

Des couples unis forment des familles unies et des enfants qui reproduisent le sain et saint modèle qu’ils ont vu et connu. Familles unies—> équipes, églises, sociétés unies—> nations fortes, ce qui n’arrange pas du tout le diable. Quand il veut détruire quelqu’un, une famille, une équipe, un projet ou une nation, il sème la division. Jésus a ainsi prévenu les disciples qu’un royaume divisé contre lui-même ne pouvait subsister et qu’une maison divisée contre elle-même s’écroulerait (Mat 12.25, Lc 11.17). Or, tout ceci commence à l’échelle individuelle par le doute et l’indécision qui ne sont rien d’autre qu’une division de la pensée. Voilà pourquoi Jacques nous met en garde et dit que: « celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. » (Ja 1.6-7) Celui qui doute se coupe lui-même de la faveur du Seigneur et se met à la merci du diable. Jésus dira donc: « Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. » (Mc 11.23-24). Autrement dit, “quand vous demandez quelque chose dans la prière, que vos lèvres, votre esprit et votre cœur soient UN. Qu’ils soient tous sur la même longueur d’onde ; qu’ils disent tous la même chose.”

Il y a une puissance derrière l’unité. Soyez UN avec vous-même, soyez UN avec votre conjoint. Que votre famille, votre église soient UN : cette unité sera la force des projets que vous entreprendre ensemble. Et souvenez-vous, l’unité ne se cultive pas avec des vœux pieux, elle s’entretient et se consolide dans l’amour.

Que Dieu vous bénisse en vous aidant déjà à ne pas être irrésolu et inconstant dans vos voies. Excellente semaine en CHRIST JESUS, le Seigneur.

lundi 19 novembre 2012

Puissantes prières du Nouveau T. (IX)

 

Prier pour la guérison

Jac 5.13a, 14-16, « Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu'il prie... 14 Quelqu'un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. »

Je ne connais personne qui n’est pas passé par la case de la souffrance ou de la maladie à un moment ou à un autre et nous connaissons également tous, des gens concernés par ces choses. Nous avons donc tous besoin de comprendre cette prière pour la faire efficacement.

Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu'il prie. On prie pour savoir ce qu’il convient de faire. En effet, il est écrit : « Au jour du malheur, réfléchis. » Et encore, « Aucune tentation/épreuve ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (Eccl 7.14 et 1Co 10.13). C’est en réfléchissant dans la prière, que nous trouverons le moyen de nous en sortir, la force de gérer et de surmonter ce qui nous afflige. Nous prions donc pour rechercher la sagesse de Dieu (cf. post de la semaine dernière).

Quelqu'un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Église… Paradoxalement, on ne nous demande pas de prier d’emblée. J’aurai même pensé qu’on nous aurait dit d’appeler les anciens dans la souffrance, et de prier dans la maladie, mais c’est le contraire qui est préconisé. Par ailleurs, ce passage mentionne diverses choses qui sont nécessaires pour obtenir la guérison. La prière seule ne semble pas suffire.

Qu'il appelle les anciens de l'Église. Vous devez donc faire partie d’une assemblée et vous devez en reconnaitre le leadership. Que les anciens prient pour lui. En vous demandant de passer par eux, Dieu vous oblige à respecter l’autorité et à vous soumettre à elle, sinon vous aurez du mal à jouir de la guérison biblique. Souvenez-vous du centenier romain dont Jésus a loué la foi. Devant la maladie de son serviteur, il a fait appel à Jésus, l’Ancien de l’époque. Cependant, c’est sa compréhension de l’autorité et sa soumission à elle qui ont déclenché le miracle de guérison (Mat 8.5-13).

Confessez donc vos péchés les uns aux autres : Ici il y a l’obligation de dépendance vis-à-vis des autres chrétiens, et la nécessité de marcher dans la lumière. Nous ne sommes pas des électrons libres. Nous faisons partie d’un Corps et ce qui nous affecte (péché ou maladie), affecte aussi le reste du Corps (1Co 12.12-27). Cela montre aussi le lien direct que certaines de nos maladies peuvent avoir entre le péché. C’est pourquoi Paul dit, parlant de la Sainte Cène, que ceux qui la prennent indignement (p.ex. en vivant dans le péché) risquent l’infirmité, la maladie ou même, la mort.

Priez les uns pour les autres. La dépendance dont nous parlons va dans les deux sens. D’une part, nous nous soumettons aux autres en leur confessant nos péchés, mais nous sommes également sensibles à leurs problèmes d’autre part. Ne soyons pas de gros égoïstes qui sont toujours entrain de demander la prière et qui n’intercèdent jamais pour autrui. Nous serons mesurés avec la mesure que nous aurons utilisée pour les autres (Lc 6.38). Souffrons avec ceux qui souffrent, soyons compatissants.

Que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera. Ceci nous rappelle l’importance de la foi et de l’onction d’huile dans la prière de guérison. Par ailleurs, ce ne sont pas les anciens qui guérissent, mais le Nom de Jésus. Les anciens ne sont que des instruments du Seigneur.

S’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Nous avons ici, un autre aspect de l’autorité. C’est la prière des anciens, du leader, qui fait que les péchés soient pardonnés. Jésus avait dit à Pierre : « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Il l’a ensuite répété à tous les apôtres : « Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » (Mat 16.18 et 18.18) Vos pasteurs et vos anciens ont les clefs de votre épanouissement : ils sont chargés de veiller sur vos âmes (Héb 13.17). Quand un chrétien essaie de se cacher pour apparaitre super-spirituel et qu’il refuse de s’ouvrir à ses leaders, il retourne un couteau contre lui-même. En effet, il n’y a pas de puissance contre la vérité et puis, celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. (2Co 13.8, Pr 28.13)

….Afin que vous soyez guéris. Il faut faire tout cela, il faut satisfaire à toutes ces étapes pour obtenir la guérison. Cependant, de nos jours, cela n’est pas toujours possible, en pratique. Comme toutes les étapes sont néanmoins indispensables et qu’aucune ne peut être court-circuitée, que faire dans ce cas ?

Eh bien, on peut toujours prier soi-même, à condition d’être juste. En effet, si je me résume, si je suis malade et que je veux être relevée et guérie par la prière, je dois :

  • Appartenir à une église
  • Reconnaître son leadership, l’accepter et me soumettre à lui.
  • Confesser mes fautes aux leaders et éventuellement aussi aux frères (les leaders me diront si ceci est nécessaire)
  • Porter les fardeaux des frères et sœurs dans la prière : être compatissant.
  • Plus que ma foi (qui est néanmoins indispensable), c’est la foi des anciens qui est importante ici.

Or, toutes ces conditions et même plus, sont aisément remplies par le Juste. C’est pourquoi l’apôtre termine en disant : La prière fervente du juste a une grande efficace. Je n’ai pas le temps de m’étendre sur les caractéristiques du juste, mais prenez une concordance biblique et faites des recherches là-dessus, vous serez puissamment édifiés.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse.

mardi 13 novembre 2012

Puissantes prières du Nouveau T. (VIII)

 

Prier pour la sagesse

Jac 1.5-6, « Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il l'a demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu'il l'a demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. »

La sagesse est une juste connaissance naturelle ou acquise des choses. En effet, elle a pour demeure le discernement et elle permet de connaître l’explication des choses (Pr 8.12, Eccl 8.1). C’est la capacité de penser et d’agir en utilisant judicieusement l’intelligence, l’expérience, la perspicacité, la compréhension et le bon sens.

Jacques encourage donc tous ceux qui en manquent à prier pour la recevoir. Nous pouvons l’obtenir. Le livre des proverbes dit que l'Éternel donne la sagesse (2:6) et que si nous appelons la sagesse et l'intelligence, elles viendront dans notre cœur (2.3, 10). Salomon exhorte son fils et dit : « Acquiers la sagesse, et avec tout ce que tu possèdes acquiers l'intelligence » (Pr 4.7). Pourquoi ? Pourquoi est-elle si importante ?

Elle vaut au moins autant qu'un héritage (Eccl 7.11). En effet, le gain qu'elle procure est préférable à celui de l'argent, et le profit qu'on en tire vaut mieux que l'or. Elle est plus précieuse que les perles et a plus de valeur que tous les objets de prix. Dans sa droite est une longue vie; dans sa gauche, la richesse et la gloire. (Pr 3.14-16). Elle permet de marcher avec assurance sur notre chemin, sans trébucher (3.23). Autrement dit, elle nous aide à vivre une vie chrétienne exemplaire et digne du Seigneur. Elle rend le sage plus fort que dix chefs qui sont dans une ville (Eccl 7.19). Elle apporte la gloire et l’élévation, et met une couronne de grâce ou un magnifique diadème sur la tête (Pr 4.8-9). On est abrité à son ombre comme à l'ombre de l'argent; mais l’avantage qu’elle a, c'est qu’elle fait vivre ceux qui la possèdent (Eccl 7.12). Il y a encore tellement d’autres exemples que nous pouvons citer, mais nous n’allons pas être exhaustifs. Celles que nous avons énumérées suffisent largement à comprendre l’importance qu’il y a à désirer et à posséder la sagesse.

Si nous faisons cette prière, puisqu’elle est conforme à la volonté de Dieu, nous pouvons être certains de l’exaucement (cf. 1Jn 5.14). Cependant, nous n’allons pas pour autant recevoir couronne, diadèmes, prospérité etc. dans les jours qui suivent. En d’autres termes, nous n’allons pas devenir des puits de sagesse en une nuit. Faire cette prière, c’est s’ouvrir à recevoir la sagesse. Après avoir écouté Job et ses amis discutailler, Elihu, son plus jeune visiteur, dit : « Si tu n'as rien à dire, écoute-moi! Tais-toi, et je t'enseignerai la sagesse. » (33.33). Ensuite, il a rappelé à Job que personne ne donne des ordres à Dieu (34.13), que personne ne conteste avec Lui (34.23-25), qu’Il fait ce qu’Il veut et n’a de comptes à rendre à personne (34.29), qu’Il n’est nullement affecté – changé dans ce qu’Il est – par nos actions et que nous faisons ce que nous faisons pour nous-mêmes ou nos semblables, et non pour Lui (35.3-8). Il lui a enfin donné un aperçu de la grandeur et de la Toute Puissance du Créateur (chap. 36 et 37). A la suite de cela, Dieu s’est adressé Lui-même à Job. Il lui a posé toute une série de questions sur l’origine du monde, le domicile des astres, la force de certains animaux, le choix derrière leurs habitats, le déclenchement des accouchements, les portes de la mer, le séjour des morts, le chemin de la lumière, les lois du ciel etc. Et bien entendu, Job ne pouvait rien répondre à tout cela.

Je t'enseignerai la sagesse… suit alors un hymne à la grandeur du Dieu Créateur, Souverain, Eternel et Tout Puissant qui s’étend sur plusieurs chapitres. Ce déploiement de majesté divine est tel que Job se sent subitement idiot (contraire de sage) et tout petit. En effet, quand on s’assied pour se laisser enseigner la sagesse, la première chose que l’on comprend, c’est que la sagesse commence avec la crainte de l’Eternel. Prier comme Jacques le préconise, c’est donc s’asseoir aux pieds du Seigneur, aux pieds du Maître, afin qu’Il nous enseigne Lui-même la sagesse. C’est pourquoi, si l’on n’a pas de la révérence par rapport à Celui qui nous enseigne, si l’on n’est pas capable de discerner la préciosité de chacune de Ses paroles et si l’on n’est pas capable de connaître sa place (d’élève, d’ignorant) alors, il ne sert à rien d’entreprendre ce pèlerinage.

Désolée de n’avoir rien posté hier: je n’étais pas prête. J’espère que je me suis largement rachetée d’avoir déçu vos attentes. Excellente semaine en Christ Jésus, que Dieu vous bénisse et merci pour votre compréhension.

lundi 5 novembre 2012

Puissantes prières du N.T (VII)

 

Prière pour les autorités

1Tim 2.1-4, « J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. »

A l’aube de l’élection présidentielle américaine, l’une des plus importantes du monde de par ses répercussions internationales, il est bon de se souvenir de ces recommandations de Paul à Timothée, son fils spirituel, l’évêque d’Ephèse, et prier pour les autorités.

Le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat est si profond que pour la majorité des chrétiens, il signifie: « Christ et politique ne vont pas ensemble. Ou encore, on ne peut pas être rempli du Saint-Esprit et faire de la politique. Il est impossible de faire de la politique sans se salir les mains (tout chrétien politicien est donc automatiquement suspecté de corruption). » Pour s’arranger à nous tenir à l’écart de la ‘chose publique’ (la politique), le diable nous a même largement aidés à la diaboliser. La Bible nous donne pourtant des exemples de personnes qui ont exercé les plus hautes fonctions de l’Etat, sans se corrompre: Joseph, David, Daniel et ses amis, Esther, Débora, plusieurs rois dont les noms sont repris dans le livre des Rois et celui des Chroniques et Éraste, le trésorier de la ville de Corinthe (Rom 16.23), pour ne citer que ceux-là. Il est donc possible d’être chrétien et de faire de la politique tout en restant fidèle au Seigneur. Pourquoi faut-il s’intéresser davantage à la politique ?

1) Elle s’intéresse à nous. Elle prend des décisions qui nous affectent directement. C’est pourquoi Paul dit: « afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté » et que Jérémie demande de rechercher le bien des villes et pays où nous résidons et de prier l'Éternel en leur faveur, car notre bonheur dépend du leur (Jér 29.7). La meilleure façon de rechercher le bien d’une ville, d’un pays ou même, d’une organisation, c’est de lui procurer de bons leaders; idéalement des leaders qui craignent Dieu, ou tout au moins des leaders qui se soucient réellement du peuple et de son bien-être. Des leaders qui ne visent pas le poste à cause de leur ventre ou pour promouvoir les intérêts et l’agenda de petits groupes plus ou moins occultes. En effet, dans la Bible, nous voyons répétitivement comment la nation toute entière prospérait, chaque fois qu’elle était dirigée par un roi pieux. Si nous voulons voir la fin de la Crise, ou le crime diminuer, ou les emplois se multiplier et si nous voulons que des notions telles que la famille, le mariage ou la sacralité de la vie soient respectées, nous devons fléchir les genoux devant le Seigneur et Lui présenter chaque élection. Une fois que la personne est élue, c’est trop tard : quand vous avez signé pour accepter un colis, vous devez accepter tout ce qu’il renferme. Dès que l’enfant est conçu, son code génétique est en place. Ce n’est pas après la conception que l’on se met à prier pour que l’enfant n’ait pas le nez de grand-mère. Oui, le cœur des autorités est comme un courant d’eau entre les mains du Seigneur et même après l’élection, Il peut toujours les secouer de temps en temps et les obliger à prendre ou à révoquer certaines décisions (Pr 21.1) ; mais, prévenir vaut mieux que guérir. Il vaut mieux ne pas avoir le nez de grand-mère plutôt que de devoir l’enlever chirurgicalement. Mon pasteur dit souvent que comme l’Église ne sait plus prier et qu’elle manque de puissance, elle recourt désormais aux pétitions pour infléchir les décisions gouvernementales. Nous sommes devenus trop rétroactifs au lieu d’être proactifs. Si nous ne définissons pas les règles du jeu politique, nous passerons notre temps à subir ce que les agents des ténèbres auront inspiré à des politiciens que nous aurons laissé à leur merci.

2) Dieu jugera les nations (Mat 25.32). Pour que ceci soit le plus équitable possible, Jésus nous a donc ordonné de faire de toutes les nations, des disciples et de prêcher la bonne nouvelle du royaume partout pour qu’elle leur serve de témoignage (Mat 28.19 et 24.14). Discipliner une nation, c’est convertir des systèmes; c’est  les assujettir à l’autorité des commandements divins; c’est aligner ce qui se fait ici-bas à ce qui se fait là-haut. Il n’y a que deux moyens pour cela: la prière fervente du juste (cf. Elie) ou la nomination en hauts lieux de dignes représentants de Christ qui peuvent faire et défaire les lois. Nous devons nous donc intéresser à la politique et participer à la chose publique. L’église doit redevenir militante.

3) Nous devons prier pour les autorités parce qu’elles sont l’enjeu d’intérêts et de sollicitations dont nous n’avons pas idée. Souvenez-vous de Daniel et de ses amis. Ils étaient assaillis de toutes parts parce que deux camps adverses cherchaient à les avoir. Ils appartenaient au camp de Dieu quand ils sont arrivés à Babylone. Cependant, le diable s’est rapidement intéressé à eux (lire Dan 1). Nous ne pouvons pas nous permettre d’abandonner des personnes aussi clé, entre les mains du diable. Cela ne peut que se retourner contre nous.

4) Enfin, nous devons prier pour ceux qui sont élevés en dignité parce que Dieu désire offrir une opportunité de salut à tous, et cela Lui est Dieu. Or, Jésus a dit: Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable (Jn 8.29). Dieu ne fait point d’acception de personnes (Ac 10.35); si nous faisons ce qui Lui est agréable, Il sera aussi constamment avec nous.

Bonne semaine et à bientôt,

Que Dieu vous bénisse.

lundi 29 octobre 2012

La femme de Lot

 

L’histoire de cette femme se trouve au chapitre 19 du livre de la Genèse. Nous connaissons tous sa triste fin. Sodome et Gomorrhe s’étaient rendues si abominables aux yeux de l’Eternel qu’Il avait décidé de les détruire. Habaquq rappelle en effet que Ses yeux sont trop purs pour voir le mal (1.13). Dans le cas de Sodome, ce mal était constamment affiché devant Ses yeux: l’homosexualité masculine était rampante. La situation était si grave que les hommes de la ville, jeunes et vieux confondus, ont même voulu abuser sexuellement des anges que Dieu avaient envoyés pour avertir Lot du danger qui menaçait la ville (vs 5) ! Par respect pour l’hospitalité qui était encore sacrée à cette époque, Lot les a suppliés de n’en rien faire et il a proposé de leur laisser ses deux dernières filles qui étaient encore vierges (vs 8). Selon les coutumes bibliques de l’époque, les filles se mariaient autour de 12-14 ans. Autrement dit, la situation était telle que Lot était prêt à leur livrer deux jeunes ados ou pré-ados et condamner ainsi ces dernières au déshonneur (ou la mort): il leur aurait ensuite été impossible de se marier et elles auraient en outre été obligées de porter en permanence sur elle, une marque de leur souillure.

Les habitants de la ville rejetèrent sa proposition car ils voulaient de la « chair fraîche » et comme ils n’appréciaient pas qu’il se soit interposé, ils décidèrent de le violer lui aussi. Les anges intervinrent et les frappèrent tous d’aveuglement. Ensuite, ils expliquèrent à Lot le but de leur mission et lui conseillèrent de s’enfuir avec sa famille, et tout ce qu’il pouvait sauver. Lot passa la nuit a essayé de convaincre ses gendres de ce qui allait se passer, en vain : les gars croyaient qu’il plaisantait. Finalement, les anges lui dirent de ne partir qu’avec sa femme et les deux filles qui venaient d’échapper à une tournante (viol collectif, vs 14-15). Ils durent même le saisir de force pour l’emmener hors de la ville car il tardait à partir sans le reste de sa famille. Ils lui donnèrent ensuite cette consigne : « Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses » (vs 17). Dès que Lot fut en sécurité dans la ville de Tsoar, l'Éternel détruisit entièrement Sodome et Gomorrhe par le soufre et le feu (vs 24). C’est alors que la femme de Lot regarda malheureusement en arrière et fut changée en statue de sel (vs 26). Quelles sont les leçons de cette histoire ?

1) Il faut faire attention à être au bon endroit. Lot était allé s’installer à Sodome parce que l’endroit ressemblait à l’époque à un jardin de l’Eternel (Gen 13.10). Il avait basé sa décision sur la chair. A cause de ce mauvais choix, il a perdu sa femme, d’autres filles, des gendres, et peut-être des petits-enfants. A cause de cette décision faite sans consulter le Seigneur, il se retrouvera plus tard entrain de commettre un inceste avec ses deux dernières filles et elles lui enfanteront deux fils/petits-fils : Moab et Ben Ammi (vs 30-38). De ces deux enfants sortiront deux célèbres ennemis d’Israël : les moabites et les ammonites. Tout ceci parce que des années auparavant, comme Adam et Eve dans le jardin (Gen 3.6), un homme qui n’avait ni le regard, ni le bon sens spirituel, a pris une décision basée sur ce qui avait frappé ses yeux. Nous ne connaissons pas de quelle façon nos choix présents vont affecter notre avenir et celui de nos enfants, mais Dieu le sait: il est donc beaucoup plus sage de le consulter. Es-tu au bon endroit ? Es-tu entrain de t’associer avec la bonne personne (mariage, business, amitié etc.) ?

2) Quand Dieu a parlé, il faut s’exécuter sans regarder en arrière. Beaucoup de personnes pensent que la femme de Lot s’est retournée par curiosité : « C’est quoi tous ces bruits que j’entends au loin ? Qu’est-ce qui peut bien se passer là-bas ? » Ou encore : « Est-ce qu’on a même eu raison de fuir ? Est-ce que la ville a effectivement été détruite ? » Il est en effet possible que comme pour beaucoup de femmes, la curiosité –bien vilain défaut-, ait été plus forte. Cependant, je pense que plus que cela, c’est la fibre maternelle qui a incité la femme de Lot à se retourner. Certaines de ses filles, fruits de ses entrailles, étaient restées à Sodome. De loin, elle entendait peut-être tous les bruits terrifiants venant de Sodome et elle a peut-être voulu se retourner pour savoir s’il y avait le moindre espoir que toute la ville ne soit pas détruite et que ses filles et gendres (et peut-être petits-enfants) aient pu survivre. Si vous connaissez quelqu’un qui vit dans un lieu qui vient d’être frappé par un attentat ou une catastrophe naturelle, vous cherchez immédiatement à avoir de ses nouvelles pour vous rassurer : c’est naturel. Mme Lot a eu une réaction naturelle. Seulement, la situation ici n’était pas naturelle : le jugement de Dieu était entrain de s’abattre et pour l’éviter, l’ordre du Seigneur était clair : ne pas se retourner. Dieu veut être obéi et obéi totalement. Il n’en a rien à cirer que l’on se comporte en parents aimants et responsables. Quand un enfant ou un proche refuse d’obéir aux commandements du Seigneur en dépit de tout ce que nous pouvons faire ou dire et que Dieu se prépare à trancher, malgré l’amour qu’on lui porte, il faut savoir s’éloigner physiquement et émotionnellement pour éviter de périr avec lui. Vous pouvez continuer à prier pour lui, mais toute autre interférence n’est pas la bienvenue. Par ailleurs, il arrive souvent que même la prière soit interdite (Jér 7.16, 11.14 et 14.11)… Lot a supplié ses gendres (et donc ses autres filles) toute la nuit. A l’aube, il a fallu que les anges le poussent littéralement dehors pour qu’il ne soit pas détruit avec la ville, car la séparation physique était difficile. Sa femme s’est séparée physiquement, mais pas émotionnellement : elle en est morte. Attention aux liens de l’âme, ils peuvent constituer de puissants obstacles sur le chemin de celui ou de celle qui veut faire la volonté de Dieu. C’est pourquoi Jésus dira que nous ne pouvons venir à Lui et nous ne pouvons être Ses disciples, si nous ne sommes pas prêts à haïr père, mère, femme, enfants, frères, sœurs, et même notre propre vie (Lc 14.26). Suis le Seigneur, avance, ne fais pas marche arrière, et ne te retourne pas.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 22 octobre 2012

Etes-vous au bon endroit ?

 

Il est écrit qu’il y a un temps pour tout sous le soleil (Eccl 3); mais j’ai récemment réalisé qu’il y a en réalité un temps et une place/un lieu pour toute chose. Ce peut être le bon temps, mais si ce n’est pas le bon endroit, ce qui doit être “accouché” pourrait ne jamais l’être.

Je vous ai récemment annoncé la prochaine sortie de mon premier livre – je devrai en réalité dire mes deux premiers livres car j’ai entièrement rédigé les deux versions, française et anglaise. C’est en 2005 que j’ai été poussée à l’écrire. Ce devait être une écriture à deux mains. J’ai fini d’écrire ma partie au début de l’année 2006 et je n’attendais plus que la deuxième partie qui devait être écrite par quelqu’un d’autre. Après plus d’une année d’attente et de multiples reports, j’ai fini par comprendre que si je n’écrivais pas moi-même la deuxième partie, le livre ne verrait jamais le jour. En 2008, le premier jet du manuscrit était terminé. En 2009, je l’ai revu et amélioré : le manuscrit était alors prêt pour la publication, mais tout s’est arrêté. Aujourd’hui je peux dire qu’il y avait comme une barrière invisible m’empêchant d’aller plus loin. Le 29 décembre 2010, j’ai quitté le pays et le territoire où je vivais depuis un peu plus de 10 ans. En janvier, le Seigneur m’a demandé de rédiger la version anglaise et de publier les deux versions conjointement. C’est vrai qu’en octobre 2010, Il m’avait déjà dit de tout faire dans les deux langues et je l’avais mis en application avec le blog. Cependant, je croyais que pour le livre, j’allais publier la version française et que l’éditeur se chargerait plus tard de le traduire en d’autres langues…

En Avril 2011, j’ai donc fini la traduction anglaise à l’aide d’un (mauvais) logiciel – la solution de facilité – et j’ai demandé à quelqu’un de la corriger. Je ne l’avais pas relue. Les mois passaient sans que je ne voie rien venir. J’ai donc décidé d’associer deux autres personnes à ce travail. L’une d’elles à au moins faire l’effort de corriger quelques 20-30 pages, mais l’autre n’a, également jamais fait signe de vie. En juillet 2011, j’ai compris qu’il fallait une fois de plus que je fasse tout moi-même et j’ai commencé à corriger la version anglaise. C’était assez nul ; il y avait beaucoup d’erreurs et je me demandais comment j’avais pu passer à côté de tout cela. J’ai fait une pause d’Août à Novembre je crois, pour aider quelqu’un d’autre à publier son livre, et j’ai repris mon travail de correction en Janvier 2012. Je ne l’ai fini qu’en Juin 2012 ! Le temps de le faire lire, relire et préfacer par diverses personnes, et la version anglaise est enfin sortie ! (Paradoxalement avant la version française d’ailleurs…) En repensant à ce parcours il y a trois semaines, le Seigneur m’a fait comprendre qu’il y a un temps, mais aussi un lieu pour la manifestation de certaines choses, de certains dons de Dieu.

La Bible parle des esprits territoriaux : « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » Eph 6.12

Ainsi, Daniel eut affaire au prince de Perse. Il ne s’agissait pas du roi de Perse, mais de la principauté, du prince des ténèbres, du démon qui contrôlait la Perse à cette époque. Cette entité spirituelle a tout fait pour empêcher que la bénédiction que Dieu avait envoyée à Daniel en réponse à ses prières ne lui parvienne. Heureusement que Daniel a continué à prier et une autre entité spirituelle plus puissante que le prince de Perse, l’archange Michael, est intervenue pour que la bénédiction de Daniel arrive à destination. « Daniel, ne crains rien; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je viens. Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt et un jours; mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. » (Dan 10.12-13, lire tout le chapitre 10.)

Pour que j’arrive à publier dans le pays où j’étais, il aurait fallu que le prince de ce pays qui résistait à ma percée soit neutralisé. Seulement, n’ayant jamais réalisé que telle était la dimension spirituelle de mon blocage, je n’ai jamais prié comme je l’aurai fait si j’avais su ce qui se cachait derrière. Mon ignorance m’a coûté de nombreuses années : Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance (Os 4.6)…

Jésus était le Fils de Dieu, l’incarnation et la plénitude de la divinité. Pourtant, Il ne pouvait pas naître à Nazareth : il fallait que ses parents se déplacent. Bethlehem était le lieu où les cieux étaient suffisamment ouverts pour que le Fils de Dieu, le don de Dieu, naisse. C’est en exil, loin de leur patrie, que Joseph, Esther et Ruth purent accomplir leur destin. C’est dans le désert que Jean le Baptiste pouvait accomplir son ministère…

Quand on parle de cieux ouverts, on parle d’ouverture dans le monde spirituel ; on parle de territoire dans lequel certaines entités spirituelles qui s’opposent à votre percée, votre succès, votre bénédiction, votre santé etc., n’ont pas prise. Une portion de territoire qui échappe à l’autorité de certains princes et chefs des ténèbres. Cela peut-être une maison, un bureau, un quartier, une ville, une région, un pays, ou même un continent. Jacob s’est retrouvé dans un tel endroit. Il avait dû précipitamment quitté la maison paternelle parce que son frère avait juré sa mort. En chemin, il arrive à un endroit où Dieu lui apparaît et il s’écrit (Gen 28.17) : « C'est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte des cieux! »

Quand je suis enfin arrivée dans la maison de Dieu, j’ai aussi trouvé la porte des cieux. Les livres que j’avais depuis en moi vont enfin pouvoir naître – Catalyseurs de Faveur est le cinquième livre que j’ai écrit, mais c’est celui que le Seigneur m’a demandé de publier en premier.

Etes-vous au bon endroit ? Dans la bonne maison, le bon bureau, le bon quartier, la bonne ville, la bonne région, le bon pays, ou même le bon continent ? Certaines promesses de Dieu ne s’accompliront pas, certaines bénédictions du Seigneur que vous attendez dans les jeûnes et la prière n’arriveront pas, tant que vous demeurerez dans des territoires qui sont spirituellement contrôlés par des entités hostiles à la manifestation de vos dons/de ce que vous avez à offrir.

C’est par révélation que j’ai reçu ce message et ce n’est pas facile de transmettre exactement ce que je vois et ce que j’ai compris dans mon esprit. J’espère et je prie néanmoins que Dieu fasse le reste et que le Saint Esprit vous aide à bien saisir ce que j’ai essayé tant bien que mal de communiquer.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse.

mardi 16 octobre 2012

Enfin!

Mon premier livre, 'Catalysts of Favour' est enfin disponible dans ses formats électronique et papier!!!




Si vous avez des amis anglophones, vous pouvez le leur recommander. Il leur suffit de cliquer ici ou de consulter la nouvelle page "MES LIVRES" au-dessous de l'entête du blog.

Je ne vous oublie pas: la version française du livre prend seulement un peu plus de temps, mais elle sera disponible au plus tard à la mi-novembre.

Merci pour votre patience et que Dieu vous bénisse!

lundi 15 octobre 2012

Puissantes prières du Nouveau Testament VI

 

Prières de Paul pour les Thessaloniciens

1Th 3.12-13, « Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et à l'égard de tous, cette charité que nous avons nous-mêmes pour vous, afin d'affermir vos cœurs pour qu'ils soient irréprochables dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints! »

Cette prière se rapproche de celles que Paul a faites en faveur des Colossiens, des Ephésiens et des Philippiens. On retrouve toujours le même souci concernant la croissance dans l’amour, la stabilité en Christ et la sainteté/consécration. Peut-être qu’au lieu de passer notre temps à prier pour les biens matériels, nous devrions passer plus de temps à prier et à veiller que nous grandissons dans l’amour –critère de reconnaissance des chrétiens selon le Seigneur -, que nous restons enracinés en Lui et que nous sommes tout entiers à Lui – saints.

1Th 5.23, « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ! »

Nous savons que Paul avait un véritable fardeau pour la sanctification. Ici, il semble reconnaitre qu’elle ne sera pas possible/facile, si Dieu Lui-même ne vient en aide aux Thessaloniciens. C’est Dieu qui crée en nous le vouloir et le faire (Phil 2.13). Croire que nous pouvons y arriver seul est pure folie: l’homme seul n’aboutit à rien. Nous devons demander au Seigneur de nous accorder la grâce de marcher dans la sanctification/sainteté. Sans Lui, nous ne pourrons rien faire (Jn 15.5). Paul souhaite que cette transformation affecte leur être tout entier: l’esprit (domaine des pensées), l’âme (celui de la volonté et des sentiments) et le corps. Sa prière est similaire à celle que Jean adresse au sujet de Gaïus: « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme. » Toutes sortes d’interprétations ont été données de ce verset. J’avais d’ailleurs personnellement toujours compris qu’il voulait dire que notre prospérité matérielle, financière, sociale, professionnelle, spirituelle etc., était directement proportionnelle à la prospérité de notre âme. Bref, si ton âme prospère, automatiquement le reste prospère aussi. Cependant, il y a environ deux mois, avec l’aide des versions anglaises, il m’est apparu que ce n’était pas exactement cela. Jean a manifestement noté que l’âme de Gaius prospérait, mais que ce n’était pas le cas des autres domaines de sa vie. Aussi a-t-il fait le vœu pieu que la prospérité de son bienaimé soit plus harmonieuse et que les autres sphères de sa vie puissent également prospérer à l’instar de son âme. Ceci me fait penser à ces chrétiens qui sont plus que zélés dans la prière, la récitation des versets et les activités à l’église, mais qui peinent à joindre les bouts à la fin du mois, peinent à trouver un emploi, peinent à se marier, peinent à voir prospérer leurs commerces et entreprises etc. Prospères dans l’âme, mais ‘stériles’ ailleurs…

2Th 1.11-12, 3.5 et 16, « …Nous prions continuellement pour vous, afin que notre Dieu vous juge dignes de la vocation, et qu'il accomplisse par sa puissance tous les desseins bienveillants de sa bonté, et l'œuvre de votre foi, pour que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et que vous soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ... 3.5 Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l'amour de Dieu et vers la patience de Christ… 16 Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute manière! Que le Seigneur soit avec vous tous! »

Si Paul demande que Dieu juge les Thessaloniciens ‘dignes de leur vocation’, c’est qu’il y a un risque à ne pas être jugé digne de l’appel du Seigneur : je prie aussi que cela ne nous arrive jamais. Puis, d’une certaine manière, il implore de nouveau la grâce de Dieu pour leur permettre d’y arriver et revient sur le thème familier de l’amour de Dieu.

Paul demande ensuite la paix : Que le Seigneur de la paix vous donne Lui-même la paix. Nul ne peut recevoir et donner que ce qu’il a reçu du ciel : le Seigneur et Prince de Paix est donc Seul à pouvoir donner la paix (Jn 3.27). Il est inutile de la rechercher dans les choses de ce monde : richesse, mariage, enfants, travail, loisirs, yoga, bouddhisme, alcool, nourriture, drogues, et j’en passe. Jésus Christ de Nazareth est la source de paix : Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point. (Jn. 14.27) Il donne une paix qui surpasse toute intelligence (Phil 4.7) et qui permet que même dans les situations les plus alarmantes, notre cœur ne se trouble pas et que l’on ne soit pas pris d’angoisse et de palpitations. Le manque de paix est ainsi à l’origine de plusieurs maladies liées au stress. Vous pouvez posséder tous les biens du monde ; mais si vous n’avez pas la paix - à cause d’un problème de santé, un mauvais mariage, un enfant qui tourne mal ; l’économie qui périclite, la peur que vos investissements et votre épargne partent en fumée -, votre vie sera un enfer. La paix découle de la capacité à se reposer sur le fait que Dieu est au contrôle ; qu’Il sait ce qui se passe et qu’Il s’en occupe. Elle procède de la capacité à croire que malgré ce qu’on peut voir, entendre ou ressentir ; malgré ce qui nous arrive, Dieu est Bon et travaille à notre bien. C’est l’assurance tranquille que le meilleur est à venir. Dans l’Ancien Testament, la paix, shalom, est une condition de liberté dénuée de toute perturbation extérieure ou intérieure. Ce mot désignait à l’origine l’équilibre mental et la santé, mais il a fini par désigner la prospérité et le bien-être en général. La paix est donc un trésor inestimable ; et Paul qui le sait bien, ne veut pas d’une paix temporaire pour les Thessaloniciens : il veut qu’ils ‘habitent’ dans la paix. Pour cela, il demande donc à Dieu de Se servir de toutes sortes de ressources pour procurer la paix à Ses fidèles dans les bons comme dans les ‘mauvais’ jours.

Bonne semaine, Shalom!

lundi 8 octobre 2012

La prospérité est d’abord un état d’esprit

 

Je viens de lire une histoire via le site internet du Huffington Post qui m’a simplement soufflée. C’est l’histoire de Victoria Hunt, une self-made millionnaire de 51 ans possédant plusieurs biens immobiliers, des actions et divers autres investissements à Columbus en Ohio; qui est si radine qu’elle urine dans un récipient qu’elle vide dans son jardin afin d’économiser quelques dollars sur sa facture d’eau! Elle a un minuteur sur son surgélateur pour qu’il ne fonctionne que 12h/jour et elle prend ses douches à la gym afin d’économiser l’eau et l’électricité. Elle fait régulièrement les poubelles et les fourrages pour la nourriture ; parfois même devant chez elle. Depuis qu’elle a découvert que la plupart des plantes et fleurs qui ornent nos jardins sont comestibles, elle ne se prive pas : elle consomme les mauvaises herbes et préfère faire ses tisanes avec les racines de ses pissenlits plutôt que d’en acheter le paquet à $8 la boîte (£5 ou 6 euros) ! En tout et pour tout, factures, courses et assurance maladie comprises, elle ne dépense que $12,000 par an (£7500, €9300, 6millions FCFA).

Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Il y a 25 ans, c’était une mère célibataire vivant d’allocations diverses dans une caravane. Ainsi, pour ne plus jamais connaître la pauvreté, elle épargne et vit frugalement. Elle a arrêté de travailler il y a 3 ans; mais avant cela, elle conduisait une Corolla vieille de 16 ans aux vitres brisées. De son propre aveu, beaucoup de gens se moquaient d’elle.

C’est clair qu’elle est l’une des pires avares qui ait jamais existé. Cependant, elle me fait aussi penser au frère du fils prodigue qui vivait comme un esclave au milieu de l’abondance. Vous pouvez lire ici, ce que j’ai écrit à ce sujet. La véritable grandeur commence dans l’esprit, la pensée. Vous êtes réellement grand quand vous ne faites plus rien à une mini ou micro échelle et quand il n’y a plus aucune petitesse en vous. Comment peut-on avoir des millions de dollars en banque et faire les poubelles ou manger des mauvaises herbes ? Elle pourrait manger au restaurant et laisser de généreux pourboires; elle pourrait même procurer du travail à quelqu’un en recrutant un chef et un maître d’hôtel ; mais elle ne fait rien de tout cela. Elle trouve sa paix et sa sécurité dans l’épargne, oubliant qu’aux EU aujourd’hui, les banques ne sont plus vraiment sûres: on l’a vu en 2008.

Pareillement, à un moment donné, dans le désert, frustrés, les enfants d’Israël se sont mis à pleurer, disant: Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx (Nb 11:5). Des concombres? Des melons? Des poireaux? De l’ail? De grâce! Voici des gens qui étaient sortis d’Egypte riches (Ex 12.35-38) et qui étaient en plus en route pour l’abondance. Plus tard, en dépit de ce qu’ils avaient avec eux l’Eternel des Armées, le Dieu Tout-Puissant, ils ont quand même paniqué devant quelques ‘géants’. Comme Mlle Hunt, ils souffraient du syndrome de ‘peur du manque’: peur que l’argent fasse défaut; peur que la puissance pour les assister fasse défaut…

Nous pouvons ‘atterrir’ dans la prospérité; mais nous ne pourrons jamais pleinement en profiter si notre mentalité, notre façon de penser, notre état d’esprit, n’est pas libre et ‘prospère.’ C’est une onction dans laquelle l’on opère. On perçoit la prospérité dans son esprit, on devient un avec elle dans l’esprit, elle arrive, et l’on se laisse ensuite naturellement couler dedans...

Passez une excellente semaine en CHRIST JESUS et comportez-vous avec grandeur.

Que Dieu vous bénisse.

lundi 1 octobre 2012

Morceaux choisis

 

La tête et non la queue ?

Deut 28:13, L'Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l'Éternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd'hui, lorsque tu les observeras et les mettras en pratique

Ce passage est fréquemment confessé. Les chrétiens aiment bien l’idée qu’ils seront toujours les premiers. Pourtant, cette promesse, cette bénédiction est conditionnelle : l’Eternel fera… LORSQUE tu feras... En vérité, comme Christ Jésus est en tout le Premier, la TETE (Col 1.15-18), nous - c'est-à-dire le corps, l’enveloppe qui le transporte – serons forcément les premiers si nous le laissons Se manifester librement et pleinement en nous et au-travers de nous. Pour cela, nous devons nous soumettre à la volonté de Dieu autant qu’Il le faisait de Son vivant. Nous devons obéir, observer les commandements du Seigneur et les mettre en pratique. Ce n’est qu’ainsi que la dimension, la mesure, l’expression, la stature de CHRIST en nous pourra grandir et que nous pourrons progresser de la queue vers la tête ; et du bas vers le haut.

Ceci dit, il nous faut aussi comprendre que ce que Dieu entend par queue, tête, bas et haut, n’est pas nécessairement ce que nous pensons. En effet, quand il adresse ces mots aux enfants d’Israël par la bouche de Moise, il est bien évident que même s’ils avaient tous scrupuleusement observé les commandements et de la même manière, tous n’auraient quand même pas pu être Moise ou Josué etc. Il y avait donc ‘une tête et un haut’ que le reste du peuple ne pouvait atteindre, en dépit d’une éventuelle observance parfaite de la Parole du Seigneur. Etre la tête, être toujours en haut ; qu’est-ce que cela peut donc bien vouloir dire ?

 

Oublier Jésus

Luk 2:42-46, Lorsqu'il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête. Puis, quand les jours furent écoulés, et qu'ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s'en aperçurent pas. Croyant qu'il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l'ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant.

Ce passage m’est apparu sous un jour nouveau mardi dernier. Les parents de Jésus ont fait un jour de voyage avant de se rendre compte que leur fils aîné n’était pas avec eux : un gamin de 12 ans ! Pareillement, il y a des gens qui se mettent en route et qui croient avoir Jésus avec eux dans leur aventure ; alors qu’ils L’ont laissé, oublié quelque part. Des hommes et des femmes se marient ainsi, ont des enfants, commencent des affaires, se lancent dans des projets, acceptent des emplois ou en refusent d’autres, sans vérifier au préalable que le Seigneur est bien avec eux dans cette équipée. Heureusement, les parents du jeune ado se sont ‘vite’ aperçus que l’enfant n’était pas avec eux et ils ont fait demi-tour ; mais beaucoup de personnes, chrétiennes, poursuivent néanmoins leur route. Le retour de Joseph et de Marie est l’image de la repentance. Il faut savoir revenir vers Christ Jésus et vers Dieu dès qu’on réalise qu’on est seul sur le chemin dans lequel on s’est engagé. La Bible dit que si l’Eternel ne bâtit la maison/garde la ville, ceux qui le font, le font en vain (Ps 127.1). Autrement dit, si Dieu n’est pas avec toi, si Jésus ne t’accompagne pas, tu marches en vain ; mais surtout, tu cours à ta perte. Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur (Jn 12.26).

Excellente semaine avec et en CHRIST JESUS.

lundi 24 septembre 2012

L’ordre divin (II)

 

Par souci de clarté et de compréhension, je vous recommande de (re)lire la première partie de ce post avant de continuer la lecture de ce jour.

L’église locale

J’ai fait la différence entre commandements de Dieu et ceux de l’église locale. Beaucoup de personnes confondent les deux. Les programmes spécifiques de votre église ne sont pas la volonté absolue ou universelle de Dieu: sinon, toutes les églises auraient exactement les mêmes programmes et organigrammes et il y aurait un ou plusieurs chapitres à ce sujet dans la Bible. C’est pourquoi ce n’est pas la mer à boire si un époux non chrétien refuse que son épouse passe l’essentiel de son temps à l’église. Celle-ci peut être tranquille, elle ne commet pas de crime en restant à la maison. Cependant, elle pèche si elle se rebelle, refuse de se soumettre et va à l’église, ou si elle se met à bouder à la maison au lieu d’en profiter pour prier et/ou lire sa bible ou regarder un programme chrétien à la télé. Dieu doit rester le Maître, le numéro 1, et le mari le numéro 2. J’en profite pour dire –afin de ne frustrer personne et de révéler tout le conseil de Dieu- que si c’est l’homme qui est chrétien et que sa femme qui ne l’est pas encore supporte mal le fait qu’il ne passe beaucoup de temps à l’église, lui aussi devra l’écouter, bien qu’il soit son chef; car, autant que cela dépend de nous, nous devons être en paix avec tous les hommes –à plus forte raison notre conjoint (Rom 12.18). En effet, avant de demander aux femmes de se soumettre à leur époux (Eph 5.22, 24), Paul commence par demander que nous nous soumettions TOUS les uns aux autres dans la crainte de Christ (vs 21). Souvenons-nous de Dieu demandant à Abraham de faire ce que Sara lui demandait, à savoir: chasser Agar et Ismaël de la maison…

La société

La société a ses propres codes, ses propres valeurs, ses exigences, bref, sa religion, son ou ses dieu(x), ses maîtres et ses prophètes. L’ordre divin veut qu’aucun loisir, aucun emploi, aucune mode, aucune activité, bref que rien ne devienne jamais ni plus important que Dieu, ni plus important que la famille. Il demande aussi que nous respections les autorités comme représentants de Dieu (Rom 13.1) pour autant qu’elles ne nous demandent pas d’enfreindre le commandement du Seigneur (Ac 4.19-20; Daniel et ses amis). En se rebellant vis-à-vis d’elles, c’est à Dieu Lui-même que nous résistons. Romains 13.1 nous permet de comprendre qu’aucune autorité n’est établie par Satan, mais par Dieu. Même si des élections ont été truquées et que le tricheur est proclamé vainqueur, nous devons accepter que de façon ultime, Dieu a tranché. C’est pourquoi nous prions avant pour que Dieu guide le processus; mais une fois que les dés sont jetés, nous devons accepter la décision de Dieu et faire avec pour le mieux. Si nous n’aimons pas le candidat élu, nous avons quelques années devant nous pour intercéder pour la nation afin que Dieu nous donne quelqu’un d’autre. Rendons à César ce qui lui revient.

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. (Gen 1.1-3). En ce mois où Dieu nous fait la grâce de (re)découvrir l’ordre divin et ses avantages, prions que le Saint Esprit souffle de nouveau sur nos vies, nos familles, nos relations, nos études, nos emplois, nos affaires etc., pour leur donner la forme que Dieu veut et les remplir de la présence et de la puissance du Seigneur.

Je terminerai avec ceci: ce que nous voyons n'a pas été fait de choses visibles, mais invisibles (Héb 11.3). Ainsi, quand nous prions, nous recevons ce que nous demandons parce que nous l’avons préalablement obtenu dans le monde spirituel. Cependant, quand nous avons prié, si nous croyons vraiment comme dit Jésus que nous possédons déjà ce que nous avons demandé, notre attitude doit refléter cette créance. C’est pourquoi, après avoir prié pour avoir un enfant, certaines femmes se comportent ensuite comme si elles étaient enceintes ou mères avant même de concevoir. De la même manière, pendant que nous prions pour que le Dieu d’ordre se manifeste, commençons nous-mêmes par (re)mettre physiquement de l’ordre autour de nous. Rangeons nos chambres, nos maisons, nos bureaux etc., jetons tout ce qui est inutile, faisons de la place pour le Seigneur: offrons-Lui une belle piste d’atterrissage.

Que Dieu vous assiste pendant que vous (re)mettez de l’ordre dans votre vie et qu’Il vous bénisse.

mercredi 19 septembre 2012

A paraître dans quelques jours….

 

Mon premier livre!!!

 

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La version française sortira un peu plus tard.

Que Dieu vous bénisse!

lundi 17 septembre 2012

L’ordre divin

 

Dans mon église, septembre 2012 est prophétiquement le mois où le Seigneur nous appelle à (re)découvrir l’ordre divin. Je disais ainsi la semaine dernière dans mon post qu’une femme qui va à toutes les réunions de l’église alors que son époux est contre, aime sans intelligence et ne tient pas compte de l’ordre divin. Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix (1Cor 14.33). Autrement dit, Il n’agit pas dans le désordre. Il est inutile de prier et d’espérer que le Seigneur agisse, nous visite ou nous délivre, alors que nous vivons dans le désordre. Si nous voulons jouir de tout ce que Dieu a prévu pour nous en 2012, il est important que nous mettions de l’ordre dans nos vies ou que nous remettions nos vies en ordre. Et l’ordre divin, c’est simplement Dieu, puis la famille, puis l’église et puis la société.

Dieu

Il doit être le premier en toutes choses. Son Nom doit être sanctifié et Sa volonté recherchée et faite en toutes choses. Immédiatement après leur création, Adam et Eve ont respectivement été un certain laps de temps seuls avec Dieu. Autrement dit, avant de pouvoir interagir avec qui/quoi que ce soit dans la Création, ils ont d’abord été en relation avec Dieu. C’est pourquoi le retour à l’ordre divin exige que nous redonnions au Seigneur cette primauté. Evitons autant que possible de parler aux hommes avant d’avoir parler à Dieu: j’entends par là, la respiration de la prière. Craignons Dieu, fuyons le péché, obéissons à Ses commandements, même si cela nous en coûte.

La famille

Ici, il y a d’abord le couple et ensuite seulement les enfants et les parents (du couple). Le couple parce que le mariage est la toute première institution créée par Dieu. En effet, avant que l’église et la société existent, le mariage et le couple (un homme et une femme) étaient. Aucune autre institution humaine ou divine ne doit donc prendre le pas sur le mariage. Ce n’est pas pour rien que la Bible demande que le mariage soit honoré de tous (Hé 13.4). Le travail, les affaires, les loisirs, les relations (amis etc.) et même les enfants, ne doivent jamais devenir plus importants que le conjoint. Certaines personnes (les femmes surtout, mais beaucoup d’hommes n’en sont pas exempts) ont tendance à considérer leurs enfants avant le conjoint : c’est du désordre. Les enfants ne sont que le fruit d’un couple: ils ne sauraient en devenir la raison d’être. Par ailleurs, l’ordre divin est très clair dans le couple: l’homme est le chef de la femme. Ceux qui ne sont pas contents peuvent toujours déchirer leur Bible: ce n’est pas moi qui le dit (1Cor 11.3). Il n’y a qu’un capitaine dans un navire, un PDG par entreprise, un président par pays etc. Après délibérations, quand le chef a tranché, on exécute si l’on n’est pas rebelle. Sara appelait Abraham son seigneur; pourquoi ? Parce que la femme mariée doit s’occuper de plaire à son mari (1Pi 3.6, 1Co 7.34). Une épouse plaira au SEIGNEUR en plaisant à  son seigneur d’époux. Voilà pourquoi la Bible lui demande de se soumettre à son époux en TOUTES choses (Eph 5.24). Si elle n’est pas d’accord avec une certaine façon de faire, la solution n’est pas dans le refus: elle doit plutôt se plaindre au CHEF de son chef – Christ est le Chef de tout homme (1Cor 11.3) - et se soumettre. C’est à Dieu de s’occuper de son chef à elle. Le seul cas où elle doit dire non, c’est si son époux lui demande de violer les commandements de Dieu. Et je dis bien de Dieu, et non de l’église locale... Tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu n’auras pas d’autre dieu devant ma face etc. Voilà pourquoi Sapphira est morte comme son mari: elle a accepté de mentir et de tromper l’église, privilégiant ainsi la parole de son mari au détriment de celle de Dieu. L’homme est certes le seigneur de la femme ; mais il ne doit jamais devenir son SIGNEUR: ce serait de l’idolâtrie.

Après le couple vient la famille immédiate dans laquelle les parents doivent être respectés, honorés et obéis en toutes choses (Ex 20.12, Eph 6.2, Col 3.20). Les enfants doivent obéir en toutes choses à leurs parents de la même façon, dans les mêmes conditions et dans le même esprit que la femme doit se soumettre en toutes choses à son mari. La famille vient avant l’église locale; autrement dit, quand notre attitude vis-à vis de notre église locale menace ou risque de compromettre les intérêts de la famille, c’est du désordre. Utiliser l’argent de la scolarité des enfants ou l’argent qu’il nous reste pour régler la facture d’hôpital de notre père/mère ou son ordonnance afin de ‘soutenir’ l’œuvre de Dieu, pour que les enfants se retrouvent ensuite à la maison ou que notre parent décède est de la folie. C’est pourquoi Jésus Lui-même dira: « Moïse a dit: Honore ton père et ta mère... Mais vous, vous dites: Si un homme dit à son père ou à sa mère: Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-à-dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables. » (Mc 7.10-13) Et Paul ajoutera que si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et est pire qu'un infidèle (1Tim 5.8). Sans parler du fait que Dieu n’a pas besoin d’aide pour faire Son œuvre. Uzza a voulu l’aider et il en est mort sur le champ (2Sam 6.6-7). Cela dit, entendons-nous bien; ceci ne veut pas dire que nous pouvons détourner la dîme -si nous sommes dans une église qui dîme- pour soutenir les nôtres ou que nous ne devons plus marcher par la foi: Dieu peut nous demander de faire de tels sacrifices. Comprenez donc bien le sens de mon propos et rendons l’honneur à qui l’honneur est dû (Rom 13.7). Des familles fortes font des enfants forts, des adultes forts, de fortes communautés et de fortes/grandes nations.

Que Dieu vous bénisse, et à la semaine prochaine pour la suite et la fin de ce post.

lundi 10 septembre 2012

Puissantes prières du Nouveau Testament (V)

 

Prière de Paul pour les Philippiens

Phil 1.3-5a, 9-11, « Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l'Évangile... Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. »

Une fois de plus, c’est de la prison que Paul écrit. C’est un prisonnier inhabituel qui oublie ses chaînes et sa souffrance pour fortifier les églises par des lettres, les instruire, les exhorter et intercéder pour ses enfants spirituels et pour le Corps de Christ. Il était prisonnier, mais l’Evangile et son ministère ne l’étaient point. Son plus grand désir est que les Philippiens soient purs, irréprochables et remplis du fruit de justice au jour de Christ ; mais pour cela, il fallait qu’ils croissent dans l’amour. Ils n’étaient pourtant pas froids : l’amour qu’ils avaient pour le Seigneur et pour les frères était bien connu ; mais apparemment, il présentait quelques failles et était aussi leur tendon d’Achille. Paul prie donc que leur amour augmente en connaissance et en pleine intelligence. Il prie que leur amour ne soit pas simplement aveugle, mais intelligent et discriminant; qu’il soit basé sur une large compréhension des choses de Dieu, et proportionnel à la juste valeur des choses. Il prie pour qu’ils ne se dispersent pas, mais qu’ils se concentrent sur la bonne part. Paul disait des Romains qu’ils étaient zélés pour Dieu, mais sans intelligence (Rom 10.2) ; on pourrait dire que les Philippiens manifestaient de l’amour, sans intelligence.

Une femme mariée qui passe l’essentiel de sa journée à l’église à la nettoyer; à prier pour les frères, exhorter les sœurs et évangéliser le voisinage; mais qui quitte sa maison sans chercher à savoir ce que sa famille allait manger et sans se soucier de ce que son époux aimerait la voir en rentrant du travail, aime sans intelligence. Une femme qui donne l’argent de la popote à l’église sans la permission de son mari, pour soutenir quelque projet que ce soit, aime sans intelligence. Une femme qui assiste à toutes les réunions de l’église alors que son époux est contre, aime sans intelligence : il y a un ordre divin. Quand un enfant qui vit encore chez ses parents passe ses journées à l’église au lieu de faire ses tâches domestiques, ou s’il assiste à une veillée de prière toute la nuit avant de se rendre à son examen de fin d’année, aime sans intelligence.

Paul réalise aussi que pour que son plus grand désir pour les Philippiens s’accomplisse, il faut qu’ils soient remplis du fruit de justice; c'est-à-dire, de tout ce qui témoigne qu’ils sont vraiment justes devant Dieu. C’est la marque de la faveur dans la vie d’un croyant. Ce sont les œuvres de la foi : Abraham crut à Dieu et cela lui fut compté comme Justice. Dieu jura par Lui-même et Lui promit de multiplier et de bénir sa postérité et de bénir toutes les nations de la terre en lui (Gen 22.16-18).

A l’instar de cette prière de Paul, prions aussi pour nous-mêmes et pour nos bienaimés en Christ, que notre amour grandisse en connaissance, que nous sachions toujours discerner les choses les meilleures, et que nous soyons remplis du fruit de justice.

Phil 4.19, « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. »

C’est un vœu, une prophétie, une promesse, mais pour moi, c’est aussi comme une prière; c’est la réponse du cœur de Paul à la générosité des Philippiens. Ils avaient pourvu à ses besoins et il était dans l’abondance. En retour, il souhaite que son Dieu à lui, pourvoie également à tous leurs besoins, non pas avec parcimonie, mais selon Sa richesse. C’est vous dire. Cette prière ne concerne cependant pas tout le monde. Inutile de la faire si vous savez que vous ne soutenez pas activement l’Evangile. Inutile d’espérer la vivre si vous donnez chichement à l’église. Inutile de prier ainsi si votre main ne sait pas s’ouvrir pour soulager les besoins des frères. Il s’agit simplement de la loi des semailles et de la moisson; un juste retour des choses. Vous ne pouvez demander à Dieu de pourvoir à TOUS vos besoins que si vous pourvoyez vous-mêmes aux besoins de ceux qu’Il met devant vous et si vous contribuez financièrement à avancer la cause de l’Evangile. Il donne la semence AU SEMEUR et non à l’emmagasineur ou au dépensier. Notons au passage que la promesse concerne nos BESOINS et non nos DESIRS. Bien souvent nous voulons des choses dont nous n’avons en réalité pas besoin. Une 2e ou 3e voiture, une énième paire de chaussures, un 4e repas… Dieu ne nous aidera pas à devenir encore plus matérialistes que nous ne le sommes déjà : Il s’occupe de nos BESOINS.

Excellente semaine en CHRIST JESUS et à bientôt!