Bienvenue!

Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

Vos commentaires aideront à améliorer la qualité du service et pourront même inspirer de futurs articles. N'oubliez pas de vous abonner si vous voulez être notifiés de leur arrivée.

Une version anglaise de ce blog est disponible à l'adresse suivante: www.lifeflowingpen.com

Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 29 octobre 2012

La femme de Lot

 

L’histoire de cette femme se trouve au chapitre 19 du livre de la Genèse. Nous connaissons tous sa triste fin. Sodome et Gomorrhe s’étaient rendues si abominables aux yeux de l’Eternel qu’Il avait décidé de les détruire. Habaquq rappelle en effet que Ses yeux sont trop purs pour voir le mal (1.13). Dans le cas de Sodome, ce mal était constamment affiché devant Ses yeux: l’homosexualité masculine était rampante. La situation était si grave que les hommes de la ville, jeunes et vieux confondus, ont même voulu abuser sexuellement des anges que Dieu avaient envoyés pour avertir Lot du danger qui menaçait la ville (vs 5) ! Par respect pour l’hospitalité qui était encore sacrée à cette époque, Lot les a suppliés de n’en rien faire et il a proposé de leur laisser ses deux dernières filles qui étaient encore vierges (vs 8). Selon les coutumes bibliques de l’époque, les filles se mariaient autour de 12-14 ans. Autrement dit, la situation était telle que Lot était prêt à leur livrer deux jeunes ados ou pré-ados et condamner ainsi ces dernières au déshonneur (ou la mort): il leur aurait ensuite été impossible de se marier et elles auraient en outre été obligées de porter en permanence sur elle, une marque de leur souillure.

Les habitants de la ville rejetèrent sa proposition car ils voulaient de la « chair fraîche » et comme ils n’appréciaient pas qu’il se soit interposé, ils décidèrent de le violer lui aussi. Les anges intervinrent et les frappèrent tous d’aveuglement. Ensuite, ils expliquèrent à Lot le but de leur mission et lui conseillèrent de s’enfuir avec sa famille, et tout ce qu’il pouvait sauver. Lot passa la nuit a essayé de convaincre ses gendres de ce qui allait se passer, en vain : les gars croyaient qu’il plaisantait. Finalement, les anges lui dirent de ne partir qu’avec sa femme et les deux filles qui venaient d’échapper à une tournante (viol collectif, vs 14-15). Ils durent même le saisir de force pour l’emmener hors de la ville car il tardait à partir sans le reste de sa famille. Ils lui donnèrent ensuite cette consigne : « Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses » (vs 17). Dès que Lot fut en sécurité dans la ville de Tsoar, l'Éternel détruisit entièrement Sodome et Gomorrhe par le soufre et le feu (vs 24). C’est alors que la femme de Lot regarda malheureusement en arrière et fut changée en statue de sel (vs 26). Quelles sont les leçons de cette histoire ?

1) Il faut faire attention à être au bon endroit. Lot était allé s’installer à Sodome parce que l’endroit ressemblait à l’époque à un jardin de l’Eternel (Gen 13.10). Il avait basé sa décision sur la chair. A cause de ce mauvais choix, il a perdu sa femme, d’autres filles, des gendres, et peut-être des petits-enfants. A cause de cette décision faite sans consulter le Seigneur, il se retrouvera plus tard entrain de commettre un inceste avec ses deux dernières filles et elles lui enfanteront deux fils/petits-fils : Moab et Ben Ammi (vs 30-38). De ces deux enfants sortiront deux célèbres ennemis d’Israël : les moabites et les ammonites. Tout ceci parce que des années auparavant, comme Adam et Eve dans le jardin (Gen 3.6), un homme qui n’avait ni le regard, ni le bon sens spirituel, a pris une décision basée sur ce qui avait frappé ses yeux. Nous ne connaissons pas de quelle façon nos choix présents vont affecter notre avenir et celui de nos enfants, mais Dieu le sait: il est donc beaucoup plus sage de le consulter. Es-tu au bon endroit ? Es-tu entrain de t’associer avec la bonne personne (mariage, business, amitié etc.) ?

2) Quand Dieu a parlé, il faut s’exécuter sans regarder en arrière. Beaucoup de personnes pensent que la femme de Lot s’est retournée par curiosité : « C’est quoi tous ces bruits que j’entends au loin ? Qu’est-ce qui peut bien se passer là-bas ? » Ou encore : « Est-ce qu’on a même eu raison de fuir ? Est-ce que la ville a effectivement été détruite ? » Il est en effet possible que comme pour beaucoup de femmes, la curiosité –bien vilain défaut-, ait été plus forte. Cependant, je pense que plus que cela, c’est la fibre maternelle qui a incité la femme de Lot à se retourner. Certaines de ses filles, fruits de ses entrailles, étaient restées à Sodome. De loin, elle entendait peut-être tous les bruits terrifiants venant de Sodome et elle a peut-être voulu se retourner pour savoir s’il y avait le moindre espoir que toute la ville ne soit pas détruite et que ses filles et gendres (et peut-être petits-enfants) aient pu survivre. Si vous connaissez quelqu’un qui vit dans un lieu qui vient d’être frappé par un attentat ou une catastrophe naturelle, vous cherchez immédiatement à avoir de ses nouvelles pour vous rassurer : c’est naturel. Mme Lot a eu une réaction naturelle. Seulement, la situation ici n’était pas naturelle : le jugement de Dieu était entrain de s’abattre et pour l’éviter, l’ordre du Seigneur était clair : ne pas se retourner. Dieu veut être obéi et obéi totalement. Il n’en a rien à cirer que l’on se comporte en parents aimants et responsables. Quand un enfant ou un proche refuse d’obéir aux commandements du Seigneur en dépit de tout ce que nous pouvons faire ou dire et que Dieu se prépare à trancher, malgré l’amour qu’on lui porte, il faut savoir s’éloigner physiquement et émotionnellement pour éviter de périr avec lui. Vous pouvez continuer à prier pour lui, mais toute autre interférence n’est pas la bienvenue. Par ailleurs, il arrive souvent que même la prière soit interdite (Jér 7.16, 11.14 et 14.11)… Lot a supplié ses gendres (et donc ses autres filles) toute la nuit. A l’aube, il a fallu que les anges le poussent littéralement dehors pour qu’il ne soit pas détruit avec la ville, car la séparation physique était difficile. Sa femme s’est séparée physiquement, mais pas émotionnellement : elle en est morte. Attention aux liens de l’âme, ils peuvent constituer de puissants obstacles sur le chemin de celui ou de celle qui veut faire la volonté de Dieu. C’est pourquoi Jésus dira que nous ne pouvons venir à Lui et nous ne pouvons être Ses disciples, si nous ne sommes pas prêts à haïr père, mère, femme, enfants, frères, sœurs, et même notre propre vie (Lc 14.26). Suis le Seigneur, avance, ne fais pas marche arrière, et ne te retourne pas.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 22 octobre 2012

Etes-vous au bon endroit ?

 

Il est écrit qu’il y a un temps pour tout sous le soleil (Eccl 3); mais j’ai récemment réalisé qu’il y a en réalité un temps et une place/un lieu pour toute chose. Ce peut être le bon temps, mais si ce n’est pas le bon endroit, ce qui doit être “accouché” pourrait ne jamais l’être.

Je vous ai récemment annoncé la prochaine sortie de mon premier livre – je devrai en réalité dire mes deux premiers livres car j’ai entièrement rédigé les deux versions, française et anglaise. C’est en 2005 que j’ai été poussée à l’écrire. Ce devait être une écriture à deux mains. J’ai fini d’écrire ma partie au début de l’année 2006 et je n’attendais plus que la deuxième partie qui devait être écrite par quelqu’un d’autre. Après plus d’une année d’attente et de multiples reports, j’ai fini par comprendre que si je n’écrivais pas moi-même la deuxième partie, le livre ne verrait jamais le jour. En 2008, le premier jet du manuscrit était terminé. En 2009, je l’ai revu et amélioré : le manuscrit était alors prêt pour la publication, mais tout s’est arrêté. Aujourd’hui je peux dire qu’il y avait comme une barrière invisible m’empêchant d’aller plus loin. Le 29 décembre 2010, j’ai quitté le pays et le territoire où je vivais depuis un peu plus de 10 ans. En janvier, le Seigneur m’a demandé de rédiger la version anglaise et de publier les deux versions conjointement. C’est vrai qu’en octobre 2010, Il m’avait déjà dit de tout faire dans les deux langues et je l’avais mis en application avec le blog. Cependant, je croyais que pour le livre, j’allais publier la version française et que l’éditeur se chargerait plus tard de le traduire en d’autres langues…

En Avril 2011, j’ai donc fini la traduction anglaise à l’aide d’un (mauvais) logiciel – la solution de facilité – et j’ai demandé à quelqu’un de la corriger. Je ne l’avais pas relue. Les mois passaient sans que je ne voie rien venir. J’ai donc décidé d’associer deux autres personnes à ce travail. L’une d’elles à au moins faire l’effort de corriger quelques 20-30 pages, mais l’autre n’a, également jamais fait signe de vie. En juillet 2011, j’ai compris qu’il fallait une fois de plus que je fasse tout moi-même et j’ai commencé à corriger la version anglaise. C’était assez nul ; il y avait beaucoup d’erreurs et je me demandais comment j’avais pu passer à côté de tout cela. J’ai fait une pause d’Août à Novembre je crois, pour aider quelqu’un d’autre à publier son livre, et j’ai repris mon travail de correction en Janvier 2012. Je ne l’ai fini qu’en Juin 2012 ! Le temps de le faire lire, relire et préfacer par diverses personnes, et la version anglaise est enfin sortie ! (Paradoxalement avant la version française d’ailleurs…) En repensant à ce parcours il y a trois semaines, le Seigneur m’a fait comprendre qu’il y a un temps, mais aussi un lieu pour la manifestation de certaines choses, de certains dons de Dieu.

La Bible parle des esprits territoriaux : « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » Eph 6.12

Ainsi, Daniel eut affaire au prince de Perse. Il ne s’agissait pas du roi de Perse, mais de la principauté, du prince des ténèbres, du démon qui contrôlait la Perse à cette époque. Cette entité spirituelle a tout fait pour empêcher que la bénédiction que Dieu avait envoyée à Daniel en réponse à ses prières ne lui parvienne. Heureusement que Daniel a continué à prier et une autre entité spirituelle plus puissante que le prince de Perse, l’archange Michael, est intervenue pour que la bénédiction de Daniel arrive à destination. « Daniel, ne crains rien; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je viens. Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt et un jours; mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. » (Dan 10.12-13, lire tout le chapitre 10.)

Pour que j’arrive à publier dans le pays où j’étais, il aurait fallu que le prince de ce pays qui résistait à ma percée soit neutralisé. Seulement, n’ayant jamais réalisé que telle était la dimension spirituelle de mon blocage, je n’ai jamais prié comme je l’aurai fait si j’avais su ce qui se cachait derrière. Mon ignorance m’a coûté de nombreuses années : Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance (Os 4.6)…

Jésus était le Fils de Dieu, l’incarnation et la plénitude de la divinité. Pourtant, Il ne pouvait pas naître à Nazareth : il fallait que ses parents se déplacent. Bethlehem était le lieu où les cieux étaient suffisamment ouverts pour que le Fils de Dieu, le don de Dieu, naisse. C’est en exil, loin de leur patrie, que Joseph, Esther et Ruth purent accomplir leur destin. C’est dans le désert que Jean le Baptiste pouvait accomplir son ministère…

Quand on parle de cieux ouverts, on parle d’ouverture dans le monde spirituel ; on parle de territoire dans lequel certaines entités spirituelles qui s’opposent à votre percée, votre succès, votre bénédiction, votre santé etc., n’ont pas prise. Une portion de territoire qui échappe à l’autorité de certains princes et chefs des ténèbres. Cela peut-être une maison, un bureau, un quartier, une ville, une région, un pays, ou même un continent. Jacob s’est retrouvé dans un tel endroit. Il avait dû précipitamment quitté la maison paternelle parce que son frère avait juré sa mort. En chemin, il arrive à un endroit où Dieu lui apparaît et il s’écrit (Gen 28.17) : « C'est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte des cieux! »

Quand je suis enfin arrivée dans la maison de Dieu, j’ai aussi trouvé la porte des cieux. Les livres que j’avais depuis en moi vont enfin pouvoir naître – Catalyseurs de Faveur est le cinquième livre que j’ai écrit, mais c’est celui que le Seigneur m’a demandé de publier en premier.

Etes-vous au bon endroit ? Dans la bonne maison, le bon bureau, le bon quartier, la bonne ville, la bonne région, le bon pays, ou même le bon continent ? Certaines promesses de Dieu ne s’accompliront pas, certaines bénédictions du Seigneur que vous attendez dans les jeûnes et la prière n’arriveront pas, tant que vous demeurerez dans des territoires qui sont spirituellement contrôlés par des entités hostiles à la manifestation de vos dons/de ce que vous avez à offrir.

C’est par révélation que j’ai reçu ce message et ce n’est pas facile de transmettre exactement ce que je vois et ce que j’ai compris dans mon esprit. J’espère et je prie néanmoins que Dieu fasse le reste et que le Saint Esprit vous aide à bien saisir ce que j’ai essayé tant bien que mal de communiquer.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse.

mardi 16 octobre 2012

Enfin!

Mon premier livre, 'Catalysts of Favour' est enfin disponible dans ses formats électronique et papier!!!




Si vous avez des amis anglophones, vous pouvez le leur recommander. Il leur suffit de cliquer ici ou de consulter la nouvelle page "MES LIVRES" au-dessous de l'entête du blog.

Je ne vous oublie pas: la version française du livre prend seulement un peu plus de temps, mais elle sera disponible au plus tard à la mi-novembre.

Merci pour votre patience et que Dieu vous bénisse!

lundi 15 octobre 2012

Puissantes prières du Nouveau Testament VI

 

Prières de Paul pour les Thessaloniciens

1Th 3.12-13, « Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et à l'égard de tous, cette charité que nous avons nous-mêmes pour vous, afin d'affermir vos cœurs pour qu'ils soient irréprochables dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints! »

Cette prière se rapproche de celles que Paul a faites en faveur des Colossiens, des Ephésiens et des Philippiens. On retrouve toujours le même souci concernant la croissance dans l’amour, la stabilité en Christ et la sainteté/consécration. Peut-être qu’au lieu de passer notre temps à prier pour les biens matériels, nous devrions passer plus de temps à prier et à veiller que nous grandissons dans l’amour –critère de reconnaissance des chrétiens selon le Seigneur -, que nous restons enracinés en Lui et que nous sommes tout entiers à Lui – saints.

1Th 5.23, « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ! »

Nous savons que Paul avait un véritable fardeau pour la sanctification. Ici, il semble reconnaitre qu’elle ne sera pas possible/facile, si Dieu Lui-même ne vient en aide aux Thessaloniciens. C’est Dieu qui crée en nous le vouloir et le faire (Phil 2.13). Croire que nous pouvons y arriver seul est pure folie: l’homme seul n’aboutit à rien. Nous devons demander au Seigneur de nous accorder la grâce de marcher dans la sanctification/sainteté. Sans Lui, nous ne pourrons rien faire (Jn 15.5). Paul souhaite que cette transformation affecte leur être tout entier: l’esprit (domaine des pensées), l’âme (celui de la volonté et des sentiments) et le corps. Sa prière est similaire à celle que Jean adresse au sujet de Gaïus: « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme. » Toutes sortes d’interprétations ont été données de ce verset. J’avais d’ailleurs personnellement toujours compris qu’il voulait dire que notre prospérité matérielle, financière, sociale, professionnelle, spirituelle etc., était directement proportionnelle à la prospérité de notre âme. Bref, si ton âme prospère, automatiquement le reste prospère aussi. Cependant, il y a environ deux mois, avec l’aide des versions anglaises, il m’est apparu que ce n’était pas exactement cela. Jean a manifestement noté que l’âme de Gaius prospérait, mais que ce n’était pas le cas des autres domaines de sa vie. Aussi a-t-il fait le vœu pieu que la prospérité de son bienaimé soit plus harmonieuse et que les autres sphères de sa vie puissent également prospérer à l’instar de son âme. Ceci me fait penser à ces chrétiens qui sont plus que zélés dans la prière, la récitation des versets et les activités à l’église, mais qui peinent à joindre les bouts à la fin du mois, peinent à trouver un emploi, peinent à se marier, peinent à voir prospérer leurs commerces et entreprises etc. Prospères dans l’âme, mais ‘stériles’ ailleurs…

2Th 1.11-12, 3.5 et 16, « …Nous prions continuellement pour vous, afin que notre Dieu vous juge dignes de la vocation, et qu'il accomplisse par sa puissance tous les desseins bienveillants de sa bonté, et l'œuvre de votre foi, pour que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et que vous soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ... 3.5 Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l'amour de Dieu et vers la patience de Christ… 16 Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute manière! Que le Seigneur soit avec vous tous! »

Si Paul demande que Dieu juge les Thessaloniciens ‘dignes de leur vocation’, c’est qu’il y a un risque à ne pas être jugé digne de l’appel du Seigneur : je prie aussi que cela ne nous arrive jamais. Puis, d’une certaine manière, il implore de nouveau la grâce de Dieu pour leur permettre d’y arriver et revient sur le thème familier de l’amour de Dieu.

Paul demande ensuite la paix : Que le Seigneur de la paix vous donne Lui-même la paix. Nul ne peut recevoir et donner que ce qu’il a reçu du ciel : le Seigneur et Prince de Paix est donc Seul à pouvoir donner la paix (Jn 3.27). Il est inutile de la rechercher dans les choses de ce monde : richesse, mariage, enfants, travail, loisirs, yoga, bouddhisme, alcool, nourriture, drogues, et j’en passe. Jésus Christ de Nazareth est la source de paix : Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point. (Jn. 14.27) Il donne une paix qui surpasse toute intelligence (Phil 4.7) et qui permet que même dans les situations les plus alarmantes, notre cœur ne se trouble pas et que l’on ne soit pas pris d’angoisse et de palpitations. Le manque de paix est ainsi à l’origine de plusieurs maladies liées au stress. Vous pouvez posséder tous les biens du monde ; mais si vous n’avez pas la paix - à cause d’un problème de santé, un mauvais mariage, un enfant qui tourne mal ; l’économie qui périclite, la peur que vos investissements et votre épargne partent en fumée -, votre vie sera un enfer. La paix découle de la capacité à se reposer sur le fait que Dieu est au contrôle ; qu’Il sait ce qui se passe et qu’Il s’en occupe. Elle procède de la capacité à croire que malgré ce qu’on peut voir, entendre ou ressentir ; malgré ce qui nous arrive, Dieu est Bon et travaille à notre bien. C’est l’assurance tranquille que le meilleur est à venir. Dans l’Ancien Testament, la paix, shalom, est une condition de liberté dénuée de toute perturbation extérieure ou intérieure. Ce mot désignait à l’origine l’équilibre mental et la santé, mais il a fini par désigner la prospérité et le bien-être en général. La paix est donc un trésor inestimable ; et Paul qui le sait bien, ne veut pas d’une paix temporaire pour les Thessaloniciens : il veut qu’ils ‘habitent’ dans la paix. Pour cela, il demande donc à Dieu de Se servir de toutes sortes de ressources pour procurer la paix à Ses fidèles dans les bons comme dans les ‘mauvais’ jours.

Bonne semaine, Shalom!

lundi 8 octobre 2012

La prospérité est d’abord un état d’esprit

 

Je viens de lire une histoire via le site internet du Huffington Post qui m’a simplement soufflée. C’est l’histoire de Victoria Hunt, une self-made millionnaire de 51 ans possédant plusieurs biens immobiliers, des actions et divers autres investissements à Columbus en Ohio; qui est si radine qu’elle urine dans un récipient qu’elle vide dans son jardin afin d’économiser quelques dollars sur sa facture d’eau! Elle a un minuteur sur son surgélateur pour qu’il ne fonctionne que 12h/jour et elle prend ses douches à la gym afin d’économiser l’eau et l’électricité. Elle fait régulièrement les poubelles et les fourrages pour la nourriture ; parfois même devant chez elle. Depuis qu’elle a découvert que la plupart des plantes et fleurs qui ornent nos jardins sont comestibles, elle ne se prive pas : elle consomme les mauvaises herbes et préfère faire ses tisanes avec les racines de ses pissenlits plutôt que d’en acheter le paquet à $8 la boîte (£5 ou 6 euros) ! En tout et pour tout, factures, courses et assurance maladie comprises, elle ne dépense que $12,000 par an (£7500, €9300, 6millions FCFA).

Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Il y a 25 ans, c’était une mère célibataire vivant d’allocations diverses dans une caravane. Ainsi, pour ne plus jamais connaître la pauvreté, elle épargne et vit frugalement. Elle a arrêté de travailler il y a 3 ans; mais avant cela, elle conduisait une Corolla vieille de 16 ans aux vitres brisées. De son propre aveu, beaucoup de gens se moquaient d’elle.

C’est clair qu’elle est l’une des pires avares qui ait jamais existé. Cependant, elle me fait aussi penser au frère du fils prodigue qui vivait comme un esclave au milieu de l’abondance. Vous pouvez lire ici, ce que j’ai écrit à ce sujet. La véritable grandeur commence dans l’esprit, la pensée. Vous êtes réellement grand quand vous ne faites plus rien à une mini ou micro échelle et quand il n’y a plus aucune petitesse en vous. Comment peut-on avoir des millions de dollars en banque et faire les poubelles ou manger des mauvaises herbes ? Elle pourrait manger au restaurant et laisser de généreux pourboires; elle pourrait même procurer du travail à quelqu’un en recrutant un chef et un maître d’hôtel ; mais elle ne fait rien de tout cela. Elle trouve sa paix et sa sécurité dans l’épargne, oubliant qu’aux EU aujourd’hui, les banques ne sont plus vraiment sûres: on l’a vu en 2008.

Pareillement, à un moment donné, dans le désert, frustrés, les enfants d’Israël se sont mis à pleurer, disant: Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx (Nb 11:5). Des concombres? Des melons? Des poireaux? De l’ail? De grâce! Voici des gens qui étaient sortis d’Egypte riches (Ex 12.35-38) et qui étaient en plus en route pour l’abondance. Plus tard, en dépit de ce qu’ils avaient avec eux l’Eternel des Armées, le Dieu Tout-Puissant, ils ont quand même paniqué devant quelques ‘géants’. Comme Mlle Hunt, ils souffraient du syndrome de ‘peur du manque’: peur que l’argent fasse défaut; peur que la puissance pour les assister fasse défaut…

Nous pouvons ‘atterrir’ dans la prospérité; mais nous ne pourrons jamais pleinement en profiter si notre mentalité, notre façon de penser, notre état d’esprit, n’est pas libre et ‘prospère.’ C’est une onction dans laquelle l’on opère. On perçoit la prospérité dans son esprit, on devient un avec elle dans l’esprit, elle arrive, et l’on se laisse ensuite naturellement couler dedans...

Passez une excellente semaine en CHRIST JESUS et comportez-vous avec grandeur.

Que Dieu vous bénisse.

lundi 1 octobre 2012

Morceaux choisis

 

La tête et non la queue ?

Deut 28:13, L'Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l'Éternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd'hui, lorsque tu les observeras et les mettras en pratique

Ce passage est fréquemment confessé. Les chrétiens aiment bien l’idée qu’ils seront toujours les premiers. Pourtant, cette promesse, cette bénédiction est conditionnelle : l’Eternel fera… LORSQUE tu feras... En vérité, comme Christ Jésus est en tout le Premier, la TETE (Col 1.15-18), nous - c'est-à-dire le corps, l’enveloppe qui le transporte – serons forcément les premiers si nous le laissons Se manifester librement et pleinement en nous et au-travers de nous. Pour cela, nous devons nous soumettre à la volonté de Dieu autant qu’Il le faisait de Son vivant. Nous devons obéir, observer les commandements du Seigneur et les mettre en pratique. Ce n’est qu’ainsi que la dimension, la mesure, l’expression, la stature de CHRIST en nous pourra grandir et que nous pourrons progresser de la queue vers la tête ; et du bas vers le haut.

Ceci dit, il nous faut aussi comprendre que ce que Dieu entend par queue, tête, bas et haut, n’est pas nécessairement ce que nous pensons. En effet, quand il adresse ces mots aux enfants d’Israël par la bouche de Moise, il est bien évident que même s’ils avaient tous scrupuleusement observé les commandements et de la même manière, tous n’auraient quand même pas pu être Moise ou Josué etc. Il y avait donc ‘une tête et un haut’ que le reste du peuple ne pouvait atteindre, en dépit d’une éventuelle observance parfaite de la Parole du Seigneur. Etre la tête, être toujours en haut ; qu’est-ce que cela peut donc bien vouloir dire ?

 

Oublier Jésus

Luk 2:42-46, Lorsqu'il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête. Puis, quand les jours furent écoulés, et qu'ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s'en aperçurent pas. Croyant qu'il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l'ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant.

Ce passage m’est apparu sous un jour nouveau mardi dernier. Les parents de Jésus ont fait un jour de voyage avant de se rendre compte que leur fils aîné n’était pas avec eux : un gamin de 12 ans ! Pareillement, il y a des gens qui se mettent en route et qui croient avoir Jésus avec eux dans leur aventure ; alors qu’ils L’ont laissé, oublié quelque part. Des hommes et des femmes se marient ainsi, ont des enfants, commencent des affaires, se lancent dans des projets, acceptent des emplois ou en refusent d’autres, sans vérifier au préalable que le Seigneur est bien avec eux dans cette équipée. Heureusement, les parents du jeune ado se sont ‘vite’ aperçus que l’enfant n’était pas avec eux et ils ont fait demi-tour ; mais beaucoup de personnes, chrétiennes, poursuivent néanmoins leur route. Le retour de Joseph et de Marie est l’image de la repentance. Il faut savoir revenir vers Christ Jésus et vers Dieu dès qu’on réalise qu’on est seul sur le chemin dans lequel on s’est engagé. La Bible dit que si l’Eternel ne bâtit la maison/garde la ville, ceux qui le font, le font en vain (Ps 127.1). Autrement dit, si Dieu n’est pas avec toi, si Jésus ne t’accompagne pas, tu marches en vain ; mais surtout, tu cours à ta perte. Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur (Jn 12.26).

Excellente semaine avec et en CHRIST JESUS.