Bienvenue!

Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

Vos commentaires aideront à améliorer la qualité du service et pourront même inspirer de futurs articles. N'oubliez pas de vous abonner si vous voulez être notifiés de leur arrivée.

Une version anglaise de ce blog est disponible à l'adresse suivante: www.lifeflowingpen.com

Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 30 juillet 2012

Le ministère redéfini

 

Quand on parle de ministère en milieu chrétien, les gens pensent directement apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs, évêques, prêtres, chantres, aumôniers de prison ou d’hôpitaux, intercesseurs etc. Voilà pour eux, ce que c’est qu’être dans le ministère ou avoir un ministère.

Cependant, le ministère est classiquement le sacerdoce ou la fonction de prêtre. Or la Bible dit que tout chrétien est sacrificateur du Très-Haut, c'est-à-dire prêtre (1Pi 2.9, Apoc 1.6). Nous sommes donc tous concernés par le ministère et nous sommes tous ministres de Dieu. A quoi cela correspond-il en pratique ?

Le Wiktionnaire et le dictionnaire de l’Académie Française définissent aussi le ministère comme étant l’emploi ou la charge qu’on exerce d’une part et l’entremise de quelqu’un dans une affaire, le service qu’on rend à une autre personne dans quelque emploi, dans quelque fonction d’autre part. Vu sous cet angle, nous comprenons mieux le verset suivant :

Col 3:23-24, « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. »

TOUT ce que nous faisons est une manière de servir le Christ. Tout emploi que nous avons, toute charge que nous remplissons, tout service rendu à autrui, est une manière de servir le Seigneur : c'est un ministère.

Quand je me lève le matin et que je vais au travail, je dois faire mon job au mieux de mes capacités. Non par peur du licenciement ou par désir d’impressionner mon patron, mais parce que mon véritable boss c’est Celui qui m’a donné ce travail et que c’est donc Dieu que je sers en réalité. J’exerce ainsi mon ministère, c'est-à-dire, la charge que le Seigneur m’a confiée.

Quand je prépare la nourriture pour les miens ou pour des amis, je dois y accorder un soin particulier car en réalité, au-travers d’eux, c’est CHRIST JESUS que je sers : je rends ministère.

J’irai même plus loin. Quand je me lave, m’habille, mange ou même me repose, je rends un ministère car mon corps est le Temple du St Esprit (1Cor 6.19) et donc, en prenant soin de ce temple-là, je sers le Seigneur. Si je m’adonne aux drogues, la gloutonnerie, l’alcoolisme ou l’impudicité, je ne rends pas service/ ministère à mon corps, le temple de Dieu (1Cor 3.16-17), et je ne sers pas le Seigneur. Sans parler de tous ceux que je risque d’égarer à cause de mon mauvais exemple.

En réalité, chaque fois que nous sommes sensibles aux besoins de ceux qui nous entourent (à la maison, à l’école, à l’université, au travail, dans le voisinage, à l’église, dans la rue etc.) et que nous faisons de notre mieux pour les satisfaire, peu importe qu’ils représentent des personnes physiques ou morales, nous exerçons le ministère, nous servons le Seigneur. En effet, Il a dit : « J'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 40 …toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. » Mat 25.35-36, 40

J’espère que tout ceci vous aura donné une autre perspective du ministère et de la vie chrétienne. En fait, la vie chrétienne, c’est vivre comme Christ. Or, il n’y a pas une seconde de Sa vie qui n’a été passée dans le ministère et tous les aspects de Sa vie étaient des aspects du ministère. Vous avez probablement compris que dans mon esprit et certainement dans celui du Seigneur également, ministère = service. La vie chrétienne est une vie de service. Une vie où nous donnons constamment notre vie en rançon pour plusieurs et où nous nous appauvrissons régulièrement afin que d’autres soient enrichis. Et plus nous voudrons être grands dans cette vie et au-delà, plus nous devrons servir les hommes. N’a-t-Il pas dit : « Si quelqu'un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous ? » La vie d’un chrétien est celle d’un ministère permanent : apprendre à voir et à reconnaitre le Christ partout, et s’empresser de Le servir chaque fois qu’on L’a reconnu.

Bonne semaine au service des autres, et que Dieu vous bénisse.

lundi 23 juillet 2012

Pensées tirées du Livre de Matthieu (IV)

 

Mat 24:42, « Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. » Au-delà du retour du Seigneur ou de l’enlèvement, c’est une exhortation à la vigilance car Dieu peut nous surprendre positivement (et pas seulement négativement) à n’importe quel moment. Il peut se présenter à l’improviste sous n’importe quel déguisement pour nous bénir. Si nous manquons de le reconnaitre, si nous ne sommes pas prêts à Le recevoir comme les vierges folles (25.1-13), eh bien, tant pis pour nous ! Nous devons être d’autant plus vigilants que nous ne savons pas quand notre heure sombre ou notre nuit des ténèbres s’abattra sur nous. Tout au long des chapitres 24 et 25, Jésus a insisté plusieurs fois sur la nécessité de veiller. Malheureusement, ce qu’Il disait entrait d’un côté et sortait de l’autre car les gars ne voyaient aucun danger à l’horizon ; et pourtant… Jésus s’est ensuite rendu à Gethsémané avec trois d’entre eux pour prier ; mais à trois reprises, Il a dû venir les réveiller et leur rappeler que ce n’était pas le moment de dormir mais de veiller et prier (26.36-45). S’ils l’avaient fait, ils auraient pu comprendre la portée spirituelle des évènements ; ils auraient pu trouver la force de ne pas renier ou abandonner le Maître à un moment crucial et ils n’auraient pas essayé de mener un combat spirituel avec des armes charnelles (en coupant l’oreille de quelqu’un avec une épée). Veillons et prions car nous ne savons pas quand le Seigneur viendra et nous ne savons pas non plus quand l’épreuve ou drame va frapper à notre porte ; pourtant, ils frapperont.

Mat 26:29, « Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » Oh ! On boira donc un breuvage à base du fruit de la vigne au ciel ? En Mc 12.25, Jésus explique aux sadducéens qu’à la résurrection des morts, les gens ne se marieront plus, mais qu’ils seront comme les anges dans les cieux. Les anges ou les esprits boivent-ils ? Mystère, mystère du royaume… « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. » (Jn 14.2) Le Père habite donc une maison dans laquelle il y a plusieurs demeures ? Les esprits et les anges habitent-ils des maisons ? Encore un autre mystère qui devrait faire réfléchir ceux qui imaginent le ciel comme un lieu morne et ennuyeux. Cherchez et vous trouverez…

Mat 26:51-53, « Un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille. Alors Jésus lui dit: Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée. Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges? » La scène se passe au moment de l’arrestation du Seigneur. Elle nous rappelle qu’il ne faut pas constamment demander le secours de l’Armée céleste ou faire descendre le feu du ciel sur nos ennemis (réels ou supposés), comme Boanergès, les fils du tonnerre (Mc 3.17). Tout ne se règle pas à coup de chair et de démonstration de puissance. Nous ne sommes pas forcés de répondre à toutes les attaques, questions et provocations. En effet, quand Pilate l’interroge au sujet des accusations des prêtres, Il ne répond pas. Pourtant, il répond quand il lui demande s’Il est bien le roi des juifs (27.11-14). «Il y a un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler… un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. » (Eccl 3.7, 8). Jésus continue en demandant à Pierre qui avait dégainé (vs 54) : « Comment donc s'accompliraient les Écritures, d'après lesquelles il doit en être ainsi? » Il connaissait parfaitement qui Il était et ce qui était écrit à Son sujet. Connais-tu ce qui a été écrit, dit ou prophétisé à ton sujet ? Es-tu capable comme Jésus de refuser d’aller dans une direction ou de faire certaines choses parce que cela irait à l’encontre des prophéties qui doivent s’accomplir sur toi ?

Mat 27:19, « Pendant qu'il (Ponce Pilate) était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire: Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. » Dieu ne parle pas seulement aux chrétiens. Il peut également utiliser les songes et les visions pour s’adresser aux païens. Il l’a fait avec la femme de Pilate, le Pharaon du temps de Joseph, Nebuchadnesar etc. Les mages qui sont venus adorer Jésus n’étaient évidemment ni juifs, ni chrétiens; mais Dieu leur a parlé au travers de la vision d’une étoile. Quand on considère les canaux que Dieu peut utiliser, nous devons faire attention avant de jeter l’enfant avec l’eau du bain. Examinez toutes choses; retenez ce qui est bon (1Th 5.21).

Excellente semaine en CHRIST JESUS!

lundi 16 juillet 2012

Pensées tirées du Livre de Matthieu (III)

 

La parabole du festin des noces [Mat 22.1-14 - les invités d’honneur au mariage d’un prince déclinent l’invitation et le roi convie à leur place des gens qui n’en étaient initialement pas dignes. Au moment de passer à table, il voit un homme qui ne porte pas d’habit de noces parmi les invités et lui demande : «Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? » Ne pouvant répondre, ce dernier est ligoté et jeté dans les ‘ténèbres du dehors.’] nous rappelle que le tout n’est pas d’entrer dans le Royaume des Cieux, il y a aussi une tenue, un code de conduite qu’il faut observer. On ne fait pas ce qu’on veut dans la présence de Dieu. Nous ne sommes pas sauvés pour mener la vie que nous voulons et faire les choses à notre manière.

Mat 24.1-2, « Comme Jésus s'en allait, au sortir du temple, ses disciples s'approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais il leur dit: Voyez-vous tout cela? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Leçon : toutes les choses qui nous émerveillent aujourd’hui dans le monde passeront. Elles disparaitront toutes un jour. La réponse de Jésus est une invitation à fixer nos cœurs et notre attention sur ce qui est intemporel.

Mat 24:12-13, « Parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévèrera jusqu'à la fin sera sauvé. » Pour je ne sais quelle raison, je n’avais jamais fait attention au début du verset 12 qui est en fait une relation de cause à effet avec ce qui suit. L’amour du plus grand nombre se refroidit PARCE QUE l’iniquité s’accroit. Mais quand j’y pense et que je regarde à ma propre vie, je me rends compte à quel point cela est vrai et combien il m’est nécessaire de persévérer et de garder mon cœur. Pendant très longtemps, j’ai essayé tant bien que mal de vivre un christianisme façon Eglise Primitive, ouvrant grand ma porte aux frères et sœurs. Je croyais que tous étaient remplis de l’amour du Christ et voulaient comme moi, plaire au Seigneur. Cependant, après plusieurs coups bas dont certains ont même failli me coûter la vie, j’ai déchanté et je prends désormais les chrétiens avec de longues pincettes. Comme moi, j’ai également vu de nombreux chrétiens se renfermer après avoir été blessés dans l’église : l’amour s’est refroidi… C’est pourquoi nous devons contenir l’iniquité autant que possible en nous engageant dans le combat spirituel afin de repousser les limites territoriales des esprits du mal le plus loin possible.

Jésus annonce donc la fin aux disciples et leur en décrit les signes annonciateurs. La chose semble arrêtée. Pourtant, il leur dit (24.21-22) : « Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat. Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. » Autrement dit, bien que cela soit inévitable, ils ont quand même une petite marge de manœuvre. Cela me donne une perspective toute nouvelle sur les évènements irrémédiables. En effet, je réalise que Dieu me laisse toujours un domaine, aussi petit soit-il, dans lequel je peux agir dans la prière. Il leur dit de prier pour que ces calamités n’arrivent ni en hiver, ni un jour de sabbat parce qu’Il sait que cela leur sera accordé. Un autre exemple me vient à l’esprit. Quand le Seigneur décida de châtier David lors de l’épisode du recensement (2 Sam 24), il n’y avait aucun moyen d’éviter la discipline et cela n’aurait servi à rien de supplier le Seigneur de ne pas le faire. Cependant, Dieu lui laissa le choix de la punition (un peu comme Jésus laisse aux disciples le choix du jour et de la saison) : « Veux-tu sept années de famine dans ton pays, ou bien trois mois de fuite devant tes ennemis qui te poursuivront, ou bien trois jours de peste dans ton pays? Maintenant choisis... » David choisit la peste…

Que la Paix et la Grâce vous soient multipliées cette semaine. A bientôt.

lundi 9 juillet 2012

Pensées tirées du Livre de Matthieu (II)

 

Parabole de Jésus sur les ouvriers (Chap. 20.1-16). Dès le matin, un homme est sorti recruter des ouvriers pour sa vigne. Il a convenu de les payer un denier par jour. Il a répété le même scénario à 9h, à midi, à 15h et à 17h, en convenant toujours de la même rémunération. A la fin de la journée, à 18h, il a commencé par payer les ouvriers de la dernière heure et leur a donné un denier. Les autres étaient donc sûrs de recevoir davantage, mais il leur a aussi remis un denier chacun. Mécontents, ils ont commencé à murmurer (vs 12): « Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites à l'égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur. » Le maître a répondu (vs 13-15): « Mon ami, je ne te fais pas tort; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier? … Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi. Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon? » Comment auriez-vous honnêtement réagi? L’histoire est ancienne : nous avons une appréciation particulière de la justice et nous aimons nous comparer aux autres. Je peux entendre ces ouvriers dire: « Ce n’est pas juste ! » Pourquoi ta rémunération (ta valeur), doit dépendre de la rémunération (valeur) des autres ? En quoi ça te dérange que celui qui n’a travaillé qu’une heure gagne autant que toi ?

  1. Ce n’est pas ton argent qui est ‘inutilement’ dépensé.
  2. Si un denier ne te suffisait pas, tu aurais dû négocier ton salaire autrement et seul !
  3. Ce n’est pas leur faute s’ils ont été plus futés que toi dans leurs négociations.

Souvenez-vous du fils prodigue et de son frère. Ce dernier était furieux de voir que leur père fêtait dignement le retour du petit renégat. Etait-ce la faute de son frère s’il ne savait pas qu’il pouvait tuer le veau gras et inviter ses amis quand il le voulait ? Leur père n’avait-il pas le droit de disposer de ses biens comme il l’entendait ? A l’église aussi, beaucoup de gens croient que comme ils sont chrétiens depuis 1900 longtemps, les bénédictions du Seigneur doivent respecter l’ordre d’arrivée. Ils vivent très mal que de nouveaux venus se marient, trouvent du travail et ont des enfants avant eux, ou qu’ils se voient confier les postes de responsabilité qu’ils convoitent depuis longtemps. Leurs ‘Gloire à Dieu’ sont aigre-doux car, ‘Ce n’est pas juste.’ Veillons sur nos cœurs. Notre relation avec Dieu est d’abord personnelle. Quand Jésus lui a dit de quelle façon il allait mourir, Pierre a voulu savoir quel serait le sort d’un autre disciple. Le Seigneur a répondu (Jn 21.22): « Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe? Toi, suis-moi. » Occupons-nous de nos affaires, de notre mission, de notre salut. Au ciel, on aura tout le temps de comprendre et de savoir ce qui est arrivé aux autres, pour autant que cela compte encore…

« Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem, et qu'ils furent arrivés à Bethphagé, vers la montagne des Oliviers, Jésus envoya deux disciples, en leur disant: Allez au village qui est devant vous; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle; détachez-les, et amenez-les-moi. Si, quelqu'un vous dit quelque chose, vous répondrez: Le Seigneur en a besoin. Et à l'instant il les laissera aller. » (21.1-3) Quel aplomb ! Il y a là une importante clé spirituelle: les gens et les systèmes ne vous refuseront JAMAIS les ressources dont le Seigneur a besoin. Chaque fois qu’il est question des intérêts souverains du Royaume, la provision ne fera jamais défaut. Si tu manques de x, y ou z alors que tu en as besoin, demandes-toi si le Seigneur a aussi besoin de x, y ou de z et réoriente ta prière. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions (Ja 4.3).

Ensuite, le Seigneur est entré triomphalement à Jérusalem au dos de cet âne. Celui qui sert de véhicule au Seigneur participe automatiquement à Sa gloire et à Son exaltation. L’âne sur lequel Il était monté était le plus honoré de tous les ânes de la région et il était même plus honoré que tous les hommes et toutes les femmes qui s’étaient rassemblés le long des routes pour magnifier le Seigneur. Il a été recouvert par les habits des disciples et a marché sur ceux de la foule et sur les rameaux (l’équivalent du tapis rouge) qu’on avait jonché sur la route empruntée par le Seigneur (21.7-9). Tu veux la gloire ? Transporte le Seigneur. Ne L’emmène pas là où tu veux, mais va là où Il te conduit.

Bonne semaine et à bientôt pour la suite. Courage, on tire vers la fin Clignement d'œil!

lundi 2 juillet 2012

Pensées tirées du Livre de Matthieu

 

. Mat 10:29, « Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou? Cependant, il n'en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. » Autrement dit, c’est Dieu qui décide qu’un oiseau doit tomber. Cela me fait penser à une autre déclaration du Seigneur en Jn 19.11: « Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut. » Jésus répond ainsi à Ponce Pilate qui se targue d’avoir le pouvoir de Le crucifier et de Le relâcher. Autrement dit, ‘C’est d’en haut, du Père, que viendra en réalité venir la décision de m’exécuter ou non.’ Autre exemple, la fameuse conversation entre Dieu et Satan (Job 2.5-6). Parlant de Job, le diable dit: « Etends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu'il te maudit en face. » Et Dieu lui répond: « Voici, je te le livre: seulement, épargne sa vie. » Où est-ce que je veux en venir ? A ceci que, les chrétiens n’aiment pas associer Dieu et mal ou expérience négative. Quand on pense à Dieu, on pense généralement au ‘Bon Dieu.’ L’une des questions les plus difficiles et les plus inconfortables pour les chrétiens, c’est : ‘Si Dieu existe, si Dieu est Bon, pourquoi la souffrance ? Pourquoi telle catastrophe ? Tel crime ? Telle atrocité ?’ Cependant, Dieu Lui-même dit : «Afin que l'on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n'y a point de Dieu: Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre. Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l'adversité; Moi, l'Éternel, je fais toutes ces choses. » Is 45.6-7

Il est directement responsable de la lumière et des ténèbres dans notre vie, et pas seulement de manière scientifique. Il est également directement responsable de ce que l’on prospère ou que les circonstances nous sont adverses; que les vents nous sont contraires. On n’aime pas prêcher ou penser à ces choses; mais c’est la vérité (et ce n’est pas moi qui le dit). Dieu est Celui qui a le plein contrôle sur la création (hommes, animaux et même les éléments). De façon ultime, c’est donc Lui qui décide du sort des gens et de l’univers. Si les choses ne marchent pas dans votre vie, dans votre entourage, votre pays ou sur la terre, au lieu de passer le temps à blâmer les politiciens (ceux qui croient comme Pilate qu’ils ont le pouvoir de jouer à Dieu) ou Satan, il vaut mieux s’arrêter et prendre le temps d’interroger le Seigneur, Celui qui est Seul capable de permettre que ces choses vous arrivent. Jeunez, priez, interrogez, plaidez.

. Mat 11:11, « Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. » Nous connaissons ce passage. Devons-nous comprendre que Jean le Baptiste ne fait pas partie du royaume ? (Puisque le moindre de tous dans le royaume est plus grand que lui –> il n’est même pas le moindre dans le royaume). Quel est le sens de ces énigmatiques paroles du Seigneur ? Je le laisse à votre réflexion…

. Mat 11:27b, « Personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Le Fils ne veut donc pas révéler le Père à tout le monde n’est-ce pas ? D’ailleurs, plus loin, Jésus dit ceci à Ses disciples au sujet des paraboles (vs 13.11): « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. » Il y aurait donc deux catégories de personnes : les élus et les autres. Cela est d’autant plus troublant que la Bible répète qu’en Dieu il n’y a point de favoritisme ou d’acception de personnes. Elle affirme aussi que Sa volonté est que tous les hommes parviennent à la connaissance de la vérité. Alors, pourquoi cette ‘discrimination’ ?

La réponse se trouve dans ces paroles du Seigneur  (Mat 7.6-7): « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. » Dieu veut effectivement que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (1Tim 2.4). Il y a donc beaucoup d’appelés, mais peu d’élus (Mat 22.14). On peut tous aller dans un musée ou à une exposition, mais ce n’est pas tout le monde qui cherchera à savoir davantage sur chacune des œuvres exposées. Certains ne prennent même pas la peine de lire les petits résumés ou les descriptions qui sont fournis. Ils se contentent de regarder les œuvres d’art comme on feuillette un livre d’images. Il en va de même avec la vérité que Dieu voudrait que nous connaissions tous. Elle est là devant nous, mais en même temps comme voilée, comme ‘protégée.’ Elle est si précieuse que ces mystères du royaume ne sont révélés/détaillés/expliqués qu’à ceux qui demandent (comme les disciples qui interrogeaient le Christ après ses paraboles alors que le gros de la foule se dispersait) ; cherchent (en sondant les Ecritures par exemple) et qui frappent (comme la femme cananéenne qui a su insister pour obtenir la délivrance de sa fille). Voilà pourquoi Jésus dit que le royaume de Dieu est forcé et que seuls les violents s’en emparent (Mat 11.12).

Prov 25.2 dit que la gloire de Dieu, c'est de cacher les choses (dans les paraboles par exemple), et que celle des rois, c'est de les sonder. Si nous voulons que le Christ veuille bien nous révéler le Père, nous devons le mériter. Nous devons demander, chercher, frapper, et L’aimer en gardant Ses commandements. En effet, «Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. » Et quand Jude Lui demande pour quelle raison Il se fera connaître à eux, et pas au monde (encore cette ‘discrimination’), Il répond: « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Jn 14.21-23. En d’autres termes, ’Je me ferai connaître et mon Père et moi deviendrons intimes avec celui qui me prouve son amour en gardant ma parole et mes commandements.’

Excellente semaine et que Dieu vous bénisse. A bientôt pour la suite!