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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 24 octobre 2011

Bon pour toi mais mauvais pour moi

 

Gen 24:2ss, « Abraham dit à son serviteur…3 je te ferai jurer par l'Éternel, le Dieu du ciel et le Dieu de la terre, de ne pas prendre pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j'habite, 4 mais d'aller dans mon pays et dans ma patrie prendre une femme pour mon fils Isaac. 5 Le serviteur lui répondit: Peut-être la femme ne voudra-t-elle pas me suivre dans ce pays-ci; devrai-je mener ton fils dans le pays d'où tu es sorti? 6 Abraham lui dit: Garde-toi d'y mener mon fils! 7 L'Éternel, le Dieu du ciel, qui m'a fait sortir de la maison de mon père et de ma patrie, qui m'a parlé et qui m'a juré, en disant: Je donnerai ce pays à ta postérité, lui-même enverra son ange devant toi; et c'est de là que tu prendras une femme pour mon fils. 8 Si la femme ne veut pas te suivre, tu seras dégagé de ce serment que je te fais faire. Seulement, tu n'y mèneras pas mon fils… 29 Rebecca avait un frère, nommé Laban. »

Quand on lit ce passage, on comprend que pour une raison qui semblait dépendre de l’alliance qu’il avait avec Dieu ou peut-être parce que le Seigneur le lui avait formellement interdit, Abraham avait une peur bleue de voir son fils retourner dans le pays de ses ancêtres, même si ce n’était que pour y prendre une femme. Il n’était pas question de retourner en Mésopotamie alors que Dieu n’avait pas encore donné Canaan à sa postérité.

Un observateur mal averti aurait alors pu conclure à tort que Dieu avait interdit à Abraham et à sa descendance de ne plus jamais remettre les pieds dans sa patrie : il aurait eu bien tort. En effet, bien des années plus tard, « Isaac appela Jacob, le bénit, et lui donna cet ordre: Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan. Lève-toi, va à Paddan Aram, à la maison de Bethuel, père de ta mère, et prends-y une femme d'entre les filles de Laban, frère de ta mère. » (Gen 28:1-2)

Le même Isaac dont Abraham n’avait pas voulu qu’il retourne dans son pays, demandera à son fils, c'est-à-dire au petit-fils d’Abraham de s’y rendre en personne !

Ceci m’a rappelé combien il est important de marcher selon l’Esprit et de ne pas suivre la mode. Nous sommes tous différents les uns les autres et nous avons chacun notre appel. Ce n’est pas parce que X a fait ceci et que rien ne s’est passé, voire cela a même très bien marché, que je peux aussi me lancer dessus. Et ce n’est pas parce que Dieu a clairement dit non à mon voisin, qu’Il me dira forcément non pour la même chose : les clauses de nos alliances avec le Seigneur ne sont pas les mêmes.

Dieu a demandé au prophète Osée d’épouser une prostituée (Os 1.2-3); cela veut-il dire que pasteurs et chrétiens en général doivent faire le tour des maisons closes au moment de se marier ? Bien sûr que non !

Dieu a demandé au prophète Esaïe de marcher nu et déchaussé (Es 20:2-3) ; est-ce pour autant que vous vous lèverez demain pour reproduire la chose ?

Jésus a guéri un aveugle en lui appliquant sur les yeux une pâte faite de boue et de salive. Oserez-vous faire pareil si vous aviez à prier pour un aveugle ?

Ces quelques exemples nous aident à comprendre que le Seigneur peut parfois nous demander de faire des choses absolument insensées; mais qui ne doivent ni faire jurisprudence, ni servir de base doctrinale. D’où l’importance de marcher selon l’Esprit.

Plus près de nous, je vais donner un exemple personnel. Je ne mets et je ne mettrai jamais d’extensions ou de perruques à base de cheveux naturels sur ma tête. C’est quelque chose que Dieu a déposé dans mon cœur ; je ne peux vous dire exactement comment je l’ai reçu, mais il y a un moment où j’ai simplement su que ce n’était pas pour moi. Je me souviens du jour où j’ai décidé d’en avoir le cœur net ; je suis allée au marché pour acheter un modèle particulier d’extension (tissage) après avoir dit au Seigneur que si ce n’était vraiment pas Sa volonté que je mette ce genre de coiffure alors que je ne trouve pas ce que je cherchais. J’avais avec moi deux acolytes habituées à acheter ce type de produits. Nous avons sillonné le marché pendant près de 2h, allant chez toutes les commerçantes qui en avaient habituellement, sans rien trouver. Au moment de partir, l’une d’elle a voulu qu’on essaie encore certaines boutiques ; mais je suis restée dans la voiture en leur disant : « C’est inutile, Dieu ne veut pas. Je ne vais pas marcher en vain ; vous n’avez qu’à y aller mais vous ne trouverez rien. » Elles sont allées dans un autre coin du marché puis sont effectivement revenues bredouilles. Elles n’en revenaient pas ; ce produit pourtant relativement courant semblait avoir miraculeusement disparu des étals. Plus tard, alors que je commentais la chose avec quelqu’un d’autre, cette personne me dit : « Il n’y a aucun mal à porter de telles extensions ; telle femme de Dieu et telle épouse de pasteur en portent bien, non ? » Je lui répondis que je ne connaissais pas quel était leur contrat avec le Seigneur et il qu’il y avait surement des choses qui leur était interdites, mais qui m’étaient permises. C’était peut-être bon pour elles, mais c’était mauvais pour moi et je ne pouvais en aucune façon me permettre de porter des extensions capillaires naturelles : cela faisait en quelque sorte partie des termes de mon naziréat.

C’est ainsi que Samson ne devait couper ni sa barbe, ni ses cheveux et il ne pouvait consommer d’alcool. Le respect de ces interdits garantissait la manifestation de l’onction de Dieu sous la forme d’une force surnaturelle; et le jour où le rasoir passa dans ses cheveux, la présence du Seigneur se retira de lui avec les désastreuses conséquences que l’on connaît.

Faisons attention aux phénomènes de mode et faisons attention aux clauses de notre alliance avec Dieu. Ce ne sont pas toutes les bouches et tous les estomacs qui supportent le piment.

Bonne semaine et à bientôt!

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