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Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

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Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 28 février 2011

Fais attention à ce que tu demandes…

Avez-vous déjà entendu le proverbe (ou l’adage) : ‘‘Fais attention à ce que tu souhaites car cela pourrait devenir réalité.’’ Ou encore, ‘‘Fais attention à ce que tu demandes car tu pourrais l’obtenir’’ ? 

Dans mon post ‘‘Prie pour moi…’’, j’expliquais combien il était souvent risqué de demander à Dieu de revenir sur Ses sanctions. Je nous exhortais à faire confiance à Dieu qui sait très bien ce qu’Il fait et qui punit toujours en connaissance de cause. J’avais également dit que même s’il pouvait Lui arriver d’exaucer la requête d’un de Ses serviteurs à cause de l’alliance, le prix à payer pour ce type d’intercession était généralement très élevé. 
Les exemples qui suivent vont davantage illustrer, le danger que représente l'exaucement de certaines prières. 

2Rois 20:1-6, « En ce temps-là, Ézéchias fut malade à la mort. Le prophète Ésaïe, fils d'Amots, vint auprès de lui, et lui dit: Ainsi parle l'Éternel: Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus. Ézéchias tourna son visage contre le mur, et fit cette prière à l'Éternel: O Éternel! souviens-toi que j'ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de cœur, et que j'ai fait ce qui est bien à tes yeux! Et Ézéchias répandit d'abondantes larmes. Ésaïe, qui était sorti, n'était pas encore dans la cour du milieu, lorsque la parole de l'Éternel lui fut adressée en ces termes: Retourne, et dis à Ézéchias, chef de mon peuple: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu de David, ton père: J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes. Voici, je te guérirai; le 3e jour, tu monteras à la maison de l'Éternel. J'ajouterai à tes jours 15 années. Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d'Assyrie; je protégerai cette ville, à cause de moi, et à cause de David, mon serviteur… 12 En ce même temps, Berodac Baladan, fils de Baladan, roi de Babylone, envoya une lettre et un présent à Ézéchias, car il avait appris la maladie d'Ézéchias. Ézéchias donna audience aux envoyés, et il leur montra le lieu où étaient ses choses de prix, l'argent et l'or, les aromates et l'huile précieuse, son arsenal, et tout ce qui se trouvait dans ses trésors: il n'y eut rien qu'Ézéchias ne leur fît voir dans sa maison et dans tous ses domaines. Ésaïe, le prophète, vint ensuite auprès du roi Ézéchias, et lui dit: Qu'ont dit ces gens-là, et d'où sont-ils venus vers toi? Ézéchias répondit: Ils sont venus d'un pays éloigné, de Babylone. Ésaïe dit encore: Qu'ont-ils vu dans ta maison? Ézéchias répondit: Ils ont vu tout ce qui est dans ma maison: il n'y a rien dans mes trésors que je ne leur aie fait voir. Alors Ésaïe dit à Ézéchias: Écoute la parole de l'Éternel! Voici, les temps viendront où l'on emportera à Babylone tout ce qui est dans ta maison et ce que tes pères ont amassé jusqu'à ce jour; il n'en restera rien, dit l'Éternel. 18 Et l'on prendra de tes fils, qui seront sortis de toi, que tu auras engendrés, pour en faire des eunuques dans le palais du roi de Babylone…21 Ézéchias se coucha avec ses pères. Et Manassé, son fils, régna à sa place. 2Rois 21:1, Manassé avait 12 ans lorsqu'il devint roi, …2 Il fit ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, selon les abominations des nations que l'Éternel avait chassées devant les enfants d'Israël. » 

Ezéchias avait vécu une vie agréable au Seigneur et ce dernier lui offrait la possibilité de partir en beauté. Malheureusement, comme beaucoup d’entre nous, Ezéchias s’est accroché à la vie. Il a plaidé sa cause devant le Dieu qu’il avait servi avec fidélité et intégrité et, fatigué de ses larmes, Dieu a cédé et lui a accordé 15 années supplémentaires. Il avait eu gain de cause, il était heureux, et pourtant, il aurait dû en pleurer. Si on lui avait permis de savoir à l’avance quel aurait été le fruit de ces 15 années , je ne suis pas certaine qu’il aurait autant tenu à vivre…pour le plaisir de vivre. 

En effet, peu de temps après son spectaculaire rétablissement, Ezéchias s’est laissé emporté par l’orgueil et n’a pas résisté à l’envie de faire étalage de sa gloire et de sa puissance devant une nation traditionnellement ennemie d'Israël. Cette fois, le jugement de Dieu n’a pas tardé: le peuple irait en captivité à Babylone justement et ses fils seraient faits eunuques, ils seraient émasculés... 

Comme si cela ne suffisait pas, Ezéchias a aussi mis à ‘profit’ les 15 ans que le Seigneur lui avait accordés, pour offrir à Israël le roi le plus abominable de toute son histoire : Manassé. Il était si exécrable, qu’il devint l’étalon de mesure de la méchanceté des souverains après lui. Chaque fois que l’un d’eux faisait le mal, on disait qu’il agissait ‘‘selon les voies de Manassé, son père.’’ Idolâtrie, profanation du Sanctuaire, divinations de toutes sortes, spiritisme, sacrifices humains etc., il ne se priva de rien et son fils après lui non plus (cf. 2Rois 21:1-9, 18-21). La situation était telle que le Seigneur finit par prononcer contre la Nation toute entière, un jugement terrible : 

2Rois 21:10-12, « Alors l'Éternel parla en ces termes par ses serviteurs les prophètes: Parce que Manassé, roi de Juda, a commis ces abominations, parce qu'il a fait pis que tout ce qu'avaient fait avant lui les Amoréens, et parce qu'il a aussi fait pécher Juda par ses idoles, voici ce que dit l'Éternel, le Dieu d'Israël: Je vais faire venir sur Jérusalem et sur Juda des malheurs qui étourdiront les oreilles de quiconque en entendra parler» 

Il y a 2-3 ans, j’ai écouté un homme de Dieu qui avait été puissamment utilisé par le Seigneur faire un témoignage à la télévision. Il racontait comment, malgré de nombreuses guérisons miraculeuses et quelques résurrections des morts à son actif, il n’avait toujours pas d’enfant après 9 ans de mariage. Comme toujours, certaines personnes très promptes à juger et à médire avaient déjà commencé à le soupçonner de faux car après tout, ‘‘il n’était pas possible que Dieu abandonne ainsi l’un de Ses fidèles serviteurs!’’ 
Puis le miracle eut lieu: sa femme conçut et lui donna un fils. Ils nageaient tous les trois dans la félicité quand la mort vint chercher sa femme quelques mois plus tard. L’homme de Dieu fut dévasté, surtout à l’idée de penser que sa très chère épouse ne serait pas là pour voir le fils tant attendu grandir. Il continua néanmoins le ministère. 
Un jour, l'enfant tomba malade et mourut très rapidement: il avait environ 5 ans. Le pasteur s’enferma dans une chambre avec le corps et pendant 2 jours, il cria à Dieu: « Tu m’as pris ma femme, je n’ai rien dit. Maintenant Tu veux aussi me prendre tout ce qu’il me reste d’elle ? Jamais ! Où Tu me rends mon enfant, ou je Te rends ton ministère.’’ Après un certain temps, Dieu lui dit: ‘‘J’aime aussi cet enfant ; Je le veux près de moi parce qu’il fait aussi ma joie.’’ L’homme de Dieu répéta: ‘‘Ou Tu me rends mon fils, ou Tu reprends ton ministère.’’ Finalement, le Seigneur ramena l’enfant à la vie et le père sortit triomphalement avec lui, au milieu d’une foule de fidèles en émoi. Tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes… 

C.S Lewis a dit : “Il y a deux types de personnes: ceux qui dissent à Dieu, ‘Que Ta volonté soit faite, ‘ et ceux à qui Dieu dit, ‘C’est bon, il sera fait comme tu le veux’.” Notre homme n’allait pas tarder à en faire l’expérience. 

En effet, vers l’âge de 15-16 ans, l’enfant devint rebelle. Il devint membre d’un gang qui se mit à terroriser le coin. Beaucoup de personnes quittèrent l’église car le pasteur n’arrivait pas à discipliner son fils. N’en pouvant plus, l’homme de Dieu se surprit un jour à supplier le Seigneur de bien vouloir prendre son fils, à défaut de le changer. Après quelques jours de supplication, le Seigneur lui répondit : ‘‘Quand Je voulais de lui parce qu’il faisait Ma joie, tu Me l’as refusé. Maintenant que tu n’en veux plus et que personne n’en veut, Tu me supplies de le prendre : Je ne le ferai pas ; il est à toi.’’ Le gamin fut descendu plus tard par la police à la suite d’un braquage qui avait mal tourné. Son père qui racontait cette histoire, aurait donné cher pour revenir en arrière et laisser partir cet enfant à l’âge de 5 ans. Si seulement il avait su…. 

Mais faut-il nécessairement d’abord savoir pour croire ? Faut-il savoir pour faire confiance à la Toute-Puissance et à la Toute-Bonté de Dieu ? « Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! » Jean 20:29 

J’ai commencé ce post en disant: ‘‘Fais attention à ce que tu demandes car tu pourrais l’obtenir.’’ Et ce que tu veux tant obtenir pourrait te rendre malheureux à vie. Cela pourrait aliéner à jamais ta descendance. Veux-tu réellement ce que tu veux ? 

Ayons foi en l’omniscience, en la sagesse et en la bonté de Dieu : Il sait ce qu’Il fait, Il sait où Il nous mène. Ses choix sont droits et sûrs. Nous ne connaissons pas l’avenir, nous vivons dans le présent et si nous pouvions voir à l’avance le résultat de certaines de nos ferventes requêtes, le fruit de nos intercessions, nous voudrions parfois en mourir. Comme disait Ste Thérèse d’Avila, ‘‘Que de larmes seront versées sur des prières exaucées.’’ 

Bonne semaine!!

lundi 21 février 2011

Jésus à la Mosquée ?

Je vois déjà les levées de boucliers et c’est tant mieux, car je vous avais promis dès le début que certains de mes articles seraient dérangeants. 

Posons-nous un peu les questions suivantes: Qu’est-ce qui empêcherait Jésus de se rendre dans une mosquée, dans un temple bouddhiste ou hindouiste ? Pourquoi ne le ferait-il pas ? Sans vouloir raviver ici le conflit Israélo-palestinien, je rappelle que Jésus était certes Israélite né en Palestine, mais l’on peut difficilement dire qu’Il était de religion juive, au pur sens du terme. Et j’en donne pour preuve, le Nouveau Testament. S’Il avait été ‘juif’, on n’aurait toujours que l’Ancien Testament à notre disposition. Cependant, malgré ses fréquentes altercations avec les hauts dignitaires du judaïsme et bien qu’Il était venu bâtir Son Eglise, Il se rendait régulièrement au Temple et à la synagogue. En plus d’assister aux réunions de maison au cours desquelles ils prenaient la Communion et revenaient sur les enseignements du Seigneur, les apôtres et les 1ers chrétiens fréquentaient aussi les lieux de culte juifs. 

Jean 4:4-26, « Comme il fallait qu'il passât par la Samarie, 5 il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. 7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire… 9 La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. - 10 Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. 11 Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? 12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? 13 Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; 14 mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. 15 La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. 16 Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. 17 La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. 18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. 19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. 20 Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. 21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. 25 La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. 26 Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle. »

La religion de cette femme prédisait la venue du Messie et prescrivait de se rendre sur le mont Garizim pour rendre un culte à Dieu (c’est la montagne dont elle parle). Jésus a utilisé cela ainsi que certains éléments de la vie privée de cette dame, pour lui faire comprendre qui Il était réellement et ce qu’Il pouvait faire pour elle. De nos jours, Chrétiens, Juifs et Musulmans, pour ne citer que ceux-là, attendent l’avènement du Messie. Et à tous, le Seigneur veut dire aujourd’hui : ‘‘Je suis le Christ, Moi, Jésus qui te parle.’’ ‘‘Je suis le Mâshiach, Moi Yeshua qui te parle’’ ; ‘‘Je suis le Mahdi, Moi, Issa Ben Mariam qui te parle.’’

Actes 17:22, « Paul, debout au milieu de l'Aréopage, dit: Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. 23 Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j'ai même découvert un autel avec cette inscription: A un dieu inconnu! Ce que vous révérez sans le connaître, c'est ce que je vous annonce. 24 Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples faits de main d'homme; 25 il n'est point servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. 26 Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure; 27 il a voulu qu'ils cherchassent le Seigneur, et qu'ils s'efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous, 28 car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être... 29 Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l'or, à de l'argent, ou à de la pierre, sculptés par l'art et l'industrie de l'homme. 30 Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, 31 parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts... 32 Lorsqu'ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent: Nous t'entendrons là-dessus une autre fois. 33 Ainsi Paul se retira du milieu d'eux. 34 Quelques-uns néanmoins s'attachèrent à lui et crurent, Denys l'aréopagite, une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux. »

C’est dans l’esprit de son Maître, que Paul s’est comporté au milieu des Athéniens. Il aurait pu se mettre à polémiquer ou violemment s’en prendre à leurs divinités mais il a préféré admirer leur piété et rechercher comment utiliser leurs croyances pour mettre le cap dans la direction du Christ. Il savait que le plus important ce n’était pas la polémique ou la controverse. Il savait qu’il ne gagnerait rien à trainer dans la boue, ce que ces gens tenaient en très haute estime. Son but était de tout faire pour sauver le plus grand nombre ; de le sauver par amour et tolérance et non de le perdre par arrogance et étroitesse d’esprit. En effet, il dit lui-même: « Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; 21 avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. 22 J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. 23 Je fais tout à cause de l'Évangile, afin d'y avoir part. » (1 Corinthiens 9:19-23) 

Dans une vision, Jean nous dit qu’il regardait et qu’il a vu dans le ciel, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; (Apocalypse 5:9 et 7:9). Je crois sincèrement que si Jésus revenait au milieu de nous, Il n’aurait aucune difficulté à se rendre dans tous les lieux de culte. Il irait partout où des hommes et des femmes de toutes couleurs et de tous horizons se rassemblent pour adorer Dieu, quand bien même ils le feraient sans intelligence. Ensuite, Il leur ouvrirait les pages qui pointent vers Lui à partir de ce qu’ils considèrent comme sacré, à partir de leur Livre. En effet, aux deux disciples rencontrés sur la route d’Emmaüs, commençant par Moïse et par tous les prophètes, Il expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait (Luc 24:27). Et bien qu’il n’y ait aucune mention directe de Son Nom ‘Jésus’ dans l’Ancien Testament, comme ils étaient juifs, Il utilisa quand même habilement ces Écrits pour les conduire à Lui. TOUS les prophètes ont parlé de Lui (Actes 10:43). Si ces disciples avaient été musulmans, brahmanes, bouddhistes ou animistes, comme Paul avec les Athéniens, Il aurait tout aussi bien su leur ouvrir les yeux sur tous les éléments de leurs cultes qui menaient à Lui. Il dit en effet, « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi » ? (Jean 5:39) 

Jésus est sans contredit, le Chemin, la Vérité et la Vie ; mais ce n’est pas en nous comportant comme nous le faisons, que nous attirerons les âmes vers Lui. Nous devons être des imitateurs de Paul, comme il a lui-même été imitateur du Christ (1 Corinthiens 11:1). Faisons-nous tout à tous, si nous avons réellement à cœur que plusieurs entendent la Bonne Nouvelle. 


Le but de cet article n’est pas de nous faire déserter nos églises en faveur des mosquées, mais de nous sortir de la bigoterie. Dieu ne peut être limité ni à un lieu, ni à un local, ni à un peuple. Si cela était le cas, Il ne serait plus Dieu, mais un banal esprit local ou territorial. 

Rien ne L’oblige à n’entrer que dans nos églises. Il est libre de visiter d’autres bergeries (d’autres lieux de culte) quand Il le veut, afin d’appeler à Lui celles de Ses brebis qui s’y trouvent (Jean 10:16). 
 

Finalement, Jésus à la mosquée ? Oui, pourquoi pas ? …;-)


Excellente semaine!

jeudi 17 février 2011

Encore quelques mots sur la provision divine…

Mat 6:25-26, 28-32, « C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? 26 Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux?...28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; 29 cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. 30 Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? 31 Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? 32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. »
 
Ma fille m’a posé une question qui au sujet de mon précédent post, et je pense que la réponse que je lui ai donnée pourrait également profiter à plusieurs. Elle voulait savoir comment réconcilier le fait de simplement rendre grâces avec le fait que lors de nos dévotions familiales, il nous était souvent arrivé de faire des requêtes. J’ai utilisé une image pour lui répondre. 

Quand un bébé a faim ou veut dormir, il pleure et sa maman comprend le message. Quand il est un peu plus grand et qu’il peut parler, il exprime plus ou moins patiemment sa faim par des mots. Quand il est jeune adolescent ou jeune adulte, il entre à la cuisine et se fait un sandwich ou réchauffe de la nourriture. Dans tous ces cas de figure, la solution se trouvait déjà dans la maison avant même que l’enfant ait éprouvé la faim. 

Une mère qui a acheté les fruits et les céréales que sa fille de 17 ans aime, tomberait des nues si cette dernière venait la supplier de lui donner un fruit ou de la laisser manger un peu de céréales, chaque fois qu’elle a un petit creux. L’attitude normale serait que la jeune ado rentre, voit les courses, et dise simplement : « merci maman, pour les fruits et les céréales. » Et puis, qu’elle se serve chaque fois qu’elle en a besoin n’est-ce pas ? 

Pendant le culte familial, nous devons tenir compte de ce que nous n’avons pas tous le même âge spirituel et nous devons nous mettre au niveau des plus jeunes pour qu’ils comprennent bien tout ce qui se passe et puisse grandir à leur rythme. 

Cependant, réalisons que Dieu est bien plus que cette mère : Il a déjà fait les courses pour TOUT ce dont nous aurons besoin. Il nous suffit de dire merci, de rentrer dans Sa cuisine, et de nous servir. 

Qu’a-t-Il dit à Elie ? Quand la famine et la sécheresse faisaient rage en Israël, Dieu dit à Elie : « Pars d'ici, dirige-toi vers l'orient, et cache-toi près du torrent de Kerith, qui est en face du Jourdain. Tu boiras de l'eau du torrent, et j'ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là. » (1R 17:3-4).
Et la Bible nous apprend que ces corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir. Quand le torrent fut sec, Dieu parla encore à Elie, disant : « Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir. » (vs 9) 

Dieu n’a pas dit à Elie, « Va près du torrent de Kerith et débrouille-toi ; Va à Sarepta et cherche, qui sait, peut-être que quelqu’un aura pitié de toi. » Non. Il lui a dit : « Va là-bas, ne te soucie de rien, J’ai déjà mis en place les systèmes de ta subsistance. Je me suis déjà occupé de TOUT. J’ai déjà donné des ordres aux corbeaux et à une veuve, à ton sujet. » 

C’est pourquoi je dis qu’il est impossible, je dis bien IMPOSSIBLE de manquer de provision alors que l’on se trouve là où Dieu veut que l’on soit (le bon endroit), quand Il veut que nous y soyons (le bon moment) et entrain de faire ce qu’Il nous y a envoyés faire (les bons désirs). 

La nourriture, la boisson et le vêtement sont garantis aux enfants de Dieu. Ils ne devraient JAMAIS se faire de souci pour ces choses, ils n’ont pas à pleurer ou à prier pour cela. Ils doivent simplement rendre grâces à Dieu pour ces choses et L’écouter leur dire –comme à Elie et à Abraham- où elles se trouvent. 


Si tu te retrouves dans le manque, pose-toi simplement ces questions : 

1) Suis-je au bon endroit ? Est-ce que c’est Dieu qui m’a demandé de venir habiter ici ? de prendre ce job ? de quitter mon pays ? Si Elie était allé ailleurs qu’au torrent de Kerith ou à Sarepta, il aurait crevé de faim et aurait privé la nation d’un prophète. 

2) Est-ce le moment pour moi d’être ici ? Dieu peut te dire de partir à tel ou tel endroit, mais tu peux y aller trop tôt ou trop tard. Il y avait un laps de temps précis pendant lequel Elie devait rester au torrent de Kérith. S’il avait décidé de se rendre à Sarepta quelques jours plus tard, il aurait crevé de soif (peut-être même en chemin car Dieu Seul connaissait le niveau de ses réserves). Si Joseph avait ramené sa famille plus tôt, Hérode aurait fait assassiner Jésus (Mathieu 2.13). 

3) Ai-je les bons désirs ? Jésus introduit Son propos sur les inquiétudes par: « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » Et Il le termine avec : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Autrement dit, « Que vos besoins soient les besoins de Dieu et vous verrez toujours Sa provision. » Si je me contente de ce qui plaît à Dieu, de ce qu’Il veut pour moi et pour lequel Il a déjà pourvu, au lieu de désirer au contraire ce que Mamon (le Dieu-argent) peut et veut me donner, je n’aurai aucun souci. Cependant, je peux être au bon endroit, au bon moment, mais refuser de me contenter du pain et de la viande des corbeaux ou de la nourriture de la veuve. Je peux refuser toute frugalité et toute modestie dans mes goûts et me laisser séduire par tout le ‘mieux’ et tout le luxe que peut m’offrir l’argent… A Morija, sur la montagne, le bélier prévu par Dieu attendait Abraham ; imaginez ce qui serait arrivé si celui-ci avait décidé qu’il voulait plutôt sacrifier une vache ? A Kerith et à Sarepta, Dieu avait aussi préparé le menu d’Elie d’avance  que ce serait-il passé si le prophète avait dédaigné cela parce qu’il avait autre chose en tête pour ses repas ? Il aurait connu le manque et il serait mort de faim. 

Quelle est ta situation à toi aujourd’hui ? Es-tu entrain de courir après des choses pour lesquelles il n’y a aucune provision dans ton environnement ? Si c’est le cas, fais gaffe car tu seras rapidement frustré et tu risques de te tourner vers des solutions non divines. Cependant, si tu es là où il faut, quand il le faut et entrain de faire ce que le Seigneur désire et rien que cela, alors Dieu pourvoira à TOUS tes BESOINS, parce que tes besoins sont les Siens. 

 
Que Dieu te bénisse et te fasse prospérer.

lundi 14 février 2011

A propos de la provision divine…

J’allais récemment quelque part avec une amie, quand elle a commencé à me dire comment pendant des semaines ou des mois, elle s’était rendue dans un lieu, sans jamais remarquer qu’on y offrait certains services qu’elle recherchait actuellement. Finalement, elle s’est exclamée : ‘‘C’est fou, comme on ne remarque pas certaines choses tant que l’on n’en a pas besoin.’’ Et boum, c’était parti ! Sa réflexion avait déclenché quelque chose en moi et m’avait ouvert les yeux sur la façon dont Dieu pourvoit à nos besoins. 


Avant de créer Adam et Eve, le Seigneur a d’abord mis en place le cadre dans lequel ils devaient évoluer. Autrement dit, tout ce qu’il nous faut pour vivre au quotidien, tout ce qu’il nous faut pour accomplir notre destinée, tout ce qu’il nous faut pour ETRE, a déjà été pourvu par le Seigneur et se trouve là, à portée de mains. Ce n’est pas comme si cela venait de nulle part, cela a toujours été là mais seulement, tant que nous n’en avions pas besoin, nos yeux ne le voyaient pas. 

Genèse 28:16-17, « Jacob s'éveilla de son sommeil et il dit: Certainement, l'Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas! Il eut peur, et dit: Que ce lieu est redoutable! C'est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte des cieux! » 

Nous ne découvrirons certaines fonctionnalités de notre ordinateur, de notre navigateur ou de notre téléphone, que lorsque nous en aurons besoin. Elles ont pourtant toujours été là, bien avant que nous éprouvions même le désir ou le besoin de les utiliser ; seulement, nous n’en étions pas conscients. 
Jacob avait passé la nuit dans un lieu qui lui semblait banal. Mais au cours de la nuit, il a eu un songe dans lequel il a vu des anges rallier la terre et le ciel au moyen d’une échelle. Puis, Dieu lui est apparu et lui a fait une promesse et Jacob a soudain réalisé que Dieu se trouvait dans le lieu. Ce n’est pas la présence de Jacob qui a changé ou provoqué quoique ce soit car les anges étaient probablement à l’œuvre à cet endroit bien avant qu’il ne s’y couche ; mais le Seigneur voulait simplement ouvrir ses yeux sur le fait que Son secours n’est jamais loin. 

Quand on comprend spirituellement ceci, 

1) On arrête de demander n’importe quoi dans la prière.  
On ne peut pas se mettre à pleurer pour du pain, un toit, un boulot ou un conjoint car Dieu sait qu’on en a besoin ; et si on en a besoin, alors c’est que cela a déjà été pourvu. C’est là, tout prêt. En effet, quel père responsable attendrait que son enfant lui demande d’aller à l’école avant de penser à l’inscrire ? La plupart du temps, l’école a été choisie et les enfants ont été inscrits avant même qu’ils aient pu comprendre ce que c’est que l’école. Quelle mère normale attendrait que son bébé demande à manger pour penser à aller faire les courses ? Généralement, le lait et les petits pots sont prêts longtemps à l’avance. Or Dieu est plus que responsable et Il a déjà pensé à TOUT et TOUT prévu. C’est pourquoi Jésus pouvait dire et redire : «... Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez…31 Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? 32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. » (Matthieu 6:8, 31-32) 

2) On réalise que ceux qui ont des affections célestes ne peuvent connaître le manque
Il est écrit en effet, « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Matthieu 6:33) Autrement dit, ces choses (que le monde recherche) seront données en plus d'autres, à ceux qui s’occupent des affaires du Royaume. C’est une promesse ferme : ils n’ont donc plus à prier pour les avoir. 

3) On apprend que Dieu est toujours à l’heure et que chaque chose se fait en son temps. 
« Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6:34) Il est inutile de se casser la tête : Dieu est Fidèle et Il répondra infailliblement ‘présent’ lorsque le besoin se présentera. C’est dans cet esprit que Jésus disait, « Quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même; car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. » ou encore, « Quand on vous mènera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz; car le Saint Esprit vous enseignera à l'heure même ce qu'il faudra dire. » (Matthieu 10:19-20, Luc 12:11-12) 

4) On devient des canaux qui laissent couler la grâce. 
Je suis aujourd’hui convaincue que tout chrétien normal doit expérimenter tous (je dis bien TOUS) les dons spirituels. Je ne dis pas qu’il doit les posséder tous, mais qu’il peut TOUS les expérimenter à un moment ou à un autre. En effet, si nous nous laissons simplement conduire par l’Esprit de Dieu avec zèle et docilité, nous verrons que les dons de miracles, de guérisons, de prophétie, de connaissance etc., se manifesteront au travers de nous chaque fois que le BESOIN s’en fera ressentir. Dieu nous mettra dans des circonstances où sans que nous y ayons préalablement réfléchi, conformément à ce qui a été dit au point précédent, le Saint Esprit qui distribue les dons, nous donnera aussi à l’instant même, le don approprié (cf. 1Corinthiens 12). 

5) Comme Jésus, on prie donc simplement pour rendre grâces : 
‘‘Père, je Te loue et je Te remercie de ce qu’une fois de plus, comme toujours, avant même que je n’y pense, Tu avais déjà prévu la solution pour ceci ou cela. Ouvre simplement mes yeux afin que je voie où Tu l’as mis. Ouvre mon entendement, afin que je comprenne…’’ Et l’on prie pour éviter toute distraction et rester vigilant, afin que le moment venu, l’on sache voir et reconnaître la provision de Dieu. Une provision qui prend parfois des voies aussi étranges qu’une pièce de monnaie dans la bouche d’un poisson (Matthieu 17:27)… 


Genèse 22:14, « Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui: A la montagne de l'Éternel il sera pourvu. » 

A cette montagne, Dieu pourvut au sacrifice et ouvrit les yeux d’Abraham sur le bélier qui était attaché non loin de l’endroit où il venait de dresser un autel. 

De quoi as-tu besoin cette année ? Si comme Abraham, tu prends la décision de te concentrer sur la volonté de Dieu et sur les choses spirituelles, le Seigneur ouvrira également tes yeux afin que tu voies dans ton environnement immédiat, toutes les grâces qu’Il a préparées d’avance, mais dont tu n’as encore ni conscience, ni connaissance. Et tu pourras aussi dire qu’en l’année de l’Eternel, en cette année que l’Eternel a faite, en 2011, il a été pourvu pour toi. CROIES-le dans ton cœur, et tu le VERRAS s’accomplir. Nous avons TOUT pleinement en Christ.


Que Dieu vous bénisse et Bonne Saint Valentin !

lundi 7 février 2011

La parabole du semeur (suite) : La puissance de la Parole

Jean 1:1ss « Au commencement était la Parole…4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes…9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme… 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. 12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu…» 

La graine de maïs laissée à elle-même n’est rien d’autre qu’un potentiel inutilisé; mais mise en terre, elle devient plusieurs épis et donc plusieurs autres graines. 

Ainsi, la parole que Dieu nous adresse renferme un potentiel de vie; mais si elle n’est pas plantée dans un cœur, elle ne produira rien et restera stérile. Il nous faut donc recevoir la Parole. Et contrairement à une idée reçue, ‘‘recevoir la Parole’’ ne fait pas de nous des enfants de Dieu, mais cela nous donne seulement le POUVOIR de le devenir… 

La parole vient au milieu des siens : la Bible ne dit pas que ceux qui ne l’ont pas reçue ont cessé de faire partie des ‘‘siens’’ ; elle dit simplement qu’à ceux DES SIENS qui l’ont reçue, il a été donné LE POUVOIR de devenir quelque chose de plus : des enfants de Dieu.
Autrement dit, tant que nous ne recevons pas la Parole de Dieu, sous quelque forme qu’elle se présente, nous manquons de recevoir un pouvoir : celui de grandir dans la manifestation de la divinité

Voilà pourquoi je disais dans mon précédent post, que nous ne pouvons pas du tout nous payer le luxe de négliger une miette de ce que le Seigneur nous dit. Il nous a d’ailleurs mis en garde : «…Quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. » (Luc 9:26) Ce qui peut être paraphrasé ainsi : ‘‘Quiconque négligera/méprisera Mes paroles, Je le négligerai/mépriserai aussi quand Je reviendrai.’’  

Ses paroles sont autant de petits détails qui finiront par donner quelque chose de grandiose. Quand un artiste peint, au début, l’esquisse ne ressemble à rien; mais petit à petit, coup de pinceau après coup de pinceau, la toile prend forme pour devenir un chef d’œuvre. Chaque parole du Seigneur est comme ces coups de pinceau : elle est indispensable pour le résultat final. 

Ceci n’est peut-être pas très évident de prime abord, mais je prie pour que le message passe et surtout, pour que chacun s’engage dans la brèche que j’ai ouverte et puisse approfondir ce que j’ai partagé. 

Pour finir, une fois que la Parole a été semée dans des cœurs fertiles, il faut ensuite : 

1) L’arroser par la louange, l’action de grâce, l’adoration etc. et enlever les éventuelles mauvaises herbes qui pourraient étouffer sa croissance (vigilance, éviter de laisser le diable nous entraîner dans le doute, combat spirituel…) 

2) Attendre. Quand vous plantez quelque chose, vous n’allez pas tous les jours creuser pour vérifier que cela pousse bien. Si vous le faites, vous interromprez sa croissance et vous n’en verrez jamais les fruits. C’est de la même manière, qu’il faut attendre que la semence de Dieu dans notre cœur suive son cours évolutif normal. Ne vous faites pas de soucis, elle va produire de superbes fruits car elle est la puissance de Dieu pour le salut de ceux qui croient. Et comme il faut parfois quelques mois avant la récolte, il vaut mieux ne pas attendre le mois de Décembre pour enfin commencer à recevoir la Parole de vie dans son cœur. Si nous voulons moissonner dès 2011, nous devons aussi accepter dès maintenant que le Divin Semeur puisse semer dans nos cœurs, par Son Esprit, les graines de santé, de prospérité, de succès et autres, qu’Il est sorti pour semer. 

Chérissons tout ce que Dieu nous dit. Laissons ces paroles devenir chair et contemplons-en les glorieux et gracieux fruits qu’elles auront produit dans nos vies. 

Que Dieu vous bénisse !