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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 11 juin 2012

Encore question de foi…

 

Continuons notre voyage dans l’évangile de Matthieu et arrêtons-nous sur deux autres aspects de la foi. Commençons avec l’épisode où Pierre a marché sur les eaux.

Mat 14:22,25-32, « Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté…25 A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. 26 Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C'est un fantôme! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. 27 Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c'est moi; n'ayez pas peur! 28 Pierre lui répondit: Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. 29 Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. 30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi! 31 Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? 32 Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. »

Nous connaissons tous (ou avons tous entendu parler de) cette histoire. Les disciples qui n’ont jamais vu quelqu’un marcher sur les eaux (surtout en pleine nuit), paniquent. Jésus essaie de les rassurer, mais ça n’a pas l’air de marcher. Pierre suggère alors quelque chose d’assez étrange: « Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. » Je trouve cela totalement incompréhensible. Il aurait pu dire, « si c’est toi, Seigneur, dis-moi ce que j’ai mangé hier. » Ou, « si c’est toi, Seigneur, dis-moi ce que je t’ai demandé avant-hier sous le figuier. » Il aurait pu Lui demander un indice ‘normal’. Mais il Lui demande au contraire de lui ‘ordonner’ de marcher sur les eaux. On se dit alors: ‘Waouh ! Quelle foi !’ En effet, il n’a pas demandé quelque chose de simple. Jésus le lui ordonne, et Pierre se met à marcher sur les eaux, jusqu’au moment où il se met à trembler devant la force du vent. Ce qui est d’autant plus surprenant que le verset 24 nous dit que la barque était battue par les flots; car le vent était contraire : la chose n’était donc pas nouvelle.

Nous ne sommes pas différents de Pierre. Il nous est certainement arrivé d’avoir peur de nous lancer dans un projet parce qu’il nous semblait titanesque. Puis, nous avons demandé à Dieu de nous confirmer que cela était bien Sa volonté et Il l’a fait. Nous nous sommes donc embarqués dans le projet et tout allait bien, jusqu’au moment où un vent fort et contraire s’est mis à souffler et nous avons cru que c’était la fin et que nous allions sombrer. Le vent soufflait avant que les disciples ne voient venir le Seigneur. Le vent soufflait, mais Jésus marchait pourtant tranquillement sur les eaux. Pourquoi Pierre, qui était si convaincu que l’ordre du Seigneur avait le pouvoir de le faire marcher lui aussi, s’est-il subitement mis à croire que ce même ordre, cette même parole, avait subitement perdu de sa puissance ? Jésus lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » Le doute ; nous en parlions la semaine dernière…

Un peu plus loin, nous croisons quelqu’un d’assez particulier. « Jésus, étant parti de là, se retira dans le territoire de Tyr et de Sidon. Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria: Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon. Il ne lui répondit pas un mot, et ses disciples s'approchèrent, et lui dirent avec insistance: Renvoie-la, car elle crie derrière nous. Il répondit: Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël. Mais elle vint se prosterner devant lui, disant: Seigneur, secours-moi! Il répondit: Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus lui dit: Femme, ta foi est grande; qu'il te soit fait comme tu veux. Et, à l'heure même, sa fille fut guérie. » (Mat 15.21-28)

Cette mère est un bel exemple de ténacité, de détermination et de persévérance, c'est-à-dire, de foi. Jésus Lui-même avait dit : « celui qui persévèrera jusqu'à la fin sera sauvé. » Et aussi, « le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en s'emparent. » (Mat 10.22 et 11.12) Cette femme a tout bravé. Tout d’abord, elle était cananéenne et la païenne qu’elle était n’aurait même jamais dû s’approcher et s’adresser au Seigneur - l’animosité entre juifs et cananéens ne datait pas d’hier. Ensuite, le Seigneur l’a ignorée, puis les disciples, irrités par sa présence, voulaient qu’elle déguerpisse (je suis sûre que toute leur attitude était elle-même assez éloquente et qu’elle savait qu’elle n’était pas la bienvenue). Enfin, quand Jésus ouvre la bouche, c’est pour la comparer à une chienne ! N’auriez-vous pas été découragé(e)s ? Elle, non. Elle a avalé l’insulte et l’a même utilisée pour plaider sa cause. C’était une femme de foi: elle L’a appelé ‘Fils de David,’ ce qui est assez insolite chez une païenne. Elle avait donc la foi, mais pas n’importe quelle foi: elle avait une grande foi. En effet, bluffé, le Seigneur L’a reconnu et lui a accordé ce qu’elle demandait. Parfois, le Seigneur n’a aucune intention de nous refuser ce que nous voulons et fait mine de nous résister afin d’éprouver les sentiments de notre cœur. Il est capable de faire la sourde oreille à nos cris, voire même de nous répondre assez durement, juste pour voir comment nous allons réagir. Allons-nous abandonner après la première tentative ? Allons-nous nous contenter de pleurer ? Allons-nous insister ? Allons-nous Lui tourner le dos ? Pouvons-nous endurer l’échec apparent ? En un mot, serons-nous capables de persévérer jusqu’au bout?

Cette femme a aussi fait preuve de beaucoup d’humilité et de ‘focus’ (vision). Ce n’est pas facile de se faire rabrouer de la sorte; être comparée à une chienne ! Mon Dieu ! Mais elle savait ce qu’elle voulait. C’est comme si elle pensait : ‘Peu m’importent les regards hostiles de tes disciples ; et Tu peux m’insulter comme Tu veux, ce n’est pas cher payé pour ce que je veux obtenir. Je suis prête à tout supporter de Ta part pour que Tu me fasses grâce.’ Comme je le disais la semaine dernière, c’est cela la foi.

Ces exemples ont été donnés pour notre instruction. Je prie que nous puissions passer un peu plus de temps à méditer sur ces choses, afin d’en tirer le meilleur parti possible.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse. A bientôt !

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