Bienvenue!

Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

Vos commentaires aideront à améliorer la qualité du service et pourront même inspirer de futurs articles. N'oubliez pas de vous abonner si vous voulez être notifiés de leur arrivée.

Une version anglaise de ce blog est disponible à l'adresse suivante: www.lifeflowingpen.com

Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 21 mars 2011

Leçons tirées de l’histoire du fils prodigue

Luc 15:11-32, « …Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était. Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer. 29 Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. 30 Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras! 31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi; 32 mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé. » 

Cette histoire est largement répandue dans les milieux chrétiens et non chrétiens et j’ose même croire que je ne risque rien si j’affirme que tout prédicateur a déjà prêché, exhorté ou enseigné, à partir de ce passage. Je ne reviendrais donc pas sur les commentaires évidents que nous avons entendus à longueur d’années là-dessus. Je vais plutôt poser quelques questions volontiers dérangeantes, pour nous amener à rentrer au-dedans de nous-mêmes, avant d’aller dans le vif du sujet. 

Si tu es déjà parent, imagines un peu que l’enfant chéri pour lequel tu t’es privé de tout pour qu’il devienne ‘quelqu’un’ dans ce monde, celui que tu as envoyé dans les meilleures écoles et qui est religieusement allé à l’école du dimanche, tourne mal: drogue, vols, grossesses précoces, meurtres, prison, prostitution etc. Malgré tous tes efforts et tes prières, rien n’y fait: ton fils/ta fille ne veut rien entendre et quitte la maison. Pendant des mois ou des années, tu n’as pas de ses nouvelles ; et puis un jour, on sonne à la porte et c’est lui/elle, dans un état déplorable qui pleure et te demande pardon. Que feras-tu ? Es-tu capable de réagir comme le père du fils prodigue ? 

Tu n’es pas encore parent ? Tu peux toujours imaginer ce que tu ferais si tu l’étais ; sinon, imagine que tu sois le frère ou la sœur de l’enfant que je viens de décrire. Tu rentres des cours, et tu trouves que les parents ont pris une semaine de congés pour passer du temps avec ‘le (la) revenant(e)’: ils ne l’ont jamais fait pour toi. Tu passes à la cuisine et tu regardes qu’ils se sont coupés en quatre pour que l’on mitonne les plats que ton frère/ta sœur as toujours aimé. Tu n’arrives même pas à te souvenir de la dernière fois que ta maman t’a servi ton dessert préféré. Tu entends de la musique venant de la chambre du (de la) revenant(e) et tu vas jeter un coup d’œil: on y a mis un superbe téléviseur et alors que tu demandes à papa depuis 6 mois de changer ton ordinateur vieux de 3 ans, tu aperçois le dernier iPad sur la table de ton frère/ta sœur ! Que vas-tu faire ? Que vas-tu ressentir au fond de toi ? Es-tu capable de participer à la fête de tout ton cœur et d’ajouter aux cadeaux sans feindre ta joie ? 

Quelles que soient tes réponses, demandes-toi simplement pourquoi tu penses que tu réagirais comme cela et sois vrai avec toi-même et avec Dieu. 

 
Mais, venons-en à la raison d’être de cet article. L’histoire du fils prodigue est certes une apologie du pardon et de la restauration, deux choses qui devraient dépasser le cadre des relations filiales ; mais c’est surtout à mon sens, une invitation à nous comporter comme des FILS (ou des FILLES) et non comme des ENFANTS. 

Galates 5:17ss, « Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez… 22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience… 24 Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. 25 Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. » 

1Corinthiens 3:1, «…Ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. » 

Les garçons de ce père avaient deux problèmes fondamentaux: l’immaturité et une mentalité d’esclave.

Si vous donnez un 1kg de bonbons à un enfant, il voudra absolument tous les sucer en un jour (pour ne pas dire en quelques heures). Observez un gamin à qui on donne un verre de jus; si on ne l’arrête pas, il videra tout d’un trait et parfois même sans respirer. 

Les enfants ne savent pas attendre et le plus jeune des deux gosses s’est empressé de profiter ‘librement’ de son héritage. Ensuite, quand l’aventure a mal tourné, il a décidé de rentrer chez lui. Seulement, il n’est pas rentré parce qu’il a réalisé qu’il manquait à son père qui n’avait peut-être plus passé une bonne nuit depuis qu’il était parti: non. Cela montre d’ailleurs qu’il ne le connaissait pas. Il n’avait jamais pris le temps de passer du temps avec lui, de le comprendre, de l’aimer, de savoir ce qui lui faisait plaisir. Son père était juste pour lui un porte-monnaie, un ‘sponsor’, une banque. Cependant, un FILS ou une FILLE digne reflète le caractère de ses parents. Il/elle est leur image et leur empreinte, et ceux qui le/la voient, ont ‘vu’ son père ou sa mère.
 
« Je dis donc: Marchez selon l'Esprit… » Les fils de Dieu marchent selon l’Esprit de Dieu, leur Père ; de la même manière, des fils/filles dignes de leurs parents terrestres marchent aussi selon l’esprit de ces derniers (Galates 5:16). 

Bref, le jeune homme est rentré, mais il est surtout rentré parce qu’il avait faim: ce sont les désirs de la chair qui ont motivé sa décision. Il était prêt à se faire embaucher par son père afin de ne plus connaître la faim ; et d’ailleurs, même quand il s’est retrouvé à garder les porcs, il ne l’a fait que parce qu’il avait faim. Il ne travaillait donc que contraint et forcé. Qui dit chair, dit charnel et qui dit charnel, dit enfant.

A suivre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire