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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 23 avril 2012

Leçons tirées du livre d’Esther (IV)

 

Nous continuons avec notre étude du livre d’Esther ; et cette semaine, nous nous focalisons sur les chapitres 5 et 6 qui vont nous apprendre comment faire une demande dans les règles de l’art.

1) L’importance de la préparation 

Esther a d’abord pris 3 jours de jeûne avant de se présenter devant le roi. Elle n’a pas misé sur son statut de favorite pour faire irruption dans sa présence: cela aurait pu lui coûter la vie. Moralité : vous ne pouvez pas posséder physiquement ce que vous n’avez pas d’abord obtenu spirituellement. En effet, tout ce qui est visible tire son origine dans l’invisible. Les évènements physiques ont d’abord lieu dans le domaine spirituel. Moise n’a pu voir le tabernacle physique que parce qu’il en avait d’abord vu le modèle céleste (Hé 8.5). Ainsi, avant de pouvoir s’aventurer physiquement dans la présence du roi, Esther devait d’abord y être favorablement accueillie en esprit ; d’où le jeûne. Par ailleurs, ce jeûne lui a aussi donné le courage et la détermination qu’il fallait pour risquer sa vie. A cause de cette préparation, les effets du jeûne ont commencé à se faire ressentir très tôt:

  • Tout d’abord, quand Esther apparaît, avant qu’elle n’ouvre la bouche, le roi est déjà prêt à lui offrir la moitié de son royaume (vs 5.2-3).
  • Ensuite, le roi n’arrive pas à dormir et pour s’occuper, il demande à consulter les chroniques du royaume ‘comme par hasard’ (mais c’était un effet du jeûne) et constate ainsi que l’oncle d’Esther, Mardochée, lui avait sauvé la vie et n’avait pas été dignement récompensé (vs 6.1-3).
  • Enfin, quand Haman vient le voir pour sceller le sort de Mardochée, le roi parle en premier et lui demande comment récompenser ‘royalement’ quelqu’un pour des services rendus. Haman qui ne se doute pas un instant qu’il puisse s’agir d’un autre que lui, décrit le genre de pompe qui devrait accompagner un tel homme et la minute qui suit, la vie de Mardochée bascule dans la gloire (vs 6.4-10). Si Haman avait parlé le premier pour demander la tête de Mardochée, et si le roi avait dit oui, tout aurait changé car ce roi –qui est un type de Dieu- ne revenait jamais sur la parole donnée. Là encore, on peut voir le jeûne à l’œuvre.

Prenez-vous le temps de vous préparer avant de vous présenter devant les autorités – êtres humains ou Dieu ? Comprenez-vous le rôle du jeûne ? Le jeûne ne change pas le cœur ou les desseins de Dieu, mais il change le cœur et les desseins des hommes et aligne votre cœur aux desseins du Seigneur, tout en vous donnant la sagesse dans la manière d’agir comme nous allons le voir avec le second point.

2) Savoir toucher le cœur

Vous ne parlerez mieux à la tête que si vous avez préalablement su parler au cœur et à l’âme. Si Jésus a fait beaucoup de miracles autour de la table, c’est parce que l’esprit est plus réceptif quand l’âme est satisfaite. En effet, la semence qui tombe au milieu des épines (les soucis du siècle et la séduction des richesses), finit par être étouffée et ne porte pas de fruits (Mat 13) : le cœur doit d’abord être dégagé, satisfait, libre, content, pour être disposé à faire du bien. Ainsi, quand Isaac veut bénir son fils chéri, il lui demande : «Fais-moi un mets comme j'aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure. » Isaac savait que pour pouvoir dire le plus de bien possible (sens étymologique du mot bénir), pour pouvoir prononcer de bonnes paroles, des paroles de vie, il fallait que quelque chose soit remué, secoué, ému dans ses entrailles. Il a donc pensé à ce qui était le plus susceptible de le mettre dans cet état, et il l’a révélé à son fils chéri. Esaü ne devait pas préparer n’importe quoi ; il devait lui préparer du gibier et le préparer d’une façon spéciale. Esther aussi, devait marquer le coup. Le jeûne l’a aidée à découvrir la stratégie pour obtenir la grâce royale ; il l’a aidée à trouver la clé du cœur du roi, ce qui lui faisait le plus plaisir: il aimait les festins. C’était le meilleur cadeau qu’elle pouvait lui faire et elle lui en a offert successivement deux. Comprenez qu’il n’est pas facile d’impressionner quelqu’un qui a déjà tout vu, tout mangé et qui peut tout s’offrir, et vous saurez l’effort qu’elle a dû fournir pour lui en mettre plein la vue. Ne vous y trompez pas ; il est faut de croire que ‘c’est le geste qui compte’ : il faut atteindre la cible. Si vous voulez réellement toucher le cœur de celui ou de celle à qui vous voulez offrir (ou demander) quelque chose, vous devez prendre le temps de rechercher ce qui lui fera plaisir. Ceci se fait dans la prière ou en interrogeant des proches de la personne concernée : c’est le temps de préparation dont nous parlions plus haut. Si vous m’offrez une paire de chaussures jaunes, vertes ou rouge vif, peu importe leur marque, leur prix et la sincérité de vos intentions, celle que je suis aujourd’hui et probablement encore longtemps, ne les mettra pas et vous les rendra. Vous risquez même de m’irriter: ce n’est pas le geste qui compte. Saül a cru qu’il pouvait flatter Dieu en Lui offrant les meilleures bêtes du cheptel des Amalécites : ça n’a pas marché (1Sam 15) !

Le jour viendra où vous aurez envie de demander quelque chose de crucial au Seigneur, à votre patron ou à une haute personnalité ; ne vous lancez pas dedans n’importe comment car de la même manière que cette inconséquence aurait pu coûter la vie à Esther, elle pourrait aussi tout vous faire perdre. Prenez le temps de vous préparer ; souvenez-vous que le chemin de la bénédiction passe par le cœur et pour toucher celui-ci, ayez recours au Saint-Esprit pour savoir ce qu’il convient de donner.

Excellente semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 16 avril 2012

Leçons tirées du livre d’Esther (III)

 

La lecture/l’étude du livre d’Esther nous apprend aussi qu’il est important d’être prêt à défendre les justes causes, même si cela doit se faire au prix de notre vie. Il est difficile (en réalité impossible) de devenir grand si l’on n’est pas prêt à s’oublier/vivre/mourir pour une cause plus grande que soi-même. La Bible nous exhorte à ne pas considérer uniquement nos propres intérêts, mais de considérer ceux des autres également  (Phil 2.4): c’est ce qu’Esther a fait. Elle a compris que de toutes les façons, étant elle-même juive, elle avait peu de chances d’échapper à l’extermination. Et même si l’amour du roi l’avait sauvée, quelle saveur aurait désormais eu la vie après un tel carnage? Notre christianisme est devenu trop personnel: “Ma foi, c’est pour moi; elle ne doit déranger personne.” Pourtant, depuis le temps de Jésus, le christianisme a toujours dérangé. Bien qu’Il soit le Prince de Paix, Jésus nous a prévenus de ce que nous encourions à Le suivre: « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. » (Mat 10.34-39) Pourquoi avons-nous oublié ces paroles au profit de celles qui promettent la guérison, le miracle ou la prospérité? En perdant sa vie, Esther l’a retrouvée, mais elle a aussi sauvé la vie de tout un peuple. Qui sait ? Jésus ne serait peut-être jamais venu au monde si elle n’avait pas bravé la mort.

Le livre d’Esther nous donne également un superbe exemple des conséquences des compromis. Environ 500 ans plus tôt, Dieu avait demandé à Saül de faire la guerre aux Amalécites et de tous les détruire: hommes, femmes, enfants, vieillards et bétail (1Sam 15)! Mais Saül n’a pas obéi. Après avoir les avoir vaincu, il a décidé d’épargner leur roi, Agag, ainsi que les meilleures bêtes des troupeaux (soi-disant pour les offrir en sacrifice au Seigneur – quelle folie d’oser apporter à Dieu ce qu’Il a déjà Lui-même frappé d’interdit, c’est-à-dire maudit!). Cette désinvolture leur coûta d’ailleurs le trône, à lui et à sa descendance. Dieu connaît l’avenir; c’est en connaissance de cause qu’Il avait demandé d’exterminer TOUS les Amalécites. Il savait le danger qu’ils allaient représenter plus tard. En effet, la Bible dit que Haman, l’ennemi juré de Mardochée et des juifs dans ce livre, celui qui avait décidé de les effacer de la surface de la terre, était un Agaguite: un descendant du roi Agag que Saül avait épargné. Ce que Dieu te demande d’éliminer de ta vie aujourd’hui et pour lequel tu tergiverses, risques bien d’être ce qui va détruire ton enfant ou tes petits-enfants demain. Il faut obéir au Seigneur et obéir entièrement. J’ai écrit un article l’année dernière sur le danger des compromissions ; lisez ou relisez-le. Chaque fois que nous n’obéissons pas à 100%, nous permettons un certain pourcentage de compromission et sans le savoir, nous commençons à nous détruire, nous perdons une couronne et nous mettons l’avenir des générations futures en danger. Ceci illustre ce que je disais plus haut quant à ne pas considérer nos seuls intérêts, mais à considérer les choses de façon plus globale. L’Afrique est dans cet état aujourd’hui parce qu’en dehors des leaders qui ont risqué leur vie pour les indépendances, presque tous ceux qui ont suivi ne connaissent que le culte du ventre et la poursuite de leurs intérêts personnels et ceux de leurs familles. Peu importe s’il n’y a aucun hôpital digne de ce nom: ils se soignent en Europe. Peu importe s’il n’y a pas d’université digne de ce nom: leurs enfants vont dans les meilleures écoles en Europe ou aux Etats Unis. Peu importe s’il n’y a aucun centre commercial digne de ce nom: ils font leur shopping à l’étranger tous les week-ends. Peu importe si les réserves minières et pétrolières s’épuisent dans 50 ans: en attendant, cet argent leur permet d’acheter des maisons, des hôtels particuliers, des voitures de luxe et des bijoux un peu partout dans le monde...

Notre christianisme doit redevenir militant, engagé, et libre de toute compromission : Jésus revient.

Que Dieu vous bénisse!

lundi 9 avril 2012

Leçons tirées du livre d’Esther (II)

 

La faveur est une onction; c’est un aimant. La ‘chance’ d’Esther n’est pas uniquement arrivée au moment où elle a plu au roi : la marque de la faveur était déjà sur elle quand elle a plu à Hégaï, l’eunuque gardien des femmes, et qu’il l’a placée dans le meilleur appartement. La Bible précise d’ailleurs qu’elle trouvait grâce aux yeux de tous ceux qui la voyaient (vs 2.9, 15b). En effet, lorsque vous avez la faveur de Dieu, les gens ne peuvent s’empêcher de se battre pour vous faire plaisir.

Le chapitre II relate quelque chose d’intéressant. Il est écrit que lorsque le tour d’une jeune fille arrivait d’aller chez le roi, on lui laissait prendre avec elle tout ce qu'elle voulait quand elle passait de la maison des femmes dans la maison du roi (vs 13). Cependant, quand vint le tour d’Esther, elle ne demanda que ce qui fut désigné par Hégaï. La suite, on la connaît : le roi lui mit la couronne sur la tête.

L’année dernière, exactement à la même époque (c’était le lundi de Pâques), nous sommes allés rendre visite à une famille; pendant qu’on parlait de tout et de rien, j’ai eu une vision ouverte. J’ai vu apparaître une brèche assez importante sur le mur en face de moi et deux personnes qui semblaient initialement enfermées, passaient par la brèche et sortaient de leur ‘prison’. Ensuite, d’autres prisonniers qui n’avaient rien à voir avec eux ont aussi profité de cette ouverture pour s’échapper; mais certains sont restés enfermés parce qu’ils n’avaient même pas réalisé ce qui s’était produit ; ils n’avaient pas réalisé qu’ils étaient potentiellement libres avant que la brèche ne soit réparée et refermée. Derrière le mur, il y avait comme une table dressée et sur la table, il y avait tout ce que l’on pouvait désirer. Immédiatement après la vision, le Seigneur m’a fait part d’étonnantes révélations au sujet de la percée. J’aurai peut-être la liberté de toutes les partager plus tard ; mais pour l’instant, et pour les besoins de notre sujet, voici une partie de ce que j’ai répété à ceux qui étaient présents ce jour-là :

« Il va y avoir une percée; elle est arrêtée, imminente et rien ne peut plus la stopper. Après la percée, vous aurez la possibilité de choisir/demander/prendre TOUT ce que vous voudrez sur la table, derrière le mur. Cependant, il faut choisir avec sagesse ; dès maintenant, il faut passer du temps dans la prière pour que le Saint Esprit guide vos choix. Vous pourrez prendre ce que vous voudrez, mais sachez que certains choix, certaines demandes, ne vous seront pas longtemps profitables alors que d’autres peuvent changer à jamais votre vie. »

Moins d’un mois après notre visite, notre hôte a eu une formidable opportunité de carrière tenant presque du miracle. Dans les cinq mois qui ont suivi, tous ceux à qui j’ai partagé la vision et les explications ce jour-là, ont également connu d’extraordinaires percées, et c’est loin d’être terminé…

La Bible dit que personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu car Il sonde tout, même les profondeurs de Dieu (1Cor 2.11,10). Et encore, qu'Il prend de ce qui est au Père (et donc à Christ), et nous l'annonce (Jn 16.14-15). Autrement dit, quand on veut vraiment plaire au Seigneur, puisque Ses voies et Ses pensées sont aussi éloignées de nous que l’Est de l’Ouest, il vaut mieux demander à Celui qui Le connaît le mieux comment s’y prendre. Dans l’histoire d’Esther, Hégaï a été un type du St Esprit (il a un peu joué son rôle). Il connaissait le roi, et connaissait ce qui pouvait lui faire plaisir. Il aurait gratuitement donné ‘le tuyau’ à n’importe laquelle des jeunes filles qui aurait été intéressée; mais, à l’exception d’Esther, la seule chose qui leur importait était leur satisfaction personnelle: “Voici enfin la chance de ma vie d’avoir tous les bijoux, les habits, les chaussures etc. du monde: je ne vais pas me priver !” Elles savaient toutes pourquoi elles étaient au palais: pour plaire suffisamment au roi et recevoir la couronne; pourtant, aucune ne s’est justement souciée de découvrir comment lui plaire. Est-ce également ton attitude vis-à-vis du Seigneur ?

Pourquoi veux-tu percer aujourd’hui ? Si Dieu te demandait aujourd’hui ce que tu voudrais qu’Il fasse pour toi, que répondrais-tu ? Pourquoi ? S’Il te donne ce que tu désires, en quoi cela affecterait-il positivement non pas ta vie de tous les jours, mais ta destinée et celle de ceux qui t’entourent ? Les choix modestes et sages d’Esther quand elle a traversé la chambre des trésors lui ont permis plus tard d’empêcher l’extermination de son peuple…

Puisse Dieu t’accorder la sagesse en Christ Jésus, ainsi que la percée.

Joyeuses Pâques.

lundi 2 avril 2012

Leçons tirées du livre d’Esther (I)

 

Je viens de relire le livre d’Esther et j’ai été vraiment surprise par certaines choses que j’ai relues et auxquelles je n’avais jamais fait attention.

Par exemple, le roi Assuérus était au pouvoir depuis moins de 3 ans quand il a décidé d’offrir un festin à tous les grands de l’armée et du royaume: le festin a duré 6 mois !!! Ensuite, il a offert 7 jours de festin au reste du peuple présent dans la Capitale. Ceci révèle différentes choses :

  • Il aimait son peuple et voulait qu’il jouisse lui aussi, de la richesse du royaume. Les domestiques avaient ordre de servir du vin, mais ils ne devaient forcer personne à boire; ils devaient respecter la volonté de chacun. Plutôt rare et curieux, non ?
  • Il était très libéral.
  • Il était aussi paresseux: l’ecclésiaste avertit : « Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin! » (Eccl 10.16)

Le dernier jour de la fête, il a voulu honorer sa reine (et peut-être aussi faire plaisir au peuple) et lui a demandé de venir coiffée de sa couronne, car il voulait la présenter à tout ce beau monde. Vous savez que ce n’est pas tous les jours que l’on peut voir la reine ou une première dame de près. C’était peut-être la seule fois que la plupart de ses invités allaient la voir. Seulement, je ne sais si c’est par condescendance vis-à-vis de ceux devant qui elle devait s’exhiber ou si c’est parce qu’elle était elle-même occupée avec son groupe, Vasthi refusa de se présenter à lui. C’était une triple abomination. C’était une insubordination vis-à-vis du roi, une insubordination vis-à-vis de son époux, et une insulte publique. En cas d’impunité, n’importe qui aurait ensuite pu se permettre de refuser d’obéir au roi. En effet, parce qu'une sentence contre les mauvaises actions ne s'exécute pas promptement, le cœur des fils de l'homme se remplit en eux du désir de faire le mal (Eccl 8.11).

Assuérus était aussi un roi sage: toutes les affaires de son royaume se traitaient devant ceux qui connaissaient les lois et le droit. Si seulement nous pouvions aussi traiter toutes nos affaires de la même manière; nous avons la Bible, un recueil unique de sagesse, de lois et de droit; mais nous ne nous en servons pas assez ; nous faisons confiance à des gens qui ne savent que dalle. Bref, c’était une parenthèse. Le roi convoqua les sages qui avaient la connaissance des temps, et leur demanda comment il fallait réagir à l’affront de la reine. Ils lui conseillèrent d’une certaine manière de la bannir et d’accorder la dignité de reine à une autre qui serait meilleure qu’elle. La destitution de Vasthi a donc été décidée dans un conseil de sages; or la bible dit que le cœur du sage connaît le temps et le jugement (Eccl 8.5). Ceux qui l’ont jugée, avaient l’intelligence des temps. Le temps de Vasthi était fini: le temps d’Esther était arrivé. Cette histoire me rappelle la parabole du festin royal racontée par Jésus (Mat 22). Quand ceux qui avaient été invités aux noces ont refusé d’honorer le roi de leur présence, ce dernier a envoyé chercher même les mendiants des rues pour leur accorder la grâce et le privilège qui auraient normalement dû échoir à d’autres.

Ce qui est arrivé à Vasthi doit également nous servir de mise en garde. Il y aura toujours un jour où Dieu nous demandera de venir faire l’étalage des dons, talents et avantages que nous avons reçus de Lui. Si nous refusons de répondre présents, nous courrons le risque de tout perdre et d’être chassés de Sa présence. Les dons de Dieu, les bénédictions du Seigneur ne doivent pas dormir au garage. Ils sont donnés pour bénir les autres. Si nous ne voulons pas le faire, Il les donnera à ceux qui veulent les fructifier (Mat 25.28). Il prendra la position, le titre, la dignité, et Il l’accordera à quelqu’un d’autre. C’est ainsi que Mardochée avait prévenu Esther par la suite : «si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d'autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. » (Est 4.14a) Dieu avait bénie Vasthi en la dotant d’une grande beauté ; mais le jour où il a fallu le mettre au service du peuple, elle n’a pas voulu se soumettre. Une autre qui avait aussi reçu la beauté en partage et qui était meilleure qu’elle (nous le verrons plus tard) fut couronnée reine à sa place.

Les branches ont été retranchées, afin que moi je fusse enté. (Rom 11.19)

Dieu est BON et Jésus est assis sur le trône: il n’y a rien à craindre!

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse.