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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 27 juillet 2015

Dieu est sur le trône : TOUT VA BIEN !

Je voudrai encourager quelqu’un avec une pensée qui me revient régulièrement à l’esprit depuis trois ou quatre semaines, il y a : « Dieu est toujours assis sur le trône ! »

Quel que soit ce que tu traverses, sache que le trône céleste n’est pas vide. Dieu est sur le trône et Il règne. Il règne sur tes problèmes—en d’autres termes, Il a le dernier mot.
Il règne sur tes circonstances—la Bible dit qu’Il est le Maître des temps et des circonstances. Si tu as donné ta vie au Seigneur, NUL ne peut l’arracher de Ses mains (Jn 10.28-29).
Satan ne commande pas aux circonstances de ta vie, c’est Dieu qui les orchestre.
Tu ne comprends peut-être rien à ce qui t’arrive ; les choses sont peut-être extrêmement difficiles pour toi en ce moment, mais Dieu est avec toi dans les eaux et dans le feu. Il est toujours assis sur le trône de ta vie et de l’univers tout entier. Il t’aime et Il est bon, alors TOUT ira bien !

Dieu est sur le trône, et toi aussi… d’une certaine façon. En effet, la Bible dit que nous sommes assis en Christ dans les lieux célestes, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de la grâce et de la bonté de Dieu envers nous. Or Dieu a déployé une incroyable puissance pour faire asseoir Christ à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir (Eph 2.6-7 et 1.19-21). Nous trônons donc en Christ, dans les lieux célestes, à la droite de Dieu ; et nous trônons au-dessus de tout ce qui peut se nommer comme puissance et autorité. Alléluia ! C’est pourquoi je te dis, ne crains RIEN, ne désespère pas ; que ton âme ne sois pas triste et abattue : Dieu règne, et toi aussi…en Christ. Cette épreuve passera comme toutes les autres car aucune nuit n’est éternelle (Es 9.1).
Paul ajoute que Dieu a tout mis sous les pieds du Seigneur (Eph 1.23). Or si nous sommes en Christ et que notre vie est cachée en Lui (Col 3.3), cela signifie que, dans sa grâce infinie, Dieu a aussi TOUT mis sous nos pieds. Alléluia ! Voilà pourquoi Jésus dit en Luc 10.19, qu’Il nous a donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et que rien ne pourra nous nuire. Il ajoute au vs 20, « Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis… » Autrement dit, c’est une évidence que les esprits nous soient soumis. Ils le savent, Dieu le sait, Jésus le sait. Le seul ou la seule qui ne le réalise pas, c’est toi.

Prends courage, mon frère, ma sœur. Si ta vie est réellement cachée en Christ ; si tu n’es pas toi-même sorti de ce cocon par la désobéissance et le péché, comprends que Dieu règne et que tu règnes aussi en Christ à côté de Lui et domine sur l’adversité. Si tu t’es exposé(e) et ta vie n’est plus cachée en Christ, repens-toi, retourne te cacher en Lui dans les lieux célestes et domine !

Je te souhaite une semaine remplie de foi et que Dieu te bénisse.

À ta victoire !

lundi 6 juillet 2015

Leçons tirées de la multiplication des pains

J’espère que vous connaissez bien l’histoire de la multiplication des cinq pains et des deux poissons (Mat 14.13b-21 ; Jn 6.5-11). Pour ne pas faire trop long, je préfère ne pas recopier les textes de base ici. Voici les leçons que j’en ai tirées.

1. Il y a certes un temps pour rire et un temps pour pleurer, mais il n’y a pas de temps pour ne pas exercer le ministère. Il est écrit: « Prêche la parole en toute occasion, favorable ou non » (2Tim 4.2). Ma douleur et mes circonstances personnelles ne sont pas une raison valable, devant Dieu, pour me fermer à la souffrance de ceux qui m’entourent. Jésus vient d’apprendre la décapitation de Son cousin, le Prophète Jean-Baptiste, un grand homme de Dieu (Mat 11.11). Cette mort lui rappelle probablement de quelle manière Il quittera Lui même ce monde. Il est triste et a besoin d’être seul. Il se retire dans un lieu désert, mais une foule de 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants—c.à.d. 12 à 15 mille personnes en réalité—vient le rejoindre. En les voyant arriver, Jésus comprend que Dieu Lui dit : « La vie continue. J’ai besoin de Toi et les gens ont besoin de toi maintenant. Au boulot ! »

2. Si Dieu me met devant une situation humainement impossible, alors le miracle est proche. « Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu » (Jn 6.7). À cette heure-là, même s’ils avaient pu acheter tout le pain qu’il y avait dans toutes les boulangeries à l’entour, cela n’aurait probablement jamais suffi à nourrir autant de monde. La situation était sans issue. Mais quand Jésus a posé la question, Philippe aurait dû répondre comme Ézéchiel dans la vallée d’ossements desséchés. Quand Dieu lui a demandé si ces os pouvaient revivre, Ézéchiel n’a pas commencé à faire l’analyse géopolitique et socioéconomique de la situation. Il a simplement répondu : Seigneur Éternel, Tu le sais (Ez 37.3). En effet, Jésus aussi savait déjà ce qu’Il allait faire (Jn 6.6).

3. Si je fais face à une situation impossible, alors je suis probablement la solution et l’instrument du miracle. C’est Ézéchiel qui a prophétisé pour ramener les os à la vie et Dieu n’a pas sorti la nourriture du néant pour nourrir la foule, Il a utilisé les ressources qui étaient déjà disponibles. « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mat 14.16). Nous avons toujours TOUT ce qu’il nous faut et nous l’avons toujours pleinement (Col 2.10). C’est juste une question de disposition de d’esprit, de disposition de cœur et de perspective.

Une disposition d’esprit : « Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée; renvoie la foule, afin qu’elle aille dans les villages, pour s’acheter des vivres. » Nous tendons trop souvent à fuir les difficultés. Voilà pourquoi les disciples ont voulu renvoyer la foule. C’est une mentalité défaitiste.

Une disposition de cœur : Ceux qui sont émus de compassion ; ceux qui veulent sincèrement aider et résoudre les problèmes autour d’eux connaîtront fréquemment ce genre de miracles. En voyant venir cette foule, Jésus n’a pas pensé : « J’espère qu’ils ont apporté leur goûter. » Quand l’heure a commencé à avancer, Il n’a pas non plus pensé : « Il y a encore 500 personnes à guérir, je ne finirai pas aujourd’hui. Il faut qu’ils rentrent et qu’ils reviennent demain. J’ai déjà beaucoup fait. De toutes les façons, on n’a pas de quoi les nourrir. » Non. Il ne s’est soucié ni de l’heure, ni des ressources ; Il s’est seulement soucié de soulager la misère des gens et de leur faire du bien.

Une question de perspective. Nous avons souvent tendance à minimiser ce que Dieu nous donne – c’est de l’ingratitude. « Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons... mais qu’est-ce que cela pour tant de gens? » (Mat 14.17, Jn 6.9). Les disciples pensaient que les cinq pains et les deux poissons étaient insignifiants devant l’immensité des besoins. Mais Jésus a vu les choses autrement. Il s’est dit : « C’est mon Père qui a envoyé ces gens vers moi, en connaissance de cause. Présentement, si ce pain et ces poissons sont tout ce que j'ai à ma disposition pour m’occuper d’eux, c’est que cela est amplement suffisant pour tout le monde. Pas besoin de me plaindre ou de me poser des questions. Je n’ai même pas besoin d'attendre qu’Il les multiplie pour agir. Je vais simplement Le remercier et puis, on va immédiatement commencer la distribution le plus naturellement du monde. » Nous avons TOUT pleinement en Lui. Ce 'tout' peut parfois revêtir un aspect très insignifiant, mais c’est quand même TOUT. Élisée a demandé à la pauvre veuve endettée ce qu’elle avait chez elle. Elle a répondu qu'elle n'avait rien du tout qu’un vase d’huile (2Rois 4.2). Devant sa montagne de dettes, son petit vase d’huile était aussi insignifiant que 5 pains et 2 poissons devant une foule de plus de 10 mille personnes. C’est pourquoi elle a dit qu’elle n’avait rien du tout. Mais quand Élisée a vu le même vase, il n’a pas vu « rien du tout. » Il a vu un business d’huile. Il a vu une percée et une émancipation financières.

Bienaimé(e), qu’as-tu dans la main ? Qu’as-tu à la maison ? Que vois-tu dans tes ressources ? Si tu passes ton temps à attendre que Dieu te donne d’avantage pour entreprendre ; si tu crois que tu n’as pas assez pour toi-même pour pouvoir partager ; et si tu n’apprends pas à apprécier ce que tu as, à rendre grâce, à louer Dieu et à croire que le bon Père qu’Il est t’a déjà donné TOUT ce dont tu as besoin en ce moment, tu ne vivras jamais ce genre de multiplication. Si ce que tu veux faire est de Dieu, alors tu as déjà TOUT ce qu’il faut. Quand Il appelle, quand Il envoie, Il équipe et Il pourvoit émotionnellement, spirituellement et matériellement à tous nos besoins.

Bonne semaine en Christ Jésus!


lundi 29 juin 2015

Le regard et l’ouïe de la foi

[…] La foi possède une vue et une ouïe. Elle voit et elle entend au-delà de ce que les autres perçoivent. Elle sait occulter ce qui est visible et évident (les difficultés), pour voir ce qui est invisible et inapparent (la main, la présence, le secours de Dieu). Ce n’est pas pour rien que les Saintes Écritures nous encouragent à avoir des oreilles pour entendre et des yeux pour voir ; c.à.d. des oreilles qui entendent la Voix au-delà de la voix et des yeux qui voient l’Être au-delà de l’être et du paraître.

Josué et Caleb avaient ce regard. Ils ont bien vu les fils d’Anak dans la Terre Promise ; mais contrairement aux dix autres espions, ils ont aussi vu Quelqu’un de plus grand que ces « géants ». Ils ont vu Celui qui les avait faits sortir d’Égypte ; traverser la Mer Rouge ; donner la manne et les cailles à manger ; et abreuvés à l’eau du Rocher. Ils ont choisi de faire confiance à ce Dieu Puissant et Fidèle qui n’ignorait rien de la présence de ces Anakites lorsqu’Il leur avait promis Canaan. Ils savaient qu’Il ne pouvait pas les abandonner maintenant !

Le prophète Élisée avait aussi ce regard. Un matin, au lever, son serviteur a constaté qu’ils étaient cernés par l’armée syrienne venue capturer son maître et il a paniqué. Élisée l’a rassuré en lui disant qu’il y avait en réalité plus de monde avec eux, que contre eux.  Puis, il a demandé au Seigneur d’ouvrir les yeux de son serviteur afin qu’il le voie. L’Éternel l’a exaucé et Guéhazi a pu voir de nombreux chevaux et des chars de feu tout autour d’Élisée (2Rois 6.12-17). Guéhazi était-il physiquement aveugle ? Non. Ce n’était donc pas ses yeux naturels, mais les yeux de la foi que Dieu avait ouverts.

Joseph avait également des yeux pour voir. Quand Mme Potiphar est venue le séduire, il a vu tous les avantages dont il aurait bénéficié en qualité d’amant de la patronne ; mais il a aussi vu autre chose. Il a vu la destinée qui allait être la sienne quand Dieu accomplirait finalement ce qu’Il lui avait promis en songes. S’il avait cédé, 
  • Au pire Potiphar aurait découvert le pot aux roses – avec des conséquences qu’il est aisé d’imaginer.
  • Au mieux, Potiphar n’en aurait rien su et Joseph serait resté son intendant—un intendant chéri peut-être, mais un esclave tout de même. 
Au-delà de l’épreuve que représentait Mme Potiphar, il y avait la gloire ou l’ignominie ; une vie d’esclave ou un fauteuil de Premier Ministre du plus puissant Royaume de l’époque. C’est grâce au regard de la foi qu’il réussit brillamment le test de la tentation et fit confiance à Dieu. 

Par contre, Ésaü est l’exemple de ceux qui ont des yeux et qui ne voient pas. Devant l’épreuve de la faim, il a seulement vu le plat de lentilles de son frère, alors que Jacob a vu le droit d’ainesse. Et pour obtenir cette perle de grand prix, il était prêt à échanger ce qu’il avait et supporter la faim un peu plus longtemps…

Cher frère, chère soeur, qu’as-tu vu hier ? Que vois-tu aujourd’hui ? Qu’as-tu cessé de voir ? Je prie que tes yeux et tes oreilles ne servent pas seulement de décoration, mais que tu aies des yeux pour voir et des oreilles qui entendent. Passe une excellente semaine et que Dieu te bénisse.

Extrait de mon livre Catalyseurs de Faveur, Devenir un homme ou une femme selon le cœur de Dieu – Chapitre I, La Foi. Disponible sur Amazon en versions papier et digitale

lundi 22 juin 2015

Besoin de pères…

Hier, c’était la Fête des Pères et mon programme ne m’a malheureusement pas permis de poster ce que j'aurai voulu. Avec un jour de retard, je souhaite une bonne fête à tous les pères et futurs pères biologiques, adoptifs et spirituels. En cadeau, voici un résumé de l’excellent message que nous avons eu à l’église.

Le monde est malade parce que les pères sont absents – et par absence, il faut comprendre qu’ils peuvent être physiquement présents, mais absents en pratique. Il y a beaucoup d’hommes, mais peu de pères, car le rôle du père c’est plus que mettre la nourriture sur la table et payer les factures et la scolarité des enfants. Le pasteur a utilisé l’acronyme F.A.T.H.E.R. (père, en anglais), pour expliquer ce que c’était qu’un père :
  • F pour Foi. Le père doit avoir la foi. Ses enfants doivent quotidiennement voir l’évidence du salut dans sa vie. 
  • A pour Adversité : Il doit montrer comment gérer les crises et il doit le faire conformément aux Écritures, car les enfants regardent toujours pour voir ce que papa va faire. 
  • T pour Teacher (Enseignant). Beaucoup d’hommes ont des doctorats et des maîtrises dans des matières diverses, mais ils n’ont jamais été enseignés à l’école de la vie. Combien d’instructions reçois-tu par semaine et de qui ? C’est par l’enseignement que le transfert d’esprit s’opère.
  • H pour Help (Aide). Beaucoup d’hommes ne savent pas aider parce qu’ils n’ont jamais vu ou appris à aider.
  • E pour Encouragement. Vous ne pouvez pas encourager si vous n’avez jamais été encouragés.
  • R pour Réputation. Le père doit être un modèle d’intégrité et de caractère. S’il demande à l’enfant de dire qu’il n’est pas là, il lui apprend le mensonge et la duplicité. 
Nous avons pris exemple sur quatre pères fantastiques:
  1. Noé qui marchait avec Dieu et qui a donné à ses enfants un exemple de justice, d’intégrité au milieu d’une génération perverse et corrompue (Gen 6.9).
  2. Josué qui, malgré tous ses accomplissements, est surtout connu pour sa déclaration : « Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel ! » (Jos. 24.15). Certains enfants n’ont malheureusement jamais vu leur père choisir ainsi pour le Seigneur.
  3. Job priait pour ses enfants et ils les sanctifiaient régulièrement (Job 1.5). Qui purifies-tu et qui te purifie ?
  4. Enfin, Abraham enseignait à ses enfants à garder la voie du Seigneur et à pratiquer la droiture et la justice, afin que Dieu accomplisse les promesses qu’Il lui avait faites (Gen 18.19). Autrement dit, certaines prophéties ne s’accompliront jamais et certaines bénédictions n’arriveront jamais aux enfants, si le père ne joue pas son rôle, comme Abraham. Si tu ne gardes pas toi-même la voie du Seigneur, tu ne peux pas apprendre à tes enfants à la garder.
L’argent ne peut pas régler les problèmes liés à l’absence de père, mais Dieu a pourvu à tout cela à la Croix et dans Sa Maison. Nous avons besoin de pères ; de pères à l’image de ces fantastiques quatre ; des pères qui exemplifient l’acronyme ci-dessus. En dépit de sa bonne volonté, une femme ne peut pas réellement combler le vide créé par l’absence du père ; elle n’a pas été créée pour ce rôle. Voilà pourquoi vous devez vous trouver un père spirituel si le père naturel est absent. Et pour celles qui ne sont pas encore mariées, mon pasteur a ce conseil : pour le bien de vos futurs enfants, assurez-vous que votre futur époux a un père spirituel ou un mentor auquel il est soumis et considérez quel genre de père (naturel et spirituel) il a ou a eu dans sa vie. C’est très important.

Bonne semaine et que Dieu nous fasse grâce.

lundi 1 juin 2015

Fils ou fille de… : Un conseil avisé…

Je ne sais pas comment cela ne m’a pas sauté aux yeux plus tôt. Enfin… Je viens de réaliser que ce n’est pas par hasard que Salomon a demandé la sagesse. En effet, en 1 Chr 22.11-12, David parle à son fils, Salomon, le futur roi, et lui dit : « Maintenant, mon fils, que l’Éternel soit avec toi, afin que tu prospères et que tu bâtisses la maison de l’Éternel, ton Dieu, comme il l’a déclaré à ton égard! Veuille seulement l’Éternel t’accorder de la sagesse et de l’intelligence, et te faire régner sur Israël dans l’observation de la loi de l’Éternel, ton Dieu… » La version FC dit, « Qu’il t’accorde du discernement et de l’intelligence lorsqu’il te donnera l’autorité sur Israël. » Waouh !

Dans cet échange, Salomon comprend ce qui compte le plus dans la réussite d’un règne. Il sait que son père est un homme selon le cœur de Dieu et il comprend que si un tel homme se soucie de ce que Dieu lui accorde sagesse, discernement et intelligence, c’est que cela vaut plus que toute autre chose.
Ceci démontre le rôle qu’un père ou une mère spirituelle selon le cœur de Dieu peut avoir dans notre vie. À l’exception de Melchisédek, il n’y a personne d’autre qui est sans généalogie dans la Bible. Nous venons tous de quelque part et nous devons tous venir de quelque part. 
Qui est capable de parler à la manière de David dans ta vie ? Est-ce que cette personne craint véritablement Dieu ? Salomon était un fils docile, soumis et obéissant. Quand Dieu lui est apparu, il s’est contenté de demander ce que son père lui avait suggéré ; rien d’autre. Es-tu capable de faire pareil ?

Pour la petite histoire, il faut savoir que par la suite, Salomon n’a pas construit le temple n’importe où. Il n’a pas cherché à ré-inventer le fil à couper le beurre. Il a construit le temple sur le Mont Morija, là où le Seigneur était apparu à son père (2Chr 3.1). Par ailleurs, c’est sur ce même Mont Morija que Dieu avait demandé à Abraham de sacrifier son fils (Gen 22.2). Souvenez-vous aussi que quand Isaac est arrivé à Guérar, il a creusé ses puits là où Abraham, son père, avait creusé ; et il leur a donné le même nom qu’Abraham leur avait donné (Gen 26.15-18). Ces choses représentent les bases des bénédictions et alliances générationnelles. Ne soyons pas des Melchisédeks. Soyons des fils et des filles de quelqu’un. Il peut s’agir de notre père ou de notre mère biologique, de notre pasteur ou d’un ancien, mais il faut que soit quelqu’un selon le cœur de Dieu.

La première moitié de l’année tire à sa fin. Il est temps d’évaluer où tu en es avec tes résolutions de début d’année. Bonne semaine et bon mois de juin. 

Que Dieu te bénisse.

PS : « Es-tu prêt.e pour cet embarras ? Le chemin de la grandeur… » est disponible sur Amazon France en versions papier et électronique. Le livre est aussi disponible en anglais dans les autres boutiques Amazon (GB, EU, etc.). Tu peux te procurer ton exemplaire.


lundi 25 mai 2015

Savoir demander: le véritable secret de la prospérité (suite et fin)

La semaine dernière, je disais que Dieu a été si ‘impressionné’ par la requête Salomon qu’Il l’a exaucé et béni sans mesure : « Puisque c’est là ce qui est dans ton cœur, puisque tu ne demandes ni des richesses, ni des biens, ni de la gloire, ni la mort de tes ennemis, ni même une longue vie, et que tu demandes pour toi de la sagesse et de l’intelligence afin de juger mon peuple sur lequel je t’ai fait régner, la sagesse et l’intelligence te sont accordées. Je te donnerai, en outre, des richesses, des biens et de la gloire, comme n’en a jamais eu aucun roi avant toi et comme n' en aura aucun après toi. » 2Chr 1.11-12

Puis, nous avons commencé à voir que pour jouir d’une faveur similaire, il fallait suivre l’exemple de Salomon et :
           1. Honorer le Seigneur
           2. Faire attention, aimer et s’occuper du peuple de Dieu.
Vous pouvez lire ces points en détail ici. Mais si tu veux être riche et prospère, il y a une dernière chose que tu dois faire :  


3. Ne sois pas égoïste ou égocentrique dans tes prières 
Jacques dit : « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. Adultères que vous êtes! ne savez- vous pas que l 'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu »(4.3-4) Considère bien la réponse de Dieu à Salomon et tu noteras que, dans un ton qui n’est pas très positif, Il fait allusion au Top 5 de ce que les chrétiens demandent le plus dans leurs prières:    

  • Les richesses – la version FC dit devenir ‘très riche’ – Dans la situation de Salomon, beaucoup de chrétiens auraient demandé de l’argent. « Donne-moi dix millions de dollars ! » Ils croient qu’une telle somme règlera à jamais tous leurs problèmes. Pourtant, des milliardaires meurent de cancer. Des milliardaires se suicident ; divorcent plusieurs fois ; font faillite ou ont des enfants irresponsables. L’argent ne fait pas nécessairement le bonheur…
  • Des biens – D’autres chrétiens auraient demandé des maisons, des voitures, une Ferrari (peu importe les routes de leur ville), un jet, des vêtements et des chaussures griffés, des gadgets électroniques etc. L’amour et la convoitise des choses du monde (1Jn 2.16-17)…
  • La gloire – D’autres chrétiens auraient demandé tout ce qui pourrait leur permettre de briller aux yeux des gens : les positions, la célébrité. Ils veulent être des stars politiques, du showbiz et même des stars de l’évangile ! « Seigneur, je veux prêcher devant des milliers de personnes. » Cependant, si on sonde le cœur de cette personne, ce n’est pas vraiment le désir de sauver des milliers qui la motive, c’est secondaire ; c’est plutôt le désir de paraître et de faire le show devant des foules. Et si la vidéo peut devenir virale sur les réseaux sociaux, c’est encore mieux. L’orgueil de la vie (1Jn 2.16)…
  • La mort des ennemis – Une autre spécialité chrétienne : les prières imprécatoires. Tuer les ennemis réels ou supposés à coups de prières. Les ‘griller’ avec le feu du St-Esprit ! Qu’est-il advenu de : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux… Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? …Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? » (Mat 5.44-47) Sur la Croix, Jésus aurait pu dire un seul mot et tous ses ennemis seraient morts en une seconde ; mais quand Dieu lui a demandé ce qu’Il voulait, Il a plutôt dit, « Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »
  • Une longue vie – Malgré tout ce que la Bible dit au sujet du ciel, beaucoup de chrétiens ont peur de mourir. Ils veulent rester sur terre et jouir de cette vie le plus longtemps possible. Ils chantent les merveilles de la présence de Dieu, mais si le Seigneur devait les prendre littéralement au mot et dire : « Puisque tu soupires tant après le ciel et ma présence, viens ! » Vous verrez la panique et vous entendrez les pleurs et les supplications. Dieu veut que nous L’adorions en esprit et en vérité.
Analyse les prières que tu as faites ces derniers mois. Dans quelle catégorie tombent-elles ? As-tu prié pour le salut des âmes ? La sagesse pour bien faire ton travail ? La sagesse et le discernement dans ton rôle de parent ou d’époux ? La sagesse pour conduire le peuple de Dieu ? Tes prières visent-elles les intérêts de Dieu ou bien les tiens ? Si tu veux que Dieu s’occupe de tes besoins et désirs, fais de Lui tes délices (Ps 37.4) ; occupe-toi d’abord de ce qui Lui tient à cœur et le reste suivra : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Mat 6.33).

Voilà le secret et il n’y en a pas d’autre – à moins que tu choisisses de te prosterner devant le diable (Mat 4.8-9). Pour paraphraser mon pasteur, ne demande pas à Dieu de bénir ce que TU fais et ne lui demande pas ce que TU veux. Trouve plutôt ce qu’Il est entrain de bénir et fais-le, trouve ce qu’Il désire, ce qu’Il aime, et demande-le, car quand on demande quelque chose selon sa volonté (son désir), Il écoute et exauce la demande, quelle qu’elle soit (1Jn 5.14-15).


À ta prospérité !

lundi 18 mai 2015

Savoir demander: le véritable secret de la prospérité

« Dieu dit à Salomon: Puisque c’est là ce qui est dans ton cœur, puisque tu ne demandes ni des richesses, ni des biens, ni de la gloire, ni la mort de tes ennemis, ni même une longue vie, et que tu demandes pour toi de la sagesse et de l’intelligence afin de juger mon peuple sur lequel je t’ai fait régner, la sagesse et l’intelligence te sont accordées. Je te donnerai, en outre, des richesses, des biens et de la gloire, comme n’en a jamais eu aucun roi avant toi et comme n'en aura aucun après toi. » 2 Chroniques 1.11-12
Salomon vient d’offrir mille holocaustes au Seigneur. Dieu est ‘impressionné’ et Il lui dit de demander ce qu’il veut. Salomon demande la sagesse et l’intelligence pour bien conduire le peuple de Dieu. Dieu est de nouveau ‘soufflé’ et Il s’engage à lui donner tout ce qu’il a demandé, et même davantage. Pourquoi ? Si tu veux être riche et prospère, imite Salomon.

1. Honore le Seigneur
Salomon venait de perdre son père. Il était en deuil. Mais, au lieu de s’enfermer dans son palais à pleurer, refuser de manger et en vouloir à Dieu, il a convoqué le peuple et a offert mille sacrifices au Seigneur. Waouh ! Bien aimés, même dans la peine et la douleur, Dieu reste Dieu et doit être honoré et placé au-dessus de toute autre chose. Dieu veut que nous rendions grâces en TOUTES circonstances (1Thess 5.18). C’est une façon de montrer que nous Lui faisons confiance. Comment réagis-tu quand tu perds quelqu’un ou quelque chose de cher?

2. Aime, soucie-toi et prends soin du peuple de Dieu
Dieu s’est acquis ce peuple à un prix inestimable : le sang de Son Fils. Fais attention à la manière dont tu traites le peuple de Dieu. « Pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi » (Gal 6.10). La Bible nous exhorte à aimer notre prochain comme nous-mêmes, mais Jésus nous demande à maintes reprises, de nous aimer les uns les autres, de l’amour dont Il nous a aimés. Autrement dit, nous devons aimer le peuple de Dieu, nos frères et sœurs dans la foi, plus que nous ne nous aimons nous-mêmes. Voilà le signe distinctif du vrai disciple : aimer le peuple de Dieu de l’amour de Christ – c.à.d. être prêt à mourir pour les frères… Je rappelle au passage que si c’était humainement impossible, le Seigneur ne nous le demanderait pas. Il n’est pas sadique et Il sait de quoi nous sommes faits.
‘Meurs’ pour le peuple de Dieu. tue ton égo, tue ton 'Moi' profond. 
  • Sacrifie ton temps: ne zappe pas les réunions. Visite les frères.
  • Sacrifie ton estomac: Jeûne pour les frères.
  • Sacrifie tes ressources. Utilise de temps en temps l'argent que tu avais mis de côté pour la dernière chaussure à la mode ou la dernière coiffure ou un voyage, pour venir en aide à un frère ou à une sœur dans le besoin. 
  • Mets les intérêts des frères et sœurs avant les tiens. Oui, certaines personnes pourraient chercher à profiter de ce genre de disposition, même dans la bergerie du Seigneur; et c'est pour cela que Salomon a demandé la sagesse et l'intelligence (certaines versions ont, le discernement). Ce que je veux dire, c'est que quand Dieu regarde ton cœur, Il doit toujours voir quelqu'un qui est prêt à sacrifier quelque chose pour Son peuple. 
Salomon désirait sincèrement le bien du peuple. Il n’est pas devenu roi pour son gain personnel, ou pour les opprimer. Il aimait, respectait le peuple de Dieu et voulait sincèrement le bénir.

Je vais m'arrêter ici pour l'instant. Le dernier point, celui qui m’a inspiré cet article, est plutôt long et je ne veux pas m’étendre outre mesure. Je conclurai donc la semaine prochaine. Entre temps, il y a ici suffisamment de matière pour nous faire cogiter longtemps

À ta prospérité!