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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 4 juin 2012

Question de Foi…

 

Continuons notre voyage dans le livre de Matthieu.

Mat 9:18-21, « Tandis qu'il leur adressait ces paroles, voici, un chef arriva, se prosterna devant lui, et dit: Ma fille est morte il y a un instant; mais viens, impose-lui les mains, et elle vivra. Jésus se leva, et le suivit avec ses disciples. Et voici, une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans s'approcha par derrière, et toucha le bord de son vêtement. Car elle disait en elle-même: Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie. »

Je suis simplement fascinée par ces deux personnages. Prenons le premier, le chef. Jésus n’avait encore ressuscité personne; et le seul miracle du genre connu des juifs était celui de la résurrection du fils de la Sunamite par le prophète Elisée. Qu’est-ce qui a donc bien pu se passer dans sa tête pour l’amener à penser et à croire que ce Jésus qu’il connaissait à peine, pouvait ressusciter sa fille ? Je pense qu’il a dû se produire deux choses.

1) Tout d’abord, il a dû voir au-delà de ce que le reste de la foule voyait et entendait. Il a perçu que cet homme sans accréditation qui faisait ses débuts dans le ministère avait quelque chose de divin. Il ne savait peut-être pas encore qu’Il était le Fils de Dieu, mais il a certainement reconnu en Lui un fils de Dieu, et s’est prosterné devant Lui. Or, la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu (Rom 8.19). Et puisque ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu (Lc 18.27), il a décidé de mettre Dieu au défi en permettant la révélation d’un de Ses fils.

2) Ensuite, il n’y avait aucun doute dans son esprit que Jésus pouvait accomplir ce miracle. En effet, voyez l’assurance, la conviction avec laquelle il Lui dit : ‘Viens, impose lui les mains, et elle vivra.’ C’est cela la foi : « Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. » (Mc 11.23-24) Ce n’est pas étonnant que ce chef ait vu s’accomplir son désir; car il a demandé avec foi (sans douter) et en priant (la prosternation est une position d’adoration et de supplication). Malheureusement, nous adressons très souvent nos demandes au Seigneur en doutant. On demande, mais quelque part au fond de nous, on n’est pas tout à fait certain qu’Il va le faire et on prépare donc à l’avance une série d’explications prêtes à justifier un éventuel non-exaucement. Par exemple, vous vivez en Afrique et vous rêvez d’épouser un blanc, parce que vous avez toujours voulu avoir des enfants métis. Le temps passe, l’âge avance, vous n’arrivez pas à obtenir de visa pour l’Europe, vous ne voyez pas beaucoup d’occidentaux autour de vous, et vous commencez à vous dire: ‘Ce n’est sûrement pas la volonté du Seigneur que j’épouse un blanc.’ Et vous continuez avec: ‘Seigneur, je ne veux pas rester célibataire; donne-moi juste un mari; peu importe qu’il soit blanc, noir ou jaune, jeune ou vieux, je veux juste être Mme X.’ Ou encore, vous êtes qualifié pour un certain job; mais le marché de l’emploi n’est pas très propice. Après quelques mois passés au chômage, vous commencez à vous dire que vous avez peut-être tort de vous entêter, que le monde a changé et que vouloir absolument travailler dans votre domaine de prédilection est de l’orgueil. Vous changez donc votre prière en: ‘Seigneur, la situation à la maison devient désespérée; je te demande pardon pour mon orgueil. Je suis prêt(e) à faire n’importe quel petit boulot. Donne-moi juste du travail.’ Voilà des exemples de doute et d’inconstance; or il est écrit que celui qui demande, « demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. » (Jac 1.6-8).

Dans le même esprit, la femme souffrant d’hémorragie a osé faire quelque chose pour lequel il n’y avait absolument pas de précédent. Comment lui est venue cette idée ? Dieu seul le sait. Quoiqu’il en soit, voici ce que je retiens de l’expérience de ces deux personnages :

1) Il faut avoir une vision claire et juste du Seigneur et de Sa puissance et de Son amour pour nous ; du fait qu’Il veut réellement et uniquement notre bien et qu’Il est disposé à nous faire plaisir. Souvenez-vous du lépreux qui s’était également approché de Jésus et prosterné devant Lui en disant: « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. » Jésus avait répondu: « Je le veux, sois pur. » (Mat 8.2-3) Il n’a pas changé et aujourd’hui encore, quand nous demandons que ce qui nous trouble ne soit plus, Il le veut aussi, afin que notre joie soit parfaite (Jn 15.11).

2) Il faut apprendre à sortir des sentiers battus. Ce n’est pas parce qu’une chose n’a jamais été faite qu’elle ne peut pas être faite. La route du miracle passe par le fait d’envisager l’inenvisageable : nous ne perdons rien à essayer. Si le chef n’avait pas osé prier le Seigneur de venir ressusciter sa fille et si la dame à la perte de sang n’avait pas osé implémenter l’étrange idée qui lui était passée par la tête, aucun d’eux n’aurait reçu leur miracle. Il est d’ailleurs important de noter que tous les trois, le lépreux, le chef et la dame ont fait ou demander au Seigneur de faire, quelque chose qui Le mettait en situation d’impureté par rapport à la Loi de Moise. Un homme de cette stature ne pouvait toucher ni un lépreux, ni une femme qui saigne, ni un mort. Sortons des sentiers battus. Ne laissons aucune barrière sociale, religieuse, scientifique ou autre, nous restreindre. Impossible n’existe pas dans le langage divin et si nous sommes enfants et fils de Dieu, il ne devrait pas faire partie de notre vocabulaire non plus.

3) Le doute tue. Il tue les rêves, les aspirations et toutes les brillantes idées que le Saint-Esprit dépose dans nos cœurs pour nous aider à nous en sortir. Ayons foi en Dieu.

Bonne semaine et que Dieu vous bénisse !

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