A méditer (II)

 

Aucun évènement n’est ni bon, ni mauvais en soi: tout dépend de quel côté l’on se trouve.

En effet, pendant que des hommes subissent les affres de la crise, d’autres bénissent Dieu parce que la même crise leur permet de devenir millionnaires; la même crise leur offre l’opportunité de sortir de l’ombre et d’entrer dans leur destin (pensez à Moise, Joseph, Daniel, Warren Buffet, pour ne citer que ceux-là). La crise est-elle donc bonne ou mauvaise ?

Je connais une sœur en Christ que le Seigneur a conduite à investir dans les pompes funèbres. Pendant que des gens pleurent un proche et trouvent la circonstance malheureuse, elle compatit à leur souffrance, mais elle rend aussi grâces à Dieu qui lui donne l’opportunité de faire des bénéfices. Ce deuil est-il donc une bonne ou une mauvaise chose ?

Quand il ne pleut pas, certains sont contents de pouvoir ranger leurs parapluies; mais c’est mauvaise nouvelle pour les agriculteurs et pour certaines régions du monde qui connaissent la famine. Quand il se met à pleuvoir, c’est au tour des fermiers d’être heureux, mais d’autres personnes perdent tout dans les inondations. Finalement, la pluie, bonne ou mauvaise ?

On peut multiplier les exemples à l’envi. Le même match de football peut être synonyme de joie, de victoire et de consécration pour les uns, et synonyme de larmes, de défaite et de licenciement pour d’autres. Aucun évènement n’est bon ou mauvais en soi: voilà pourquoi la Bible nous recommande de rendre grâces en toutes choses (1Th 5.18). En toutes choses, et non pour toutes choses. Je ne dis pas merci pour le décès de mon enfant et pour mon cancer; mais dans le deuil et dans la maladie, je dois encore pouvoir trouver matière à rendre grâces et à louer le Seigneur.

Aucun évènement n’est bon ou mauvais en soi : tout est question de perspective. Il est donc important d’observer les choses du point de vue du Seigneur. Cela nous évitera de juger, de tagger les évènements et les circonstances de la vie n’importe comment. Tout est pur pour ceux qui sont purs (Tit 1.15). Et de façon ultime, TOUT concourt au bien de ceux qui aiment Dieu (Rom 8.28).

Ce sera tout pour cette fois: “Personne ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel” et je dirai aussi que “Nul ne peut donner que ce qu’il a reçu du ciel.” J’ai voulu rajouter une autre pensée afin que l’article soit un peu plus long; mais, j’ai séché sur ma plume et je n’ai pas voulu forcer les choses; je crois bien que c’est tout ce qui m’a été donné pour vous cette semaine. Passez du temps sur ces vérités qui sont toutes simples mais qui peuvent drastiquement changer la vie. A bientôt, et que Dieu vous bénisse!