J’étais supposée vous livrer une autre puissante prière de la Bible cette semaine; mais l’Esprit de Dieu a déposé quelque chose sur mon cœur qui m’impose à faire une parenthèse dans la série sur les prières.
Si on fait un sondage et qu’on demande aux chrétiens quels sont les dons spirituels qu’ils aimeraient avoir, la prophétie, les miracles, les guérisons, la parole de connaissance, les langues (parler et interprétation), seront probablement en tête de liste. Cependant, il est un don qui devrait être particulièrement recherché en ces temps de la fin: c’est celui du discernement ; la capacité de savoir si quelque chose ou quelqu’un vient ou non de Dieu.
Le diable a plusieurs manières de s’en prendre aux hommes; mais il agit principalement sur le domaine des pensées et par l’entremise de certaines personnes. Je ne parlerai pas de son action dans le domaine des pensées aujourd’hui; je vais me concentrer sur le 2e mode d’action.
Quand Dieu veut bénir une personne, Il lui envoie un homme/une femme qui l’aide à passer à une autre étape de sa vie ou qui l’aide à percer. De la même manière, quand le diable veut détruire quelqu’un, il lui envoie aussi un homme ou une femme. Or ni Satan, ni ses agents, ne se présenteront jamais à nous avec des cornes et une queue fourchue. Loin de là; Satan se déguise en ange de lumière (2Cor 11.14) et ses agents aussi. Quand quelqu’un se rapproche de vous, si vous devez cheminer ensemble de quelque façon que ce soit, la première question que vous devez vous poser et qui doit impérativement trouver une réponse claire, c’est de savoir qui l’envoie: Dieu ou le diable ? Parfois, la personne semble tellement gentille et sympa, tellement peu sorcière, qu’on écarte d’emblée la possibilité que Satan puisse être derrière. Jésus nous a pourtant prévenus que la route qui mène à la perdition est large et spacieuse et que beaucoup s’y engouffrent. Tout ce qui brille n’est pas or…
On a souvent tendance à croire que Satan n’utilise que des sorciers, des sorcières, des francs-maçons, rosicruciens etc. ; ainsi, dès qu’on sait que la personne que l’on se prépare à fréquenter n’en fait pas partie, on l’écarte d’emblée de la liste des ‘suspects’. Or la plupart des gens que Satan utilise ne sont même pas conscients qu’ils sont des marionnettes entre ses mains; et pourtant, cela ne change rien aux buts visés par leur manipulateur. La question est donc simple ; mais c’est une question de vie ou de mort : Puis-je peux affirmer avec certitude que Dieu est derrière cette rencontre ?
Si c’est par malheur le diable qui tire les ficelles, mon frère, ma sœur, tu t’en mordras les doigts. Satan n’a aucune bonne intention vis-à-vis des hommes, et pire encore, vis-à-vis des chrétiens. Le Seigneur nous a prévenus qu’il ne vient que pour dérober, égorger et détruire: c’est son seul agenda. Si Satan dirige quelqu’un vers nous, c’est soit pour nous voler quelque chose (une bénédiction, ta paix, ta santé…), soit pour nous tuer physiquement, soit pour nous détruire (c’est la mort spirituelle ; s’assurer que nous perdons notre salut). On ne joue pas avec le feu. Ne pensons pas que nous pouvons contrôler la situation, qu’il n’y a pas de mal; et que cette personne est toute douce, toute innocente, et toute gentille. Jean Racine disait dans Britannicus, « J’embrasse mon rival, c’est pour mieux l’étouffer. » Attention, danger ! Il faut fuir. Quel que soit ce que cette personne /rencontre peut sembler nous apporter ou nous offrir de bon, ce n’est en réalité qu’une pomme remplie de vers à l’intérieur. Si nous nous engageons dans cette relation, peu importe le temps que cela prendra (Satan est patient), nous finirons toujours par le regretter amèrement.
Prions pour le don du discernement ; mais en attendant de l’avoir, si nous voulons sincèrement que Dieu nous dise là où nous mettons les pieds, en Bon Père, Il ne nous laissera jamais nous embarquer dans une aventure destructrice : Il nous répondra toujours. Le problème, c’est que très souvent, comme dit Jacques, nous posons la question alors que nous sommes déjà attirés et amorcés par notre propre convoitise (Ja 1.14). C’était le cas de Balaam. Il avait une faiblesse: l’amour de l’argent et des honneurs. Satan le savait et a utilisé Balak pour le détruire. Dieu avait dit à Balaam de ne pas partir. Le message était très clair dès le départ; mais Balaam a quand même fait comme si Dieu allait se renier et renier Sa parole. Il est retourné Lui redemander ce qu’Il avait pourtant interdit. Le Seigneur l’a donc livré à la convoitise de son cœur et il s’est mis en route. Mais Dieu est Bon; Il ne voulait pas le malheur de Balaam. Sur le chemin, il y a eu des signes montrant que Dieu n’était ni d’accord, ni content de sa décision; mais le cœur de Balaam s’était endurci: il fallait absolument qu’il touche à l’argent qu’on lui avait fait miroiter (Nb 22). La suite, on la connaît. En effet, quand la convoitise a conçu, elle enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort (Ja 1.15). Et celle de Balaam fut horrible (Jos 13.22).
Attention, danger! Attention à nos fréquentations! Attention aux anges de la mort déguisés en anges de lumière. Jésus a dit (Jn 12.26): « Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. » Autrement dit, si Dieu n’est pas dans une affaire et si vous êtes chrétien, vous n’avez rien à faire dans cette affaire non plus.
Que Dieu vous bénisse et vous rende prudent (e). A bientôt.
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