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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 27 juin 2011

Y-a-t-il quelqu’un sur le trône ? (II)

 

Le Seigneur ne se retire jamais brutalement, mais progressivement: l’Esprit de Dieu est d’abord attristé, puis on finit par l’éteindre. C’est le sens des visions du prophète Ezéchiel. Ecoutons-le :

La gloire de l'Éternel s'éleva de dessus les chérubins, et se dirigea vers le seuil de la maison; la maison fut remplie de la nuée, et le parvis fut rempli de la splendeur de la gloire de l'Éternel.” (10.4)

“La gloire de l'Éternel se retira du seuil de la maison, et se plaça sur les chérubins.” (10.18-19)

La gloire de l'Éternel s'éleva du milieu de la ville, et elle se plaça sur la montagne qui est à l'orient de la ville.” (11.23)

Ezéchiel voit d’abord la gloire du Seigneur dans le Temple; puis, il la voit s’éloigner du Saint des saints, se diriger doucement vers la sortie, quitter le Temple et finalement se retirer de la ville. Quelle tragédie ! Mais qu’est-ce qui a bien pu provoqué cela ?

Ezéchiel 8:5-ss, « Je levai les yeux…et voici, cette idole de la jalousie était au septentrion de la porte de l'autel, à l'entrée. 6 Et il me dit: …vois-tu ce qu'ils font, les grandes abominations que commet ici la maison d'Israël, pour que je m'éloigne de mon sanctuaire? Mais tu verras encore d'autres grandes abominations…7 Alors il me conduisit à l'entrée du parvis…10 J'entrai, et je regardai; et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille tout autour. 11 soixante dix hommes des anciens de la maison d'Israël, … se tenaient devant ces idoles, chacun l'encensoir à la main, et il s'élevait une épaisse nuée d'encens. 12 Et il me dit: …vois-tu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d'Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures? Car ils disent: L'Éternel ne nous voit pas, l'Éternel a abandonné le pays. 13 Et il me dit: Tu verras encore d'autres grandes abominations qu'ils commettent. 14 Et il me conduisit à l'entrée de la porte de la maison de l'Éternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. 15 Et il me dit:…Tu verras encore d'autres abominations plus grandes que celles-là. 16 Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l'Éternel. Et voici, à l'entrée du temple de l'Éternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Éternel et le visage vers l'orient; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil. »

La gloire de Dieu, la présence du Seigneur, s’est donc retirée à cause de tout les trafics qui avaient cours dans l’enceinte du Temple : sorcellerie (reptiles et autres bêtes horribles) et culte du soleil et de Thammuz (divinité Phénicienne dont le culte était associé à des rites particulièrement licencieux). C’en était trop !

Nous bronchons tous, nous fautons tous de plusieurs manières (Ja 3.2): c’est humain. Cependant, lorsqu’une personne ou une église décide de faire du péché son compagnon de route, alors il y a problème.

Pendant une certaine période de grâce, la présence de Dieu continue néanmoins à être visible et à cohabiter avec la crasse (cf. Ez 8:3-4): il faut en profiter pour se repentir. Ensuite, la Kabod se met subtilement à se retirer, en commençant par le sanctuaire.

A l’échelle individuelle, elle quitte le cœur, elle quitte la conscience et l’on s’endurcit dans le mal. A l’échelle collective, elle s’éloigne d’abord des ministres du culte et puis des anciens, avant de quitter le peuple. Voilà comment, l’on se retrouve devant de parfaits automates qui chantent, prêchent et assistent machinalement aux réunions. Dieu s’en est allé depuis longtemps, ou mieux ils L’ont abandonné quelque part et ont continué seuls leur chemin, mais ils ne s’en rendent pas compte.

Je me souviens d’une mésaventure qui est arrivée à mon père. Il avait demandé à un chauffeur de l’accompagner au village qui était à l’époque à 5h de route de la capitale. A mi-chemin, ils firent une escale obligatoire de 30 à 45 minutes. Au moment de repartir, le chauffeur démarra et laissa mon père sur place. Il roula pendant plus d’une heure avant de se rendre compte que son patron n’était pas dans la voiture et fit demi-tour en s’arrêtant partout pour demander si personne n’avait vu un monsieur tomber de la voiture ! Le plus drôle c’est que pendant tout ce temps, il raconte qu’il faisait la conversation, n’avait aucune réponse, continuait à parler, jusqu’au moment où il s’est étonné de ce que le patron était décidément bien silencieux et il s’est retourné pour voir ce qui se passait !!!

Ainsi, il y en a parfois qui sentent bien que quelque chose ne va pas mais ils sont ou trop peureux, ou trop orgueilleux pour en parler ; alors ils font semblant et font croire aux gens que la gloire de Dieu est bien là.

Le pire c’est qu’à la fin, c’est la ville, c’est la Nation, qui finit par payer les pots cassés.

L’Eglise de Laodicée était nue, elle se croyait vêtue. Les ténèbres dans lesquelles elle vivait étaient si épaisses qu’elle ne remarquait même pas qu’elle avait perdu la vue. Elle pensait être riche alors qu’à son insu, sa banque (spirituelle) avait fait faillite. Elle croyait que le Seigneur était toujours assis sur le trône et n’avait pas remarqué –à cause de sa cécité- qu’Il était sorti et qu’Il se tenait à sa porte, frappant et attendant que l’on veuille bien la Lui ouvrir.

Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir; et tant qu’il y a de la vie, il est toujours possible de bien faire, de mieux faire. Quand le peuple s’est enfin ressaisi après avoir subi la colère de Dieu, Ezéchiel a vu la gloire de l’Eternel revenir de l’Est, entrer dans le Temple et le remplir de nouveau. Elle était pareille au bruit de grandes eaux… (Ez 43:2-7 et 44:4). Le Roi de Gloire peut refaire Son entrée dans notre vie, dans notre famille ou dans notre église: ouvrons Lui simplement la porte.

"Je ne veux pas t'adorer de loin, conduis-moi là où Tu es…"

 

Passez une excellente semaine dans la Glorieuse Présence du Seigneur, et à bientôt!

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