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"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 24 novembre 2014

L’intégrité : une autre facette de l’unité

Et si quelqu'un est plus fort qu'un seul, les deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement... Si une maison est divisée contre elle- même, cette maison ne peut subsister. (Eccl 4.12; Mc 3.25)

Nous sommes familiers avec ce verset, surtout quand il s’agit de régler les problèmes des couples ou les divisions dans l’église. Personnellement, j’utilise régulièrement l’unité ou l’accord, appelez cela comme vous voulez, pour connaître la volonté de Dieu sur certains sujets. Je prie et je demande au Seigneur de me répondre par mon époux puis, je soumets la chose à ce dernier une première fois. S’il n’est pas chaud, je laisse passer quelques jours ou semaines, cela dépend, et je ramène le sujet sur la table, sans vraiment insister.  S’il a la même réaction, je laisse tomber ou, je fais une dernière tentative après quelques semaines. Après tout cela, si Dieu n’a toujours pas changé le cœur de mon ‘boss’, je comprends qu’Il ne veut pas que je me lance dans cette aventure et je tourne la page, sans aucun regret – je désire simplement que Sa volonté soit  faite, non ? Quelqu’un dira, « Oui mais et si c’est bien la volonté du Seigneur et que c’est ton mari qui a le cœur endurci et qui ne veut pas se soumettre à elle ? » Je répondrai : 
  1. Dieu me demande d’être soumise à mon mari en TOUTES choses  (Eph 5.24). Même si je me prépare à partir à l’église et qu’il s’y oppose, je dois me changer, rester à la maison et préparer le repas sans bouder. Je me dois de le gagner par ma douceur et ma conduite (Phil 1.5, 1Pi 3.1 et Nb 30.11-13). Si je vais à l’église malgré tout, c’est de la rébellion. Si je reste et que je me mets à le traiter de tous les noms, je suis une femme insensée. C’est ça, la Bible. 
  2. Personne ne peut ‘empêcher’ Dieu de faire SA volonté. Si c’est Dieu qui a réellement mis ce projet dans mon cœur et s’Il veut son exécution, il n’y a aucun diable –et certainement aucun mari– qui pourra L’entraver. 

Mais laissons cet aspect de la division d’une maison. Le Seigneur m’a ouvert les yeux sur un autre aspect qui est beaucoup plus subtil et qui fait de sérieux ravages au sein du Corps de Christ.
Je suis le Temple du St Esprit, une habitation de Dieu en Esprit (1Cor 3.16, Eph 2.22). Autrement dit, je suis une maison et cette maison ne doit pas être divisée contre elle-même, de peur que je ne périsse; de peur que je ne m’auto-détruise ; de peur que je ne subsiste, c.-à-d. que les magnifiques projets que Dieu avait conçus pour moi (Jér 29.11), ne voient jamais le jour. Comment pourrai-je être divisé contre moi-même ?

Lorsque mes lèvres ne disent pas ce que je pense, et que mon esprit refuse de considérer ce qui se trouve réellement dans mon cœur. Lorsque je fais un large sourire en disant : « Je suis content de te voir », alors que mon cœur pense des choses qui ne valent pas la peine d’être reprises ici. Lorsque je désire une promotion et que j'encense la compagnie ou mon patron avec les autres, pendant la pause café, pour paraître cool. Je peux multiplier les exemples, mais je sais que vous avez compris. En agissant ainsi, je me crois peut-être malin ou maligne, mais je ne fais de mal à personne d’autre qu’à moi-même. Chaque fois que je me comporte ainsi, c’est comme-ci mon esprit, mon âme et mon corps vont dans des directions opposées ou jouent des partitions différentes. À votre avis, comment puis-je aller de l’avant (progrès, succès) ? Combien de temps vais-je tenir avant que tout ne s’écroule ? D’où l’importance de l’intégrité quant on évoque la puissance de l’unité. Le dictionnaire définit l’intégrité comme l’état d'une chose qui est entière. Être intègre, c’est avoir un caractère entier. C’est être vrai et un avec soi-même. Même si personne ne m'aime et que tout le monde me trompe, je dois au moins m'aimer moi-même suffisamment pour désirer prospérer à tous égards et subsister. Soyons vrais et en parfaite harmonie avec nous-mêmes. 

Bonne semaine en Lui et beaucoup de succès.

A bientôt.

lundi 17 novembre 2014

Et si c’était toi (II) ?

1Sam 17.39, David ceignit l’épée de Saül par- dessus ses habits, et voulut marcher, car il n'avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül: Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n'y suis pas accoutumé. Et il s'en débarrassa.

Je disais la semaine dernière que quand un peuple ou une personne élève la voix vers Son Créateur et crie, Il répond en lui envoyant un messie, quelqu’un qui a été spécialement oint pour la tâche – oint pour guérir les cœurs brisés, consoler les affligés, libérer les captifs et proclamer une année, une période de grâce, de répit, de la part du Seigneur. 
David était un tel homme.
L’armée tremblait plusieurs jours ou semaines devant les philistins et le peuple tout entier risquait l’extermination et l’esclavage, quand David, qui avait été préalablement oint par Samuel, est arrivé sur le champ de bataille.
Il a voulu utiliser les armes du roi – les meilleures du moment –, mais cela ne lui a pas réussi. Il a alors pris sa fronde et quelques cailloux et il a vaincu Goliath, la terreur des peuples.
L’onction est le revêtement spécial dont le Seigneur nous équipe quand Il nous envoie pour apporter le salut et la délivrance à un peuple ou à quelqu’un. Ceux-ci essaieront souvent de nous convaincre d’utiliser les meilleurs procédés ou technologies possibles pour accomplir notre mission ; mais nous devons tenir bon et utiliser les moyens peu conventionnels que Dieu a mis à notre disposition. De toutes les façons, puisque leurs ‘armes’ sont si imparables et qu’ils sont experts dans la manière de les utiliser, pourquoi sont-ils donc toujours dans cette situation ? Médecin, guéris-toi toi-même !
Et toi, qu’as-tu dans la main  (Ex 4.2)? Quels sont les dons, talents et qualités uniques que tu as reçus de Dieu ? En fais-tu bon usage ou bien es-tu entrain d’essayer de te débrouiller avec l’arsenal de quelqu’un d’autre ? Regarde autour de toi : quelqu’un en a grandement besoin aujourd’hui. Tu es la solution de Dieu pour le salut ou la délivrance d’une ou de plusieurs personnes.

Que Dieu te bénisse et que Son Esprit repose sur toi avec puissance. Excellente semaine en CHRIST JÉSUS

lundi 10 novembre 2014

Et si c’était toi ?

Jg 3.9, Les enfants d'Israël crièrent à l'Éternel, et l'Éternel leur suscita un libérateur qui les délivra, Othniel, fils de Kenaz, frère cadet de Caleb

Quelques siècles plus tôt, les enfants d’Israël aient crié de la sorte et Dieu leur avait suscité Moise. Je pourrais citer plusieurs autres exemples, bibliques et non bibliques – Mandela, par exemple. Sans toutefois sombrer dans l’humanisme, force est de reconnaître que l’homme est la réponse de Dieu à la détresse humaine. Chaque fois qu’un peuple ou qu’une personne élève la voix vers le Créateur et crie, Il répond en lui envoyant un homme, un libérateur, un sauveur, un messie (quelqu’un qui a été oint pour la tâche).

Nous savons cela – pour la plupart – et nous aimons bien l’entendre. Les gens aiment l’idée que Dieu va bientôt envoyer quelqu’un qui va les tirer de leur misère. Quelqu’un qui va leur donner du travail ; quelqu’un qui va les dépanner (leur donner un peu d’argent) ; quelqu’un qui va investir dans le projet qui les tient à cœur depuis des années ; quelqu’un qui va les aider à aller en Europe etc. 
Mais aujourd’hui, je ne serai pas longue. La Bible dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Ac 20.35). Pourquoi faut-il donc toujours que toi et moi soyons toujours à la réception ? Pourquoi les yeux du Seigneur ne peuvent-ils pas également s’arrêter sur moi et sur toi, après avoir parcouru la terre (2Chr 16.9, Za 4.10) ? Pourquoi ne puis-je pas aussi être celui ou celle sur qui l’Esprit du Seigneur repose et qui est oint ou ointe pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; guérir ceux qui ont le cœur brisé; proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance; publier une année de grâce de l'Éternel; consoler tous les affligés en leur donnant un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu ? Pourquoi ne puis-je pas être celui ou celle qui rebâtit sur d'anciennes ruines, relève d’antiques décombres et renouvelle des villes ravagées et dévastées depuis longtemps? Lire Ésaïe 61.1-4

Aujourd’hui, le Dr. Myles Munroe devait être l’hôte d’un Forum International sur le Leadership, mais il est décédé hier après-midi dans un accident d’avion. Il est mort en même temps que sa femme, sa fille et six autres passagers dont les noms ne sont pour l’instant pas connus ou simplement pas mentionnés. Puissent-ils tous reposer en paix. Cette tragédie nous rappelle deux choses :
  1. Nous ne savons ni le jour, ni l’heure, ni les circonstances de notre grand départ : Soyons toujours prêts à rencontrer notre Créateur.
  2. Nous ne sommes pas vraiment égaux dans la mort. Tout le monde parle de Myles Munroe, et accessoirement de sa femme et de sa fille, pourtant il y avait six autres chrétiens dans cet avion… Bienaimés, il est grand temps de produire du fruit qui demeure et de donner du sens à nos existences en devenant la solution de Dieu pour quelqu’un ou pour plusieurs. Arrêtons un peu de consommer; nous avons été suffisamment engraissés comme cela.


Bonne semaine en CHRIST JESUS et que Dieu vous bénisse.

lundi 3 novembre 2014

À bien y penser, est-Il seulement là ?

Quand les jours furent écoulés, et qu'ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s'en aperçurent pas. Croyant qu'il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l'ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher… Luc 2.43-46

L’histoire est assez invraisemblable n’est-ce pas ? Que des parents oublient un gamin de douze ans dans une ville! Leur fils aîné en plus! Si c’était un enfant turbulent, on aurait pu interpréter leur oubli comme une demande inconsciente de répit ; mais ce n’était même pas le cas. Qu’est-ce qui était plus important que des gosses à l'époque ? Joseph et Marie auraient normalement dû vérifier que tous les enfants étaient présents avant de reprendre la route de Nazareth. Cependant, aussi invraisemblable que cette histoire puisse paraître, c’est pourtant ce que certains de nous font au quotidien. Ils se mettent en route et se lancent dans toutes sortes d’aventures, sans s’assurer que la personne la plus importante de leur existence, est bien du voyage. 

Jésus est-Il réellement monté dans ta barque ce matin? Ou hier? Ou la semaine dernière, quand tu t'es rendu dans tel ou tel endroit ou quand tu as fais ceci ou cela ? Sera-t-Il de la partie tout à l’heure ou demain, quand tu te iras à tel ou tel rendez-vous ?

De nombreux chrétiens vivent la foi par procuration. Ils ne voient plus Jésus, mais ils espèrent que ceux avec qui les accompagnent le voient encore, eux. Les parents de Jésus l’avaient perdu de vue, ils ont quand même continué le chemin, croyant -à tort- qu’il était quelque part dans le cortège. Cela fait quelque temps que plus rien ne va dans le chemin que tu as emprunté. Tu ne vois plus Dieu; mais au lieu de faire immédiatement marche arrière, pour trouver à quel niveau tu L'as perdu/laissé, tu continues néanmoins à foncer à vue.

Joseph et Marie l’ont cherché parmi leurs parents et leurs connaissances. Rien ne va plus, mais tu ne veux pas retourner à la source. Tu préfères les raccourcis. « Dis-moi, qu’est-ce que je dois faire ? à ton avis, qu’est-ce que Dieu attend de moi ? » Cher frère, chère soeur, tu ne le trouveras pas chez moi, car si je suis avec toi, en ce moment même, c’est que je suis également parti à l’aventure sans Lui ! Je suis tout aussi perdu que toi. Comme Joseph et Marie, nous devons tous les deux retourner à Jérusalem. La Bible dit, « Souviens- toi donc d’où tu es tombé, repens-toi » (Apoc 2.5). 

Je prie que cette semaine soit celle de nouvelles consécrations et de nouveaux départs. Une semaine au cours de laquelle on remet TOUT à zéro –projets, relations, affaires, décisions– et où l’on décide en son cœur, comme Moise que : « Seigneur, dorénavant, si Tu ne marches pas Toi-même avec moi, ne me fais point partir d’ici. » (Voir Ex 33.15).

Que Dieu vous bénisse