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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

mardi 14 décembre 2010

Leçons tirées de la multiplication des pains


La Bible rapporte deux épisodes de multiplication des pains. Le 1er qui concerne 5000 hommes, est relaté dans les 4 évangiles (Mathieu 14, Marc 6, Luc 9 et Jean 6) tandis que le 2e qui ne concerne que 4000 hommes, n’est rapporté que par Matthieu 15. 

Quand on met ensemble les différentes versions du 1er épisode,voici à peu près ce que l'on obtient :

Luc 9:10, « Les apôtres, étant de retour, racontèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient fait. Il les prit avec lui, et se retira à l'écart, du côté d'une ville appelée Bethsaïda.
Marc 6:31-32, Jésus leur dit: Venez à l'écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d'allants et de venants, et ils n'avaient même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans une barque, pour aller à l'écart dans un lieu désert.
Jean 6:1-2, Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades.
Marc 6:34, Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses.
Luc 9:11-12, … et il leur parlait du royaume de Dieu; il guérit aussi ceux qui avaient besoin d'être guéris. Comme le jour commençait à baisser, les 12 s'approchèrent, et lui dirent: Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert.
Mathieu 14:16, Jésus leur répondit: Ils n'ont pas besoin de s'en aller; donnez-leur vous-mêmes à manger.
Marc 6:37, …Mais ils lui dirent: Irions-nous acheter des pains pour 200 deniers, et leur donnerions-nous à manger?
Jean 6:7, Philippe lui répondit: Les pains qu'on aurait pour 200 deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu.
Marc 6:38, Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez voir… Ils s'en assurèrent, et répondirent: 5, et 2 poissons.
Jean 6:8-9, Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: 9 Il y a ici un jeune garçon qui a 5 pains d'orge et 2 poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens?
Luc 9:13, …Nous n'avons que 5 pains et 2 poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple.
Mathieu 14:18, Et il dit: Apportez-les-moi.
Jean 6:10, Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ 5000 hommes.
Marc 6:40-43, et ils s'assirent par rangées de 100 et de 50. Il prit les 5 pains et les 2 poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les 2 poissons entre tous. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta 12 paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons.
Mathieu 14:21 Ceux qui avaient mangé étaient environ 5000 hommes, sans les femmes et les enfants. »
 
Les apôtres étant de retour… Ils rentraient de la fameuse mission où Jésus les avaient envoyés chasser les démons, guérir les malades et prêcher le Royaume de Dieu de village en village. Leur entreprise avait eu beaucoup de succès et ils venaient d’en faire le compte-rendu au Seigneur. Celui-ci, constatant qu’ils n’avaient même pas encore mangé, leur proposa de se retirer pour se reposer.
 
1) Il faut savoir souffler.
Même Dieu s’est accordé le 7e jour, et nous ne sommes pas plus robustes que Lui. Il y a des hommes et femmes de Dieu qui carburent à plein tube et qui ne s’accordent pas le moindre répit. Le ministère ne cessera pas, et il y aura toujours des besoins de tous genres mais il est important de fuir les allées et venues pendant un certain temps, le temps de se restaurer physiquement et spirituellement.
 
2) Nous démissionnons souvent trop facilement de nos responsabilités.
Ensuite, il y a eu une crise : la nuit tombait et il fallait nourrir environ 10.000 personnes (5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants) et il n’y avait apparemment aucune ressource. Les disciples prirent donc l’initiative de demander à Jésus de renvoyer la foule. Et puis, comme Jésus ne le savait certainement pas, ils en profitèrent aussi pour lui faire remarquer que le lieu était désert !
A leur grande consternation, Jésus leur dit de nourrir eux-mêmes le peuple. On aurait cru qu’ils avaient marché suffisamment de temps avec Lui pour savoir qu’Il ne parlait jamais à la légère, mais ils se mirent pourtant à tergiverser : ‘‘devons-nous acheter nous-mêmes ce qu’il faut pour les nourrir ?’’ ‘‘Le pain qu’on achèterait avec 200 deniers ne suffirait pas pour que chacun en reçut un peu…’’ etc.
Ces hommes venaient de chasser des démons, de guérir des malades et de prêcher le Royaume, mais ils n’avaient aucune solution à un problème matériel. Nous sommes aussi généralement plus à l’aise avec l’aspect ‘spirituel’ du ministère, celui où il suffit juste de quelques mots à prononcer et de quelques mains à imposer qu'avec l'aspect 'matériel'. Dès qu’il faut mettre la main dans la poche, quand il faut toucher à nos ressources personnelles, lorsque notre porte-monnaie est concerné cela devient une autre histoire. Notre zèle à faire l’œuvre de Dieu disparait et nous faisons tout pour convaincre le Seigneur que la tâche est impossible et qu’il faut l’abandonner.
L’Evangile possède une profonde dimension sociale et l’Eglise doit pouvoir répondre aux besoins matériels des gens au risque de sembler souvent hors propos.
 
3) Le besoin est la preuve de la solution.
L’autre leçon que nous pouvons en tirer, c’est qu’il y a beaucoup de problèmes que nous pouvons résoudre nous-mêmes, sans avoir besoin de courir à Jésus. Selon 1 Corinthiens 10:13, « Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation (l’épreuve) il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » La survenue d’une crise en notre présence est donc la preuve que nous en détenons aussi la solution.
Devant la Mer Rouge, le simple bâton de berger de Moise fut le moyen par lequel les eaux purent s’écarter pour laisser passer le peuple à sec, après avoir été l’instrument de jugement des dieux de l’Egypte.
Un bout de bois suffit pour assainir les eaux amères de Mara (Exode 15:23-25).
Il fallut juste un peu de farine pour détruire le poison des coloquintes dans le potage des fils des prophètes (2Rois 4:39-41) et le vase d’huile qui restait à la veuve, fut le point de départ d’une entreprise lucrative qui l’aida à payer toutes ses dettes et à vivre (2Rois 4:1-7).
 
4) Le besoin est aussi la preuve que ce que nous avons en notre possession est plus que suffisant.
Non seulement nous avons la solution, mais encore, ce que nous avons est justement tout ce qu’il nous faut pour nous en sortir. La plupart du temps, soit nous ne sommes pas conscients de ce que nous avons dans la main, soit nous ne voulons pas abandonner ce que nous avons. Si nous étions plus sensibles aux besoins qui nous entourent, nous verrions aussi plus de miracles. Je veux dire que si au lieu de regarder à ces besoins en nous disant : ‘‘Oh, quel dommage ! Si seulement j’avais telle ou telle chose, j’aurai pu faire ceci ou cela pour vous. Mais là, comme je n’ai rien, on va prier…’’ nous disions plutôt: ‘‘Oh, cela tombe bien que je sois là, voilà ce que j’ai, apportez aussi ce que vous avez et nous allons le présenter au Seigneur,’’ nous verrions beaucoup plus souvent de quelle façon Il peut nous surprendre.  

Dieu avait demandé à Moise : « Qu’y-a-t-il dans ta main ? » (Exode 4:2) Ne pas réaliser que nous avons quelque chose dans la main est synonyme d’incrédulité. Le sous-estimer est signe d’ingratitude. Sachons apprécier et rendre grâces pour les semences de miracles que nous avons dans nos mains. 

Si quelqu’un te demande ce que tu as pour commencer ton business, ce que tu as pour résoudre le problème dans lequel tu te trouves, ne réponds pas : ‘‘Je n’ai rien.’’ Ce serait te maudire. Dire que tu n’as rien, revient à accuser Dieu de ne t’avoir rien donné. Par ailleurs, puisque tu confesses d’avance que tu n’as rien (ou que tu n’es rien), eh bien, tu n’auras rien (tu ne seras rien). En effet, 0 x n’importe quoi = toujours 0 : Le Seigneur ne multiplie pas rien. Par contre 1 x n’importe quoi = n’importe quoi : la multiplication est enclenchée. TOUT ce que nous avons peut-être multiplié par le Seigneur, pour autant que nous soyons prêts à le Lui confier.
Imaginez ce qui se serait passé si personne n’avait voulu donner son pain ou son poisson en disant ‘‘cela ne sert à rien ; ce sera comme une goutte d’eau dans la mer.’’ La mer n’est-elle pas faite de milliards de gouttes d’eau ?


Puisse chacun de vous être une solution concrète à un ou plusieurs problèmes cette semaine: que Dieu vous bénisse!

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