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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 30 décembre 2013

Bonne année 2014!

 

Au début du mois de décembre, le Seigneur m’a parlé de 2014 en utilisant un passage du livre du prophète Joël :

Joe 2:2-11, «  ...Voici un peuple nombreux et puissant, tel qu'il n'y en a jamais eu, et qu'il n'y en aura jamais dans la suite des âges. 3 Devant lui est un feu dévorant, et derrière lui une flamme brûlante; Le pays était auparavant comme un jardin d'Éden, et depuis, c'est un désert affreux: Rien ne lui échappe. 4 A les voir, on dirait des chevaux, et ils courent comme des cavaliers. 5 … C'est comme une armée puissante qui se prépare au combat. 6 Devant eux les peuples tremblent, tous les visages pâlissent. 7 Ils s'élancent comme des guerriers, Ils escaladent les murs comme des gens de guerre; chacun va son chemin, sans s'écarter de sa route. 8 Ils ne pressent point les uns les autres, chacun garde son rang; Ils se précipitent au travers des traits sans arrêter leur marche. 9 Ils se répandent dans la ville, courent sur les murailles, montent sur les maisons, entrent par les fenêtres comme un voleur… 11 L'Éternel fait entendre sa voix devant son armée; car son camp est immense, et l'exécuteur de sa parole est puissant… »

Quand le Seigneur m’a parlé au travers de ce texte, Il a ouvert mes yeux et j’ai vu une armée de chrétiens, puissants et nombreux (vs 2), foncer à l’assaut de 2014 et lui tomber dessus comme des sauterelles. J’ai vu un peuple agressif s’emparer de tout ce que 2014 avait à offrir. C’était une armée concentrée sur son objectif, déterminée, disciplinée et persévérante (vs 7 et 8) et qui ne reculait devant aucun obstacle (vs 9).

Je suis intimement convaincue que 2014 sera une année exceptionnellement riche et prospère pour tous ceux qui auront été suffisamment ‘violents’. En effet, le royaume de Dieu est forcé et qu’il n’y a que les violents qui s’en emparent (Mat 11.12). 2014 est enceinte de choses qui ne vont pas tomber toutes seules comme la manne du ciel. Il faudra se battre pour les avoir : prépare-toi à combattre (vs 5). Peu importe ce que font les autres, si tu veux ‘gagner’ 2014, sois violent en esprit ; concentre-toi sur ce que tu as vu et que tu veux obtenir. Occupe-toi de tes propres affaires, de ta mission, de tes propres projets. Ne te trouve pas des excuses ; au contraire, ne te laisse arrêter par rien : escalade tous les obstacles (vs 7 et 9). Ceux qui veulent t’empêcher de posséder 2014 ont peur de toi (vs 6), mais tu ne le sais pas. Ose rêver et agir en 2014, le Seigneur est avec toi. Il fait entendre Sa voix devant toi et est prêt à exécuter Sa Parole.

Je prie que Dieu t’ouvre les yeux afin que tu vois tout ce qu’Il te réserve en 2014. Je prie qu’Il crée en toi l’ardent désir de t’emparer de 2014 et qu’Il te donne aussi la force d’y arriver : c’est Lui qui crée en nous le vouloir et le faire selon Son bon plaisir (Phil 2.13).

Si tu crains le Seigneur et que t’appliques à faire toutes ces choses, tu constateras le 31 décembre 2014 avec allégresse que tu n’avais rien à craindre, car l'Éternel aura fait de grandes choses! Tout ce qui était désertique aura reverdi ; les arbres auront porté leurs fruits ; le figuier et la vigne auront donné leurs richesses. Tes greniers (comptes bancaires) se seront remplis. Il aura remplacé et même multiplié ce que tu avais perdu (vs 21-26). Tu sauras alors, et tous sauront autour de toi, que l’Eternel est Dieu et qu’Il marche au milieu de ceux qui Le craignent.

Du plus profond de mon cœur, je prie que tu ne rates rien de ce que DIEU veut t’offrir de bon et de parfait en 2014.

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2014 !

lundi 23 décembre 2013

En réponse à ma question…

 

La semaine dernière, je vous ai demandé quelle était, à votre avis, la plus grande tragédie qui puisse arriver à un individu, une communauté ou une nation ? J’imagine qu’avec tout ce qui se passe en ce moment les gens ont l’embarras du choix : perdre tout à la suite d’une catastrophe naturelle comme ce fut récemment le cas aux Philippines ? Un attentat terroriste comme ceux du 11 Septembre ? La guerre ? Le cancer ? Un accident d’avion ? Un accident nucléaire ? La crise qui met un pays comme la Grèce en banqueroute ? Perdre son boulot ou sa maison ? Mourir jeune et avant d’avoir pu se marier et faire des enfants ?

Toutes ces choses, et bien d’autres sont effectivement tragiques et les victimes méritent notre compassion et nos prières. Cependant, je ne sais plus à quoi je réfléchissais dernièrement, quand la pensée m’a soudain traversé l’esprit que la pire des tragédies, c’est l’absence de voix prophétique. Huh ??? J’imagine facilement l’expression de certains d’entre vous. Je m’explique.

La Bible dit: « Confiez-vous en l'Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez » (2Chr 20.20). Oh; donc notre succès dépend de la confiance que nous avons envers les messagers du Seigneurs ? Je croyais que maudit était celui qui se confiait en l’homme et que c’est en Dieu que nous devions mettre TOUTE notre confiance (Jér 17.5; Pr 3.5) ?

Rassurez-vous, il n’y a pas de contradiction. Jésus disait que ceux qui voulaient vraiment faire la volonté du Père (= faire confiance à Dieu) savaient s’Il parlait de son propre chef ou non et L’écoutaient (Jn 7.17). En effet, si nous faisons réellement totalement confiance à Dieu, nous ouvrirons les bras à ceux qu’Il nous envoie; nous croirons ce qu’ils nous disent; nous recevrons ainsi la récompense du prophète et nous réussirons.

Ce n’est pas souvent que Dieu fait entendre Sa voix du haut du ciel. Quand Il veut instruire ou avertir un homme, un peuple ou une nation, Il parle par un homme/une femme : un prophète. Le rôle des prophètes n’est pas seulement d’annoncer des malheurs ; ils apportent aussi –surtout- des solutions et donnent la direction – même si ceux-ci sont souvent déconcertants, car les voies du Seigneur ne sont pas les nôtres.

  • Une femme était sur le point de mourir de famine avec son fils, jusqu’à ce qu’elle rencontre un prophète (1R 17).
  • Les fils d’une veuve allaient être emmenés en esclavage, jusqu’à ce qu’un prophète lui donne la solution pour payer ses dettes et prospérer (2R 4).
  • N’eut été un prophète, un général d’armée serait resté à jamais lépreux (2R 5).
  • Des armées se sont retrouvées sans eau pour leurs montures et leurs soldats, jusqu’à ce qu’un prophète leur dise que faire pour s’en sortir (2R 3).
  • Une autre armée savait toujours de quel côté l’ennemi allait frapper parce qu’un prophète le leur révélait (1R 20).
  • Des hommes ont failli avoir de sérieux problèmes pour avoir perdu la hache qu’ils avaient empruntée dans une rivière; mais il y avait heureusement un prophète parmi eux (2R 6).
  • D’autres ont malencontreusement mangé une plante vénéneuse et ils seraient tous morts empoisonnés, n’eut été l’intervention d’un prophète (2R 4.39-41).
  • Un jeune homme n’arrivait pas à retrouver ses ânesses; mais il a eu le réflexe d’aller consulter le prophète qui se trouvait pourtant dans une autre ville. Ce dernier ne lui a pas seulement dit où ses bêtes se trouvaient, il lui a aussi appris que Dieu l’avait choisi pour être roi ! Quel voyage (1Sam 9) !

Quel est ton problème ?

Si nous faisions attention à la parole prophétique, nous nous éviterions bien de peines. Nous gèrerions aussi mieux les souffrances qui échappent à notre contrôle comme les calamités naturelles, et nous trouverions peut-être des solutions insoupçonnées, si nous nous arrêtions nous aussi pour demander: « N'y a-t-il ici aucun prophète de l'Éternel, par qui nous puissions consulter l'Éternel? » (2R 3.11, 1R 22.7).

Ceci dit, je ne vous envoie pas pour autant confier vos vies à n’importe qui ; car il ne suffit pas de s’affubler du titre de prophète pour en être vraiment un. Jérémie disait : « Si un prophète prophétise la paix (c.à.d. la prospérité, le succès, la santé etc.), c'est par l'accomplissement de ce qu'il prophétise qu'il sera reconnu comme véritablement envoyé par l'Éternel » (vs 28.9). Jésus l’a résumé ainsi -parlant des faux prophètes- : « Vous les reconnaitrez à leurs fruits » (Mat 7.15-16). Ne vous laissez pas abuser par les vendeurs de prophéties : quand ils sont authentiques, les dons de Dieu ne se monnayent pas. Vous pouvez, de vous-mêmes, décider de faire une offrande à l’homme de Dieu que vous allez consulter : c’est scripturaire (1Sam 9.7-8) ; mais ce n’est pas au prophète de vous dicter ce que vous devez lui donner. Il doit lui-même faire confiance à Dieu qui connait ses besoins réels et qui saura toucher les cœurs de ceux qui viennent le voir.

Je disais que la pire des tragédies que nous puissions connaître est l’absence de voix prophétique. Quand il n’y a pas de prophète, il manque de boussole. Les gens sont livrés à eux-mêmes. Ils ne réalisent pas que beaucoup de ce qu’ils appellent ‘bien’ est ‘abomination’ devant l’Éternel ; et malheureusement, tôt ou tard, il faut bien que Dieu intervienne. C’est pour palier à cette tragédie que le plus grand Prophète de tous les temps, le Verbe, le Porte-parole le plus parfait de Dieu, Jésus, est venu sur terre. Il est le Fils Bienaimé en qui l’Éternel a mis toute Son affection : Écoutons-Le. La Bible est la plus grande des prophéties. Lisons-la, croyons ce qu’Elle dit et mettons-le en pratique.

JOYEUX NOEL !

mardi 17 décembre 2013

Juste une question…

 

J’ai été tellement occupée hier que j’ai oublié de poster; mais cette semaine, mon article sera ultra court. Il consiste en une question sur laquelle je vous propose de vous interroger. Ne vous privez pas de poster vos réponses soit sur le blog, soit sur ma page Facebook. Suscitons un débat.

“Quelle est à votre avis, la plus grande tragédie qui pourrait arriver à un individu, une communauté ou une nation ?”

A la semaine prochaine pour savoir ce que j’en pense Clignement d'œil !

lundi 9 décembre 2013

Vivre pour influencer le monde

 

J’avais prévu mettre un autre article en ligne cette semaine ; mais, la mort de Mandela a tout changé. Je sais que tous, vous avez déjà lu plusieurs articles sur lui sur le Net; je n’en écrirai donc pas un de plus.

Depuis le 20e siècle, il n’y a pas beaucoup de personnes dont la mort a secoué le monde entier. Il y a eu Gandhi, J.F. Kennedy, Lady Di, Michael Jackson et, dans une moindre mesure, Whitney Houston et Mère Térésa. Cependant, de tous, la mort de Mandela semble avoir le plus grand impact. Peut-être est-ce parce que nous vivons à une époque si digitale que la moindre information peut rapidement prendre une envergure planétaire? Ce qui est certain, c’est que comme Gandhi et Lady Di, Mandela était aimé de tous – je ne tiens évidemment pas compte des quelques Afrikaners qui ne voyaient en lui qu’un terroriste à sa libération. Tous l’on aimé et il y a peu de personnes au monde qui n’ont jamais entendu parler de lui - ce qui n’est pas le cas de personnalités tout aussi illustres que Mère Térésa ou Whitney Houston.

Je ne sais pas si Mandela était chrétien ou non et, en vérité, je ne pense pas que cela soit désormais important. S’il était chrétien, gloire à Dieu ! S’il ne l’était pas, sa vie aura quand même exemplifié beaucoup de valeurs chrétiennes. Pour ma part, je voudrai sincèrement que la majorité des chrétiens manifeste ne serait-ce que la moitié de son humilité, de sa magnanimité, de sa patience, de sa longanimité, de son sens de la mission et du sacrifice. J’aimerai voir les chrétiens aimer leurs ennemis et leurs oppresseurs comme il l’a fait. Oh, oui, je pense que si nos églises étaient remplies de telles personnes, nous changerions véritablement le monde. Nous ferions véritablement de toutes les nations des disciples. Après tout, l’Afrique du Sud aujourd’hui est un pur produit de l’héritage, de la philosophie de Nelson Mandela.

Examinez toute chose - donc, toute vie - et retenez ce qui est bon. Aspirez aux dons les meilleurs (1Th 5.21 ; 1Co 12.31). Je voudrai donc nous exhorter à examiner sa vie, à retenir ce qui en a fait sa grandeur, et à nous en inspirer afin de vivre, nous aussi, des vies qui transforment profondément tous nos cercles d’influence.

Je vous laisse avec quatre de ses citations:*

  • Il n’y a aucune passion à jouer petit bras – à se résoudre à une vie qui est moindre que celle que l’on est capable de vivre.
  • Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que cela soit fait.
  • Je suis retraité ; mais s’il y a une chose qui me tuerait, c’est de me lever le matin sans savoir ce que je dois faire. Ou encore: il n’y a rien que je crains plus que de me lever sans un programme qui m’aidera à procurer un peu de bonheur à ceux qui n’ont pas de ressources, ceux qui sont pauvres, illettrés, et affligés par des maladies incurables.
  • S’il y a des rêves d’une Afrique du Sud belle, il y a aussi des routes qui mènent à leur but. Deux de ces routes sont la Bonté et le Pardon.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse !

*Citations extraites du site: http://www.brainyquote.com/quotes/authors/n/nelson_mandela.html

lundi 2 décembre 2013

Il est sous tes pieds…

 

J’étais à une réunion de prière samedi et celui qui dirigeait a lu un verset dans le livre de Josué qui m’a interpellée. Je n’y avais jamais prêté grande attention et je n’avais jamais fait le corollaire avec un autre passage des évangiles.

Avant de citer le ou les versets en question, je rappelle qu’en herméneutique*, quand un fait est mentionné deux fois ou plus dans la Bible, il revêt une importance particulière – Deut 19.15: un fait n’est établi que sur la déposition de deux ou de trois témoins. Par ailleurs, si le fait est mentionné dans l’Ancien et dans le Nouveau Testaments, il a presque valeur de loi perpétuelle.

Après la chute d’Adam et Eve, Dieu maudit le serpent en disant : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Gen 3.15).

Plusieurs siècles plus tard, avec la grâce de Dieu, Josué vient de remporter la guerre contre une coalition de cinq rois ennemis. Il s’adresse ensuite à ses chefs de guerre et leur dit : « Approchez-vous, mettez vos pieds sur les cous de ces rois... Ne craignez point et ne vous effrayez point, fortifiez-vous et ayez du courage, car c'est ainsi que l'Éternel traitera tous vos ennemis contre lesquels vous combattez. » Les gars s’exécutent et mettent les pieds sur le cou des rois ; puis, Josué les frappe à mort, les pend et après avoir laissé leurs corps en spectacle** pendant toute la journée, il les fait jeter dans une caverne qu’il referme avec de grosses pierres (Jos 10.24-27).

Josué agit ainsi parce qu’il sait que le combat n’est pas seulement naturel: il est surtout spirituel. En effet, ces rois étaient en réalité les représentants physiques de certaines entités spirituelles : les princes des ténèbres (Eph 6.12). Et la mort par pendaison était une malédiction (Gal 3.13).

Pour finir, nous avons un dernier témoin dans le Nouveau Testament. Jésus envoie des disciples en mission et ils reviennent tout excités de ce que les démons mêmes leur sont soumis en Son nom. Jésus leur dit alors: « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire » Luc 10.17-19.

Quand croyez-vous que Satan est tombé du ciel ? Ce n’est pas pendant que les disciples accomplissaient leur mission ; mais bien avant cela, quelque part dans l’éternité. En effet, il est écrit : « Il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » Apoc 12.7-9.

Les démons nous sont soumis parce que depuis l’éternité, Dieu a décidé que leur sort est d’être sous nos pieds. Les livres de la Genèse, de Josué et de Luc nous rappellent que tous nos combats sont livrés en différé. Dieu a déjà combattu pour nous, Satan a déjà été précipité ; les démons ont déjà été publiquement livrés en spectacle à la Croix ; et nous combattons à partir d’une position de victoire. Nous sommes assis en Christ dans les lieux célestes. Nous sommes dans une position de domination et dans la position la plus élevée possible. Nous combattons d’en-haut et quand nous baissons les yeux, nous pouvons voir l’ennemi sous nos pieds.

Que Dieu vous bénisse et qu’Il aguerrisse vos mains au combat. Bonne semaine.

*L’herméneutique est la science de l’interprétation des livres sacrés et des textes anciens.

** Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix (Col 2.15)

lundi 25 novembre 2013

Jour d’Actions de Grâces et Hanoukka

 

Si vous ne vivez pas aux Etats Unis, ces deux fêtes ne vous diront probablement pas grand-chose. Néanmoins, j’en parle cette semaine parce que ce jeudi 28/11/13, elles tombent le même jour, ce qui n’était pas arrivé depuis 1888 et qui, selon certains calculs, ne se reproduira pas avant 77798 ans! Mais avant d’aller plus loin, rappelons un peu l’origine ou le sens des deux fêtes.

La toute première fête d’Actions de Grâces – en anglais, Thanksgiving - fut célébrée en 1621 aux EU par les Pères pèlerins. Ils avaient fui la persécution religieuse en Europe et s’étaient établis dans la baie de Plymouth au Massachusetts mais le voyage et les débuts de la colonisation avaient été si difficiles que la moitié de ceux qui étaient arrivés avaient péri. Heureusement, un autochtone leur apprit à pécher, chasser et cultiver du maïs. Aussi, après leur première récolte, ils décrétèrent trois jours d’actions de grâces pour la liberté religieuse, l’établissement d’une charte démocratique et la divine providence qui les avait accompagnés jusque-là. Le 3 octobre 1789, George Washington crée le premier Thanksgiving Day décrété par le gouvernement national des États-Unis d'Amérique ; mais c’est en 1863 que le 4e jeudi de Novembre devient officiellement une fête fédérale et un jour férié aux EU, quand Abraham Lincoln proclame une journée nationale d’"Actions de grâces et de Louange à notre Père bienveillant qui vit dans les Cieux" pendant la guerre civile.

Hanoukka ou ‘Fête de l'Édification’ ou ‘Festival des Lumières’ ou ‘Fête de la Dédicace’ est une fête juive de huit jours qui commémore la ré-inauguration de l'autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem, trois ans après l’interdiction du culte judaïque par le roi grec Antiochus IV. Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l'assimilation grecque. Selon la tradition, un miracle se produisit pendant cette consécration et il permit aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d'huile à peine suffisante pour une journée. C’est pourquoi les juifs commémorent l’évènement en allumant les bougies d’un chandelier spécial (neuf branches au lieu des sept habituelles) pendant huit nuits consécutives. Le début de cette huitaine commence ce jeudi 28 novembre.

Ayant tout ceci à l’esprit, je propose que nous en profitions cette semaine pour nous rappeler de quelques faits:

1) Christ Jésus a acquis la victoire par son sang pour nous faire passer des ténèbres à son admirable Lumière. Tout comme ces deux fêtes célèbrent la liberté religieuse, nous devons pareillement résister à l’assimilation par la culture populaire dont le but ultime est en fait de nous empêcher de vivre notre foi. Nous vivons dans le monde mais, comme le dit Jésus, nous ne sommes pas du monde et nous devons constamment être renouvelés dans notre intelligence afin de discerner la volonté du Seigneur. Comme dit la version anglaise Le Message : Ne t’ajuste pas à ta culture au point que tu l’épouses sans même réfléchir. Fixe au contraire ton attention sur Dieu. Il te changera de l’intérieur. Reconnais rapidement ce qu’Il veut de toi et répond immédiatement. Contrairement à la culture environnante qui te tire vers le bas au même niveau d’immaturité qu’elle, Dieu fait ressortir le meilleur de toi et développe en toi une maturité accomplie.

2) Nous sommes la lumière du monde et la lampe de notre chandelier, notre lumière intérieure ne doit pas seulement briller le dimanche ou huit jours consécutifs : elle doit briller jusqu’à la mort. Nous devons bien réaliser que quand notre lumière ne brille pas, c’est toute une partie du monde – notre sphère d’influence – qui est plongée dans les ténèbres. Nous ne nous appartenons plus, nous sommes responsables d’autrui.

3) Malgré ses vicissitudes, la vie est le trésor le plus précieux que nous aurons jamais ici-bas. Rendons grâces à Dieu pour la vie, pour Lui, pour nos proches et connaissances etc. Il suffit d’écouter les infos – les accidents de voiture, les meurtres, les crashs aériens, les tremblements de terre, les inondations, les enlèvements d’enfants, les épidémies, les guerres, le racket, les incendies, les gens qui vivent dans les décharges publiques, la famine etc. – pour se rendre compte que nous avons de nombreuses raisons d’être reconnaissants. Tant que Dieu décide de prolonger ton bail sur terre, rends-Lui grâce, profites-en et fais-Lui honneur. C’est peut-être aussi le moment de (re)lire un de mes anciens posts : « Dayenu : Tu suffis. »

Bonne semaine en CHRIST JÉSUS, le Seigneur.

PS : Si cela vous intéresse, voici une copie de la proclamation de George Washington:

"Une proclamation du président des États-Unis d'Amérique.

"Considérant que c'est le devoir de toutes les Nations de reconnaître la providence de Dieu Tout-puissant, d'obéir à sa volonté, d'être reconnaissantes pour ses bienfaits, et humblement implorer sa protection et sa faveur, et tandis que les deux Chambres du Congrès m'ont, par leur Comité mixte, demandé de recommander au Peuple des États-Unis qu’un jour public d'action de grâce et de prières soit observé en reconnaissance aux nombreux signes de faveur de Dieu Tout-puissant, particulièrement en ayant donné au Peuple les moyens d'établir pacifiquement une forme de gouvernement pour sa sûreté et son bonheur.

"Maintenant donc, je recommande et assigne que le premier jeudi après le 26e jour de novembre soit consacré par le Peuple de ces États au service du grand et glorieux Être, qui est l'Auteur bienfaisant de tout ce qu'il y a eu, qu'il y a et qu'il y aura de bon. Nous pouvons alors tous nous unir en lui donnant notre sincère et humble merci, pour son soin et sa protection, appréciés du Peuple de ce Pays, avant que celui-ci ne soit devenu une Nation de pitié ; pour les interpositions favorables de sa Providence lors de nos épreuves durant le cours et la fin de la récente guerre ; pour le grand degré de tranquillité, d'union, et d'abondance, que nous avons depuis appréciées ; pour le pacifisme et la raison qui nous ont été conférés pour nous permettre d'établir des constitutions de gouvernement pour notre sûreté et notre bonheur, en particulier la Loi nationale récemment instituée, ; pour la liberté civile et la liberté religieuse formant à elles seules une vraie bénédiction ; pour les moyens que nous avons d'acquérir et de répandre la connaissance utile ; et d’une manière générale pour toutes les grandes et diverses faveurs qu’il nous a bien heureusement conférées.

"Nous pouvons alors nous unir en offrant le plus humblement nos prières et supplications au grand Seigneur et Gouverneur des Nations et le solliciter pour pardonner nos transgressions nationales et autres transgressions ; pour nous permettre à tous, en poste public ou privé, de remplir nos nombreuses fonctions respectives, correctement et ponctuellement ; pour permettre à notre gouvernement national de rendre bénédiction à toutes les personnes, en étant constamment un Gouvernement de lois sages, justes, et constitutionnelles, discrètement et loyalement exécutées et obéies ; pour protéger, guider et bénir tous les Souverains et toutes les Nations (particulièrement celles qui ont montré de la bonté envers nous), afin de leur assurer paix et concordance, et assurer un bon gouvernement ; pour favoriser la connaissance et la pratique vraies de la religion et de la vertu, ainsi que davantage de science parmi eux et nous, et accorder généralement à toute l'Humanité un tel degré de prospérité temporelle comme lui seul sait pour être le meilleur.

"Donné sous ma main à la Ville de New-York le troisième jour d'octobre par année 1789 de notre Seigneur."

lundi 18 novembre 2013

Le prix de l’amour…

 

Vous vous souvenez du post ‘Dieu est amour’ où j’écrivais que je peux recevoir – et je reçois même volontiers – l’amour de Christ, mais que mon esprit ne peut concevoir l’amour que le Seigneur a manifesté à la croix pour moi, pour l’humanité ? Eh bien, cet amour, qui a été répandu dans nos cœurs par le St Esprit (Rom 5.5), peut souvent nous amener à faire des choses tout aussi (humainement) inconcevables. Elisabeth Elliot est ainsi l’illustration parfaite de ce que l’amour qui a été répandu dans nos cœurs est capable de déclencher comme actions et sacrifices lorsqu’il est libéré et non neutralisé.

Elisabeth nait en Belgique en 1926, de parents missionnaires. En 1952, elle va elle aussi travailler comme missionnaire en Équateur. Là-bas, elle rencontre un jeune missionnaire, Jim Elliot, qu’elle épouse en 1953. Ce dernier a toujours espéré pouvoir se rendre dans le territoire d’une tribu qui n’a encore jamais été évangélisée. C’est  justement le cas des Aucas (aujourd’hui les Waodanis) – une tribu indienne si farouche qu’aucun de ceux qui ont réussi à les rencontrer n’en est revenu vivant. Après un contact relativement amical, Jim pénètre dans leur territoire en compagnie de quatre autres missionnaires. Ils seront tués à la lance et leurs corps jetés dans une rivière. Nous sommes le 8 Janvier 1956 et Jim laisse derrière lui une veuve et une petite fille de dix mois.

N’importe quelle autre femme aurait quitté ce ‘maudit’ pays et serait rentrée au bercail après un tel traumatisme ; mais pas Elisabeth. Elle reste en Equateur et poursuit le travail avec une autre tribu indienne. Puis, en Octobre 1958, après avoir appris leur langue au contact de deux femmes Waodanies, Elisabeth prit sa fille âgée de trois ans et va vivre au milieu de ceux qui ont tué son mari. Elles y passeront deux ans ! A ceux qui ont du mal à comprendre cette ‘folle’ décision, elle dit :

« L’amour de Christ me contraint. Aucune autre motivation pour le service missionnaire ne serait capable de survivre ne serait-ce que les revers de la première année. Vous le faites pour Lui. »

Voilà jusqu’où l’amour de Christ peut nous mener. On peut se dire a posteriori que tant qu’à faire, il ne fallait pas que son mari soit mort en vain. Il ne fallait pas que le mal triomphe et que personne n’ose plus jamais y aller. Ou encore que la grâce et l’amour ont surabondé là où le péché et le mal ont abondé; mais ce serait un peu facile après coup, n’est-ce pas?

De 1988 to 2001, elle a animé un programme quotidien à la radio, Gateway to Joy, (Porte vers la joie) qu’elle commençait toujours ainsi : « Vous êtes aimés d’un amour éternel, c’est ce que la Bible dit; et au-dessous, se trouvent des bras éternels. Ici votre amie, Elisabeth Elliot ... »

Nous pensons souvent à tort qu’il n’y a que les missionnaires du 15e ou 18e siècle qui étaient capables d’autant d’abnégation; mais Elisabeth Elliot est née en 1926 et vit toujours. Au moment où j’écris, voici les deux derniers messages postés sur sa page Facebook:

  • “Dieu ne te protègera de rien qui peut te rendre plus semblable à Jésus.” (22 Oct. 2013)
  • “La façon dont nous vivons doit manifester la vérité de ce à quoi nous croyons. Une vie de désordre parle d’une foi désordonnée et incohérente.” (29 Sept. 2013)

Passez une excellente semaine à laisser libre cours à l’amour de Christ en vous.

A bientôt et que Dieu vous bénisse.

lundi 11 novembre 2013

Garde la foi…

 

Lc 22:31-32, « Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. »

Nous n’aimons pas la douleur et nous n’aimons pas les épreuves. Si on pouvait perpétuellement se la couler douce, nous serions aux anges ; mais nous vivons dans un monde déchu et la souffrance fait partie intégrante de notre vécu (quotidien). Je ne veux pas philosopher sur l’existence du mal ou du diable. Si la raison me le permet, la foi me le déconseille. De plus, je ne vois personnellement pas comment savoir pourquoi Dieu a créé Satan m’aidera à mieux surmonter le décès d’un être cher, l’annonce d’un cancer, un viol ou un tsunami. Je peux donc me passer d’explications aujourd’hui car, de toutes les façons, un jour je connaîtrais tout (1Cor 13.9-12) ; et quand je ne peux occulter la réalité du mal et de la souffrance, ma foi me vient en aide.

En effet, Paul nous rappelle que les tentations/épreuves que nous subissons sont communes à tous les mortels. Elles n’ont rien d’exceptionnel. C’est juste… la vie… Il est donc inutile de passer du temps à comparer nos épreuves à celles des autres car ce qui me semble terrible, n’est pas grand-chose pour autrui et ce que j’ai surmonté sans peine constitue la plus grande faiblesse de quelqu’un d’autre. A chacun sa grâce, et c’est pourquoi Paul ajoute que Dieu ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces mais, qu’avec la tentation, Il prépare aussi le moyen d’en sortir, afin que nous puissions la supporter (1Cor 10.13). La plupart du temps, quand on cite ce verset, on s’arrête là. Paul ajoute pourtant immédiatement : C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie (vs 14). Autrement dit, celui qui ne gère pas correctement l’épreuve ou la tentation, est en grand danger de sombrer dans l’idolâtrie – c.à.d. de céder, de se soumettre et de servir autre chose que Dieu.

Vu sous cet angle, je comprends mieux pourquoi le Seigneur dit à Pierre : j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. Il ne lui dit pas : « Sois tranquille! Mon Père a interdit à Satan de vous cribler »; Non. C’est plutôt : « Vous allez passer par le feu, mais ce n’est pas bien grave. Le feu n’est rien. Ce qui m’inquiète, c’est ta foi. Je sais qu’elle n’est pas assez solide et J’ai donc prié afin qu’elle ne défaille pas et que tu ne sombres pas dans l’idolâtrie. Quel que soit ce qui va arriver, il est important que tu te souviennes que si tu traverses les eaux, Je serai avec toi; et les fleuves ne te submergeront point. Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t'embrasera pas. Car je suis l'Éternel, ton Dieu, Le Saint d'Israël, ton sauveur – ton Jésus. Je donne l'Égypte pour ta rançon, l'Éthiopie et Saba à ta place. Tu as du prix à mes yeux, je t'aime, Je donne des hommes à ta place, et des peuples pour ta vie. Ne crains rien, car Je suis avec toi (Is 43.2-5)… Veille simplement sur ta foi. Ne perds pas la foi à cause d’une épreuve. Au lieu de te lamenter, réfléchis : Dieu t’a donné les moyens de t’en sortir. Quand tu auras triomphé de l’Adversaire, affermis le reste – de tes frères - qui est sur le point de mourir (Apoc 3.2).»

Ce fut pareil à Smyrne. Jésus leur dit : « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » Il ne leur a pas promis de neutraliser le diable, mais Il les a exhortés à rester fidèles jusqu’à la mort, c.à.d. de garder la foi, même si cela devait leur coûter la vie. Je pense sincèrement que tant qu’à mourir, il vaut encore mieux mourir en Christ qu’en dehors de Lui. Bienaimé, ne laisse aucune tentation ou épreuve passagère te ravir le prix de la course. Continue à avoir foi en Dieu : Il est Fidèle.

Que Dieu te bénisse!

PS: Après avoir écrit cet article, je suis tombée sur la bande annonce d’un film qui sortira au printemps 2014 – Dieu n’est pas mort - et une page Facebook qui, je le pense, illustrent bien mon propos : http://www.godsnotdeadthemovie.com/

lundi 28 octobre 2013

Alors, tu veux aussi voir Sa gloire ? (II et fin)

 

Comme promis la semaine dernière, voici quelques mots d’explication au sujet de la réponse de L'Éternel à Moise : Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l'Éternel; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde (Ex 33.19).

Moise Lui avait demandé trois choses : 1) De connaître Ses voies afin de Le connaître mieux, 2) Que Sa présence l’accompagne, et 3) De voir Sa gloire.

A sa première requête, Dieu répond : Je ferai passer devant toi toute ma bonté. Autrement dit, si tu veux Me connaître mieux, sache que Je suis BON. Dieu est BON. Peu importe les catastrophes naturelles, les morts ou la souffrance de tous genres qui peuvent ‘frapper’ le monde, Dieu est et reste BON. Si tu ne comprends pas cela, tu n’as encore rien commencé à comprendre de Dieu. Ce n’est pas par hasard que Jésus dit au jeune homme riche que Dieu Seul est BON (Mat 19.17). Il sait quel destin funeste l’attend mais ceci ne l’empêche pas d’affirmer la bonté de Dieu. C’est aussi pour cela que David s’exclame au Ps 34.8 : « Sentez et voyez combien l'Éternel est bon!» Sa vie n’était pourtant pas rose tous les jours, loin de là. Pour preuve, il ajoute : «Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge! » Pourquoi chercher un refuge, si tout va bien et qu’il n’y a aucun danger à l’horizon ? Laisse-moi te dire que ce que tu vis maintenant, ou vivras demain, ne change rien à la bonté inhérente de Dieu. Un pommier ne sait produire que des oranges et Dieu ne sait ‘produire’ que de la bonté. Voilà pourquoi Ses voies (que Moise voulait connaître) sont essentiellement grâce et miséricorde. Et c’est pour cela que Jésus nous exhorte à être miséricordieux, comme notre Père Céleste (Lc 6.36).

Quant à sa deuxième requête, Dieu avait déjà promis de l’accompagner au verset 17 : Je ferai ce que tu me demandes, car tu as trouvé grâce à mes yeux.

Enfin, quand Moise demande : « Fais-moi voir Ta gloire, » Dieu répond: Je proclamerai devant toi le nom de l'Éternel. Peut-être que ceci ne signifie pas grand-chose pour vous, surtout si vous n’avez jamais eu affaire à la royauté ou si vous ne vous êtes jamais retrouvé dans les hautes sphères du pouvoir. Lors des cérémonies officielles, avant que le roi ou le président arrive, quelqu’un (un héraut) le précède et annonce à haute voix : Sa Majesté le roi (la reine) ! Ou, ‘Le Président de la République !’ et tout le monde se lève etc. dans le cas qui nous intéresse, ce n’est pas Moise qui annonce Dieu, mais Dieu qui se fait le héraut de Moise ; mais Il ne crie pas devant lui : ‘Son Excellence Moise !’ Il proclame au contraire Son Nom à Lui. Autrement dit, partout où Moise se présente, Dieu l’annonce en disant : ‘Voici Dieu !’ Ne lui avait-Il pas déjà dit : ‘Je te fais Dieu pour Pharaon ?’ Et, parlant d’Aaron, ‘Il te servira de bouche, et tu tiendras pour lui la place de Dieu ?’ Ex 7.1 & 4.16

Voilà comment la gloire de Dieu se manifeste dans la vie d’un homme ou d’une femme. Ne vous y trompez pas et ne vous laissez pas abuser : elle n’a RIEN à voir avec les voitures et les maisons et les vêtements griffés. Si tel était le cas, Hollywood serait beaucoup plus indiqué pour la trouver que l’église. Tu sais que tu marches dans la gloire quand Dieu Lui-même t’appelle par Son Nom et trompette ton arrivée au monde, aux systèmes et à la création en t’identifiant totalement à Lui. C’est la raison pour laquelle les éléments se soumettaient instantanément aux ordres du Seigneur et voilà pourquoi Dieu n’a pas lâché le prophète Élie quand celui-ci a déclaré audacieusement qu’il n’y aurait de rosée ou de pluie qu’à sa parole (1R 17.1) ! Je signale au passage qu’Élie portait un vêtement de poils de chameau et ce n’était pas l’équivalent des habits de luxe à l’époque (2R 1.8). Quand Dieu approuve les voies d’un homme, Il ne lui refuse aucun bien ; autrement dit, Il se donne Lui-même à cette personne (Ps 34.10 & 84.11)…

Je pourrai en dire beaucoup plus, mais ce n’est pas nécessaire. Ceux qui cherchent le Seigneur de tout leur cœur Le trouveront et comprendront de toutes les façons davantage que ce qui a été partagé. Quant aux autres, je pense qu’il faut faire un meilleur usage des perles… Bonne semaine et que Dieu vous bénisse.

lundi 21 octobre 2013

Veux-tu aussi voir Sa gloire ?

 

L’une des choses que les chrétiens aiment demander au Seigneur, c’est de voir Sa gloire. On ne compte d’ailleurs plus le nombre de séminaires et de conférences sur ce thème. J’ai moi-même assisté à quelques uns de ces programmes par le passé. Cependant, je ne peux aujourd’hui m’empêcher de constater que ce que les gens souhaitent et imaginent quand ils font cette prière, n’a probablement rien à voir avec ce qu’est réellement la gloire de Dieu. En effet, la Bible nous dit en 1 Rois 8 que quand la gloire de Dieu s’est manifestée, personne n’a pu rester dans le temple pour faire le service: ils sont tous sortis (vs 11). En Deutéronome 5, c’était des ténèbres et une montagne embrasée au milieu desquels sortait une voix et le peuple terrifié, a eu peur de mourir et a demandé à être excusé (vs 23-27). Dans Apocalypse 21.23, c’est une lumière dont l’éclat dépasse celui de la lune et du soleil. On ne peut déjà pas regarder le soleil à l’œil nu quand il est au zénith, mais on veut voir la gloire de Dieu ? Hum…

On fait généralement cette prière pour imiter Moise, mais on oublie qu’avant que Dieu lui fasse voir Sa gloire, il y a eu des préalables. En effet, Moïse dit à l'Éternel: « Maintenant, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies; alors je te connaîtrai, et je trouverai encore grâce à tes yeux. Considère que cette nation est ton peupleSi tu ne marches pas toi-même avec nous, ne nous fais point partir d'ici. Comment sera-t-il donc certain que j'ai trouvé grâce à tes yeux, moi et ton peuple? Ne sera-ce pas quand tu marcheras avec nous, et quand nous serons distingués, moi et ton peuple, de tous les peuples qui sont sur la face de la terre? » L'Éternel dit à Moïse: « Je ferai ce que tu me demandes, car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par ton nom. » Moïse dit: « Fais-moi voir ta gloire! » Ex 33.13-18

En d’autres termes, il demande trois choses:

1) Fais-moi connaître tes voies. C’était aussi la prière de David (Ps 25.4). Pourtant, la plupart du temps, les gens ne veulent pas connaître les voies, ils veulent juste voir les œuvres (Ps 103.7). Ils ne veulent pas savoir comment on fabrique une voiture ou un ordinateur : ils veulent juste le produit fini. Ils ne veulent pas apprendre à faire la cuisine, ils veulent juste savourer le bon repas que la sueur de quelqu’un d’autre a préparé. C’est ce que le peuple a répondu à Moise en Deut 5 : ‘C’est trop dur de rester ici ; ça va nous tuer. Toi, restes ; comprends comment ça marche et vient nous dire.’ Les gens demandent la gloire de Dieu, mais ils ne veulent pas lire, étudier et comprendre les Saintes Ecritures dans la prière ; ils préfèrent que des gens aux motifs obscurs viennent leur raconter n’importe quoi…

2) Que Ta présence m’accompagne tout au long du chemin. ‘Sois avec moi alors que je marche dans Tes voies. Je préfère rester là où je suis certain que Tu es, plutôt que de m’aventurer dans des endroits sans Toi.’ C’est une chose de connaître les voies de Dieu et c’est une autre chose d’accepter de les suivre. Les gens veulent voir la gloire de Dieu alors qu’ils ne sont pas prêts à mourir à eux-mêmes et à abandonner leurs plans B, C et D pour ne suivre que l’unique plan A du Seigneur.

3) Fais-moi voir Ta gloire tandis que je marche dans Tes voies. C’est l’aboutissement des deux premières étapes et on ne peut pas prendre de raccourci. C’est parce qu’il avait satisfait les deux premières et que Dieu était content de lui, que Moïse pouvait maintenant se permettre de demander à voir Sa gloire. En fait, si la gloire de Dieu devait vraiment se manifester dans nos rassemblements comme nous le demandons souvent (de façon insensée), beaucoup de chrétiens mourraient sur le champ. A cause d’eux, le Seigneur préfère attendre qu’ils grandissent et se sanctifient. Et puis, quand Dieu a exaucé sa demande, le feu n’est pas tombé du ciel ; il n’y a pas aucun signe surnaturel – le genre de choses que les demandeurs de gloire espèrent en principe voir. Non. Le Seigneur a fait passer toute Sa bonté et a proclamé le nom de Dieu devant lui, puis Il lui a ajouté énigmatiquement : Je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui Je fais miséricorde.

Veuillez méditer sur tout ceci et que Dieu vous bénisse. La semaine prochaine, s’il plaît à Dieu, je m’étendrai un peu plus sur le sens profond de cette réponse faite à Moïse. A bientôt.

lundi 14 octobre 2013

Quelques mots sur le réveil (suite et fin)

 

Il y a deux semaines, je disais que le réveil a un prix et que, bien que nous soyons nombreux à souhaiter voir le réveil éclater dans notre église ou notre ville, nous sommes en réalité peu nombreux à être prêts à en payer le prix: le prix de la persévérance. Le Pasteur Olly Goldenberg nous rappelait encore hier que quand George Mueller -dont la foi est à jamais légendaire- s’est converti, il a pris l’engagement devant Dieu de prier chaque jour matin et soir pour la conversion de cinq de ses amis. Cependant, ce n’est qu’après dix ans de prières (365x2x10=7310 prières) que le premier d’entre eux a donné sa vie au Seigneur. Après 20 ou 30 ans de prières assidues matins et soirs, quatre seulement étaient convertis. George Mueller est mort sans voir la conversion du cinquième, qui est devenu chrétien un an après sa mort. Dieu a-t-il exaucé ses prières ? Oui, totalement. L’a-t-Il fait dans les délais que la plupart des hommes auraient escomptés ? Non. Sommes-nous capables de prier avec une telle fidélité et une telle régularité pour nos enfants, nos parents, nos amis, nos collègues, notre nation ou nos pasteurs, alors que tout semble indiquer que rien ne se passe et que Dieu est sourd ? Je ne le pense pas; pourtant, c’est de cela qu’il s’agit quand on parle de foi. La Bible dit d’Abraham qu’il a espéré contre toute espérance ; ou, pour citer la Darby, qu’il a cru avec espérance contre toute espérance (Rom 4.18). Apprenons à vivre dans le temps comme en dehors du temps ; après tout, l’éternité est inscrite en nous.

Ensuite, le Dr Roberts Liardon nous a appris que les premiers signes que le réveil a enfin éclaté – certains diront que la mayonnaise a pris - sont :

  • Dieu se met à faire des choses étranges, inhabituelles. A l’époque de Paul, le linge qui avait été en contact avec lui avait le pouvoir de guérir les malades et chasser les démons (Ac 19.12).
  • Ensuite, il y a un shift dans l’atmosphère spirituelle et les démons se mettent à se manifester. Paul chassait les démons depuis dans cette ville (vs 19.13) ; mais, cela n’avait jamais eu les répercussions que la bastonnade des fils de Scéva par un possédé a eues dans la ville (vs 17).
  • Puis, le réveil a un impact culturel. Quand le réveil éphésien a éclaté, les gens ont brulé des livres et des artéfacts magiques de très grande valeur, or ces choses faisaient partie intégrante de la culture de l’époque.
  • Et finalement, les gens commencent à faire attention à ce que Christ dit et veut : la Parole de Dieu commence à gagner du terrain en puissance. Ce résultat ne va pas tomber tout seul du ciel : Christ a donné le pouvoir à l’Eglise. C’est à elle de payer le prix qu’il faut pour le réveil, c'est-à-dire le renversement des systèmes et le discipolat des nations.

Les plus grands mouvements de l’Esprit déclenchent toujours les plus grandes réactions de l’ennemi. Souvenez-vous des évènements entourant la naissance de Moise et de Jésus ; ou de ceux qui ont précédé la sortie des enfants d’Israël d’Egypte. Souvenez-vous de la persécution qui a suivi la naissance de l’Eglise à la Pentecôte. Autrement dit, quand on soupire après le réveil, on doit aussi se préparer à l’adversité.

Je frapperai le berger et les brebis seront dispersées (Mc 14.27). Il y a tellement de réveils qui ont éclaté ci et là dans l’histoire et qui n’ont pas tenu dans la durée, très souvent à cause de failles dans le leadership. C’est pourquoi, il est nécessaire de préparer des agents de réveil ; une équipe de personnes qui pourront continuer l’œuvre. C’est ce que Jésus a fait avec les 12, c’est ce que Paul a fait à Ephèse, et c’est aussi ce qu’il a recommandé à Timothée de faire (2Tim 2.2).

Dans le chapitre 20.17ss, lors du conseil pastoral ou conseil d’anciens que Paul tient avec les anciens d’Ephèse, nous découvrons que Paul s’est présenté à eux dans toute son humanité ; ils l’ont vu pleurer ; il n’a pas essayé de leur faire croire qu’il était un surhomme. Il les a aussi enseignés en public et en privé, en paroles et en actions, sans rien leur cacher de tout le conseil de Dieu. Aujourd’hui, beaucoup d’hommes de Dieu mal assurés, ont peur de transmettre ce qu’ils savent car ils ont peur que celui ou celle qui en bénéficierait quitte l’église avec plusieurs brebis à sa suite. Et puis, si quelqu’un devait même partir, ne vaut-il pas mieux, pour le Corps du Christ, que cette personne parte bien équipée plutôt que le contraire ? Il a enfin insisté pour qu’ils prennent garde à eux-mêmes et ensuite au troupeau dont ils avaient maintenant la charge. Ils devaient se connaître ; connaître leurs points forts, et surtout, leurs faiblesses et ils devaient les gouverner avant de prétendre gouverner l’église. Si tu sais ce qui a le don de t’énerver, fuis dès que tu vois poindre cette chose à l’horizon. Si tu sais que tu es un alcoolique repenti, les bars ne sont peut-être pas le meilleur endroit pour aller évangéliser.

Bonne semaine de Réveil dans SA présence et que Dieu vous bénisse. A la semaine prochaine.

lundi 7 octobre 2013

N’aie pas peur du futur!

Je sais que je vous ai promis la suite de l’article sur le réveil, mais j’ai le sentiment que le Seigneur désire que je partage autre chose aujourd’hui.

Le 29 septembre était dimanche d’actions de grâces et de témoignages dans mon église. Deux personnes ont fait des témoignages qui constituent un puissant message d’espoir.

Le premier, qui est notre directeur de musique, a raconté comment il s’était souvenu d’une situation impossible quelques années auparavant. Il était alors si désemparé qu’il avait du mal à envisager un futur glorieux. Le futur lui paraissait totalement incertain. Cependant, quand il voit là où le Seigneur l’a emmené, son appréhension d’alors est simplement dérisoire aujourd’hui. Le futur d’hier est devenu le présent d’aujourd’hui, et Dieu ne l’a pas déçu !

Une autre a raconté comment elle a failli perdre sa maison au mois de juin. Son mari n’arrivait pas à retrouver un emploi après avoir été licencié et ses revenus à elle, qui faisaient à peine vivre la famille, ne pouvaient pas supporter le remboursement du crédit immobilier. Ils étaient certains d’être arrivés au bout du rouleau. Je passe les détails de ce que Dieu a fait ; sachez seulement qu’aujourd’hui, elle a démissionné de son boulot ; elle a un business de location de minibus et transport d’enfants qui marche tellement bien qu’elle est débordée de commandes et va devoir embaucher. Le futur qui semblait plus que sombre en juin est devenu un présent glorieux.

Mes pasteurs viennent de fêter leurs 20 ans de mariage. 20 ans de félicité conjugale. Ils ont eux aussi regardé au chemin parcouru. Ils ont eux aussi reconnu que quand le Seigneur a fait passer les experts comptables bien payés qu’ils étaient par des élevages de porcs et de vaches il y a un peu moins de 20 ans, rien au monde n’aurait alors pu leur permettre d’imaginer la vie qui est la leur aujourd’hui.
Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, l’amour… 1Cor 13.13

Tout ceci pour vous dire de prendre courage et d’espérer. Regardez en arrière. Souvenez-vous des situations qui vous ont paru insurmontables dans le passé et que vous avez pourtant dépassées, par la grâce de Dieu. Ceci doit vous donner espoir que demain, bientôt, vous regarderez aussi en arrière à ce qui vous terrorise aujourd’hui, et vous constaterez une fois de plus que le futur terrifiant d’hier est devenu un glorieux présent. Dieu est Bon et Il connait les projets qu’Il a formés pour vous : ce sont des projets de paix, afin de vous donner un avenir et de l’espérance (Jer 29.11).


Bonne semaine et bon futur; DIEU n’a pas changé : Il est BON !

lundi 23 septembre 2013

Quelques mots sur le réveil…

 

Le Dr Roberts Liardon* vient de passer quatre jours à nous entretenir sur le réveil d'une manière que beaucoup, sinon tous, n'avaient jamais entendu. Voici un bref résumé de ce qu’il nous a appris.

Le réveil peut éclater de deux manières: à la suite d’une action surnaturelle et souveraine du Seigneur ou de façon provoquée, quand des hommes et des femmes décident de croire Dieu, de prendre la Bible au mot et de mettre agressivement en pratique ce qu'ils lisent dans les Saintes Écritures. Le 1er type de réveil survient quand le Seigneur décide soudain de souffler sur une église ou sur une région. Le mouvement vient d'en haut, on assiste à des milliers de conversions comme en Actes 2 et à Azusa Street, lors de la naissance du pentecôtisme. Les chrétiens ont souvent tendance à passer leur temps à prier pour un tel mouvement de l'Esprit, qui est pourtant rare. Plutôt que d'attendre quelque chose qui dépend uniquement du bon vouloir de Dieu, ils feraient mieux de se focaliser sur le deuxième déclencheur de réveil. En effet, quand une communauté change radicalement sa façon de penser et de faire (la repentance - Ac 3.20, 2Chr 7.14) et qu’elle se met à utiliser agressivement la Parole de Dieu, elle crée une brèche spirituelle. Ce fut le cas à Ephèse (Ac 18-20) et cela peut aussi se produire dans chacune de nos églises, si nous sommes prêts à en payer le prix.

Le réveil Éphésien a commencé avec la semence plantée par Apollos. C'était un homme éloquent, audacieux, fervent d'esprit, enseignable et versé dans les Écritures. Il savait comment présenter le message de manière à ce qu'il soit reçu par les foules. Par son ministère, environ douze personnes ont accepté le Seigneur: ce seront les premiers disciples de Paul, le reste qui allait bientôt devenir une majorité. Avant de les utiliser, Paul insiste qu'ils soient baptisés d'eau et du Saint Esprit. Ensuite, il se met à arroser la semence plantée par Apollos. Pendant trois mois, jours et nuits, Paul enseigne dans la synagogue et s'efforce de persuader son auditoire en réfutant les arguments des juifs. Devant leur résistance et leur incrédulité, il quitte la synagogue (cf Jésus à Nazareth) et va poursuivre le ministère dans l’école de Tyrannus. De là, il va continuer à enseigner tous les jours pendant 2 ans, avant que les prémices du réveil ne se fassent voir ! 2 ans et 3 mois entièrement dédiés à la cause: le prix du réveil Ephésien.

Généralement, quand on entend parler des signes et prodiges qui accompagnent les réveils, on est toujours nombreux à désirer vivre ce genre d’expérience et nombreux à prier pour cela. Cependant, le réveil a un coût que nous ne sommes probablement pas aussi nombreux à être prêts à payer. En effet, est-ce que nous sommes vraiment prêts à changer notre style de vie et à venir à l'église tous les jours, matins et soirs, pendant une durée indéterminée, afin que notre église, notre quartier, notre ville ou notre famille connaisse une véritable pentecôte? Est-ce que nous sommes même seulement prêts à fléchir les genoux matins et soirs et passer la journée dans les Saintes Ecritures, jusqu’à ce que les langues de feu descendent du ciel et nous embrasent de nouveau ? Voilà quelques unes des questions qui nous ont été posées…

Je m'arrêterai ici aujourd'hui; je pense que nous avons suffisamment matière à réfléchir. Je concluerai cet article la semaine prochaine. A bientôt et que Dieu vous bénisse.

*Roberts Liardon, est un puissant homme de Dieu et l’un des plus grands spécialistes de l’Histoire de l’Eglise. Il est auteur des ‘Généraux de Dieu’ série en plusieurs volumes sur les plus grands revivalistes de l’histoire de la chrétienté.

lundi 16 septembre 2013

Descente en enfer ou descente au paradis?

 

Ex 14:8, « L’Éternel endurcit le cœur de Pharaon, roi d’Égypte, et Pharaon poursuivit les enfants d’Israël. Les enfants d’Israël étaient sortis la main levée. »

L'exhortation ou l'encouragement de ce jour sera relativement bref. Les enfants d'Israël n'avaient rien fait de mal ; pourtant, le roi d'Égypte et son armée se sont lancés à leurs trousses, grâce à Dieu... Après tout ce qu’ils avaient déjà enduré, ils n’allaient même pas avoir ‘la chance’ de mourir dans les champs ou dans leurs lits. Ils avaient le choix entre la noyade ou l’épée. C’était la descente en enfer, mais c'était en réalité une 'descente' vers le paradis.

Joseph n'avait rien fait de mal. Il n’y avait pas plus intègre et plus loyal que lui en son temps. Son cœur était pur. Un jour pourtant, lui aussi a connu la descente aux enfers après avoir été, grâce à Dieu, victime de trahison et d’erreur judiciaire.

Le jour où Dieu lui a demandé de sacrifier Isaac, son fils bien aimé, le soleil est allé se coucher dans la vie d’Abraham : il est descendu en enfer. Après avoir attendu si longtemps, sacrifier/ faire du mal à cet enfant ? Pendant le trajet, une petite part de lui mourait à la pensée de ce qui allait se passer : il descendait en enfer et les démons se payaient sa ‘gueule’ sur le chemin.

Le jour de la crucifixion, les gens ont regardé Jésus descendre 'aux enfers'. Lui-même avait peine à croire que le Père, qu’Il avait aimé et servi fidèlement, puisse L’abandonner, détourner Son regard. En dehors de Dieu, point de lumière, tout était sombre : c’était l’enfer ! Du moins, c’est ce qu’il paraissait… Le diable a réuni ses sbires pour sabrer le champagne. Personne ne comprenait alors qu'Il était en réalité en route pour la gloire. Il ne descendait pas en enfer, Il ‘descendait’ au paradis. En effet, cette descente, voulue et orchestrée par Dieu, lui a permis de recevoir un Nom au-dessus de tout ce qui peut être nommé dans la création.

La descente aux enfers des enfants d’Israël était en fait une marche vers la Terre Promise, la Liberté et la gloire : c’était une ‘descente’ vers le paradis. Celle de Joseph faisait partie de son ascension vers le trône d’Egypte. C’était une descente vers la gloire et l’élévation, une ‘descente’ vers le paradis.

Abraham était plus que satisfait. Il était heureux. Il n’avait plus rien à demander au Seigneur. En effet, avant qu’il n’ait d’enfant, après que Dieu lui ait promis une grande récompense, il Lui avait répondu : Que me donneras-tu? Je m'en vais sans enfants; et l'héritier de ma maison, c'est Éliézer de Damas. Tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier (Gen 15.2-3). Autrement dit, quelle récompense pourrait dépasser la joie d’être père ? Finalement, Sarah lui avait donc donné un fils qui faisait sa joie. Abraham était aussi riche et avait de longues années devant lui, que demander de plus ? Il avait tout, du moins, le croyait-il. Il ne savait pas que Dieu pouvait encore le combler davantage. Sa descente aux enfers, était en réalité une ‘descente’ au paradis. Quand il crut avoir touché le fond, Dieu lui dit : Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel! parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix (Gen 22.16-18). Waouw !

Nous crions trop vite : Au secours ! Nous sommes trop prompts à qualifier toute épreuve de diabolique. Cependant, toute épreuve ne sert pas forcément de punition et bien souvent, Satan n’est pas coupable. La plupart du temps, c'est Dieu qui, par amour, nous fait passer par le feu. La descente aux enfers est fréquemment une 'descente' vers le paradis. L'humilité et l'abaissement précèdent la gloire et l'élévation. Passes-tu par le feu en ce moment? Il ne t’embrasera pas. Passes-tu par les eaux? Elles ne te submergeront pas. Tu ne mourras pas, tu vivras et tu témoigneras des merveilles du Seigneur: Dieu est Bon!

Excellente semaine en CHRIST JESUS!

lundi 9 septembre 2013

En quête de grâce ? Réponds à l’appel…

 

Chers lecteurs, je suis désolée de n’avoir rien posté la semaine dernière, j’avais un long voyage à préparer et je n’avais pas une minute à moi. Ma routine reprend aujourd’hui Clignement d'œil.

J’ai lu ceci quelque part : « Quand la grâce parle, les lois, le mérite et les connexions deviennent inutiles et le protocole est suspendu. » David en est l’illustration parfaite. La Loi interdisait aux laïcs de manger le pain de proposition : il en a mangé et en a donné à ses soldats et Dieu a approuvé. Il n’avait pas fait l’école militaire et ne pouvait même pas faire un pas avec l’armure de l’époque : ça ne l’a pas empêché de terrasser Goliath. C’était un berger qui n‘avait pas de parent ou d’ami à la cour du roi: il s’est pourtant retrouvé au palais. S’il avait voulu utiliser ses connexions cela aurait peut-être été pour agrandir le troupeau de son père ou créer une école de futurs harpistes. Mais Dieu avait un autre plan, un meilleur plan. Le laissé-pour-compte des fils de son père, est devenu le roi d’Israël et le soldat le plus héroïque du pays. La grâce et la faveur parlaient dans sa vie.

Il n’est pas difficile de vivre sous des cieux qui demeurent ouverts en permanence ; des cieux qui ne vous refusent pas la rosée du matin. Il suffit de répondre, comme David, à l’appel du Seigneur. Malheureusement, quand le Seigneur appelle, nombreux sont ceux qui essaient de fuir, comme Jonas. Quand Il appelle, nombreux sont ceux qui hésitent à aller et qui donnent au Seigneur toutes les raisons pour lesquelles Il ne devrait pas les envoyer, comme Moise. Quand Il appelle, nombreux sont ceux qui s’exécutent la mort dans l’âme, comme Jérémie. Et pourtant, l’appel du Seigneur est supposé être source de grande joie, de réconfort et d’encouragement. En effet,

Mar 10:46-50, « Ils arrivèrent à Jéricho. Et, lorsque Jésus en sortit, avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du chemin. Il entendit que c'était Jésus de Nazareth, et il se mit à crier; Fils de David, Jésus aie pitié de moi!… 49 Jésus s'arrêta, et dit: Appelez-le. Ils appelèrent l'aveugle, en lui disant: Prends courage, lève-toi, il t'appelle. L'aveugle jeta son manteau, et, se levant d'un bond, vint vers Jésus. »

Prends courage, lève-toi, Il t’appelle. Une version anglaise dit : « Réjouis-toi, lève-toi, Il t’appelle. » Quand Jésus appelle, c’est pour encourager, réconforter et donner matière à se réjouir. Pourquoi notre réaction initiale à cet appel est donc souvent négative ? Pourquoi ne jetons-nous pas souvent tout comme Bartimée pour bondir à Sa suite ? Bartimée a réagi comme quelqu’un qui n’attendait que cela, que Jésus l’appelle. Nous réagissons souvent comme si nous passons la vie à espérer qu’Il ne pointe surtout pas Son doigt vers nous. Jésus n’appelle pas seulement au ministère à temps plein. Il n’appelle pas uniquement pour nous envoyer porter une nouvelle difficile. Il nous appelle chaque matin à vivre pour Lui. Il nous appelle chaque matin à être Lui dans notre sphère d’action et d’influence. Il nous appelle à aller de gloire en gloire et de victoires en victoires. Il nous invite à lire les Saintes Ecritures et croire tout ce qu’elles disent de Lui. Il nous invite à obéir à Sa parole. Il nous appelle chaque matin à Le suivre et à ne pas nous trouver/nous asseoir là où Il n’est pas.

Si nous faisons cela, si nous demeurons ainsi dans Sa présence, la grâce et la faveur de Dieu ne cesseront pas de parler dans nos vies. Bonne semaine en LUI, et que Dieu vous bénisse.

lundi 26 août 2013

Aimons-nous vraiment ?

 

Je viens de lire une histoire merveilleuse. Le 11 Juin dernier, un prêtre de 31 ans a donné un rein à l’un de ses paroissiens, âgé de 60 ans. Il a approché le vieil homme après la messe du dimanche des rameaux et lui a fait part de son intention de lui donner un rein. Cependant, en matière de transplantation, la volonté d’aider ne suffit pas toujours. En effet, très souvent, les parents et les frères ne sont même pas compatibles. Pourtant, comme Dieu seul peut le faire, le prêtre n’avait aucun anticorps dirigé contre le paroissien : la compatibilité était parfaite. Le jour de l’intervention, le prêtre a apporté de l’huile d’onction, fait le sacrement pour les maladies et puis, il a invité l’épouse et les enfants du patient à se joindre à lui pour l’imposition des mains en vue de la guérison. C’est avec un calme absolu que le patient a ensuite attendu la chirurgie. Jusque là, le seul souci du prêtre était l’impact qu’une opération aussi lourde allait avoir sur son ministère. Dès qu’il fut certain que les limitations ne seraient que temporaires, plus rien ne put l’arrêter dans sa détermination.

Selon toute vraisemblance, le cas n’est pas isolé. Il y a au moins deux autres cas de pasteurs qui ont également donné leur rein de la même manière; l’un à Jacksonville, Alabama et l’autre à Denver, Colorado.

Ce qui m’a le plus fascinée dans cette histoire, c’est ce que le prêtre, le Père Jonathan, a dit.

1) Il a premièrement dit que chaque fois qu’il rencontre quelqu’un qui est dans quelque besoin que ce soit, il se pose toujours la question de savoir s’il est celui qui peut satisfaire ce besoin.

2) Ensuite, mettant son don dans le contexte de la conception chrétienne du sacrifice, il a dit que bien avant l’époque du Christ, le rôle des prêtres a toujours été d’offrir les sacrifices. Ainsi, puisque les chrétiens sont tous prêtres, prophètes et rois (1Pi 2.9), le sacrifice est donc un aspect réel de la vie de chaque chrétien.

Jésus nous a demandé d’aimer notre prochain COMME nous-mêmes et d’aimer les frères et sœurs en Christ COMME Lui nous a aimés. Et Il nous a aimés au point de donner Sa vie afin que nous puissions vivre. Nous aimons-nous vraiment les uns les autres? Aimons-nous nos frères et sœurs dans le Seigneur comme Christ nous a aimés? Nous considérons-nous comme la solution du problème de X ou Y ou bien passons-nous notre temps à fuir devant nos devoirs et responsabilités? Nous pouvons passer le temps à nous extasier à notre propre sujet. Nous pouvons nous congratuler autant que nous voulons et louer l’amour que nous avons pour les bienaimés parce que nous avons fait quelques visites, prêté un peu d’argent à l’occasion, prié deux minutes lorsqu’un frère était dans la détresse. Mais pouvons-nous vraiment donner un rein à un fidèle de l’église? Nous serons nombreux à ne même pas faire les tests préliminaires pour ne pas courir le risque de constater que nous sommes compatibles. « Si je donne mon rein maintenant, et que demain ma femme ou mon enfant tombe malade, je fais quoi ? Et si moi-même je tombe malade et perds le seul rein qui me reste, qui va m’aider? Je n’ai que 31 ans ! » Certains diront que de toutes les façons, ce prêtre n’avait pas de famille dont il aurait pu se soucier et qu’il pouvait donc se permettre un tel sacrifice. Je rappelle donc que les deux autres cas concernent des pasteurs. Nous sommes encore bien loin de l’idéal chrétien et la voie de l’amour est bien fastidieuse...

Ces serviteurs de Dieu ont exemplifié ce que c’est que l’amour chrétien et, ceux qui connaissent la gravité de l’opération qu’ils ont subie, savent aussi que, d’une certaine manière, ils ont réellement donné leur vie pour sauver les leurs.

2Cor 4:8-12, « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. »

Bonne semaine et que l’amour de Christ, qui a été généreusement répandu dans nos cœurs, trouve désormais pleinement le moyen de s’exprimer. A bientôt.

Vous pouvez lire cette histoire en anglais ici.

lundi 19 août 2013

Connais tes brebis…

 

Le premier ministre norvégien a récemment fait quelque chose que peu de politiciens font ou sont prêts à faire. Il a endossé le costume de chauffeur de taxi, et a sillonné les rues de la capitale, pendant plusieurs heures, transportant gratuitement ses concitoyens et écoutant au plus près, les revendications et les aspirations de son peuple. Je dirai même plus, écoutant le cœur de son peuple.

Vous conviendrez certainement avec moi que c’est probablement du jamais vu. Je rappelle au passage que la Norvège étant un royaume, le PM fait en réalité office de Président, comme au Royaume Uni.

Il est écrit : Connais bien chacune de tes brebis, Donne tes soins à tes troupeaux (Pr 27.23).

Ce PM a mis en pratique ce verset. De nos jours les politiciens et leaders de tout genre ont plutôt tendance à être enfermés dans une tour d’ivoire, loin des préoccupations de leurs électeurs. Ils sont entourés de conseillers qui, ne leur disent pas souvent la vérité sur la situation réelle du pays. Généralement parce qu’ils ne la connaissent pas eux-mêmes, trop affairés qu’ils sont de faire des affaires et se remplir les poches pendant que ça dure. Ensuite, ils prennent des décisions stériles ou, pire, contraires aux intérêts et au bien-être de leur électorat. Connais bien chacune de tes brebis.

L’église n’est pas épargnée. Dans beaucoup d’églises, il y a un monde entre le pasteur et les fidèles. Nombreux sont ceux qui ne visitent jamais – il y a des équipes pour cela. Nombreux sont ceux dont les fidèles ne connaissent même pas l’adresse ; et quand ils la connaissent, ils n’osent pas s’y rendre car ils ne seront jamais reçus.

Donne du soin à tes troupeaux. Jésus a démontré en servant les Siens, y compris dans des tâches aussi serviles que le lavement des pieds, que la voie de la grandeur passe par le service. En effet, laver les pieds était la tâche du doulos, le dernier des esclaves. Imaginez quel était l’état des pieds des gens à cette époque. Ils marchaient à pied, dans le désert, avec des petites sandales de cuir. Les plus riches avaient des ânes ou des chameaux. Il semble que Jésus n’ait officiellement utilisé l’âne qu’une seule fois, pour entrer triomphalement à Jérusalem (Mat 21). La plupart du temps, ses pieds et ceux de ses disciples, devaient être très sales et laids. L’une de mes filles aime bien s’occuper de mes pieds ; mais quant à l’autre, c’est toute une affaire. Il faut la voir quand je lui demande exceptionnellement de m’enlever le vernis sur les orteils. Elle n’aime simplement pas les pieds. C’est d’ailleurs l’une des premières choses qu’elle regarde chez les gens ; et elle est très critique sur ses critères de beaux pieds. Si je devais me retrouver les pieds sales et pleins de boue et que je lui demande, moi, sa mère, de me les laver, elle ne les toucherait pas ou alors, le ferait en sanglotant après une heure d’attente au moins. Jésus n’a pourtant pas hésité à laver, oindre, parfumer et essuyer (peut-être même aussi à masser) 12 paires de pieds de cette nature : 24 petites horreurs avant le repas !

La voie de la grandeur passe par le service. De nos jours, ceux qui sont élevés en dignité - dans l’église et dans le monde - ont l’impression que cela signifie que leur grandeur sera mesurée à la manière dont les autres vont les servir, et non à la manière dont ils vont servir les autres.

La voie de la grandeur passe par le service et l’humilité précède la gloire. Il y aura des élections législatives en Norvège au mois de Septembre, et je ne serai pas étonnée que le parti du PM, qui trainait jusqu’ici dans les sondages, les remporte et que le PM, Jens Stoltenberg, finisse par rempiler pour un autre mandat.

Nous sommes pour la plupart leaders à des niveaux divers. Et ceux qui ne le sont pas encore, aspirent à le devenir. Je prie que l’exemple du Seigneur et celui du PM nous inspire tous. Bonne semaine en CHRIST JESUS et bon service. Connaissez bien chacune de vos brebis, donnez du soin à vos troupeaux, et que Dieu vous bénisse.

lundi 12 août 2013

L’église et l’argent…

 

J’ai lu un article superbement écrit qui traite des dérives de l’église par rapport à l’argent. L’auteur Larry Tomczak partage une collection d’aberrations charismatiques entendues récemment au cours d’un téléthon pour motiver les chrétiens à donner – j’ai envie de dire, pour plumer les fidèles. Si vous lisez l’anglais, vous pouvez lire l’article original, « La vérité au sujet des tactiques de collecte de fonds de l’église, » ici. En voici un résumé accompagné de quelques commentaires personnels.

Dans une atmosphère électrique, après avoir dit: ‘Crie Amen !’ et ‘Tape quelqu’un en signe d’accord’, une prédicatrice a cité le Psaume 71.21 - Relève ma grandeur, Console-moi de nouveau!- et a promis aux fidèles et aux téléspectateurs que s’ils s’engageaient à donner $71.21 par mois pendant 1 an ($854.52 au total), Dieu leur donnerait en retour accroissement et grandeur. Elle a continué en disant : ‘Il va arrêter ce procès… la grandeur sera libérée dans ton travail, tes finances, ton ministère et ton mariage. Même si tu n’as pas les ressources ou si tu n’as que dix centimes en ton nom et que tu n’as aucun homme qui aye tes factures ! Prends le téléphone, engages-toi à payer $71.21 par mois, et je prophétise que Dieu va t’accorder grandeur et prospérité. Donne maintenant !’

Plus tard, c’est un évêque - remarié une semaine seulement après avoir divorcé de sa femme - qui aurait demandé aux téléspectateurs d’obéir au prophète de Dieu et de donner. Il aurait ajouté que Dieu lui avait donné une parole pour les jeunes : ‘Vous avez d’énormes dettes sur votre carte de crédit, mais si vous vous levez et que vous faites un don sur votre carte de crédit, Dieu interviendra en votre faveur. Que rien ne vous arrête. Aujourd’hui, le salut est entré dans votre maison. ‘ L’auteur aurait aimé pouvoir lui rappeler Pr 22.26-27 qui prévient ceux qui s’endettent stupidement qu’ils risquent de perdre même leur lit ! Quant à moi, j’aimerai dire deux choses :

1) C’est vrai qu’il faut obéir au prophète pour prospérer (2Chr 20.20). Mais c’est exactement cela : obéir au PROPHÈTE ; c.à.d, à quelqu’un qui parle de la part de Dieu et qui a largement démontré par sa vie qu’il entend et se soumet lui-même à la voix du Seigneur. N’importe qui peut s’arroger le titre de prophète et se mettre prétendument à parler au nom de Dieu ; mais ce serait folie d’écouter une telle personne. Un jeune serviteur de Dieu a fini dans le ventre d’un lion pour avoir écouté un vieux prophète (1R 13.1-24). Ecoutez les PROPHÈTES et obéissez leur ; et vous les reconnaîtrez à leurs fruits, a dit Jésus (Mat 7.15-16). Le don de discernement ne doit pas être oublié ou négligé en ces temps de la fin. Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon. Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde (1Th 5.20-21, 1Jn 4.1). Examinez TOUT. N’avalez pas n’importe quoi parce que quelqu’un prétend être envoyé de Dieu. L’apôtre Paul lui-même avait exigé de ces auditeurs de jeter l’anathème sur lui, et même sur tout ange, s’ils venaient à prêcher un autre Évangile (Gal 1.8-9). Je ne connais pas beaucoup d’hommes de Dieu de la stature de Paul de nos jours ; pourtant, ceux que nous avons aujourd’hui menacent tous ceux qui osent remettre leur parole en question. Examinez TOUT. De grands pasteurs, évêques, papes, faiseurs de miracles, sont venus dire au Seigneur au dernier jour : ‘Nous avons fait ceci ou cela en ton nom.’ Il les a tous chassés en disant : « Je ne vous ai jamais connus. » (Mat 7.22-23). Ne suivez pas des gens que Jésus ne connaît pas et n’a pas envoyés. Peu importe la sincérité de votre cœur, vous vous en mordrez les doigts, comme le jeune prophète (1R 13.24).

2) « Achevez donc maintenant d'agir, afin que l'accomplissement selon vos moyens réponde à l'empressement que vous avez mis à vouloir. La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu'elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu'elle n'a pas. Car il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité… » (2Cor 8.11-13) Un pasteur qui a un véritable cœur de père et de berger, ne poussera JAMAIS les gens à s’endetter pour donner ce qu’ils n’ont pas. Et tout chrétien avisé ne devrait jamais se laisser manipuler par des gens sans scrupules qui n’ont d’yeux que pour son portemonnaie. Il y a de la place dans la Bible pour le don sacrificiel, et ce n’est pas dans de tels contextes.

Un autre homme de Dieu internationalement célèbre aurait dit à son auditoire que 8 hommes devaient faire une offrande de $1 million chacun ! ‘Vous avez le choix,’ leur aurait-il dit : ‘Obéir à Dieu et gagner ou désobéir à Dieu et continuer à perdre. Vous allez perdre la bénédiction de Dieu! Allez et louez Dieu pendant que vous téléphonez (pour faire votre offrande).’ Je vous laisse juger. Vous allez peut-être crier parce qu’il s’agit de $1 million ; mais s’il avait dit 100 euros, vous n’auriez peut-être rien trouvé à redire…

Un autre encore, qui avait précédemment dit dans une autre émission que les gens seraient guéris en semant dans son ministère, aurait dit aux téléspectateurs que plus ils s’engageaient à donner, plus Dieu les protègerait.

D’après Larry Tomczak (et je suis d’accord avec lui), il est temps d’arrêter cette folie et il est grand temps que Jésus reprenne le fouet pour chasser les voleurs du temple – qui ne sont pas toujours ceux qu’on croie.

Pour ma part, je suis convaincue de ceci: quand le Seigneur appelle, Il équipe. Quand Il envoie, Il pourvoit et il n’est pas nécessaire de manipuler les gens pour voir Sa provision abonder. Quand Dieu lui a demandé de construire le tabernacle, Moise a dû dire au peuple de cesser de donner (Ex 36.6). Aujourd’hui, les prédicateurs supplient au contraire les gens de ne pas arrêter de donner, car il faut maintenir le ‘train de vie de l’onction’ ; un train de vie de star – les stars de l’évangile - ; un train de vie princier –les princes du Royaume.’

Je suis membre d’un ministère qui, en 10 ans d’existence, n’a jamais fait d’appel aux dons. Quelle que soit l’occasion, la corbeille à offrandes passe toujours une seule fois pendant les cultes et les prédicateurs de passage ne prélèvent jamais l’offrande, afin d’éviter tout risque de manipulation des brebis. Pourtant, nous sommes propriétaires d’un immense temple acquis dans des conditions extraordinaires. Nous avons des bus qui emmènent les gens à l’église (gratuitement) et les fidèles ont simplement vu les bus livrés ; personne ne leur a rien demandé au préalable. Nous avons des défis, mais Dieu est au courant de nos défis et Il envoie fréquemment des anonymes déposer d’énormes enveloppes d’argent dans notre boîte à lettres, sans parler des dons qui viennent de l’étranger.

Si quelqu’un éprouve le besoin de mettre la pression sur les gens pour soutenir un projet, c’est que soit le projet ne vient pas de Dieu, ou alors, la personne n’a pas la foi nécessaire pour ‘accoucher’ du projet. Retenez ceci : Dieu n’a pas besoin d’aide pour soutenir ce qu’Il a Lui-même initié et Il n’est pas mendiant : l’univers tout entier et tout ce qu’il renferme lui appartient.

Si vous lisez l’anglais, je vous encourage vivement à lire le reste de l’article qui est riche en témoignages personnels de provision divine et en conseils sur ce qu’il faut vérifier avant de donner à un ministère. Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 5 août 2013

Va dormir…

 

L’exhortation de cette semaine sera relativement courte. Je souhaitais écrire sur autre chose, mais mon pasteur a touché quelque chose qui m’a beaucoup édifiée hier et j’ai préféré le partager avec vous.

Août 2013 est notre mois de divin repos. Nous sommes censés arrêter de nous battre pour laisser le Seigneur combattre à notre place. Hier matin, il enseignait sur le rapport qui existe entre foi et repos et le texte de base était Marc 4.35-41. 

« Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit: Passons à l'autre bord. Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmenèrent dans la barque où il se trouvait; il y avait aussi d'autres barques avec lui. Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà. Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent: Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! Tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit: Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi? Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer? »

Les disciples sont éveillés et paniquent tandis que Jésus dort paisiblement. Le pasteur nous a rappelé que Dieu ne sommeille ni ne dort (Ps 121.4). Il est le Seul qui est autorisé à rester les yeux ouverts, et aucun de nous ne peut veiller à Sa place – d’ailleurs, si ce n’est pas Lui qui veille, celui qui prétend veiller le fait en vain (Ps 127.1). Cependant, comme les disciples ont décidé de ne pas dormir, eh bien Dieu, en Jésus, est allé se coucher ! « Vous croyez pouvoir veiller ? Veillez donc ! » La suite, on la connaît.

Quels que soient les problèmes ou les soucis qui pourraient être les tiens en ce moment, je t’invite, avec mon pasteur, à te reposer en Dieu. Va dormir et éteins la lumière. Jésus t’a dit : « Passons à l’autre bord. » Tu arriveras donc à l’autre bord. Tu ne feras pas naufrage. Il avait dit aux Israélites qu’il les ferait sortir d’Egypte pour les conduire dans le désert. Il l’a fait. Ni la mer Rouge, ni les armées de Pharaon n’ont pu l’empêcher de tenir Sa promesse. Tes problèmes sont-ils comme la Mer Rouge ? Sont-ils comme les armées de l’Egypte ? Non. Alors cesse de paniquer, Il te conduit à l’autre bord.

Quand Jésus se réveille, la première chose qu’il fait c’est d’ordonner à la mer de se calmer. J’aime la traduction anglaise qui dit : « Peace! Be still. » C'est-à-dire : « Paix ! Du calme » ou, « Paix ! Repos. » Le pasteur nous a une fois de plus rappelé que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle (Mat 12.34). Le calme, l’assurance, le repos et la paix étaient ce qui remplissait le cœur du Fils de Dieu et Prince de Paix. Aujourd’hui aussi, Il commande à toutes les tempêtes de ta vie de faire silence et de se calmer.

Excellente semaine dans la paix du Christ!

mercredi 31 juillet 2013

Quelques leçons tirées de la parabole des mines

 

Lc 19:12-27, « Il dit donc: Un homme de haute naissance s'en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l'autorité royale, et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit: Faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne. 14 Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire: Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. Lorsqu'il fut de retour, après avoir été investi de l'autorité royale, il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l'argent, afin de connaître comment chacun l'avait fait valoir. Le premier vint, et dit: Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit: C'est bien, bon serviteur; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. Le second vint, et dit: Seigneur, ta mine a produit cinq mines. Il lui dit: Toi aussi, sois établi sur cinq villes. Un autre vint, et dit: Seigneur, voici ta mine, que j'ai gardée dans un linge; car j'avais peur de toi, parce que tu es un homme sévère; tu prends ce que tu n'as pas déposé, et tu moissonnes ce que tu n'as pas semé. Il lui dit: Je te juge sur tes paroles, méchant serviteur; tu savais que je suis un homme sévère, prenant ce que je n'ai pas déposé, et moissonnant ce que je n'ai pas semé; pourquoi donc n'as-tu pas mis mon argent dans une banque, afin qu'à mon retour je le retirasse avec un intérêt? Puis il dit à ceux qui étaient là: Otez-lui la mine, et donnez-la à celui qui a les dix mines. Ils lui dirent: Seigneur, il a dix mines. - Je vous le dis, on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence. »

Dans ce passage, Jésus dit qu’un homme de haute naissance a dû voyager pour se faire investir de l’autorité royale. Imaginez un peu le Prince Charles ou le Prince William aller se faire couronner en Chine ou aux Etats-Unis ! Ce serait bien étrange n’est-ce pas ? Le verset 14 nous permet de comprendre ce qui a pu être à l’origine de cette décision : ses concitoyens ne l’aimaient pas. Les forces lui étaient contraires dans le pays ; des forces spirituelles, car en réalité, nous ne luttons pas contre la chair et le sang, mais contre des entités spirituelles (Eph 6.12). Il s’agit d’esprits territoriaux capables d’utiliser ceux qu’ils veulent, sur l’étendue du territoire qu’ils contrôlent, pour harceler un individu/une destinée. Il y a des précédents dans la Bible. Malgré sa haute naissance et son appel, Joseph a dû aller se faire investir loin de sa patrie ; pareil pour Néhémie (vs 2.6). Jésus a également dû passer son enfance en Egypte ; et quand Il est rentré, il a fallu qu’Il quitte Nazareth –où Il n’était pas reconnu- pour exercer le ministère (l’onction) ailleurs. Se pourrait-il que le Seigneur t’appelle à partir de là où tu te trouves afin de pouvoir régner ?

Il a demandé à Abraham de quitter sa patrie pour une destination inconnue. Quand on évoque ceci, on pense directement à la foi extraordinaire d’Abraham. Mais est-il possible qu’au-delà de l’épreuve de sa foi, Dieu ait simplement voulu l’éloigner d’une région où les forces étaient contre lui ? Après tout, Il a bien dit à Joseph de prendre Marie, sa femme, et l’enfant (Jésus) et de se réfugier en Egypte jusqu’à ce que ceux qui en voulaient à la vie du Christ ne soient plus. C'est-à-dire, jusqu’à ce que le climat spirituel soit redevenu favorable (Mat 2.13, 20). S’il y avait un être sur la terre à cette époque pour qui Dieu était capable de mobiliser toutes les armées du ciel, c’était cet enfant : Jésus. Pourtant, Il a recommandé la fuite… Tant que la liberté qu’Il a donnée à certaines puissances n’a pas expirée, Il ne peut pas directement intervenir et il faut ruser. Il pouvait simplement écourter le règne d’Hérode, et Il pouvait aussi raccourcir celui de Saül beaucoup plus tôt, au lieu de le laisser persécuter David ; mais Il ne l’a pas fait, car Il est fidèle à Sa Parole et ne se repent pas de Ses dons et de Son appel (Rom 11.29). Souvenez-vous de Job. Quand Il a donné le feu vert à Satan, Il lui a donné le feu vert. Il n’y avait qu’un seul interdit : ne pas le tuer. La ville te résiste ? Le pays te refuse sa pluie ? Se pourrait-il que le Seigneur soit entrain de te demander de te déplacer ?

Cette parabole est à la fois similaire et fondamentalement différente à celle des talents (Mat 25). La parabole des talents illustre le même degré de fidélité de la part de deux serviteurs qui n’ont pas eu les mêmes avantages de départ. Les deux mettent tout leur cœur à s’occuper des affaires de leur maître et à fructifier ce qu’ils ont reçu. Elle traduit le fait que les doigts de la main ne sont pas égaux et que la naissance, l’éducation et l’environnement, nous donnent des capacités et un potentiel de départ différents. La parabole des mines illustre au contraire ce que les gens font avec les mêmes opportunités. C’est un peu comme à l’église. Nous nous avons tous la même Bible et nous écoutons tous les mêmes prédications. Pourtant, alors que certains saisissent le message et courent avec, d’autres marchent, d’autres s’asseyent, d’autres encore s’endorment dessus et d’autres enfin, ne se donnent même pas la peine de le saisir. Certains sont des auditeurs et des lecteurs attentifs et assoiffés, d’autres sont oublieux. Dès qu’ils sortent du temple et qu’ils disent bonjour à quelques personnes, tout est parti, ainsi que leurs bonnes résolutions. Le pire c’est que quand vient le temps des résultats, ils ne sont même pas capables d’assumer la responsabilité de leur négligence et de leur paresse. C’est la faute du pasteur qui a prêché une parole trop dure que personne ne peut écouter (Jn 6.60). C’est la faute de Dieu qui demande aux gens des choses impossibles au 21e siècle !

Nous ne naissons peut-être pas tous avec une cuiller en or dans la bouche ; mais l’église est le lieu où le Seigneur remet toutes les pendules à l’heure et nous met tous sur la même ligne de départ. Ensuite, c’est à chacun de courir de façon à remporter le prix de sa destinée. Tu veux gouverner sur dix villes ? Alors, fais plus d’efforts que tout le monde pour décupler ce que tu as reçu.

Bon reste de semaine en CHRIST JESUS.

PS: Je m’excuse d’avoir déçu vos attentes lundi. Je suis actuellement en voyage et ma routine est quelque peu perturbée.

mardi 23 juillet 2013

Destins uniques

 

L’arrivée du ‘Bébé Royal’ hier m’a inspiré cet article. Il est désormais on ne peut plus clair qu’on ne naît pas tous de la même manière et on ne meurt pas tous de la même manière – et je ne parle pas de médecine. Quand Kennedy, Martin Luther King, Diana, Michael Jackson ou Whitney Houston sont décédés, le monde entier en a ressenti l’onde de choc. Actuellement, le monde semble vivre au rythme des hospitalisations de Nelson Mandela. Quand mon grand-père est décédé, eh bien…….. il est décédé. Rien d’autre à signaler. Comme lui, de nombreuses personnes, aimées de plusieurs, meurent chaque jour dans une certaine forme d’anonymat.

Voici quelques mois que la fièvre du bébé royal a saisi le Royaume Uni. Avant même de connaître son sexe, toutes sortes d’articles publicitaires étaient déjà vendus un peu partout. Depuis le début du mois de juillet, les journalistes du monde entier campaient littéralement devant Buckingham Palace et devant St Mary –l’hôpital où il devait naître- pour ne pas risquer de commettre le flop journalistique du siècle : rater cette naissance.

Quand le palais de Kensington, résidence du Prince William, a annoncé hier matin que le travail avait commencé et que Kate avait été admise à St mary au petit matin, hommes, femmes et enfants se sont aussi mis à contracter périodiquement dans le Royaume Uni – et pas seulement: l’Italie, la France, l’Espagne, la Belgique et les EU avaient aussi des contractions ! À 16h24, la délivrance est enfin arrivée. Le Bébé Royal a fait son entrée dans le monde. 3,8 petits kilos de chair rose. Le plus lourd futur roi dans la récente histoire du royaume. La garde a joué 'Félicitations' pour marquer son arrivée. Un crieur public est monté sur les marches de l’hôpital pour proclamer sa naissance à la foule et aux médias en ces termes:

“Oyez, oyez, oyez! En ce jour, le 22 juillet de l’année 2013, nous accueillons, avec humilité et devoir, un futur roi, le premier-né de Leurs Altesses Royales, le Duc et la Duchesse de Cambridge, le troisième sur la ligne de succession au trône. Et notre nouveau prince est le troisième arrière petit-enfant de Sa Majesté la Reine et le petit-fils de Son Altesse Royale, le Prince de Galles. Puisse-t-il vivre longtemps, heureux, glorieusement, et puisse-t-il un jour, régner sur nous. Dieu sauve la Reine !"

Aujourd’hui, à 14h GMT, pendant que les artilleurs de la Cavalerie Royale, montés sur 71 chevaux, tiraient 41 coups de feu à Green Park - pas loin du palais royal -, le Régiment de l’Armée de Réserve de Londres tiraient 62 coups de feu à la Tour de Londres. 21 coups supplémentaires en signe de l’allégeance des citoyens de la ville de Londres au monarque. Enfin, dans les eaux nationales et internationales, tous les navires de Sa Majesté battant pavillon ont hissé l’Emblème Royal de la Marine sur leur mât pour célébrer, eux aussi, la naissance du prince.

Le Prince William, Duc de Cambridge, n’a pas tenu son fils en main : ses yeux ont vu le futur roi. J’ai pensé à la destinée exceptionnelle de ce bout de chou qui n’a pas choisi de naître, mais que Dieu a choisi et envoyé. Certains diront que le sort est tombé sur lui : et quel sort ! Quel destin prometteur et glorieux. Tout ce ‘foin’ pour un enfant qui, vu la longévité des Windsor, ne règnera peut-être pas avant l’âge de 50 ans ! Autrement dit, nous serons pour la plupart morts et enterrés quand cela arrivera, et ses contemporains n’auront aucune idée de la ‘royal-baby-mania’ de juillet 2013.

Tout ceci m’a fait comprendre la profonde dimension spirituelle de cette naissance et cela m’a aussi fait penser à notre Seigneur. Avant qu’Il ne naisse, ses parents savaient également qu’Il ne serait pas un enfant comme les autres. Quand ils l’ont tenu dans les bras, ils ont tenu le Sauveur du monde, le Christ, le Seigneur. Leurs yeux ont contemplé le Roi des rois. Des gens sont pareillement venus de très loin pour ‘assister’ à l’évènement. C’était des mages et des bergers. Ce n’est pas un crieur public, mais des anges qui ont, pour ainsi dire, chanté Sa venue : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée! (Lc 2.13-14). Sans parler de l’étoile qui a spécialement guidé les mages jusqu’à Lui ! Nous ne naissons pas tous de la même manière. Certains semblent avoir tout reçu dès le départ, comme Charles, William, ce nouveau bébé royal et Jésus ; mais au lieu de les envier, n’oublions pas que l’on demandera beaucoup à ceux à qui on aura beaucoup donné. Si celui qui a reçu cinq talents les avait tous enterrés comme celui qui n’en a reçu qu’un, cela aurait été le comble de la paresse et de la folie (Mat 25.15). Je disais donc qu’au lieu d’envier ces ‘privilégiés’, souvenons-nous que même si nous n’avons pas reçu cinq talents, nous en avons peut-être reçu deux ou un et c’est à nous de les faire fructifier de telle sorte que même si notre naissance n’a pas été aussi bruyante que celle du futur roi du Royaume Uni, notre mort, elle, le soit. MLK, Mandela, JFK, Whitney Houston, Diana et Michael Jackson sont tous nés dans le ‘silence’, mais ils sont tous morts dans un vacarme tonitruant. A bon entendeur, salut !

Je nous souhaite à tous un destin exceptionnel. Il n’est pas trop tard pour tout révolutionner.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!