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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

mercredi 31 juillet 2013

Quelques leçons tirées de la parabole des mines

 

Lc 19:12-27, « Il dit donc: Un homme de haute naissance s'en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l'autorité royale, et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit: Faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne. 14 Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire: Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. Lorsqu'il fut de retour, après avoir été investi de l'autorité royale, il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l'argent, afin de connaître comment chacun l'avait fait valoir. Le premier vint, et dit: Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit: C'est bien, bon serviteur; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. Le second vint, et dit: Seigneur, ta mine a produit cinq mines. Il lui dit: Toi aussi, sois établi sur cinq villes. Un autre vint, et dit: Seigneur, voici ta mine, que j'ai gardée dans un linge; car j'avais peur de toi, parce que tu es un homme sévère; tu prends ce que tu n'as pas déposé, et tu moissonnes ce que tu n'as pas semé. Il lui dit: Je te juge sur tes paroles, méchant serviteur; tu savais que je suis un homme sévère, prenant ce que je n'ai pas déposé, et moissonnant ce que je n'ai pas semé; pourquoi donc n'as-tu pas mis mon argent dans une banque, afin qu'à mon retour je le retirasse avec un intérêt? Puis il dit à ceux qui étaient là: Otez-lui la mine, et donnez-la à celui qui a les dix mines. Ils lui dirent: Seigneur, il a dix mines. - Je vous le dis, on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence. »

Dans ce passage, Jésus dit qu’un homme de haute naissance a dû voyager pour se faire investir de l’autorité royale. Imaginez un peu le Prince Charles ou le Prince William aller se faire couronner en Chine ou aux Etats-Unis ! Ce serait bien étrange n’est-ce pas ? Le verset 14 nous permet de comprendre ce qui a pu être à l’origine de cette décision : ses concitoyens ne l’aimaient pas. Les forces lui étaient contraires dans le pays ; des forces spirituelles, car en réalité, nous ne luttons pas contre la chair et le sang, mais contre des entités spirituelles (Eph 6.12). Il s’agit d’esprits territoriaux capables d’utiliser ceux qu’ils veulent, sur l’étendue du territoire qu’ils contrôlent, pour harceler un individu/une destinée. Il y a des précédents dans la Bible. Malgré sa haute naissance et son appel, Joseph a dû aller se faire investir loin de sa patrie ; pareil pour Néhémie (vs 2.6). Jésus a également dû passer son enfance en Egypte ; et quand Il est rentré, il a fallu qu’Il quitte Nazareth –où Il n’était pas reconnu- pour exercer le ministère (l’onction) ailleurs. Se pourrait-il que le Seigneur t’appelle à partir de là où tu te trouves afin de pouvoir régner ?

Il a demandé à Abraham de quitter sa patrie pour une destination inconnue. Quand on évoque ceci, on pense directement à la foi extraordinaire d’Abraham. Mais est-il possible qu’au-delà de l’épreuve de sa foi, Dieu ait simplement voulu l’éloigner d’une région où les forces étaient contre lui ? Après tout, Il a bien dit à Joseph de prendre Marie, sa femme, et l’enfant (Jésus) et de se réfugier en Egypte jusqu’à ce que ceux qui en voulaient à la vie du Christ ne soient plus. C'est-à-dire, jusqu’à ce que le climat spirituel soit redevenu favorable (Mat 2.13, 20). S’il y avait un être sur la terre à cette époque pour qui Dieu était capable de mobiliser toutes les armées du ciel, c’était cet enfant : Jésus. Pourtant, Il a recommandé la fuite… Tant que la liberté qu’Il a donnée à certaines puissances n’a pas expirée, Il ne peut pas directement intervenir et il faut ruser. Il pouvait simplement écourter le règne d’Hérode, et Il pouvait aussi raccourcir celui de Saül beaucoup plus tôt, au lieu de le laisser persécuter David ; mais Il ne l’a pas fait, car Il est fidèle à Sa Parole et ne se repent pas de Ses dons et de Son appel (Rom 11.29). Souvenez-vous de Job. Quand Il a donné le feu vert à Satan, Il lui a donné le feu vert. Il n’y avait qu’un seul interdit : ne pas le tuer. La ville te résiste ? Le pays te refuse sa pluie ? Se pourrait-il que le Seigneur soit entrain de te demander de te déplacer ?

Cette parabole est à la fois similaire et fondamentalement différente à celle des talents (Mat 25). La parabole des talents illustre le même degré de fidélité de la part de deux serviteurs qui n’ont pas eu les mêmes avantages de départ. Les deux mettent tout leur cœur à s’occuper des affaires de leur maître et à fructifier ce qu’ils ont reçu. Elle traduit le fait que les doigts de la main ne sont pas égaux et que la naissance, l’éducation et l’environnement, nous donnent des capacités et un potentiel de départ différents. La parabole des mines illustre au contraire ce que les gens font avec les mêmes opportunités. C’est un peu comme à l’église. Nous nous avons tous la même Bible et nous écoutons tous les mêmes prédications. Pourtant, alors que certains saisissent le message et courent avec, d’autres marchent, d’autres s’asseyent, d’autres encore s’endorment dessus et d’autres enfin, ne se donnent même pas la peine de le saisir. Certains sont des auditeurs et des lecteurs attentifs et assoiffés, d’autres sont oublieux. Dès qu’ils sortent du temple et qu’ils disent bonjour à quelques personnes, tout est parti, ainsi que leurs bonnes résolutions. Le pire c’est que quand vient le temps des résultats, ils ne sont même pas capables d’assumer la responsabilité de leur négligence et de leur paresse. C’est la faute du pasteur qui a prêché une parole trop dure que personne ne peut écouter (Jn 6.60). C’est la faute de Dieu qui demande aux gens des choses impossibles au 21e siècle !

Nous ne naissons peut-être pas tous avec une cuiller en or dans la bouche ; mais l’église est le lieu où le Seigneur remet toutes les pendules à l’heure et nous met tous sur la même ligne de départ. Ensuite, c’est à chacun de courir de façon à remporter le prix de sa destinée. Tu veux gouverner sur dix villes ? Alors, fais plus d’efforts que tout le monde pour décupler ce que tu as reçu.

Bon reste de semaine en CHRIST JESUS.

PS: Je m’excuse d’avoir déçu vos attentes lundi. Je suis actuellement en voyage et ma routine est quelque peu perturbée.

mardi 23 juillet 2013

Destins uniques

 

L’arrivée du ‘Bébé Royal’ hier m’a inspiré cet article. Il est désormais on ne peut plus clair qu’on ne naît pas tous de la même manière et on ne meurt pas tous de la même manière – et je ne parle pas de médecine. Quand Kennedy, Martin Luther King, Diana, Michael Jackson ou Whitney Houston sont décédés, le monde entier en a ressenti l’onde de choc. Actuellement, le monde semble vivre au rythme des hospitalisations de Nelson Mandela. Quand mon grand-père est décédé, eh bien…….. il est décédé. Rien d’autre à signaler. Comme lui, de nombreuses personnes, aimées de plusieurs, meurent chaque jour dans une certaine forme d’anonymat.

Voici quelques mois que la fièvre du bébé royal a saisi le Royaume Uni. Avant même de connaître son sexe, toutes sortes d’articles publicitaires étaient déjà vendus un peu partout. Depuis le début du mois de juillet, les journalistes du monde entier campaient littéralement devant Buckingham Palace et devant St Mary –l’hôpital où il devait naître- pour ne pas risquer de commettre le flop journalistique du siècle : rater cette naissance.

Quand le palais de Kensington, résidence du Prince William, a annoncé hier matin que le travail avait commencé et que Kate avait été admise à St mary au petit matin, hommes, femmes et enfants se sont aussi mis à contracter périodiquement dans le Royaume Uni – et pas seulement: l’Italie, la France, l’Espagne, la Belgique et les EU avaient aussi des contractions ! À 16h24, la délivrance est enfin arrivée. Le Bébé Royal a fait son entrée dans le monde. 3,8 petits kilos de chair rose. Le plus lourd futur roi dans la récente histoire du royaume. La garde a joué 'Félicitations' pour marquer son arrivée. Un crieur public est monté sur les marches de l’hôpital pour proclamer sa naissance à la foule et aux médias en ces termes:

“Oyez, oyez, oyez! En ce jour, le 22 juillet de l’année 2013, nous accueillons, avec humilité et devoir, un futur roi, le premier-né de Leurs Altesses Royales, le Duc et la Duchesse de Cambridge, le troisième sur la ligne de succession au trône. Et notre nouveau prince est le troisième arrière petit-enfant de Sa Majesté la Reine et le petit-fils de Son Altesse Royale, le Prince de Galles. Puisse-t-il vivre longtemps, heureux, glorieusement, et puisse-t-il un jour, régner sur nous. Dieu sauve la Reine !"

Aujourd’hui, à 14h GMT, pendant que les artilleurs de la Cavalerie Royale, montés sur 71 chevaux, tiraient 41 coups de feu à Green Park - pas loin du palais royal -, le Régiment de l’Armée de Réserve de Londres tiraient 62 coups de feu à la Tour de Londres. 21 coups supplémentaires en signe de l’allégeance des citoyens de la ville de Londres au monarque. Enfin, dans les eaux nationales et internationales, tous les navires de Sa Majesté battant pavillon ont hissé l’Emblème Royal de la Marine sur leur mât pour célébrer, eux aussi, la naissance du prince.

Le Prince William, Duc de Cambridge, n’a pas tenu son fils en main : ses yeux ont vu le futur roi. J’ai pensé à la destinée exceptionnelle de ce bout de chou qui n’a pas choisi de naître, mais que Dieu a choisi et envoyé. Certains diront que le sort est tombé sur lui : et quel sort ! Quel destin prometteur et glorieux. Tout ce ‘foin’ pour un enfant qui, vu la longévité des Windsor, ne règnera peut-être pas avant l’âge de 50 ans ! Autrement dit, nous serons pour la plupart morts et enterrés quand cela arrivera, et ses contemporains n’auront aucune idée de la ‘royal-baby-mania’ de juillet 2013.

Tout ceci m’a fait comprendre la profonde dimension spirituelle de cette naissance et cela m’a aussi fait penser à notre Seigneur. Avant qu’Il ne naisse, ses parents savaient également qu’Il ne serait pas un enfant comme les autres. Quand ils l’ont tenu dans les bras, ils ont tenu le Sauveur du monde, le Christ, le Seigneur. Leurs yeux ont contemplé le Roi des rois. Des gens sont pareillement venus de très loin pour ‘assister’ à l’évènement. C’était des mages et des bergers. Ce n’est pas un crieur public, mais des anges qui ont, pour ainsi dire, chanté Sa venue : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée! (Lc 2.13-14). Sans parler de l’étoile qui a spécialement guidé les mages jusqu’à Lui ! Nous ne naissons pas tous de la même manière. Certains semblent avoir tout reçu dès le départ, comme Charles, William, ce nouveau bébé royal et Jésus ; mais au lieu de les envier, n’oublions pas que l’on demandera beaucoup à ceux à qui on aura beaucoup donné. Si celui qui a reçu cinq talents les avait tous enterrés comme celui qui n’en a reçu qu’un, cela aurait été le comble de la paresse et de la folie (Mat 25.15). Je disais donc qu’au lieu d’envier ces ‘privilégiés’, souvenons-nous que même si nous n’avons pas reçu cinq talents, nous en avons peut-être reçu deux ou un et c’est à nous de les faire fructifier de telle sorte que même si notre naissance n’a pas été aussi bruyante que celle du futur roi du Royaume Uni, notre mort, elle, le soit. MLK, Mandela, JFK, Whitney Houston, Diana et Michael Jackson sont tous nés dans le ‘silence’, mais ils sont tous morts dans un vacarme tonitruant. A bon entendeur, salut !

Je nous souhaite à tous un destin exceptionnel. Il n’est pas trop tard pour tout révolutionner.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 15 juillet 2013

La responsabilité de la foi

 

Mon pasteur a partagé des choses ce week-end qui m’ont énormément bénie et j’ai pensé qu’il était bon d’amplifier certaines d’entre elles et de vous en faire profiter. Citant Esaie 55.11 qui dit que la Parole de Dieu ne retourne point à Lui sans avoir exécuté Sa volonté et accompli Ses desseins, il nous a fait comprendre vendredi que la responsabilité de la matérialisation de la Parole incombe à celui qui la reçoit. Nous avons été habitués à penser que c’est Dieu qui devait se débrouiller pour que Sa parole s’accomplisse ; mais en réalité, Il envoie Sa Parole, une semence, et c’est à nous de faire en sorte que celle-ci produise le mieux et le plus possible. La Parole nous fait entrevoir ce qui est peut être accompli, elle nous fait voir ce à quoi on n’avait peut-être jamais pensé ; mais une fois qu’on l’a vu, la balle est dans notre camp. Notre responsabilité est désormais engagée. En effet, contrairement à la croyance –chrétienne- populaire, après avoir prié pour que Dieu lui fasse grâce pendant ses examens, celui qui a la foi bosse davantage. Il ne se croise pas les bras en attendant que Dieu fasse tout, pour ne pas dire, fasse un miracle, parce qu’il a prié. Non. Il travaille avec plus d’ardeur.

J’ai alors pensé aux laboureurs. Pendant qu’ils labourent leur champ et qu’ils plantent, ils voient déjà la récolte. Ils voient les ventes grimper et les investissements qu’ils pourront faire grâce à cet argent. Autrement dit, c’est à cause de leur foi en cette vision qu’ils triment à la tâche. Si tu montes une affaire, après avoir prié et jeûné pour que Dieu la fasse prospérer, tu retrousses tes manches et tu mouilles ta chemise, mais tu ne vas pas élire domicile dans ton salon! La foi implique la prière, mais la conviction que la prière a été entendue et exaucée déclenche l’action : le travail commence.

D’ailleurs, la façon dont il a mis foi et actions en rapport est très intéressante. Quand on lit Mc 11:23, « Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir, » on a l’impression que si l’on a vraiment la foi, on ordonne la chose une seule fois, avec conviction, et c’est tout. Ce n’est pas toujours facile de faire la part des choses entre ce verset et d’autres textes, comme celui de la veuve et du juge inique (Luc 18), qui nous invitent à demander avec insistance. On a souvent le sentiment que revenir plusieurs fois sur un sujet équivaut à manquer de foi. Cependant, celui qui croit vraiment que Marc 11.23 est vrai, parlera à la montagne jusqu’à ce qu’elle se déplace. S’arrêter de parler montre qu’on a cessé de croire en la faisabilité de la chose, qu’on s’est mis à douter et qu’on n’est plus sûr que cela va marcher. Au lieu de dire « Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer », on commence à dire : « Seigneur, si c’est Ta volonté, fais que cette montagne bouge. »

Nous devons parler JUSQU’A ce que la montagne obéisse, JUSQU’A voir le résultat ou le fruit de ce que nous avons déclaré. Voici pourquoi il est écrit que les paroles de l'Éternel sont des paroles pures, un argent éprouvé sur terre au creuset, et sept fois épuré (Ps 12.6). Autrement dit, elle passe plusieurs fois par le feu (des épreuves). Le fait d’avoir prié une ou deux fois et rien ne s’est (apparemment) passé ne veut pas dire que ça ne marche pas. Elie a renvoyé son serviteur sept fois, Naaman a dû se laver sept fois dans le Jourdain et les enfants d’Israël ont du tourner 6 + 7 fois autour de Jéricho, une vile entière ! (1R 18.43, 2R 5, Jos 6). Dans chacune de ces situations, Dieu aurait pu faire le miracle dès le premier coup, mais Il ne l’a pas fait. Il les a laissés passer Sa parole au creuset. Le chiffre sept étant celui de la perfection, on comprend par ces exemples qu’il y a des cas où nos prières doivent aussi passer par le feu de la perfection.

Dieu nous a confié Sa Parole –la Bible, les prédications, les prophéties etc. - ; qu’en faisons-nous ? Que faisons-nous pour qu’elle ne retourne pas à LUI à vide?

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse!

lundi 8 juillet 2013

Afin de ne pas mourir prématurément…

 

Ex 4:24-26, « Pendant le voyage, en un lieu où Moïse passa la nuit, l'Éternel l'attaqua et voulut le faire mourir. 25 Séphora prit une pierre aiguë, coupa le prépuce de son fils, et le jeta aux pieds de Moïse, en disant: Tu es pour moi un époux de sang! 26 Et l'Éternel le laissa. C'est alors qu'elle dit: Époux de sang! à cause de la circoncision. »

Brrrhh, le titre… Le texte ci-dessus nous apprend que Moise serait mort prématurément, n’eût été la sage intervention de sa femme. Pour n’avoir pas circoncis son fils, Dieu fut à deux doigts d’en finir avec lui. Le même Dieu qui venait pourtant de se révéler à lui et de lui confier la mission de délivrer tout un peuple. Cet incident est pour le moins troublant. Avant de conquérir la Terre Promise, Dieu avait demandé à Josué de circoncire le peuple (Jos 5.2). Pourquoi n’a-t-Il pas pareillement instruit Moise ? Pourquoi ne lui a-t-Il pas dit que la sanctification, la consécration, la mise à part –symbolisée par la circoncision pour les enfants d’Israël-, était indispensable avant de prétendre marcher pour/au Nom de Dieu ? Les voies de Dieu sont impénétrables…

Arrivé au terme de sa vie, Paul dit à Timothée : J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi (2Ti 4:7). Il aurait pu simplement dire qu’il avait achevé la course, i.e. accompli sa mission. Mais il savait que le tout n’était pas d’achever la course: il fallait aussi combattre le bon combat, combattre suivant les règles pour être couronné (2Tim 2.5), et garder la foi. J’expliquai dans un autre article, que la seule chose qui intéresse Dieu, c’est que Sa volonté soit faite et qu’elle le soit parfaitement – comme au ciel. Quand Il trouve quelqu’un qui est entièrement disposé à la faire, Il s’assure personnellement que cette personne est protégée et tous ses besoins pourvus, jusqu’à ce que Sa volonté, Son dessein, s’accomplisse. C’est le fait d’avoir gardé la foi en courant sa course selon les règles de Dieu, sans tricher et sans prendre de raccourci, qui a maintenu Paul en vie. Encouragés par l’adage populaire, certaines gens pensent que la fin justifie les moyens, mais avec Dieu, rien n’est plus faux. Il ne suffit pas d’aller à Jérusalem parce que « Dieu a dit ». Il faut y aller en utilisant le chemin et les ressources qu’Il désigne.

J’aime bien tenir mon mari et mes enfants informés des grandes tâches que Dieu me confie. J’ajoute souvent que s’ils apprennent que je suis morte sans avoir fait ces choses, alors que je marchais dans l’obéissance par rapport à ce que Dieu attendait de moi, ils ne doivent pas paniquer, mais plutôt m’ordonner de me relever et je le ferai. Je ne leur dis pas simplement : « Si vous savez que je n’ai pas encore fait telle chose que Dieu m’a demandé de faire. » Non, ce n’est pas suffisant. J’insiste sur le fait qu’ils doivent savoir que je travaille activement sur le projet. C’est dans ces seules conditions que la mort ne peut être que prématurée pour moi… et pour vous. Et je sais de quoi je parle. J’ai frôlé la mort trois fois. La première fois, j’avais 5 ans à peine, quand quelqu’un a voulu interrompre mon destin en me forçant à avaler une quantité impressionnante de médicaments pour adultes. J’ai miraculeusement survécu. Ensuite, en Mai 2007, mon cœur s’est plusieurs fois arrêté de battre et j’ai plongé dans le néant… J’ai gardé les cinq électrocardiogrammes qui le prouvent. La troisième fois, en février 2008, j’ai fait 4 jours cauchemardesques en soins intensifs. Malheureusement pour mes ennemis, j’avais à peine commencé ce que Dieu attend de moi, et la mort a dû retourner bredouille. Souvenez-vous que personne ne put mettre la main sur Jésus, tant que Son heure n’était pas encore venue (Jn 7.30 et 8.20) et quand elle vint finalement, Il le sut, car Il n’y avait plus rien à faire. Il avait glorifié le Père en achevant l’œuvre qui Lui avait été confiée. Tout était accompli (Jn 17.1, 4 et 19.30).

Voilà pourquoi je n’ai pas peur de la mort. Quel que soit le jour, elle viendra pour moi, au bon moment. Je peux passer par le feu, l’eau ou n’importe quelle épreuve, je sais que je m’en sortirai, car j’ai la volonté de Dieu en moi. Je porte la mission de Dieu en moi et je suis la clé de Dieu pour quelque chose qui doit être fait. Le jour où je me lèverai et que je n’aurai plus de nouvel ordre de mission, je dirai aux miens et à mes proches : « Préparez-vous car maintenant, je peux être rappelée vers le Père à tout moment. » Nous ne venons pas ici-bas pour vivoter, mais nous naissons parce que nous avons une mission à accomplir. Quand la mission est terminée, il faut rentrer à la Maison.

Que Dieu vous donne de savoir ce qu’Il attend de vous, ainsi que la grâce de pouvoir l’accomplir. Excellente semaine dans le Seigneur Jésus!

lundi 1 juillet 2013

Dieu est amour…

 

Si je vous demande ce que signifient ces mots, pourriez-vous me l’expliquez ? Nous les avons tellement répété ou entendu qu’ils sont un peu devenus comme dire ‘bonjour’. Si on prend un panel de 100 personnes, chrétiennes ou non, tous âges confondus, on pourrait bien avoir une centaine de manières de comprendre cette simple phrase : Dieu est amour.

Il y a quelques vingt ans, un pasteur français justifiait le bien fondé de l’homosexualité à la télévision en citant 1Jn 4.7-8: « Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour. » Pour lui, deux personnes qui s’aimaient manifestaient l’amour de Dieu, quels que soient leurs sexes. D’autres chrétiens sur le plateau furent choqués par ses propos et son interprétation des Saintes Ecritures: ils n’avaient visiblement pas la même notion de l’amour. C’est pourquoi je vous ai demandé d’entrée de jeu, si vous étiez certains de pouvoir m’expliquer, c'est-à-dire, m’aider à comprendre ce que signifie : Dieu est amour ?

Si je dis : blanc-neige, riz, pantalon ou police, ces mots évoquent la même chose pour chacun de nous. Il est vrai qu’il y a différents types de riz et de pantalon, mais l’idée générale est la même pour tout le monde. Cependant, quand il s’agit d’amour en général et d’amour de Dieu en particulier, les entendements des uns et des autres sont parfois à des années-lumière. C’est un peu comme quand on dit que Dieu est grand. La compréhension de Sa grandeur n’est pas la même pour un enfant de 5 ans et pour un adulte (naturels ou spirituels).

Pour ma part, je croyais connaître et pouvoir expliquer “Dieu est amour.” Mais après avoir passé plus d’une semaine à méditer dessus, j’ai réalisé que j’étais incapable de le concevoir ou de le comprendre. Je m’explique.

Imaginez qu’en regardant la télévision, j’entende parler d’une tribu perdue dans un lointain village chinois ou amazonien (ça n’a pas d’importance) sans électricité, sans eau courante et évidemment sans téléphone ou connexion internet. Imaginez que mon cœur se mette à battre pour ces gens au point que je décide de quitter mon pays, ma famille et mon confort pour me rendre chez eux, puis, qu’une fois sur place, je sois assez mal reçue, moquée et mal comprise. Un jour, en traversant la place du village, je constate que le plus grand criminel du coin a enfin été arrêté et va être exécuté. Il a commis les crimes les plus infâmes – je vous laisse les imaginer. Le peloton est en place et va bientôt tirer. Ses parents pleurent. Sa veuve est désespérée. Ses enfants sont terrorisés. La foule veut du sang et demande que justice soit faite. Je m’avance et je propose de prendre sa place. Quelque chose en moi m’émeut tant que je veux lui donner une seconde chance, la possibilité d’une vie nouvelle avec les siens. Les soldats me demandent plusieurs fois de répéter ce que j’ai dit. Ils me demandent si je comprends ce que cela signifie pour moi: je ne reverrai plus jamais ma famille et mon pays. Ils me rappellent qu’hier encore, cet ignoble individu m’a copieusement insultée et il a même menacé de me faire la peau. Suis-je bien certaine de vouloir sauver un tel homme et prendre sa place ? On vérifie que je ne suis pas simplement folle ou suicidaire et on conclue que je suis parfaitement saine de corps et d’esprit. On demande au prisonnier s’il est d’accord d’échanger sa place. Bien sûr qu’il est d’accord ! Il me regarde l’air ébahi, la bouche ouverte, mais il accepte. On le libère. Je m’avance pour prendre sa place et mourir, le cœur battant d’un sentiment pur, ardent, profond et puissant pour lui. Je sais qu’il ne sera peut-être jamais reconnaissant. Je sais qu’il retournera même peut-être rapidement à sa mauvaise vie, rendant ma mort vaine. Je sais que ce village ne comprendra peut-être jamais la portée de mon geste et ce qui m’a poussée à tout quitter pour venir mourir aussi honteusement chez eux ; mais je donne néanmoins ma vie pour cet homme… Et Jésus a fait infiniment plus que cela pour chacun de nous.

Voici les pensées qui ont récemment traversé mon esprit, alors que je méditais sur l’amour de Dieu manifesté en Christ Jésus. Voilà comment j’ai réalisé que je ne pouvais ni le comprendre, ni l’expliquer, ni le sonder. Je peux l’accepter et le recevoir comme ce criminel, mais c’est un amour qui transcende tout ce que l’esprit humain peut saisir et concevoir (Es 55.8-9). Je suis incapable de faire ce que j’ai décrit ci-dessus, et je ne sais pas si quelqu’un d’autre que Christ Jésus pourrait le faire. Cependant, si personne d’autre ne le peut, c’est que personne ne peut en réalité comprendre cette façon d’aimer. Dieu est amour: Oui, je l’accepte par la foi et je sais qu’un jour je comprendrai tout. Il est Tout-Puissant: Oui, mais suis-je seulement capable d’imaginer TOUT ce que représente Sa puissance ?

Bonne semaine et bonne méditation.