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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 4 juillet 2011

Le sacrifice d’Isaac

 

Je voudrai m’arrêter avec vous aujourd’hui sur l’un des passages les plus profonds et les plus mystérieux des Saintes Ecritures. C’est celui du sacrifice d’Isaac.

Gen 22:1-14, « Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit: Abraham! Et il répondit: Me voici! Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. Le 3e jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs: Restez ici avec l'âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit: Mon père! Et il répondit: Me voici, mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Éternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L'ange dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui: A la montagne de l'Éternel il sera pourvu. »

Après ces choses : C'est-à-dire après lui avoir demandé de se séparer d’Ismaël et d’Agar, Dieu met Abraham à l’épreuve. Autrement dit, chasser son premier fils, sa chair et son sang, sans savoir s’il allait jamais le revoir, n’était pas encore éprouvant du point de vue du Seigneur. Ce n’est que maintenant que l’épreuve commence…

Dieu appelle Abraham et lui demande d’aller offrir son fils en holocauste au pays de Morija [qui signifie au passage: ‘‘Vu de Jah (Dieu)’’, ‘‘contemplé de Dieu’’ ou encore, ‘‘choisi de Dieu’’]. Cependant, il ne s’agit pas de n’importe quel fils, mais de son ‘‘unique’’ : l’accent est ainsi mis sur le fait qu’Abraham doit oublier Ismaël; il n’a désormais plus qu’un seul fils, le premier n’existe plus. Dieu lui demande donc de Lui sacrifier cet unique fils qu’il aime et sachant qu’Abraham aimait ses deux enfants -d’où sa réticence à se séparer d’Ismaël- et qu’il aurait pu partir à la recherche de son aîné, pour éviter tout doute possible, Il précise: Isaac.

Voici donc un homme qui se prépare à voir disparaître en quelques jours, tout ce qu’il avait de plus cher. Abraham s’était résigné à mourir sans enfants; il avait même déjà pris ses dispositions pour faire de son plus fidèle serviteur, son héritier. Il était tranquille jusqu’au jour où Dieu est venu ‘troubler sa paix’ en lui promettant un héritier sorti de ses entrailles. Abraham est ensuite devenu père de deux enfants. Et voilà que quelques années seulement après la naissance du fils tant attendu, Dieu lui demande de l’égorger! Je ne pense pas qu’il ait cru un instant que c’était le diable qui le tentait; car il connaissait la voix de Dieu pour l’avoir entendue plusieurs fois auparavant. Par contre, il est possible qu’il ait dit comme Jérémie, « Tu m'as persuadé, Éternel, et je me suis laissé persuader; Tu m'as saisi, tu m'as vaincu. Et je suis chaque jour un objet de raillerie, tout le monde se moque de moi. » Ou encore, selon la Darby: « Tu m'as entraîné, ô Éternel! et j'ai été entraîné; tu m'as saisi, et tu as été le plus fort. » (Jér 20.7) En d’autres termes, « Je n’aurais jamais dû me laisser embarquer dans cette affaire. Si j’avais refusé, je ne serai pas entrain de connaître la douleur de perdre deux fils. Tu m’as fait miroiter quelque chose de sublime, et maintenant, Tu me l’enlèves. » Et nous aurions pour la plupart ajouté: « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ? »

Mais ce n’était que le début. Abraham a obéi et est parti avec l’enfant et pendant 3 jours, il a dû faire comme si de rien n’était pour éviter d’éveiller des soupçons. Pendant ces 3 jours, il a savouré ‘une dernière fois’, la compagnie de celui qu’il allait immoler, repassant probablement sans arrêt la future scène dans sa tête. Nombreux sont ceux qui auraient fait demi-tour ici et qui seraient rentrés chez eux. Je ne peux imaginer la torture morale qui était la sienne, mais je ne peux non plus m’empêcher d’admirer son exceptionnelle force de caractère, sa maîtrise de soi hors du commun.

Après s’être séparés des serviteurs, ils marchèrent tous deux ensemble: ils communiaient. En effet, « Deux hommes peuvent-ils marcher ensemble s'ils ne sont pas d'accord? » (Amos 3.3) Ils marchèrent tous deux ensemble: mais en réalité, ils étaient plus que deux; car là où deux où trois sont réunis en Son Nom (ils allaient L’adorer), Il est au milieu d’eux… (Mat 18.20)

Ils marchèrent tous deux ensemble et Isaac dit: “Mon père…” et Abraham répond: “Mon fils…” Des mots tout simples, mais emplis d’une indicible tendresse. Des mots tout simples qui avaient souvent transporté Abraham de joie, mais qui à cet instant faisaient aussi mal que les clous de la crucifixion.

Après avoir rassuré Isaac que Dieu se pourvoirait Lui-même de l’agneau pour l’holocauste, il le ligote, l’installe sur l’autel et se prépare à l’égorger quand l’Ange de l’Eternel l’arrête du haut des cieux. Abraham serait allé jusqu’au bout de son acte car, « Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts et qu’il recouvrait son fils par une sorte de résurrection. » (Héb 11.19) En effet, il avait déjà eu à espérer contre toute espérance, à croire sans faiblir dans la foi et il avait vu Dieu ressusciter pour ainsi dire, sa fertilité et celle de sa femme (Rom 4.18-19).

Quoiqu’il en soit, après avoir offert au Seigneur l’holocauste parfait d’une obéissance sacrificielle, l’Ange (et non pas Dieu) lui dit: « Je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. » A une autre époque, un autre ange (déchu cette fois-ci) qui croyait que Job aimait Dieu par intérêt, reçut la permission de le cribler. Mais après lui avoir pris ses biens, ses enfants et sa santé, il dut se rendre à l’évidence que Job aussi, craignait le Seigneur.

La Bible nous exhorte à marcher sur les traces de la foi de notre père Abraham et à faire ses œuvres (Rom 4.12, Jn 8.39). Qu’est-ce que cela signifie en pratique ?

A suivre…

 

Que Dieu vous bénisse!

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