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"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 24 juin 2013

Inviter Jésus: le but ultime (Suite et fin)

 

Arrivé au terme de Sa mission terrestre, Jésus prie et demande que Ses disciples soient unis, qu’ils soient UN comme le Père et Lui (Jésus) sont UN. Il dit: qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé (Jn 17.22-23). Les dernières paroles, les dernières volontés d’une personne révèlent ce qui lui tient le plus à cœur. Ce que le Seigneur désirait par-dessus toute chose, c’était qu’il y ait entre Ses disciples et Lui-même, une unité semblable à celle qui L’unissait, LUI, au Père. Nous, UN en Jésus, et Jésus UN en Dieu, c’est nous, UN en Dieu. Voici sur quoi doit déboucher notre invitation du Christ : c’est là le but ultime.

Jésus ne vient pas juste nous rendre une petite visite en passant. Il vient pour demeurer. Si on LUI laisse les coudées libres – si on Le reçoit à l’orientale-, Il transforme, rénove, rebâtit, répare et construit. La divinité toute entière envahit alors chaque aspect de notre vie. Tel Il est, tels nous sommes aussi désormais dans ce monde (1Jn 4.17) et de la même manière qu’Il pouvait dire : Celui qui m'a vu a vu le Père (Jn 14.9), nous pouvons également dire que celui qui nous a vus a vu le Fils.

Personne n'a jamais vu Dieu, mais Jésus, le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui L'a fait connaître. Il le reconnait Lui-même quand Il prie et dit: J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde… Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux (Jn 1.18 & 17.6, 22 et 26).

Qu'est-ce que l'homme, pour qu’Il se souvienne de lui? Et le fils de l'homme, pour qu’Il prenne garde à lui? Si le Seigneur nous fait l’honneur d’accepter notre invitation, s’Il accepte de partager Sa gloire avec nous, c’est uniquement pour qu’en retour, nous fassions aussi connaître le nom de Dieu aux hommes. Voilà le but suprême et ultime de la divinisation de l’homme en Christ Jésus.

Jésus est venu afin de permettre que la divinité envahisse de nouveau la terre et que les hommes puissent reprendre le contrôle de ce qu’Adam avait perdu. Il est venu afin que la volonté du Père puisse, au travers de nous, se faire sur la terre comme elle est faite au ciel.

Quand on parle de divinité et d’être comme Jésus, beaucoup se mettent à rêver aux miracles, surtout qu’Il a promis que ceux qui croiraient en LUI feraient aussi les œuvres qu’Il a faites, voire de plus grandes (Jn 14.12). Cependant, il est important de réaliser et de comprendre que si Jésus n’avait fait que des miracles, il n’y aurait pas d’Évangile aujourd’hui. En effet, depuis l’antiquité, le monde a connu toutes sortes de thaumaturges (faiseurs de miracles); mais qu’en reste-t-il ? D’ailleurs, après avoir multiplié cinq pains et deux poissons pour nourrir des milliers de personnes, Jésus leur dit : « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés... » Puis, quand Il leur explique que pour faire les œuvres de Dieu, ils doivent croire en Celui que Dieu a envoyé, les mêmes personnes qui venaient d’assister à la multiplication des pains Lui demandent: « Quel miracle fais-tu donc, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? » (Jn 6.26-30) La multiplication des pains et des poissons, la transformation de l’eau en vin, la pêche miraculeuse, les guérisons surnaturelles n’avaient donc pas suffi à susciter la foi. Même la résurrection de Lazare n’allait pas provoquer le réveil auquel on aurait pu s’attendre. En effet, Jésus dira par le moyen d’une parabole que si les gens n'écoutent pas Moïse et les prophètes (les Saintes Ecritures), ils ne se laisseront même pas persuader par quelqu'un qui ressusciterait des morts (Lc 16.31).

Les enfants courent après les miracles, oubliant que ces derniers sont aussi la première arme de séduction du diable. Les hommes faits, les chrétiens matures, courent après la nourriture solide (Hé 5.14). Si l’Évangile a connu le succès qu’il continue de connaître, ce n’est pas grâce aux miracles, mais grâce à la puissance transformatrice et libératrice de l’enseignement de la Parole de Dieu. Allez, faites de toutes les nations des disciples… et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde (Mat 28.19, 20). Disciples, enseignement… La vie nous montre tous les jours, la puissance de ces mots. C’est par l’enseignement et la discipline que l’on devient médecin, avocat, ingénieur ou astronaute et que l’on fait connaître au monde le nom et la puissance du ‘dieu science’. C’est également par l’enseignement et la discipline que le chrétien accompli devient comme Le Maître, son glorieux Invité, et qu’il fait connaître au monde le nom de Dieu. Jésus ne sera avec nous jusqu’à la fin du monde que dans la mesure où nous nous appliquons à enseigner TOUT ce qu’Il nous a prescrits. La connaissance est puissante: Vous connaitrez la vérité et la vérité vous rendra libres (Jn 8.32). Apportons au monde la meilleure des connaissances et la pure vérité. Maintenant que nous L’avons invité dans notre vie, que nous contemplons Sa gloire et que nous sommes progressivement transformés en LUI au travers de la méditation quotidienne de Sa Parole (2Cor 3.18), apportons aux gens le CHRIST, apportons-leur “Nous”!

Passez une semaine bénie dans la manifestation de votre “Christitude”

lundi 17 juin 2013

Inviter Jésus (IV): un monde de paix, Shalom!

 

Mat 8.23-27, “Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent. Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s'étant approchés le réveillèrent, et dirent: Seigneur, sauve-nous, nous périssons! Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Ces hommes furent saisis d'étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer?” Nous connaissons cette histoire. Marc la raconte un peu différemment. Il explique que les flots se jetaient dans la barque qui se remplissait déjà et Jésus dormait sur un coussin à la poupe. Les disciples L’ont alors réveillé en disant: “Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons?” Jésus a menacé le vent et dit à la mer: Silence! Tais-toi! Le vent a cessé et il y a eu un grand calme. Il a alors demandé aux disciples: “Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi?” (4.37-40)

Si vous êtes dans un bunker ou dans un abri anti-tempête, vous n’avez pas peur d’être tué quand un terrible cyclone passe dans votre région. Si vous savez que vous êtes vacciné contre la rougeole ou le choléra, vous n’avez pas peur quand une épidémie se déclenche. Jésus est notre bunker en cas de guerre, notre abri anti-tempête et notre vaccin contre toutes sortes de maux. La Bible L’appelle le Prince de Paix, et Il a dit: “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point.” En plus de cela, Paul insiste: Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ (Es 9.6, Jn 14.27, Phil 4.6-7).

Comment peut-on avoir La Paix et trembler ? Comment peut-on avoir des millions en banque et paniquer pour une facture de quelques centaines de francs ? Comment peut-on s’inquiéter de savoir si on aura de quoi manger le soir quand on est un restaurateur prospère ayant un congélateur plein de victuailles? Si vous pensez que ces questions sont absurdes, alors je redemande : Comment peut-on avoir Jésus, La Paix, et avoir peur ? Il n’a pas dit : “Je vous laisserai la paix,” mais, “Je vous donne Ma paix.” C’est déjà accompli. Nous avons La Paix, Sa Paix, comme le multimillionnaire et le restaurateur auxquels je viens de faire allusion.

La paix : la concorde, la tranquillité intérieure dans les États, les familles et les sociétés particulières. La tranquillité de l'âme. Sa Paix: la Shalom, ou la tranquillité que donne l'accomplissement de la volonté de Dieu.

Les disciples auraient dû Le regarder et, d’après la façon dont Il dormait, comprendre qu’il n’y avait nullement matière à s’inquiéter. Mais ils ont paniqué et ils s’attendaient même à ce que Jésus panique avec eux – comme si cela allait changer quelque chose - : ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? S’ils étaient vraiment entrain de périr, il n’y avait plus rien à faire et leurs pleurs/cris n’allaient rien y changer. Ils devaient simplement se préparer à rencontrer leur Créateur. Et s’ils n’étaient pas entrain de périr, cela ne servait à rien de dépenser autant d’énergie et d’adrénaline. Dans les deux cas, il valait mieux garder son calme. Jésus leur a reproché de manquer de foi.

1) Parce que malgré tout le temps qu’ils avaient déjà passé ensemble, les gars ne réalisaient toujours pas à qui ils avaient affaire, d’où leur étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer? Comme eux, nous stressons et paniquons encore devant certaines situations parce que nous n’avons toujours pas compris Qui est Celui que nous avons accueilli chez nous et nous continuons à Le traiter à l’Occidentale. Il y a deux émissions de télé que je regarde de temps en temps. La première c’est “Undercover boss” qu’on pourrait traduire par “Patron incognito.” Chaque épisode braque les caméras sur un PDG ou un fondateur d’une grosse compagnie qui se fait embaucher comme employé au bas de l’échelle dans sa propre boite. Il se déguise, prend un nom d’emprunt et s’invente une histoire qui lui sert de couverture. Il passe ainsi une ou deux semaines à travailler sur différents projets et dans différents services de son entreprise. Ceci leur donne la possibilité de connaître leur personnel ainsi que leurs difficultés quotidiennes personnelles et professionnelles. A la fin de cette ‘clandestinité’, les employés qui ont travaillé avec eux sont individuellement convoqués au quartier général de la compagnie. Le patron révèle son identité, récompense les employés les plus méritants (promotion ou bonus financier), offre des stages et des formations aux autres, améliore leurs conditions de travail et, dans les cas extrêmes, licencie quelques uns.

La deuxième est le “Millionaire Secret.” Dans cette émission de télé-réalité, un millionnaire abandonne sa vie de luxe pour une dizaine de jours pour vivre incognito dans un quartier défavorisé. là-bas, il côtoie la grande pauvreté et travaille comme volontaire dans certains projets. Pendant ce temps, il essaie de repérer des individus ou des projets qui méritent qu’ils y investissent une partie de leur fortune. Le dernier jour, il révèle son identité aux heureux élus et leur remet aussi des milliers d’euros destinés à améliorer leur vies.

Il est grand temps que nous réalisions que Jésus, notre Invité, est le Propriétaire de l’univers. Il est plus grand que n’importe quel secret millionnaire; Il est le Patron des patrons et Il habite plus ou moins incognito dans nos cœurs et dans nos vies… Il n’y a pas de foi sans révélation de la Personne et de la Seigneurie du Christ.

2) Ils n’agissaient pas en harmonie avec le peu qu’ils connaissaient déjà de Lui. Ils L’avaient vu guérir les malades, chasser les démons, ressusciter les morts, multiplier du pain et des poissons, changer de l’eau en vain, révéler des choses qui ne pouvaient humainement pas être connues (Nathanaël, la femme samaritaine…), mais ils avaient assisté à tout cela comme dans un rêve. C’était surréel. Et quand la réalité d’une banale tempête les a rattrapés… Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut (Rom 10.9-10). Il faut une parfaite adéquation, une parfaite harmonie, entre ce que nous savons intellectuellement, ce que nous croyons au plus profond de nous, et nos actions. On ne peut pas dire qu’on a Jésus, le Prince de Paix, dans sa vie et paniquer devant les évènements. On ne peut pas dire que Jésus pourvoira à tous nos besoins, et avoir des insomnies au sujet de l’échéance du loyer dans une semaine. On ne peut pas croire que l’on peut TOUT par Celui qui nous fortifie, et dire ensuite: “Oh, je ne réussirai jamais ceci ou cela ; c’est ma bête noire.” Avec Jésus dans nos vies, c’est nous qui devrions être la bête noire du diable et des évènements.

Jésus est maintenant dans ta barque et Il dort paisiblement. Ce qui te trouble n’est qu’illusoire et passager : SHALOM !

lundi 10 juin 2013

Inviter Jésus dans son cœur: dans quel but?

 

Si tu as invité Jésus dans le seul but d’échapper à l’enfer, d’obtenir la guérison, le mariage ou du travail, tu manques cruellement d’ambition terrestre et éternelle et tu es entrain de passer à côté du meilleur que le Seigneur a à t’offrir. En effet, tu as eu ton miracle – guérison, mariage, enfants, prospérité etc.- et puis, quoi ? Voilà pourquoi beaucoup de gens ne font pas l’expérience d’un christianisme fort, beau et conquérant. Ils ont eu ce qu’ils voulaient, ils sont satisfaits et ne cherchent pas davantage. Ou alors, comme ça a marché, ils transforment Jésus en ‘Père miracles’ supposé dire: “Oui, oui” à tous leurs “Je veux… Donne-moi…” Quant à ceux qui fuyaient simplement l’enfer, une fois assurés de leur salut, ils croient qu’ils peuvent désormais tout se permettre. Tous feraient mieux d’écouter Paul. Il écrit : J'ai posé le fondement comme un sage architecte –c.à.d: Jésus Christ (vs 11)-, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus… Si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée… elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. Si l'œuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l'œuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu (1Cor 3.10-15). Nous rêvons tous d’habiter dans une superbe villa avec piscine, cours de tennis etc. Personne ne voudrait passer sa vie dans une cabane. Comment donc expliquer que quelqu’un qui a la possibilité de passer l’éternité dans un palais, soit à ce point dépourvu d’ambition qu’il ne vise qu’une bicoque céleste? D’aucuns diront qu’une case au ciel vaut mieux que le meilleur palais terrestre, et ils auront probablement raison. Cependant, il n’y a aussi rien ici-bas qui pourrait être comparé à un palais céleste. Croyez-moi, vous ne voulez pas passer l’éternité à admirer les châteaux de vos frères et sœurs, tout en sachant que contrairement à ce qui se passe sur terre, il n’y a plus aucune possibilité d’améliorer votre situation. Recevoir Jésus, ce n’est que poser le fondement, c'est construire les fondations et il ne faut pas s’arrêter là. Il faut élever les murs, mettre le toit, bref faire tout ce qu’il faut pour avoir une superbe demeure.

Le fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable (1Jn 3.8). C’est écrit sur sa carte de visite. Tu l’ignorais peut-être quand tu L’as invité, mais depuis qu’Il est chez toi, tu devrais maintenant le savoir. Est-ce là ce qu’Il fait aussi chez toi ou bien tu Le sous-utilises ? Saches bien qu’Il ne détruira les œuvres du diable dans ta vie et autour de toi (tes proches, au travail, dans ta ville etc.) que :

1) En fonction de la latitude que tu LUI auras donnée pour le faire, c'est-à-dire, en fonction de ce que tu L’auras reçu à l’Orientale ou à l’Occidentale. Après tout, c’est un parfait gentilhomme.

2) Dans la mesure où tu hais toi-même lesdites œuvres: Jésus ne nous délivre pas de ce que nous aimons, mais de ce qui nous afflige. Quelqu’un a fait ce témoignage. Quand il s’est converti, il fumait. Avec les enseignements, il a compris qu’il fallait arrêter, mais il n’y arrivait pas. Jeûnes et prières, imposition des mains de différents serviteurs de Dieu, prières de délivrance, rien n’y fit! Un jour, il a invité un de ses anciens amis, fumeur lui aussi, à l’église. Ce dernier a accepté le Seigneur et a définitivement cessé de fumer le jour même. ‘L’inviteur’ essayait de se réjouir de la conversion de son pote, mais il était jaloux de sa délivrance. N’en pouvant plus,  il s’en est pris au Seigneur. « Voici … années que je suis un chrétien fidèle et zélé. J’ai tout fait pour que Tu me délivres de mon addiction, mais Tu as refusé. Or voilà qu’en une fraction de seconde, sans efforts, Tu as délivré X. C’est injuste, Seigneur. » Après qu’il ait fini de vider son sac, le Seigneur lui a répondu : « Je ne peux pas te délivrer de ce que tu aimes. Tu aimes la cigarette. Tu aimes son odeur et les sensations qu’elle te procure: je ne peux pas t’en délivrer. » Le gars est resté sonné un moment, puis il a enfin compris. Un saint dégoût a envahi son âme et remonté contre le tabagisme, il a ramassé toutes les cigarettes qui lui restaient et les a jetées une fois pour toutes.

Beaucoup de gens n’arrivent pas à triompher du mal parce qu’ils ne le voient pas avec les yeux de Dieu. Ils le regardent à la loupe de leurs raisonnements. Ainsi, par exemple, quand la Parole de Dieu dit que les relations sexuelles hors mariage sont mauvaises, leur tête, leur cœur et leur bouche veulent bien confesser cela et le croire; mais leurs sens leur rappellent des expériences passées qu’ils ont aimées et le diable utilise ces souvenirs pour anéantir toute velléité de résister au péché. Tant que ce type de relations nous évoquera essentiellement du plaisir, Jésus ne pourra pas nous délivrer de la fornication ou de l’adultère. Il n’est pas une baguette magique qu’on agite et hop, on est délivré. Le fils d’un Ancien était sur le point d’aller poursuivre ses études à l’étranger. Cependant, la seule chose qui préoccupait son père était le fait que son garçon était encore ‘puceau’ et qu’une ‘rococotte’ risquait d’abuser de lui. Il lui fallait donc dépuceler le gamin et faire de lui un homme avant son voyage. Un gamin à qui l’église avait pourtant enseigné la pureté sexuelle. Malgré tout ce que ce père avait lu dans la Bible et tout ce qui lui avait été prêché, au plus profond de lui, il n’avait jamais réellement été convaincu que les relations sexuelles hors mariage étaient vraiment mauvaises. Pour lui, c’était là le meilleur cadeau qu’il pouvait faire à son fils, et il ne voyait absolument pas comment une ‘si bonne chose’ pouvait être ‘si mal’ pour le Seigneur. Il ne voyait pas que ce genre de compromission pouvait finir par éloigner son fils de la foi. Aucune prière de délivrance ne peut aider une telle personne. Il faudrait d’abord guérir sa façon de penser : Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait (Rom 12.2). Il faut connaître, accepter et aimer la vérité biblique pour être affranchi(e) (Jn 8.32, 36). Quand tu verras le péché comme le Seigneur, au point qu’il t’inspire la même répulsion que t’inspire le meurtre, l’ivrognerie ou la drogue, tu seras alors mûr(e) pour en être délivré(e).

Ce que je dis à l’échelle individuelle est aussi valable à l’échelle de la famille et de la cité. Tant que nous serons complaisants vis-à-vis de certaines situations, parce que : “Ce n’est pas si dramatique !” ou “Cela ne me regarde pas. Ça n’arrivera jamais chez moi”, Christ ne pourra pas détruire les œuvres du diable autour de nous. Quand nous commencerons à voir les choses comme LUI, nous serons alors envahis d’une sainte colère qui nous poussera à jeûner, prier et intercéder jusqu’à ce que Dieu déchire les cieux et descende.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse,

A bientôt!

lundi 3 juin 2013

Inviter Jésus? La banqueroute… (II)

 

Il y a quelque temps, j’ai regardé un documentaire dans lequel il était question d’un seigneur anglais qui avait, en son temps, frôlé la banqueroute pour avoir reçu la reine Victoria chez lui. La reine s’y était tellement plu, qu’elle était restée plusieurs semaines. Si vous  pensez: « Quelle chance ! Si seulement ce pouvait être moi, » lisez la suite avant que Dieu ne vous entende et ne vous exauce.

En Afrique, si le Président s’arrête chez vous, vous savez que le Père Noel est venu avant l’heure. Cependant, quand la reine vous faisait l’honneur de descendre chez vous, l’heure des grands travaux et des grandes dépenses avait sonnée. Tout d’abord, une délégation la précédait et venait s’assurer que vous connaissiez le protocole du palais -la révérence, quand parler, s’asseoir, manger ou arrêter de manger etc.- et que vous ne risquiez pas de commettre un crime de lèse-majesté. Ensuite et surtout, vous deviez mettre la main à votre poche pour que la reine (ou le roi) se sente aussi à l’aise dans votre demeure/château que dans son propre palais. Il fallait rénover les lieux, commander du nouveau linge, de nouveaux couverts, une nouvelle vaisselle, de nouveaux chevaux parfois. Il fallait engager du personnel supplémentaire dans la maison et dans les jardins. Le pain, le vin et la viande devaient parfois venir de très loin et des artisans et commerçants qui étaient seuls habilités à servir la cour –à cause de la qualité de leurs produits. Contrairement à ce qui se passe en Afrique, vous ne receviez pas d’enveloppe pour couvrir vos frais et la note était souvent très salée. Il valait mieux être très riche, car l’humiliation était totale si le vin ou le pain venait à manquer. Il va de soit que la reine n’allait pas dormir dans la chambre d’amis pendant que vous vous prélassiez dans votre chambre, et vous pouviez vous estimer heureux de ne pas avoir à partager la couche de vos serviteurs, faute de place dans la maison principale… N’oublions pas qu’à cette époque, les rois considéraient que le royaume tout entier et ses habitants leur appartenaient de droit divin et ils pouvaient donc se servir comme bon leur semblait (1Sam 8.10-18). Les seigneurs de l’époque étaient donc fiers de l’insigne honneur qui leur était fait, mais ils priaient aussi que la visite ne s’éternise pas, tellement cela leur coûtait cher. En effet, ce que je ne vous ai pas dit, c’est que dans le cas qui nous intéresse, la reine Victoria vint accompagnée de plus d’une centaine de personnes qu’il fallait nourrir, loger et divertir ! Eh oui, quand le peuple est nombreux, c'est la gloire du roi (Pr 14.28) et Victoria était une très grande reine…

J’ai dit tout ceci pour montrer que recevoir un roi n’est pas une mince affaire et recevoir le Roi des rois ne doit pas être fait à la légère. C’est pourquoi Jésus prévient Ses disciples : Lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever? (Lc 14:28-30). Et Il ajoute, vs 33, Quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple.

On aime savoir que nous seront dédommagés au centuple, ici-bas, pour les relations et les biens que nous aurons perdus à cause de LUI ; mais on refuse de se souvenir que cette compensation viendra aussi avec des tribulations (Mc 10.29-30). Voilà pourquoi il ne faut pas être pressé d’inviter Jésus ou de répondre à Son invitation. Il faut évaluer le montant des grands travaux à entreprendre et considérer la dépense, surtout que Jésus ne vient pas pour une semaine : Il vient idéalement pour rester à vie. Il faut bien réaliser qu’au final, on va tout perdre: notre volonté, nos ambitions, nos désirs, notre liberté, nos priorités, nos amis, nos parents, nos enfants, notre travail, notre argent: TOUT. Il faudra TOUT déposer à Ses pieds et repartir seulement avec ce qu’Il aura décidé de nous donner. Es-tu prêt(e) à risquer tout cela ? Après avoir fait le calcul, certains se sont écriés : « Seigneur, ne prends pas tant de peine; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit… Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur » Lc 7.6 et 5.8.

Je dis de ne pas s’empresser de L’inviter, mais je ne dis pas de ne pas le faire. En effet, contrairement à la reine Victoria, son joug à LUI, est doux et léger. Il ne restait qu’un peu de farine à une pauvre veuve et elle allait s’en servir pour préparer leur dernier repas, à son fils et elle, quand le prophète Elie est arrivé. Il a demandé non pas à être servi en premier - ce qui serait déjà assez présomptueux pour les occidentaux-, mais qu’elle prépare d’abord son gâteau à lui, et qu’ensuite seulement, elle prépare celui qu’elle allait manger avec son fils. En se soumettant, il semblait qu’elle allait tout perdre, y compris sa vie et celle de son fils. Pourtant, il fallait d’abord qu’elle perde tout, avant de pouvoir tout gagner : Jehovah Jihreh était entré chez elle (1Rois 17). Considère la dépense. Si tu n’es pas prêt à t’exécuter sans broncher, comme cette pauvre veuve, ne t’empresse pas de prendre des décisions que tu pourrais regretter et qui pourraient, plus tard, jeter l’opprobre sur le Nom du Seigneur. Calcule la dépense, de peur qu’après avoir posé les fondements, tu ne puisses achever l’édifice. Fais le calcul, mais ne fais pas de mauvais calculs. Jésus vient TOUT prendre, et Il se sert LE premier ; mais, si tu LUI ouvres la porte, si tu fais de ton cœur un ciel et si tu L’honores en LUI donnant toujours la première place, tu ne manqueras plus jamais de rien. S’il t’arrivait de manquer de quoi que ce soit ou de trimer dans un domaine, tu auras là, un domaine dans lequel Jésus n’est pas encore Roi…

A la semaine prochaine et que Dieu te bénisse.