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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 18 novembre 2013

Le prix de l’amour…

 

Vous vous souvenez du post ‘Dieu est amour’ où j’écrivais que je peux recevoir – et je reçois même volontiers – l’amour de Christ, mais que mon esprit ne peut concevoir l’amour que le Seigneur a manifesté à la croix pour moi, pour l’humanité ? Eh bien, cet amour, qui a été répandu dans nos cœurs par le St Esprit (Rom 5.5), peut souvent nous amener à faire des choses tout aussi (humainement) inconcevables. Elisabeth Elliot est ainsi l’illustration parfaite de ce que l’amour qui a été répandu dans nos cœurs est capable de déclencher comme actions et sacrifices lorsqu’il est libéré et non neutralisé.

Elisabeth nait en Belgique en 1926, de parents missionnaires. En 1952, elle va elle aussi travailler comme missionnaire en Équateur. Là-bas, elle rencontre un jeune missionnaire, Jim Elliot, qu’elle épouse en 1953. Ce dernier a toujours espéré pouvoir se rendre dans le territoire d’une tribu qui n’a encore jamais été évangélisée. C’est  justement le cas des Aucas (aujourd’hui les Waodanis) – une tribu indienne si farouche qu’aucun de ceux qui ont réussi à les rencontrer n’en est revenu vivant. Après un contact relativement amical, Jim pénètre dans leur territoire en compagnie de quatre autres missionnaires. Ils seront tués à la lance et leurs corps jetés dans une rivière. Nous sommes le 8 Janvier 1956 et Jim laisse derrière lui une veuve et une petite fille de dix mois.

N’importe quelle autre femme aurait quitté ce ‘maudit’ pays et serait rentrée au bercail après un tel traumatisme ; mais pas Elisabeth. Elle reste en Equateur et poursuit le travail avec une autre tribu indienne. Puis, en Octobre 1958, après avoir appris leur langue au contact de deux femmes Waodanies, Elisabeth prit sa fille âgée de trois ans et va vivre au milieu de ceux qui ont tué son mari. Elles y passeront deux ans ! A ceux qui ont du mal à comprendre cette ‘folle’ décision, elle dit :

« L’amour de Christ me contraint. Aucune autre motivation pour le service missionnaire ne serait capable de survivre ne serait-ce que les revers de la première année. Vous le faites pour Lui. »

Voilà jusqu’où l’amour de Christ peut nous mener. On peut se dire a posteriori que tant qu’à faire, il ne fallait pas que son mari soit mort en vain. Il ne fallait pas que le mal triomphe et que personne n’ose plus jamais y aller. Ou encore que la grâce et l’amour ont surabondé là où le péché et le mal ont abondé; mais ce serait un peu facile après coup, n’est-ce pas?

De 1988 to 2001, elle a animé un programme quotidien à la radio, Gateway to Joy, (Porte vers la joie) qu’elle commençait toujours ainsi : « Vous êtes aimés d’un amour éternel, c’est ce que la Bible dit; et au-dessous, se trouvent des bras éternels. Ici votre amie, Elisabeth Elliot ... »

Nous pensons souvent à tort qu’il n’y a que les missionnaires du 15e ou 18e siècle qui étaient capables d’autant d’abnégation; mais Elisabeth Elliot est née en 1926 et vit toujours. Au moment où j’écris, voici les deux derniers messages postés sur sa page Facebook:

  • “Dieu ne te protègera de rien qui peut te rendre plus semblable à Jésus.” (22 Oct. 2013)
  • “La façon dont nous vivons doit manifester la vérité de ce à quoi nous croyons. Une vie de désordre parle d’une foi désordonnée et incohérente.” (29 Sept. 2013)

Passez une excellente semaine à laisser libre cours à l’amour de Christ en vous.

A bientôt et que Dieu vous bénisse.

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