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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 28 mars 2011

Leçons tirées de la parabole du fils prodigue (suite et fin)

Galates 4:1-4,7, « Or, aussi longtemps que l'héritier est enfant, je dis qu'il ne diffère en rien d'un esclave, quoiqu'il soit le maître de tout; mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu'au temps marqué par le père. Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des rudiments du monde; mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils... 7 Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. » 

Avez-vous déjà entendu l’histoire de cet homme qui avait travaillé dur et économisé une petite fortune pour pouvoir s’offrir une croisière sur l’Atlantique avec sa femme ? Il a payé les billets et avec ce qu’il lui restait, il a acheté quelques provisions. A cette époque, il fallait plusieurs semaines pour traverser l’Atlantique et malgré leur frugalité, leurs vivres sont terminées quelques jours avant la fin de leur voyage. Ils ont essayé de tenir deux jours dans leur cabine; mais n’en pouvant plus, le monsieur est sorti pour expliquer au capitaine qu’ils n’avaient pas de quoi s’offrir un repas, car ils avaient tout investi dans l’achat des billets et le supplier de bien vouloir leur donner quelque chose à manger. Quelle ne fut pas sa stupeur quand celui-ci lui répondit abasourdi, qu’il leur suffisait de se rendre dans la salle à manger et de se servir: le transport, l’hébergement, la restauration et les loisirs étaient tous compris dans le prix du billet ! Imaginez un peu: des semaines durant, ils avaient humé le fumet des mets délicieux qui s’échappait des cuisines ; ils avaient écouté l’orchestre jouer de leur ‘chambre.’ Ils n’avaient participé à rien, pensant qu’ils n’y avaient pas droit et maintenant, à un ou deux jours de la fin de l’aventure dont il avait tant rêvé, il apprenait que toutes ces privations étaient inutiles et même stupides…. 

Eh bien, dans l’histoire du fils prodigue, le grand frère est un peu comme cet homme . Il nageait dans l’abondance mais se comportait comme un esclave ou un domestique, au lieu d'agir en fils. Ne dit-il pas lui-même: «Il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis » ? Son obéissance était conflictuelle et son service obligatoire. En effet, il n’avait jamais désobéi à son père, mais cela semblait ne pas couler de source. Cela semblait produire en lui, une certaine tension morale. D’ailleurs, sa réflexion montre que durant toutes ces années, il avait secrètement rêvé de faire la fête avec ses potes mais n’avait rien osé demander. 
Les domestiques ne peuvent se servir à l’envi dans les réfrigérateurs ou les greniers de leurs maîtres ; mais quand les fils arrivent, ils prennent ce qui leur plaît sans avoir à rendre des comptes, car ces choses ont généralement toutes été achetées pour eux. 

Les FILS/FILLES ne servent-ils donc pas ? Ils le font. Néanmoins, ils ne servent pas comme des employés qui attendent une récompense ou un salaire, ils ne servent pas uniquement quand ils ont faim ou pour satisfaire tout autre besoin ponctuel, mais ils servent par pur plaisir. Les enfants rechignent presque toujours à servir; mais de véritables FILS et FILLES servent comme des héritiers qui prennent déjà soin de leur héritage: « Mon enfant, lui dit le père, … tout ce que j'ai est à toi. » Ils font fructifier l’entreprise familiale pour pérenniser le nom qu’ils portent. Ils sont occupés aux affaires de leurs parents qui se trouvent aussi être leurs affaires. Ils n’ont donc pas besoin de venir énumérer la liste de leurs hauts faits. 

En effet, quand on est FILS ou FILLE de, on n’a rien à prouver et aucune proie à arracher: on se contente juste D’ÊTRE ce qu’on est. Ainsi, quand Satan dit: « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains », Jésus refuse de s’exécuter. Non seulement Il n’a pas d’ordre à recevoir du diable, mais surtout, Il n’a rien à prouver: ‘‘Si tu ne sais pas qui Je suis, Moi Je le sais et cela suffit. Je sais que Je peux le faire, je n’ai aucun doute quand à Mes pouvoirs et ce n’est ni le lieu, ni le moment de faire des miracles.’’ 

De qui es-tu le fils ou la fille ? Si tu sais qui tu es et si tu en es convaincu, pourquoi tu te bats ? Pourquoi tu t’agites ? Il est important de savoir qui l’on est. Très souvent, on se retrouve à faire n’importe quoi parce que l’espace d’un instant, on a totalement oublié ou perdu de vue notre identité.
 
Galates 4:6, « Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils…»
Comme quoi, l’Esprit de Dieu ne vient en nous, que parce que nous sommes fils ; or, là ou est l’esprit du Seigneur, là est la liberté, et c’est à la liberté que nous avons été appelé (2Corinthiens 3:17, Galates 5:13). Les fils sont donc libres et ils en sont conscients. Ils savent qu’ils peuvent librement jouir de TOUT, mais ils ne font pas de cette liberté, un prétexte de vivre selon la chair (Galates 4:19). Ils connaissent naturellement les limites à ne pas dépasser et leurs parents savent qu’ils peuvent leur faire confiance. Ils n’ont pas besoin qu’on vienne leur rappeler chaque fois: ‘‘ne fais pas ci, ne fais pas ça.’’ Par contre, il faut toujours être derrière un enfant si on veut éviter des gaffes monumentales. Un FILS pense et dit: ‘‘Je peux tuer un veau gras chaque jour si je veux ; je peux inviter les copains à la maison tous les week-ends ; je peux désormais porter mes ‘habits du dimanche’ tous les jours si je veux: TOUT est à moi et TOUT M’EST PERMIS, mais je ne le ferai pas, car ce n’est pas utile. Cela ne m’apportera rien.’’ 

« Jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras! » Un fils/une fille digne, sait que sa destinée est différente de celle de ses frères et qu’il/elle n’a pas nécessairement besoin des mêmes choses qu’eux pour ÊTRE ou pour DEVENIR. Il/elle sait aussi que ses parents l’aiment et qu’aucun de ses frères ne peut lui ‘‘voler’’ l’amour qui lui est dû. Il/elle ne jalouse donc pas et n’envie pas non plus. Ce sont les gamins qui passent leur temps à faire des comparaisons: « Oooh, tu lui as donné un plus gros morceau que le mien! » 

Un FILS/une FILLE, aurait compris que le petit frère avait vécu un enfer et que toutes ses souffrances ainsi que celles de ses parents allaient enfin connaître leur terme et cela aurait suffit à réjouir son cœur: ‘‘Je te loue Ô mon Dieu, parce que Tu es Grand. Toi Seul pouvais faire un tel prodige dans la vie de mon frère. Merci de l’avoir ramené à la maison. Merci de ce que Papa a retrouvé le sourire; merci de ce qu’il y a de nouveau la joie dans cette maison. Seigneur, fais qu’il se sente aimé et suffisamment à l’aise pour ne plus jamais vouloir repartir. Papa n’a pas seulement retrouvé son fils, moi aussi, j’ai retrouvé mon frère.’’
  

L’histoire du fils prodigue est donc un appel à la maturité. Mettez ensemble tout ceci, avec ce que j’ai partagé sur la provision divine et sur la façon dont Jésus priait, et grâce à Dieu, vous mettrez le pied dans quelque chose d’explosif. Votre foi fera des bonds de géant et vous découvrirez comment vivre sans manque et sans stress. 

Je reprends: « Aussi longtemps que l'héritier est enfant, je dis qu'il ne diffère en rien d'un esclave, quoiqu'il soit le maître de tout; mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu'au temps marqué par le père. Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des rudiments du monde; mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils... 7 Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. » Esclave, sous tutelle ou propriétaire/maître ? La balle est dans ton camp.


Que Dieu te bénisse et t'aide à devenir un fils ou une fille digne de Lui. Bonne semaine!

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