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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 6 juillet 2015

Leçons tirées de la multiplication des pains

J’espère que vous connaissez bien l’histoire de la multiplication des cinq pains et des deux poissons (Mat 14.13b-21 ; Jn 6.5-11). Pour ne pas faire trop long, je préfère ne pas recopier les textes de base ici. Voici les leçons que j’en ai tirées.

1. Il y a certes un temps pour rire et un temps pour pleurer, mais il n’y a pas de temps pour ne pas exercer le ministère. Il est écrit: « Prêche la parole en toute occasion, favorable ou non » (2Tim 4.2). Ma douleur et mes circonstances personnelles ne sont pas une raison valable, devant Dieu, pour me fermer à la souffrance de ceux qui m’entourent. Jésus vient d’apprendre la décapitation de Son cousin, le Prophète Jean-Baptiste, un grand homme de Dieu (Mat 11.11). Cette mort lui rappelle probablement de quelle manière Il quittera Lui même ce monde. Il est triste et a besoin d’être seul. Il se retire dans un lieu désert, mais une foule de 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants—c.à.d. 12 à 15 mille personnes en réalité—vient le rejoindre. En les voyant arriver, Jésus comprend que Dieu Lui dit : « La vie continue. J’ai besoin de Toi et les gens ont besoin de toi maintenant. Au boulot ! »

2. Si Dieu me met devant une situation humainement impossible, alors le miracle est proche. « Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu » (Jn 6.7). À cette heure-là, même s’ils avaient pu acheter tout le pain qu’il y avait dans toutes les boulangeries à l’entour, cela n’aurait probablement jamais suffi à nourrir autant de monde. La situation était sans issue. Mais quand Jésus a posé la question, Philippe aurait dû répondre comme Ézéchiel dans la vallée d’ossements desséchés. Quand Dieu lui a demandé si ces os pouvaient revivre, Ézéchiel n’a pas commencé à faire l’analyse géopolitique et socioéconomique de la situation. Il a simplement répondu : Seigneur Éternel, Tu le sais (Ez 37.3). En effet, Jésus aussi savait déjà ce qu’Il allait faire (Jn 6.6).

3. Si je fais face à une situation impossible, alors je suis probablement la solution et l’instrument du miracle. C’est Ézéchiel qui a prophétisé pour ramener les os à la vie et Dieu n’a pas sorti la nourriture du néant pour nourrir la foule, Il a utilisé les ressources qui étaient déjà disponibles. « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mat 14.16). Nous avons toujours TOUT ce qu’il nous faut et nous l’avons toujours pleinement (Col 2.10). C’est juste une question de disposition de d’esprit, de disposition de cœur et de perspective.

Une disposition d’esprit : « Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée; renvoie la foule, afin qu’elle aille dans les villages, pour s’acheter des vivres. » Nous tendons trop souvent à fuir les difficultés. Voilà pourquoi les disciples ont voulu renvoyer la foule. C’est une mentalité défaitiste.

Une disposition de cœur : Ceux qui sont émus de compassion ; ceux qui veulent sincèrement aider et résoudre les problèmes autour d’eux connaîtront fréquemment ce genre de miracles. En voyant venir cette foule, Jésus n’a pas pensé : « J’espère qu’ils ont apporté leur goûter. » Quand l’heure a commencé à avancer, Il n’a pas non plus pensé : « Il y a encore 500 personnes à guérir, je ne finirai pas aujourd’hui. Il faut qu’ils rentrent et qu’ils reviennent demain. J’ai déjà beaucoup fait. De toutes les façons, on n’a pas de quoi les nourrir. » Non. Il ne s’est soucié ni de l’heure, ni des ressources ; Il s’est seulement soucié de soulager la misère des gens et de leur faire du bien.

Une question de perspective. Nous avons souvent tendance à minimiser ce que Dieu nous donne – c’est de l’ingratitude. « Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons... mais qu’est-ce que cela pour tant de gens? » (Mat 14.17, Jn 6.9). Les disciples pensaient que les cinq pains et les deux poissons étaient insignifiants devant l’immensité des besoins. Mais Jésus a vu les choses autrement. Il s’est dit : « C’est mon Père qui a envoyé ces gens vers moi, en connaissance de cause. Présentement, si ce pain et ces poissons sont tout ce que j'ai à ma disposition pour m’occuper d’eux, c’est que cela est amplement suffisant pour tout le monde. Pas besoin de me plaindre ou de me poser des questions. Je n’ai même pas besoin d'attendre qu’Il les multiplie pour agir. Je vais simplement Le remercier et puis, on va immédiatement commencer la distribution le plus naturellement du monde. » Nous avons TOUT pleinement en Lui. Ce 'tout' peut parfois revêtir un aspect très insignifiant, mais c’est quand même TOUT. Élisée a demandé à la pauvre veuve endettée ce qu’elle avait chez elle. Elle a répondu qu'elle n'avait rien du tout qu’un vase d’huile (2Rois 4.2). Devant sa montagne de dettes, son petit vase d’huile était aussi insignifiant que 5 pains et 2 poissons devant une foule de plus de 10 mille personnes. C’est pourquoi elle a dit qu’elle n’avait rien du tout. Mais quand Élisée a vu le même vase, il n’a pas vu « rien du tout. » Il a vu un business d’huile. Il a vu une percée et une émancipation financières.

Bienaimé(e), qu’as-tu dans la main ? Qu’as-tu à la maison ? Que vois-tu dans tes ressources ? Si tu passes ton temps à attendre que Dieu te donne d’avantage pour entreprendre ; si tu crois que tu n’as pas assez pour toi-même pour pouvoir partager ; et si tu n’apprends pas à apprécier ce que tu as, à rendre grâce, à louer Dieu et à croire que le bon Père qu’Il est t’a déjà donné TOUT ce dont tu as besoin en ce moment, tu ne vivras jamais ce genre de multiplication. Si ce que tu veux faire est de Dieu, alors tu as déjà TOUT ce qu’il faut. Quand Il appelle, quand Il envoie, Il équipe et Il pourvoit émotionnellement, spirituellement et matériellement à tous nos besoins.

Bonne semaine en Christ Jésus!


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