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"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 25 novembre 2013

Jour d’Actions de Grâces et Hanoukka

 

Si vous ne vivez pas aux Etats Unis, ces deux fêtes ne vous diront probablement pas grand-chose. Néanmoins, j’en parle cette semaine parce que ce jeudi 28/11/13, elles tombent le même jour, ce qui n’était pas arrivé depuis 1888 et qui, selon certains calculs, ne se reproduira pas avant 77798 ans! Mais avant d’aller plus loin, rappelons un peu l’origine ou le sens des deux fêtes.

La toute première fête d’Actions de Grâces – en anglais, Thanksgiving - fut célébrée en 1621 aux EU par les Pères pèlerins. Ils avaient fui la persécution religieuse en Europe et s’étaient établis dans la baie de Plymouth au Massachusetts mais le voyage et les débuts de la colonisation avaient été si difficiles que la moitié de ceux qui étaient arrivés avaient péri. Heureusement, un autochtone leur apprit à pécher, chasser et cultiver du maïs. Aussi, après leur première récolte, ils décrétèrent trois jours d’actions de grâces pour la liberté religieuse, l’établissement d’une charte démocratique et la divine providence qui les avait accompagnés jusque-là. Le 3 octobre 1789, George Washington crée le premier Thanksgiving Day décrété par le gouvernement national des États-Unis d'Amérique ; mais c’est en 1863 que le 4e jeudi de Novembre devient officiellement une fête fédérale et un jour férié aux EU, quand Abraham Lincoln proclame une journée nationale d’"Actions de grâces et de Louange à notre Père bienveillant qui vit dans les Cieux" pendant la guerre civile.

Hanoukka ou ‘Fête de l'Édification’ ou ‘Festival des Lumières’ ou ‘Fête de la Dédicace’ est une fête juive de huit jours qui commémore la ré-inauguration de l'autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem, trois ans après l’interdiction du culte judaïque par le roi grec Antiochus IV. Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l'assimilation grecque. Selon la tradition, un miracle se produisit pendant cette consécration et il permit aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d'huile à peine suffisante pour une journée. C’est pourquoi les juifs commémorent l’évènement en allumant les bougies d’un chandelier spécial (neuf branches au lieu des sept habituelles) pendant huit nuits consécutives. Le début de cette huitaine commence ce jeudi 28 novembre.

Ayant tout ceci à l’esprit, je propose que nous en profitions cette semaine pour nous rappeler de quelques faits:

1) Christ Jésus a acquis la victoire par son sang pour nous faire passer des ténèbres à son admirable Lumière. Tout comme ces deux fêtes célèbrent la liberté religieuse, nous devons pareillement résister à l’assimilation par la culture populaire dont le but ultime est en fait de nous empêcher de vivre notre foi. Nous vivons dans le monde mais, comme le dit Jésus, nous ne sommes pas du monde et nous devons constamment être renouvelés dans notre intelligence afin de discerner la volonté du Seigneur. Comme dit la version anglaise Le Message : Ne t’ajuste pas à ta culture au point que tu l’épouses sans même réfléchir. Fixe au contraire ton attention sur Dieu. Il te changera de l’intérieur. Reconnais rapidement ce qu’Il veut de toi et répond immédiatement. Contrairement à la culture environnante qui te tire vers le bas au même niveau d’immaturité qu’elle, Dieu fait ressortir le meilleur de toi et développe en toi une maturité accomplie.

2) Nous sommes la lumière du monde et la lampe de notre chandelier, notre lumière intérieure ne doit pas seulement briller le dimanche ou huit jours consécutifs : elle doit briller jusqu’à la mort. Nous devons bien réaliser que quand notre lumière ne brille pas, c’est toute une partie du monde – notre sphère d’influence – qui est plongée dans les ténèbres. Nous ne nous appartenons plus, nous sommes responsables d’autrui.

3) Malgré ses vicissitudes, la vie est le trésor le plus précieux que nous aurons jamais ici-bas. Rendons grâces à Dieu pour la vie, pour Lui, pour nos proches et connaissances etc. Il suffit d’écouter les infos – les accidents de voiture, les meurtres, les crashs aériens, les tremblements de terre, les inondations, les enlèvements d’enfants, les épidémies, les guerres, le racket, les incendies, les gens qui vivent dans les décharges publiques, la famine etc. – pour se rendre compte que nous avons de nombreuses raisons d’être reconnaissants. Tant que Dieu décide de prolonger ton bail sur terre, rends-Lui grâce, profites-en et fais-Lui honneur. C’est peut-être aussi le moment de (re)lire un de mes anciens posts : « Dayenu : Tu suffis. »

Bonne semaine en CHRIST JÉSUS, le Seigneur.

PS : Si cela vous intéresse, voici une copie de la proclamation de George Washington:

"Une proclamation du président des États-Unis d'Amérique.

"Considérant que c'est le devoir de toutes les Nations de reconnaître la providence de Dieu Tout-puissant, d'obéir à sa volonté, d'être reconnaissantes pour ses bienfaits, et humblement implorer sa protection et sa faveur, et tandis que les deux Chambres du Congrès m'ont, par leur Comité mixte, demandé de recommander au Peuple des États-Unis qu’un jour public d'action de grâce et de prières soit observé en reconnaissance aux nombreux signes de faveur de Dieu Tout-puissant, particulièrement en ayant donné au Peuple les moyens d'établir pacifiquement une forme de gouvernement pour sa sûreté et son bonheur.

"Maintenant donc, je recommande et assigne que le premier jeudi après le 26e jour de novembre soit consacré par le Peuple de ces États au service du grand et glorieux Être, qui est l'Auteur bienfaisant de tout ce qu'il y a eu, qu'il y a et qu'il y aura de bon. Nous pouvons alors tous nous unir en lui donnant notre sincère et humble merci, pour son soin et sa protection, appréciés du Peuple de ce Pays, avant que celui-ci ne soit devenu une Nation de pitié ; pour les interpositions favorables de sa Providence lors de nos épreuves durant le cours et la fin de la récente guerre ; pour le grand degré de tranquillité, d'union, et d'abondance, que nous avons depuis appréciées ; pour le pacifisme et la raison qui nous ont été conférés pour nous permettre d'établir des constitutions de gouvernement pour notre sûreté et notre bonheur, en particulier la Loi nationale récemment instituée, ; pour la liberté civile et la liberté religieuse formant à elles seules une vraie bénédiction ; pour les moyens que nous avons d'acquérir et de répandre la connaissance utile ; et d’une manière générale pour toutes les grandes et diverses faveurs qu’il nous a bien heureusement conférées.

"Nous pouvons alors nous unir en offrant le plus humblement nos prières et supplications au grand Seigneur et Gouverneur des Nations et le solliciter pour pardonner nos transgressions nationales et autres transgressions ; pour nous permettre à tous, en poste public ou privé, de remplir nos nombreuses fonctions respectives, correctement et ponctuellement ; pour permettre à notre gouvernement national de rendre bénédiction à toutes les personnes, en étant constamment un Gouvernement de lois sages, justes, et constitutionnelles, discrètement et loyalement exécutées et obéies ; pour protéger, guider et bénir tous les Souverains et toutes les Nations (particulièrement celles qui ont montré de la bonté envers nous), afin de leur assurer paix et concordance, et assurer un bon gouvernement ; pour favoriser la connaissance et la pratique vraies de la religion et de la vertu, ainsi que davantage de science parmi eux et nous, et accorder généralement à toute l'Humanité un tel degré de prospérité temporelle comme lui seul sait pour être le meilleur.

"Donné sous ma main à la Ville de New-York le troisième jour d'octobre par année 1789 de notre Seigneur."

lundi 18 novembre 2013

Le prix de l’amour…

 

Vous vous souvenez du post ‘Dieu est amour’ où j’écrivais que je peux recevoir – et je reçois même volontiers – l’amour de Christ, mais que mon esprit ne peut concevoir l’amour que le Seigneur a manifesté à la croix pour moi, pour l’humanité ? Eh bien, cet amour, qui a été répandu dans nos cœurs par le St Esprit (Rom 5.5), peut souvent nous amener à faire des choses tout aussi (humainement) inconcevables. Elisabeth Elliot est ainsi l’illustration parfaite de ce que l’amour qui a été répandu dans nos cœurs est capable de déclencher comme actions et sacrifices lorsqu’il est libéré et non neutralisé.

Elisabeth nait en Belgique en 1926, de parents missionnaires. En 1952, elle va elle aussi travailler comme missionnaire en Équateur. Là-bas, elle rencontre un jeune missionnaire, Jim Elliot, qu’elle épouse en 1953. Ce dernier a toujours espéré pouvoir se rendre dans le territoire d’une tribu qui n’a encore jamais été évangélisée. C’est  justement le cas des Aucas (aujourd’hui les Waodanis) – une tribu indienne si farouche qu’aucun de ceux qui ont réussi à les rencontrer n’en est revenu vivant. Après un contact relativement amical, Jim pénètre dans leur territoire en compagnie de quatre autres missionnaires. Ils seront tués à la lance et leurs corps jetés dans une rivière. Nous sommes le 8 Janvier 1956 et Jim laisse derrière lui une veuve et une petite fille de dix mois.

N’importe quelle autre femme aurait quitté ce ‘maudit’ pays et serait rentrée au bercail après un tel traumatisme ; mais pas Elisabeth. Elle reste en Equateur et poursuit le travail avec une autre tribu indienne. Puis, en Octobre 1958, après avoir appris leur langue au contact de deux femmes Waodanies, Elisabeth prit sa fille âgée de trois ans et va vivre au milieu de ceux qui ont tué son mari. Elles y passeront deux ans ! A ceux qui ont du mal à comprendre cette ‘folle’ décision, elle dit :

« L’amour de Christ me contraint. Aucune autre motivation pour le service missionnaire ne serait capable de survivre ne serait-ce que les revers de la première année. Vous le faites pour Lui. »

Voilà jusqu’où l’amour de Christ peut nous mener. On peut se dire a posteriori que tant qu’à faire, il ne fallait pas que son mari soit mort en vain. Il ne fallait pas que le mal triomphe et que personne n’ose plus jamais y aller. Ou encore que la grâce et l’amour ont surabondé là où le péché et le mal ont abondé; mais ce serait un peu facile après coup, n’est-ce pas?

De 1988 to 2001, elle a animé un programme quotidien à la radio, Gateway to Joy, (Porte vers la joie) qu’elle commençait toujours ainsi : « Vous êtes aimés d’un amour éternel, c’est ce que la Bible dit; et au-dessous, se trouvent des bras éternels. Ici votre amie, Elisabeth Elliot ... »

Nous pensons souvent à tort qu’il n’y a que les missionnaires du 15e ou 18e siècle qui étaient capables d’autant d’abnégation; mais Elisabeth Elliot est née en 1926 et vit toujours. Au moment où j’écris, voici les deux derniers messages postés sur sa page Facebook:

  • “Dieu ne te protègera de rien qui peut te rendre plus semblable à Jésus.” (22 Oct. 2013)
  • “La façon dont nous vivons doit manifester la vérité de ce à quoi nous croyons. Une vie de désordre parle d’une foi désordonnée et incohérente.” (29 Sept. 2013)

Passez une excellente semaine à laisser libre cours à l’amour de Christ en vous.

A bientôt et que Dieu vous bénisse.

lundi 11 novembre 2013

Garde la foi…

 

Lc 22:31-32, « Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. »

Nous n’aimons pas la douleur et nous n’aimons pas les épreuves. Si on pouvait perpétuellement se la couler douce, nous serions aux anges ; mais nous vivons dans un monde déchu et la souffrance fait partie intégrante de notre vécu (quotidien). Je ne veux pas philosopher sur l’existence du mal ou du diable. Si la raison me le permet, la foi me le déconseille. De plus, je ne vois personnellement pas comment savoir pourquoi Dieu a créé Satan m’aidera à mieux surmonter le décès d’un être cher, l’annonce d’un cancer, un viol ou un tsunami. Je peux donc me passer d’explications aujourd’hui car, de toutes les façons, un jour je connaîtrais tout (1Cor 13.9-12) ; et quand je ne peux occulter la réalité du mal et de la souffrance, ma foi me vient en aide.

En effet, Paul nous rappelle que les tentations/épreuves que nous subissons sont communes à tous les mortels. Elles n’ont rien d’exceptionnel. C’est juste… la vie… Il est donc inutile de passer du temps à comparer nos épreuves à celles des autres car ce qui me semble terrible, n’est pas grand-chose pour autrui et ce que j’ai surmonté sans peine constitue la plus grande faiblesse de quelqu’un d’autre. A chacun sa grâce, et c’est pourquoi Paul ajoute que Dieu ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces mais, qu’avec la tentation, Il prépare aussi le moyen d’en sortir, afin que nous puissions la supporter (1Cor 10.13). La plupart du temps, quand on cite ce verset, on s’arrête là. Paul ajoute pourtant immédiatement : C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie (vs 14). Autrement dit, celui qui ne gère pas correctement l’épreuve ou la tentation, est en grand danger de sombrer dans l’idolâtrie – c.à.d. de céder, de se soumettre et de servir autre chose que Dieu.

Vu sous cet angle, je comprends mieux pourquoi le Seigneur dit à Pierre : j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. Il ne lui dit pas : « Sois tranquille! Mon Père a interdit à Satan de vous cribler »; Non. C’est plutôt : « Vous allez passer par le feu, mais ce n’est pas bien grave. Le feu n’est rien. Ce qui m’inquiète, c’est ta foi. Je sais qu’elle n’est pas assez solide et J’ai donc prié afin qu’elle ne défaille pas et que tu ne sombres pas dans l’idolâtrie. Quel que soit ce qui va arriver, il est important que tu te souviennes que si tu traverses les eaux, Je serai avec toi; et les fleuves ne te submergeront point. Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t'embrasera pas. Car je suis l'Éternel, ton Dieu, Le Saint d'Israël, ton sauveur – ton Jésus. Je donne l'Égypte pour ta rançon, l'Éthiopie et Saba à ta place. Tu as du prix à mes yeux, je t'aime, Je donne des hommes à ta place, et des peuples pour ta vie. Ne crains rien, car Je suis avec toi (Is 43.2-5)… Veille simplement sur ta foi. Ne perds pas la foi à cause d’une épreuve. Au lieu de te lamenter, réfléchis : Dieu t’a donné les moyens de t’en sortir. Quand tu auras triomphé de l’Adversaire, affermis le reste – de tes frères - qui est sur le point de mourir (Apoc 3.2).»

Ce fut pareil à Smyrne. Jésus leur dit : « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » Il ne leur a pas promis de neutraliser le diable, mais Il les a exhortés à rester fidèles jusqu’à la mort, c.à.d. de garder la foi, même si cela devait leur coûter la vie. Je pense sincèrement que tant qu’à mourir, il vaut encore mieux mourir en Christ qu’en dehors de Lui. Bienaimé, ne laisse aucune tentation ou épreuve passagère te ravir le prix de la course. Continue à avoir foi en Dieu : Il est Fidèle.

Que Dieu te bénisse!

PS: Après avoir écrit cet article, je suis tombée sur la bande annonce d’un film qui sortira au printemps 2014 – Dieu n’est pas mort - et une page Facebook qui, je le pense, illustrent bien mon propos : http://www.godsnotdeadthemovie.com/