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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 25 février 2013

Construire le temple (II)

 

Dieu habiterait-il véritablement avec l'homme sur la terre? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir: combien moins cette maison que j'ai bâtie! (2Chr 6.18). Si tel est le cas, pourquoi est-Il donc aussi précis dans les détails de construction du sanctuaire ? No place like home: Il n’y a pas meilleur endroit que chez soi. Quand on a une maison dans laquelle tout est agencé comme l’on aime, peu importe l’endroit où l’on se trouve, on est toujours content de rentrer chez soi et retrouver des odeurs familières. Tant au niveau de l’église locale qu’à l’échelle individuelle, Dieu aime aussi se sentir chez Lui. C’est pour cela qu’Il donne des instructions précises afin que tout soit exactement comme Il l’aime et le désire quand Il viendra. Ces instructions ont en réalité pour but de nous aider à bâtir des vies et des églises locales qui attirent la présence du Seigneur. Des vies et des églises dans lesquelles Dieu réside et qu’Il ne se contente pas uniquement de visiter pour ne plus jamais y revenir. Adores-tu Dieu dans une telle église ? Sers-tu de tout ton cœur ? Tout dans ta vie est-il à la place que Dieu souhaite ? A-t-Il approuvé l’incorporation de chaque élément que tu as apporté dans ta vie, Son temple ? Autrement dit, as-tu construit ou es-tu entrain de construire le sanctuaire selon Son plan ?

A l'Éternel la terre et ce qu'elle renferme, Le monde et ceux qui l'habitent! (Ps 24.1). Pourquoi/comment donner à quelqu’un qui possède tout ? En posant cette question, je me souviens d’une anecdote qui m’est arrivé à au moins deux reprises. Un frère est venu m’emprunter de l’argent. Il était désespéré, il n’y avait que moi qui pouvais l’aider et bien entendu, il allait me rembourser la somme dite à telle date etc. etc. bref, les discours habituels qu’on déballe dans ce genre de situation. Je ne l’ai pas forcé à promettre monts et merveilles. Seulement, le temps a passé, les mois, les années, sans que je ne revoie la couleur de mon fric. Un jour, je lui ai quand même posé la question. Il m’a répondu en riant: « Oh ! J’ai bien eu l’argent, mais j’ai décidé de le garder car j’en avais plus besoin que toi. Regardes-toi, tu n’es quand même pas à $500 près! » J’étais soufflée. Le problème n’est pas de savoir si je suis dans le besoin ou pas, le problème est d’honorer la parole donnée. Pourquoi ne pas m’avoir dit dès le début de te le donner plutôt que de te le prêter? Pourquoi n’avoir pas dit que tu ne rembourserais pas à cause de ta perception de mon statut social ? CeIa t’aurait au moins éviter de pécher. Un peu plus tard, une chère sœur en Christ m’a refait le même coup. Elle allait à l’étranger tous les trois mois, me parlait de ses multiples acquisitions et me disait qu’elle voulait avoir ma ‘classe’, mais elle ne voulait pas rembourser. Sa justification ? « Mme P…, tu sais que tu es une grande dame. $3000 c’est quoi pour toi ? » Je ne sais pas si dans sa tête ma ‘classe’ reposait sur des dettes impayées et des promesses non tenues. Le plus comique c’est quand elle est venue se plaindre d’une sœur qui lui avait emprunté de l’argent et qui la faisait tourner en rond! J’ai simplement souri et je n’ai rien dit. Elle ne se rendait même pas compte qu’elle récoltait ce qu’elle avait semé. De la même manière, des hommes et des femmes crient à Dieu de leur donner de l’argent ; mais une fois que Dieu les exauce, ils ne veulent pas Lui retourner ne serait-ce qu’une partie de ce qu’Il leur a donné. Pourquoi donner à quelqu’un qui possède tout ? Parce qu’Il le désire : Qu'ils m'apportent une offrande (Ex 25.2). Comment donner à quelqu’un qui possède tout ? En prenant de ce qu’Il nous donne, et en le Lui consacrant.

Parlant de consécration et de construction du temple, j’ai lu un article très édifiant là-dessus écrit par le Rabbin Abraham Fischer: On the way to sanctity (Sur le chemin de la sainteté). Pour lui, l’existence n’est pas séparée en deux camps distincts et opposés: le profane et le sacré. Il la voit plutôt comme un continuum : on part de l’un, et on progresse vers l’autre. Il explique en effet que tout ce qui était donné pour le tabernacle passait par trois étapes: la désignation pour la sainteté, la construction et la consécration. Par exemple, un bout de bois d’acacia, désigné pour la sainteté, était mis à part, puis il était taillé et sculpté. Cependant, ce n’est qu’après qu’il était devenu partie intégrante de l’arche (Ex 25.10), qu’il était alors sanctifié par un rituel précis. Autrement dit, il y a un moment où chacun des matériaux utilisés pour construire le temple, doit être tourné vers/ouvert à la sainteté, même s’il n’est pas encore consacré. Bien qu’étant encore profane/mondain, il est déjà réservé pour le service de Dieu. De la même façon, les pierres vivantes (matériaux) que nous sommes, devons vivre chaque moment de notre vie d’une manière qui prépare à la sainteté. Dans chacune de nos activités quotidiennes nous devons avoir la pensée tournée vers ce qui est saint. La construction du tabernacle sur terre (ce qui sera visible), commence avec la construction du tabernacle dans les cœurs. Une fois de plus, l’accent est mis sur la disposition, l’inclination du cœur quand on veut construire le temple, quand on veut bâtir l’œuvre de Dieu. Je vois ceci comme une invitation à ne pas juger ceux dont les progrès ne sont pas aussi rapides que nous le souhaitons dans le Seigneur, et comme un encouragement à ne pas stagner ou rétrograder, mais à continuer de progresser vers le sacré et la sainteté. Tel Il est, tels nous sommes et tels nous serons.

Que Dieu vous bénisse en vous accordant Sa grâce pour vous aider à construire votre temple personnel et votre église locale comme il faut. A la semaine prochaine!

lundi 18 février 2013

Construire le temple…

 

Beaucoup d’édifices sont construits de part le monde au « nom de Dieu » et de nombreuses vies affirment aussi être des temples à la gloire du Seigneur. Si Dieu avait Son mot à dire, que dirait-Il ? Je vous invite à partager mes réflexions sur quelques versets de l’Écriture ; ensuite, chacun évaluera sa vie, son service et son église.

Ex 25:1-2, 8, « L'Éternel parla à Moïse, et dit: Parle aux enfants d'Israël. Qu'ils m'apportent une offrande; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon cœur... Ils me feront un sanctuaire, et j'habiterai au milieu d'eux. »

Ils me feront un sanctuaire : L’église locale n’est pas l’affaire d’un seul homme ou d’une seule famille. C’est la responsabilité de tous ceux à qui le temple va profiter. Tout le monde doit mettre la main à la pâte. Dieu n’a pas dit : ils me feront un sanctuaire, et J’y habiterai. Il a plutôt promis d’habiter au milieu d’eux et Il habite au milieu de ceux qui se sont impliqués et qui s’impliquent dans la construction du temple. Tu peux visiter une église au début, mais dès que le Seigneur te convainc d’y rester, tu dois t’impliquer. Ne sois pas un éternel visiteur, l’église n’est pas un hôtel.

Qu'ils m'apportent une offrande; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon cœur. Tout le monde est invité à construire, mais seuls quelques uns seront qualifiés pour le faire –beaucoup d’appelés, peu d’élus. Paradoxalement, cette qualification n’a rien à voir avec une quelconque expertise: c’est d’abord une affaire de cœur. TOUS les enfants d’Israël sont invités à apporter une offrande, mais seules celles qui sont faites de bon cœur sont agréées. Un commentaire de la Torah dit que la présence de Dieu demeure là où la charité s’exerce, là où les gens sont désireux de donner et de se donner. Autrement dit, quand les gens donnent par force ou par manipulation, Dieu se retire. Quand la Bible nous demande d’offrir les membres –qui nous poussent à pécher- en sacrifice vivant, saint et agréable au Seigneur (Rom 12.1), si nous n’offrons pas volontairement et de tout cœur notre langue au Seigneur pour ne plus mentir, ou nos mains pour ne plus voler, ou notre sexualité etc., Dieu ne viendra pas résider ‘au milieu de nous’ pour nous communiquer la grâce de cesser de mal utiliser nos membres/i.e. d’arrêter de pécher.

Après l’invitation, les gens ont apporté toutes sortes d’offrandes: de l'or, de l'argent et du bronze, des étoffes, du fin lin, du poil de chèvre, des peaux de béliers, des peaux de dauphins, du bois d'acacia, de l'huile pour le chandelier, des aromates pour l'huile d'onction et pour le parfum odoriférant et des pierres précieuses (vs 25.3-7). D’autres ont en outre offert leurs muscles et rejoint l’équipe des ouvriers. Les gens ont donc apporté leurs possessions et leurs talents pour construire le sanctuaire. Les pierres précieuses et les peaux de dauphins n’étaient pas plus importantes que l’huile, les aromates ou le poil de chèvre. TOUT était indispensable. Une version anglaise dit : « Qu’ils m’apportent une contribution. » J’aime bien cela. En effet, si tu peux apporter une chaise, apporte-la. Si tu peux apporter un pinceau ou un pot de peinture, fais-le. Si tu ne peux pas les apporter mais que tu peux peindre, sacrifie un jour pour ton église, le lieu où tu veux/vas être béni, et viens peindre avec la peinture qu’un autre aura apporté. Tu ne sais pas peindre ? Pas grave. Tu peux certainement nettoyer ou ranger. Personne n’aime adorer dans une salle désordonnée et tout le monde aime que les toilettes de l’église soient toujours propres et fraiches. Au lieu d’attendre que quelqu’un d’autre le fasse, prends la chose à cœur, aime ton église locale. Ne pense pas que tout ce que tu as à faire, c’est te pointer le dimanche et signer des chèques. Dieu n’est pas mendiant, l’église non plus. Plus que tes chèques (ou tes pièces), Dieu veut d’abord ton cœur, un véritable engagement de ta part. Voilà pourquoi Paul a loué les macédoniens qui avaient contribué (financièrement) comme il l'espérait, mais surtout, qui s’étaient d'abord donnés au Seigneur, puis seulement, à eux/l’église locale et la mission. Chacun de nous doit aussi pouvoir dire : « Il faut que je m'occupe des affaires de mon Père… Le zèle de ta maison me dévore. » (Lc 2.49, Jn 2.17)

Que Dieu vous bénisse et à la semaine prochaine pour la suite.

lundi 11 février 2013

Maître ou serviteur?

 

Le monde ne connaît que deux catégories de personnes : les employeurs et les employés. Même ceux qui sont sans emploi, ont été ou seront dans l'une ou l’autre catégorie.

Les problèmes commencent quand les employés/serviteurs, se mettent à se prendre pour les employeurs/patrons. Quand ils se mettent à penser qu’ils sont libres de faire ou de ne pas faire ce qui leur est demandé.

Le ciel ou mieux, le Royaume des Cieux, ne connaît quant à lui qu’une seule catégorie de personnes: les serviteurs. Dieu le Père est hors catégorie.

Voici ce que la Bible dit des anges (Ps 103.20-21): "Bénissez l'Éternel, vous ses anges, qui êtes puissants en force, et qui exécutez ses ordres, en obéissant à la voix de sa parole! Bénissez l'Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté!" L’auteur de l’épitre aux Hébreux écrit qu’ils sont tous des esprits au service de Dieu (1.14). Ils ont beau être puissants en force, ils n’en demeurent pas moins des serviteurs qui obéissent à la voix de Dieu et exécutent Ses ordres.

Voici également ce que Jésus, le Seigneur, le Fils de Dieu, dit de Lui-même (Jn 4.34): Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre.

La nourriture est une alimentation sans laquelle personne ne peut vivre. Ne mangez pas et tôt ou tard, on viendra ramasser votre cadavre. Il n’est écrit nulle part que Jésus a passé 30 ans sur terre sans manger parce qu’Il avait des capacités surnaturelles. Cependant, Jésus ne parle pas ici de ces 'vulgaires aliments' que nous consommons chaque jour pour soutenir notre corps physique. Il parle de la nourriture véritable, de celle qui fait vivre notre véritable ‘moi’, notre homme intérieur, cette partie de nous qui ne périra jamais et qui passera l’éternité dans la félicité ou la damnation. Il parle du Pain de vie qui est la Parole de Dieu. En effet, Il dira aussi : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Mat 4.4).

Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. Autrement dit, ce qui permettait à Jésus de vivre, c’était l’accomplissement de la volonté de Son Maître. A bien y penser, la vie de tout employé/serviteur dépend en réalité de la façon dont il exécute les ordres de son patron. S’il le fait négligemment, il sera mis à la porte et ceci aura un effet direct sur ses moyens de subsistance; mais s’il est fidèle, il servira longtemps et prendra du grade.

Nous ne sommes pas plus grands que le Maître et les disciples accomplis seront seulement comme Lui (Lc 6.40). D’ailleurs, Paul rappelle aux patrons qui seraient tentés de se glorifier, qu’ils ont eux aussi un Maître dans les cieux, devant Lequel il n'y a point d'acception de personnes (Eph 6:9).

Alors, Patron ou serviteur? A chacun de choisir la législature dans laquelle il veut fonctionner: le monde ou le Royaume. Je prie que nous fassions le bon choix, et surtout, que chacun de nos actes le démontre.

Bonne Semaine et que Dieu vous bénisse.

A bientôt!

lundi 4 février 2013

Prêts pour la multiplication ?

 

L’histoire de la pêche miraculeuse en Luc 5 m’a récemment donné à réfléchir à la manière dont le Seigneur opère les miracles de multiplication dans notre vie. Il est écrit :

Lc 5:1-10, « Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu, il vit au bord du lac deux barques, d'où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets. Il monta dans l'une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule. Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon: Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait. Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu'elles enfonçaient. Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit: Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. Car l'épouvante l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu'ils avaient faite… Alors Jésus dit à Simon: Ne crains point; désormais tu seras pêcheur d'hommes. »

Pour ceux qui ne le savent pas, 2013 est l’année de la multiplication dans mon église, d’où mes pensées dans ce sens. Pierre et ses acolytes ont pêché toute la nuit, mais n’ont rien pu prendre. Ils pouvaient donc légitimement penser qu’il n’y avait pas de poisson. Cependant, quand Jésus les renvoie en mer, ils prennent une telle quantité de poissons qu’ils arrivent à remplir deux barques malgré le fait que leur filet se rompt. D’où sont venus ces poissons ? Deux choses sont possibles :

  1. Le Seigneur a opéré une multiplication à partir de un ou deux poissons qui se trouvaient dans les parages, exactement comme Il le fera plus tard pour nourrir une foule de 5000 hommes, femmes et enfants non compris (Mat 14).
  2. Le Seigneur –Maître de la Création qui lui est soumise et lui obéit- a demandé aux poissons qui étaient allés se balader beaucoup plus loin, de revenir sur place. N’oublions pas que par le passé, Il avait ordonné aux corbeaux de nourrir l’un de Ses prophètes : rien d’étrange, donc (1R 17.4).

Ceci m’encourage à ne rien négliger. Cette année, Dieu peut soit multiplier mes ‘maigres’ ressources –chacune d’elle est en réalité une semence qui peut produire 100, 60 ou 30 grains (Mat 13.8)-, soit commander à la bénédiction de faire demi-tour et venir vers moi. Ma responsabilité est :

  • De ne pas hésiter une seconde à mettre ce que j’ai à la disposition du Seigneur (c.à.d pour l’église ou pour ceux qui sont dans le besoin, ou même dans un investissement). C’est parce que des gens ont volontiers donné cinq pains et deux poissons qu’il y a eu multiplication et près de 10000 personnes. Que se serait-il passé s’ils avaient voulu garder cela pour eux en pensant : « J’en ai besoin » ou « De toutes les façons cela ne servira à rien vu le besoin ? » C’est parce que la veuve de Sarepta n’a pas hésité à donné au prophète le peu de farine et d’huile qui lui restait –au risque de voir son propre fils et elle-même mourir de faim plus vite- que le miracle de multiplication s’est produit. La farine et l’huile qui lui restaient n’ont plus diminué, jusqu'à ce que la famine cesse dans le pays (1R 17.9-16).
  • De me préparer à recevoir la multiplication. Pierre et ses associés ne sont partis qu’avec un filet et deux barques. Imaginez ce qui se serait passé s’ils avaient pris quatre filets et 8 barques ou plus ? Tout le village aurait pu arrêter de travailler pendant plusieurs mois et vivre des bénéfices de cette pèche. La veuve de 2R 4 a volontiers donné le seul vase d’huile qu’elle avait, mais le prophète lui avait dit de demander des vases à ses voisins et de ne pas en demander un petit nombre. Seulement, ‘petit nombre’ pour elle n’avait pas la même signification que pour le prophète. Le miracle de multiplication s’est déclenché et l’huile s’est arrêtée de couler quand il n’y a plus eu de récipient pour la contenir. Que se serait-il passé si elle avait eu plus de vases à sa disposition ? Enfin, le prophète Elisée avait dit au roi Joas de prendre des flèches et de les frapper par terre. Le roi frappa trois coups et le prophète s’énerva et lui dit que s’il avait frappé cinq ou six fois, il aurait battu les Syriens jusqu'à leur extermination; mais il ne les battrait malheureusement plus que trois fois (2R 13:14-19).

Es-tu vraiment prêt pour la multiplication ? Qu’as-tu dans la main que Dieu peut utiliser ? Ne crois pas que tu n’as rien. La veuve croyait qu’elle n’avait rien. Elle ne se rendait pas compte que le vase d’huile qui lui restait était LA solution de Dieu pour régler toutes ses dettes. Donne à Dieu ce que tu as sans parcimonie et va ensuite chercher le maximum de récipients possibles pour recevoir ce que tu Lui as donné, multiplié. Enfin, n’oublie pas que quand Dieu te multiplie quelque chose, c’est toujours pour que tu deviennes un pêcheur d’hommes, une source de bénédictions.

Bonne semaine et que Dieu te bénisse. A bientôt!