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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 27 mai 2013

Inviter Jésus dans son cœur : et ensuite ?

 

Je suis entrain de réfléchir sur ce que cela signifie d’inviter Jésus dans notre cœur/vie, et je vous invite à partager ma réflexion à travers la série d’articles que je commence aujourd’hui.

Dans le monde occidental, si vous invitez quelqu’un à venir passer quelques jours chez vous et que vous êtes un bon hôte, vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour qu’elle se sente à l’aise et que son séjour soit le plus agréable possible. Vous ferez attention à ce qu’elle n’aime pas (nourriture, programme télévisé etc.) et vous les éviterez pendant son séjour, même si ce sont vos préférés. Vous lui proposerez au contraire ce qu’elle aime. Si vous devez partir au travail, vous viendrez d’abord vous assurer que tout va bien et qu’elle a tout ce qu’elle désire avant de sortir. Ensuite, vous appellerez plusieurs fois dans la journée pour briser tout éventuel sentiment de solitude et d’ennui. De son côté, votre invité a aussi des devoirs dont le premier est de respecter le code de conduite de votre maison. A moins d’être particulièrement mal élevé, ce n’est pas son rôle de critiquer votre choix de meubles ou votre style de décoration, ou de ‘corriger’ la façon dont vous élevez vos enfants. A moins d’en avoir reçu la permission –à cause de votre niveau d’intimité-, il ne peut se permettre d’entrer dans votre chambre ou dans celle de vos enfants. Il ne peut pas non plus décider du menu et du programme de la journée. Il ne peut faire des suggestions que si invité à les faire : le fait qu’il soit expert-comptable ou psychologue ne signifie pas que vous l’avez invité pour fourrer son nez dans vos comptes ou vous psychanalyser. Avec le temps, et en fonction de la durée de son séjour –plusieurs mois à quelques années-, alors qu’il devient ‘un des vôtres’, il pourra prendre un peu plus de libertés, mais il y aura toujours des limites à ne pas franchir. Si vous vous comportez mal avec votre invité, il ne voudra plus jamais revenir chez vous et s’il ne respecte pas certaines limites, vous ne l’inviterez plus jamais non plus. Dans certains cas extrêmes, l’hôte ou l’invité peut même décider d’abréger le séjour.

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apoc 3.20

Dans le monde Oriental, qui est celui de la Bible, les coutumes sont parfois très éloignées de celle des occidentaux. Pour comprendre les propos du Seigneur, il faut savoir ce qu’était l’hospitalité orientale. Le voyageur la considérait comme un droit et non comme une faveur ; mais pour l’hôte, c’était un devoir, car il savait qu’il allait lui-même, tôt ou tard, en bénéficier. Durant son séjour, l’invité était littéralement le maître de la maison. Son hôte lui donnait l’usage de toutes ses possessions, y compris sa fille et sa femme – ce qui ne veut pas dire que les invités usaient de ce droit. Son hôte ne pouvait pas s’asseoir en sa présence sauf sur demande expresse. [C’est pourquoi Jésus dit : J'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. C’est LUI qui invite son hôte à souper alors qu’en Occident, c’est l’hôte qui invite son invité à le rejoindre à sa table. Autrement dit, quand tu ouvres la porte au Seigneur, Il entre, tu LUI sers à manger et quand tu te prépares à t’éclipser, Il te fait en retour l’honneur de te demander de t’asseoir et de manger avec LUI.] L’hôte faisait aussi les taches les plus serviles pour son invité. L’hôte devait également le défendre envers et contre tout, et mettre de côté, toute haine personnelle : le meurtrier de votre père était en sécurité chez vous, tant qu’il s’y trouvait en qualité d’invité. Voilà pourquoi Lot était prêt à soumettre ses filles encore vierges, à la barbarie des Sodomites, plutôt que de voir ces derniers, suprême abomination, abuser de ses invités (Gen 19.1-8).

Passes du temps à considérer tout ceci et réponds sincèrement aux questions suivantes. Quel genre d’hôte es-tu ? As-tu reçu Jésus à l’occidentale ou à l’Orientale ? Comment crois-tu qu’Il aurait aimé être reçu ? Si tu L’as reçu à l’occidentale, te soucies-tu de ce qui LUI fait plaisir ou bien, tu Lui donnes à manger et à voir ce que bon te semble ? Est-ce que tu te soucies de Son bien-être le matin avant d’aller vaquer à tes occupations et le soir, avant de te coucher ? Combien de fois Lui téléphones-tu dans la journée ? Connaissant Son expertise, Lui demandes-tu régulièrement de te faire des suggestions sur tel ou tel domaine de ta vie ? Quelle est la dernière fois que tu as changé les draps dans Sa chambre ? Et ceux que tu as remplacés : étaient-ils propres, frais, bien repassés et sentant bon ? A-t-Il la permission de se rendre dans d’autres chambres que la Sienne ? 

Si tu L’as reçu à l’orientale, quelles taches serviles fais-tu pour LUI ? Lui as-tu donné le droit sur toutes tes possessions ? Est-Il le Maitre de ton conjoint, de tes enfants, de tes biens et de ton temps ? Le traites-tu comme un Roi ou bien, considères-tu que tu Lui as fait une faveur en L’accueillant ? Bref, quelque soit la manière dont tu as reçu Jésus, s’Il avait le choix, voudrait-Il rester une minute de plus dans ta maison, dans ta vie et dans ton cœur ?

Nous disons avec David : un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs (Ps 84.10). Jésus peut-Il dire la même chose de notre hospitalité ? Il n’est jamais trop tard pour bien faire, pour mieux faire. Si cet article t’a interpellé(e), ressaisis-toi. A la semaine prochaine

lundi 20 mai 2013

Honte ou Gloire au nom de Jésus?

 

Richard Wurmbrand raconte qu'un soldat du nom d'Alexandre fut conduit devant Alexandre le Grand pour désertion. Apres avoir entendu le chef d'accusation, l'empereur lui dit: "Je ne te punis pas pour ta lâcheté, mais parce qu’ayant tremblé dans la bataille, tu as amené la honte sur mon nom. Tu serais reparti libre si tu avais changé de nom."

Cette petite anecdote m'a fait réfléchir. Comme ce soldat, nous portons le nom du quelqu’un. Si nous sommes chrétiens, nous portons le nom de CHRIST. Notre attitude et notre comportement peuvent donc glorifier ou déshonorer le Seigneur. Attirons-nous la louange ou l'opprobre sur son nom?

Je priais avec mes filles hier et nous avons un chanté un chant dans lequel il était question de présenter son cœur et sa vie au Seigneur. Après leur avoir rappelé Malachi 1.7-8 - Vous offrez sur mon autel des aliments impurs… Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n'est-ce pas mal? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n'est-ce pas mal? -, je leur ai demandé d'apprécier la qualité de ce qu'elles allaient offrir. À quoi ressemblait véritablement leur cœur /vie? À une brebis galeuse, une vache boiteuse ou une offrande de bonne odeur?

Cette anecdote m'a fait repenser au sens de notre vocation. Si nous sommes chrétiens, nous portons le Nom du Christ; mais, de quelle façon le portons-nous?

La décision que tu viens de prendre est-elle digne du Seigneur? L'endroit où tu t'en vas est-il digne de Lui? Ton attitude, ton langage et tes amis, sont-ils dignes du Christ? La peur que tu ressens devant telle situation reflète-t-elle vraiment la foi que tu prétends avoir en Celui devant Qui tout genou fléchit dans l'univers? Qu'est-ce que ta compromission de tout à l'heure a de commun avec Celui dont la grâce - de résister à toute chose - nous suffit? Quand tu te déclares incapable de réussir ceci ou cela, où se trouve alors Celui à Qui rien n'est impossible? Est-ce que tu réalises seulement que chaque fois que tu mens et que tu crucifies la Vérité, c'est le Nom de Jésus que tu traines dans la boue? Il est la Vérité, le Chemin et la Vie. Et je rappelle qu'il n'y a pas de petits/blancs mensonges.

Bien aimés, revisitons les fondamentaux de notre foi. Demandons-nous de nouveau ce que c'est que d'être chrétien. Examinons-nous et éprouvons-nous, nous-mêmes, pour savoir si nous sommes toujours dans la foi (2Cor 13.5). Porter le Nom de Christ suppose que l'on ne fasse RIEN sans s'assurer au préalable que c'est exactement ce qu'Il aurait également fait.

Bonne semaine en LUI, en dignes représentants du Christ, et que Dieu vous bénisse. A bientôt.

lundi 13 mai 2013

Le connaître : notre avantage

 

2Pi 1:2-4, « Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur! 3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, 4 lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine… »

J’ai eu l’attention attirée sur ces versets ce week-end ; et au risque de radoter, je veux encore plaider pour tous les avantages que l’on gagne à connaitre le Seigneur.

Le verset 2 nous rappelle que même si Jésus nous a promis la paix, une paix totalement inconnue du monde, nous ne pouvons véritablement en jouir qu’au travers de la connaissance de Dieu. En effet, le cancer ne fait pas peur quand on connaît Jehovah Rapha. Le chômage n’anéantit pas, quand on est l’ami de Jehovah Jireh. Devant une décision difficile, quand on est dans le flou le plus total, il est rassurant de connaître Jehovah Rohi. Quand des ennemis de tous genres nous assaillent, nous pouvons dormir tranquilles quand on sait que Jehovah Sabbaoth s’occupe de tout. Et c’est le cœur tout aussi tranquille que nous nous irons au tribunal, accompagnés de Jehovah Tsidkenu, pour juger notre affaire.

Selon le verset 3, la puissance de Dieu, seule, ne suffit pas à nous donner TOUT ce dont nous avons besoin pour vivre (physiquement et spirituellement). Il faut en plus connaître le Christ. Ce sont les deux qui, mises ensemble, nous garantissent Ses plus grandes et précieuses promesses et nous donnent de devenir participants de la nature divine, c.à.d : nous donnent d’avoir part aux avantages que confère la divinité. Souvenez-vous du frère du fils prodigue (Luc 15). La puissance sociale, matérielle et financière de son père avait déjà pourvu à TOUT, mais le jeune homme n’avait part à rien parce qu’il vivait dans l’ignorance de ses prérogatives et connaissait mal son père. Il croyait que ce dernier était injuste et partial alors qu’il était simplement miséricordieux et plein d’amour. Il croyait que son père se plaisait à le voir se conduire comme un esclave alors que le père se demandait quand est-ce que son fils aîné allait enfin grandir et régner. TOUT était à lui, mais il ne jouissait de rien parce qu’il ne le savait pas. Paul résume ainsi ce tragique état des choses : Aussi longtemps que l'héritier est enfant, il ne diffère en rien d'un esclave, quoiqu'il soit le maître de tout (Gal 4.1)

Ce n’est pas pour Dieu ou pour notre pasteur que nous avons besoin de connaître le Seigneur : c’est pour nous-mêmes. C’est tout à notre avantage. Imaginez quelqu’un qui se retrouve en prison pour une dette de $5000 alors que sa grand-mère lui a laissé $100 000 dans une malle. Malheureusement, cette personne, qui n’a jamais pris la peine de fouiller un à un les précieux souvenirs de son aïeule, n’en sait rien. Il était récemment question aux infos d’un clochard qui est mort de froid dans la rue, peu de temps avant d’apprendre que depuis près d’un an, il avait légalement droit à 19 des 300 millions de dollars qu’une tante décédée en 2011 avait laissés. Le monsieur vivait dans la rue, ignorant que sa parente avait fait fortune. Découvrez l’histoire et les photos ici (en anglais). C’est ce qui se passe quand nous ne faisons pas l’effort de trouver la perle rare cachée dans notre jardin ; quand nous refusons de faire l’effort de Le connaître : Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J'oublierai aussi tes enfants (Os 4.6). Les diamants ne se trouvent pas en surface, mais en profondeur, et il faut suer pour les découvrir. Si vous voulez rester en surface, vous n’aurez que du sable, et au prix qu’il coûte, une vie de sable également…

La connaissance de Dieu dont nous parlons n’a rien à voir avec une récitation des noms de Dieu ou des versets bibliques. C’est une connaissance si intime que les mots hébreu et grec traduits par connaissance dans la Bible, sont les mêmes qui sont utilisés pour parler de relations sexuelles dans le couple. C’est vous dire. Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn. Ils ne me connaissent pas, dit l'Éternel… Que celui qui veut se glorifier se glorifie d'avoir de l'intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l'Éternel (Gen 4:1, Jér 9.3 & 24). Le même verbe, yâda, est traduit chaque fois par connaître. Par ailleurs, parlant de Joseph et de Marie, il est écrit : il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus. Et plus loin, « Jésus connut aussitôt en lui-même qu'une force était sortie de lui… » (Mat 1.25, Mc 5.30). Dans les deux cas, c’est le même verbe, ginosko, qui est utilisé.

Comment Le connaître ?

  • Par les Saintes Ecritures. En y passant du temps, on découvre un pan de la pensée, de la nature et du caractère de Dieu ; et on se découvre aussi.
  • Par la prière. Plus on passe du temps dans la compagnie du Seigneur à dialoguer avec Lui, plus Il se révèle à nous.
  • Par l’expérience. Quand on a osé obéir au commandement et qu’on en a vu les prodigieux résultats, on sait. Les habitants de Samarie ont dit à leur évangéliste : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. Job, aussi, s’est exclamé : Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil t'a vu (Jn 4.42, Job 42.5).

Je pourrais allonger, mais ce sont là les principaux et plus sûrs canaux dont nous disposons pour Le connaître. Pour en faire le meilleur usage possible, vous devez véritablement avoir faim et soif de Le connaître. C’est pour le moins, ma prière à votre égard.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 6 mai 2013

Regarder, voir et comprendre…

 

Je voudrai écrire aujourd’hui sur la vue spirituelle parce que dans mon église, Mai 2013 est placé sous le signe prophétique de la ‘grande vue’ (acuité visuelle). La vue est le sens qui permet d'observer et d'analyser l'environnement par la réception et l'interprétation des rayonnements lumineux. Il y a donc une étroite corrélation entre vue et lumière. Notez bien ceci.

Cependant, si l'œil est l'organe de la vue, la vision nécessite, quant à elle, l'intervention de zones spécialisées du cerveau (le cortex visuel) pour analyser et synthétiser les informations collectées en termes de forme, de couleur, de texture, de relief, etc. Autrement dit, il ne suffit pas de voir, il faut encore pouvoir comprendre et interpréter ce que l’on a vu. Les yeux sont quasi inutiles si le cortex visuel est défaillant. En effet, suite à un AVC, une tumeur cérébrale ou un traumatisme crânien, une personne peut développer un déficit de la capacité de reconnaissance visuelle. Bien que ses yeux fonctionnent normalement, elle peut ne pas arriver à reconnaître un objet par la vue, mais le reconnaître par d'autres sens tels que le toucher, l'audition ou l'odorat. Par exemple, elle peut être incapable de reconnaitre et de nommer un proche en le regardant, mais si elle ferme les yeux et que le proche parle, elle peut immédiatement dire de qui il s’agit. Elle peut être incapable de nommer une banane en la regardant, mais quand elle ferme les yeux et qu’elle la touche/goûte, elle peut alors dire de quoi il s’agit. Ce sont des agnosies visuelles. Il existe aussi d’autres agnosies : auditives, olfactives etc.

Il faut donc plus que les yeux pour voir correctement. Qui sait, l’aveugle de Marc 8.22-25 souffrait peut-être d’agnosie. Après que Jésus lui ait imposé les mains, il voyait encore les gens comme des arbres. Il a fallu un deuxième toucher du Seigneur pour qu’il voie enfin distinctement. Il y a des gens qui souffrent d’agnosie spirituelle: c’est d’eux qu’il est écrit qu’ils ont des yeux pour voir mais ne voient pas, et des oreilles pour entendre, mais n’entendent pas. En effet, à quoi sert une vue excellente, sinon à voir premièrement le Seigneur? Que sert-il de voir toute autre chose et de ne pas voir le Seigneur? A quoi sert une excellente ouïe sinon à entendre, premièrement, la voix du Seigneur ?

Après une opération oculaire pour cécité ou cataracte, la lumière est la première chose que les patients remarquent dès qu’ils essaient d’ouvrir les yeux. Elle semble d’ailleurs si vive qu’il faut protéger leurs yeux et les habituer progressivement à la lumière –que nous ne remarquons même plus. Voici pourquoi je plaide que la vue exceptionnelle que nous allons recevoir ce mois serve d’abord à voir la lumière ou tout au moins, à la remarquer d’une façon nouvelle. La lumière qui doit principalement nous éblouir est celle du Soleil de Justice, Celui dont la gloire surpasse l’éclat du soleil et de la lune (Mal 4.2, Apoc 21.23-24). Nous devons d’abord voir (ou revoir) le Seigneur. Comme dit mon pasteur, notre longévité à l’église n’est ni synonyme, ni proportionnelle à notre acuité spirituelle. Esaïe prophétisait déjà depuis un certain temps; mais un jour, il est entré dans le temple et a vu le Seigneur sous un nouveau jour, une nouvelle lumière (Es 6.1). Ceci peut également être ton cas aujourd’hui même. Les Saintes Ecritures peuvent t’aider à faire cette expérience. L’illumination qu’Elles nous donnent doit nous conduire au Seigneur: « Envoie ta lumière et ta fidélité! Qu'elles me guident, Qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures ! » (Ps 43.3) Ouvrons-les, lisons-les, méditons-les différemment et laissons-nous éblouir comme un aveugle qui recouvre à peine la vue. Quels avantages en tirerons-nous ?

Un miroir. Quand Esaie a vu le Seigneur, il a ensuite réalisé son état et son impureté (Es 6.5). Jusque là, il n’en était pas conscient. De la même manière, un aveugle ne sait pas qu’il y a une tâche sur son vêtement ou que sa chemise est à l’envers; mais dès qu’il voit, il peut corriger son apparence. L’excellente vue de ce mois doit nous aider à corriger notre apparence spirituelle devant le miroir spirituel de la Parole et de l’Esprit de Dieu.

La direction. Sa parole est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier. Le précepte est une lampe, l'enseignement une lumière et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. Par Sa lumière nous voyons la lumière (Ps 119.105, Pr 6.23, Ps 36.9). Il est en effet plus facile de conduire de jour que de nuit.

La prévoyance. 2Rois 6.8-12 raconte comment le roi d’Israël a pu éviter toutes les embûches du roi de Syrie parce qu’il obéissait à la Parole de Dieu dans la bouche du Prophète Elisée. Nous avons plus qu’un seul prophète dans la Bible : écoutons-les et nous éviterons aussi les pièges tendus par l’ennemi.

L’intelligence spirituelle. La révélation de Ses paroles éclaire et donne de l'intelligence aux simples (Ps 119.130). Or, le Sage nous exhorte et dit : Acquiers la sagesse, et, au prix de toutes tes acquisitions, acquiers l'intelligence (Pr 4.7, Darby). Ceci montre combien il est important de comprendre les temps et les circonstances de façon intelligente et de ne pas souffrir d’agnosie spirituelle.

Le courage et le zèle. Malgré les menaces et les persécutions, Pierre et Jean dirent à leurs tortionnaires qu’ils ne pouvaient pas ne pas parler de ce qu’ils avaient vu et entendu (Ac 4.20). Pourtant, quelque temps auparavant, ils avaient tous fui et se cachaient encore… Le fait de voir a aussi permis à l’aveugle de naissance, que Jésus a guéri, de ne pas être intimidé par les pharisiens: « Je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois… Je vous l'ai déjà dit –comment Il m’a ouvert les yeux, ndlr-, et vous n'avez pas écouté; pourquoi voulez-vous l'entendre encore? Voulez-vous aussi devenir ses disciples? » (Jn 9.25, 27)

Je pourrais continuer la liste, mais je vais m’arrêter ici. Cherchons Dieu dans les Ecritures et qu’Il nous ouvre les yeux du cœur et de l’esprit.

Passez une excellente semaine dans la présence du Seigneur et à bientôt!