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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 11 juillet 2011

Le sacrifice d’Isaac (2)

 

Pour une meilleure compréhension de ce qui va suivre, il est important de lire l’article de la semaine dernière: c’est la 1ère partie de ce post.

Nous continuons avec ce que signifie en pratique marcher sur les traces de la foi de notre père Abraham et faire ses œuvres.

 

1) Apportons au Seigneur nos Isaacs :

Nous avons tous, nous avons chacun quelque chose à quoi nous tenons plus que tout: c’est notre unique, notre chéri, notre Isaac. Nous avons quelque chose qui représente la promesse de Dieu et la garantie de notre survie ou de notre survivance. Pour Abraham, c’était Isaac: il représentait la pérennité de son nom, la transmission de tout ce pour quoi il avait durement travaillé. Nous possédons quelque chose que nous avons désiré par-dessus tout et que le Seigneur a fini par nous donner après des mois ou des années de galère: c’est un conjoint, un emploi, une carrière, un contrat, de l’argent, un enfant, une maison, une église, une voiture, un objet, c’est peut-être même notre foi ! En effet, c’était le cas pour Pierre comme nous le montre Actes 10. Il ne pouvait imaginer une seconde abandonner des années de religion pour manger des aliments impurs. Dieu dut le lui demander trois fois… Bref, c’est une passion. Cela représente pour l’instant la plus grande réussite de notre vie (car nos valeurs évoluent, et nos Isaacs aussi) ; mais Dieu veut nous éprouver pour voir si cette chose a pris Sa place dans notre cœur. S’Il nous posait directement la question, nous nous offusquerions et répondrions tous par la négative. Mais que ferions nous s’Il nous redemandait ce qu’Il nous a Lui-même donné ? Serions-nous toujours capables de continuer à croire en Sa provision ? Si oui, pourquoi nous est-il donc si difficile de Lui donner ce que nous avons de plus précieux ? Pourquoi trouvons-nous toutes sortes d’excuses pour ne pas sacrifier Isaac ? Nous aurons beau chanter notre amour et notre crainte de Dieu le plus fort possible au point même de nous en convaincre ; nous aurons beau chasser tous nos Ismaël au loin, mais tant que nous n’aurons pas déposé Isaac sur l’autel, nous n’aurons pas encore passé le test de la crainte (c'est-à-dire de la sainte révérence) et d’un amour sincère de Dieu. Ce n’est qu’ainsi que nous nous serons véritablement offerts au Seigneur et que nous pourrons enfin dire: « Ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus Christ pour lequel j’ai renoncé à tout… afin de gagner Christ… Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances… » (Phil 3.7-10)

 

2) Soyons des prêtres qui apportent leurs enfants en holocauste au Seigneur.

Si nous aimons réellement nos enfants comme Abraham a aimé Isaac, alors nous devons les prendre avec nous, les conduire dans le pays de Morija -le pays des visions, le pays de la contemplation- et grimper individuellement avec eux (chacun d’eux est unique) sur la montagne de la prière afin de les offrir ligotés, c'est-à-dire liés par l’Esprit (Ac 20.22), au Seigneur de gloire. Nous devons les offrir en sacrifice après nous être offerts nous-mêmes. Comment pouvons-nous dire que nous les aimons et que nous voulons leur souverain bien alors que nous sommes parfois incroyablement tolérants vis-à-vis de leurs égarements ? Nous ne trouvons pas anormal que nos jeunes ados de fils changent régulièrement de copines. Parfois même, nous les encourageons pour être certains qu’ils ne sont suffisamment virils. Nous achetons nous-mêmes des tenues provocantes à nos filles pour qu’elles soient ‘‘à la mode’’ et ne soient pas la risée de tous. Nous les laissons se comporter n’importe comment dans la présence de Dieu. Nous encourageons nos enfants à consommer à outrance en leur offrant toutes sortes de gadgets ou en leur donnant l’image de parents qui ont en permanence les yeux plus gros que le ventre et l’on s’étonne que l’amour du monde ait tellement rempli leur cœur qu’à la fin il n’y ait plus de place pour le Seigneur. Que Dieu nous aide !

Abraham et Isaac sont montés tous deux ensemble: soyons partenaires de nos enfants dans leur croissance et leur ascension spirituelles. Et arrivés là-haut, au lieu de la convocation, lions-les (par l’Esprit), déposons-les sur l’autel et égorgeons-les: égorgeons leur vieille nature. Il faut qu’ils se relèvent de cet autel changés, transformés par le sang de l’Agneau de substitution que Dieu aura envoyé pour être physiquement immolé à leur place.

Il y a tant de choses que j’aimerai encore dire là-dessus; mais ceci est suffisant. Si vous le désirez, l’Esprit de Dieu continuera à approfondir certaines des révélations que je n’ai fait qu’effleurer ici. Je veux juste terminer avec ceci : Tout a commencé sur le pays de Morija, le pays des visions et quand Abraham est mort, la Bible dit que Dieu bénit Isaac et que ce dernier habitait près du puits de Lachaï roï (Gen 25.11): le puits ‘‘du Vivant qui me voit,’’ le puits de la vision. Songez-y…

 

Que Dieu vous bénisse et vous accorde la grâce de Lui obéir.

A bientôt!

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