Bienvenue!

Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

Vos commentaires aideront à améliorer la qualité du service et pourront même inspirer de futurs articles. N'oubliez pas de vous abonner si vous voulez être notifiés de leur arrivée.

Une version anglaise de ce blog est disponible à l'adresse suivante: www.lifeflowingpen.com

Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 29 juin 2015

Le regard et l’ouïe de la foi

[…] La foi possède une vue et une ouïe. Elle voit et elle entend au-delà de ce que les autres perçoivent. Elle sait occulter ce qui est visible et évident (les difficultés), pour voir ce qui est invisible et inapparent (la main, la présence, le secours de Dieu). Ce n’est pas pour rien que les Saintes Écritures nous encouragent à avoir des oreilles pour entendre et des yeux pour voir ; c.à.d. des oreilles qui entendent la Voix au-delà de la voix et des yeux qui voient l’Être au-delà de l’être et du paraître.

Josué et Caleb avaient ce regard. Ils ont bien vu les fils d’Anak dans la Terre Promise ; mais contrairement aux dix autres espions, ils ont aussi vu Quelqu’un de plus grand que ces « géants ». Ils ont vu Celui qui les avait faits sortir d’Égypte ; traverser la Mer Rouge ; donner la manne et les cailles à manger ; et abreuvés à l’eau du Rocher. Ils ont choisi de faire confiance à ce Dieu Puissant et Fidèle qui n’ignorait rien de la présence de ces Anakites lorsqu’Il leur avait promis Canaan. Ils savaient qu’Il ne pouvait pas les abandonner maintenant !

Le prophète Élisée avait aussi ce regard. Un matin, au lever, son serviteur a constaté qu’ils étaient cernés par l’armée syrienne venue capturer son maître et il a paniqué. Élisée l’a rassuré en lui disant qu’il y avait en réalité plus de monde avec eux, que contre eux.  Puis, il a demandé au Seigneur d’ouvrir les yeux de son serviteur afin qu’il le voie. L’Éternel l’a exaucé et Guéhazi a pu voir de nombreux chevaux et des chars de feu tout autour d’Élisée (2Rois 6.12-17). Guéhazi était-il physiquement aveugle ? Non. Ce n’était donc pas ses yeux naturels, mais les yeux de la foi que Dieu avait ouverts.

Joseph avait également des yeux pour voir. Quand Mme Potiphar est venue le séduire, il a vu tous les avantages dont il aurait bénéficié en qualité d’amant de la patronne ; mais il a aussi vu autre chose. Il a vu la destinée qui allait être la sienne quand Dieu accomplirait finalement ce qu’Il lui avait promis en songes. S’il avait cédé, 
  • Au pire Potiphar aurait découvert le pot aux roses – avec des conséquences qu’il est aisé d’imaginer.
  • Au mieux, Potiphar n’en aurait rien su et Joseph serait resté son intendant—un intendant chéri peut-être, mais un esclave tout de même. 
Au-delà de l’épreuve que représentait Mme Potiphar, il y avait la gloire ou l’ignominie ; une vie d’esclave ou un fauteuil de Premier Ministre du plus puissant Royaume de l’époque. C’est grâce au regard de la foi qu’il réussit brillamment le test de la tentation et fit confiance à Dieu. 

Par contre, Ésaü est l’exemple de ceux qui ont des yeux et qui ne voient pas. Devant l’épreuve de la faim, il a seulement vu le plat de lentilles de son frère, alors que Jacob a vu le droit d’ainesse. Et pour obtenir cette perle de grand prix, il était prêt à échanger ce qu’il avait et supporter la faim un peu plus longtemps…

Cher frère, chère soeur, qu’as-tu vu hier ? Que vois-tu aujourd’hui ? Qu’as-tu cessé de voir ? Je prie que tes yeux et tes oreilles ne servent pas seulement de décoration, mais que tu aies des yeux pour voir et des oreilles qui entendent. Passe une excellente semaine et que Dieu te bénisse.

Extrait de mon livre Catalyseurs de Faveur, Devenir un homme ou une femme selon le cœur de Dieu – Chapitre I, La Foi. Disponible sur Amazon en versions papier et digitale

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire