Bienvenue!

Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

Vos commentaires aideront à améliorer la qualité du service et pourront même inspirer de futurs articles. N'oubliez pas de vous abonner si vous voulez être notifiés de leur arrivée.

Une version anglaise de ce blog est disponible à l'adresse suivante: www.lifeflowingpen.com

Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

dimanche 23 décembre 2012

Gemmes tirées du livre de Daniel (III)

 

Je vous encourage à lire les deux derniers articles pour mieux comprendre ce qui suit.

Après avoir entendu le songe et son explication, le roi tomba sur sa face, se prosterna devant Daniel, et ordonna qu'on lui offrît des sacrifices et des parfums (vs 46). Il dit à Daniel: « En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois » et il l’éleva. Il lui fit de nombreux et riches présents, lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l'établit chef suprême de tous les sages de Babylone.

Voyez maintenant l’ironie: il confesse que Dieu est Dieu, mais il adore Daniel. Il reconnait l’excellence du Dieu de Daniel, mais il ne se convertit pas pour autant. Il ne chasse pas pour autant les autres « sages » de la cour. Il décide simplement que Daniel est désormais leur chef « suprême ». Les chapitres 3 e 4 illustrent mieux le fait que Nebucadnetsar ne s’est pas converti. Dans le chapitre 3, il est question de l’énorme statue de lui qu’il fait ériger et qu’il demande à tout le monde d’adorer. Quand il apprend que les amis de Daniel refusent de se prosterner devant elle, il les convoque et dit (vs 14 et 15) : « Est-ce de propos délibéré que vous ne servez pas mes dieux, et que vous n'adorez pas la statue d'or que j'ai élevée?... Si vous ne l'adorez pas, vous serez jetés à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main? » Où est donc passé celui qui avait semblé reconnaitre la suprématie du Dieu des Hébreux sur tous les autres dieux ? Voilà qu’il vante maintenant « ses dieux ».

Joignant le geste à la menace, il les jette dans un feu surchauffé qui refuse cependant de les rôtir. Effrayé et étonné, il proclame (vs 28-29): « Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego… Voici maintenant l'ordre que je donne: tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu'il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d'immondices, parce qu'il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme Lui. » Qui ne voudrait pas adorer un tel Dieu? Pourtant, Nebucadnetsar interdit simplement de blasphémer contre l’Eternel. Il n’invite pas le peuple à se convertir et ne se convertit pas lui-même, bien qu’il sait qu’aucun autre dieu ne peut délivrer comme l’Eternel.

Au chapitre 4, il fait un autre songe et une fois de plus, il se tourne d’abord vers ses charlatans. Devant leur (nouvelle) incapacité à interpréter le rêve (tu m’étonnes), Daniel vient une fois de plus à la rescousse et lui explique qu’il s’est enorgueilli et que Dieu va le frapper s’il ne se repent pas. Daniel plaide (vs 27): « Ô roi, puisse mon conseil te plaire! Mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger. » C’est bien la preuve que jusqu’ici, Nebucadnetsar n’est toujours pas converti. Les choses se produisent comme annoncées par Daniel et le roi est frappé d’un mal mystérieux qui le transforme quasiment en animal. L’histoire regorge de toutes sortes de fables quant à la réelle nature de son affliction, mais ce qui est certain, c’est qu’il était fou. Quand il recouvre ses esprits, il dit (vs 37): « Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue, j'exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les œuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil. » Il est enfin converti.

Ceci nous enseigne que dans bien des cas, il n’y a que le brisement qui peut convertir un homme. Vous pouvez faire beaucoup pour une personne par vos prières, elle peut même le reconnaître et en parler à ses amis, mais ce n’est pas pour autant qu’elle va donner sa vie au Seigneur. Le peuple d’Israël en est un très bon exemple. Quel miracle n’ont-ils pas vu ? Ils sont pourtant restés incrédules. De la même manière, Jésus s’adresse à la foule qu’Il vient de nourrir miraculeusement en multipliant cinq pains et deux poissons et leur dit: « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. » Puis Il leur demande de travailler pour la nourriture impérissable qui consiste à faire les œuvres de Dieu, c’est-à-dire, croire en Lui. Voici leur réponse: « Quel miracle fais-tu donc, afin que nous le voyions et que nous croyions en toi? Que fais-tu? » (Jn 6.26-30). Quel culot ! Ils avaient assisté ou entendu parler des guérisons, des résurrections, de la purification des lépreux, des délivrances et ils venaient d’assister à une multiplication de cinq pains pour 5000 hommes (c.à.d. plus de 10 000 personnes avec les femmes et les enfants). Ils en avaient été si impressionnés qu’ils ont dit: « Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. » Ils se préparaient même à couronner Jésus (Jn 6.14-15), mais moins de 24h après, ils ont la prétention de Lui demander Sa carte de visite afin de croire en Lui ! C’est normal que Jésus leur dise qu’ils ne Le cherchent qu’à cause de leur ventre, et non parce que les miracles qu’ils ont vu les ont vraiment convaincus qu’Il est le Fils du Dieu Vivant.

N’attend pas le miracle pour croire, crois parce que Dieu existe et qu’Il est Dieu. Ne dis pas que tu croiras que Dieu t’aime s’Il te donne telle ou telle chose que tu désires ou si tu Le vois puissamment à l’œuvre de telle ou telle manière: c’est l’attitude d’un cœur ingrat. Crois seulement qu’Il est Dieu et qu’Il t’aime. Les amis de Daniel ont dit au roi (3.17-18): « Notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée. » En d’autres termes, qu’Il me donne ou qu’Il ne me donne pas, qu’Il fasse cela pour moi ou non, je le sers quand même. Ne cours pas derrière Dieu à cause de ce que Sa main peut te donner, c’est de la mendicité spirituelle. Accroche-toi à Dieu comme la branche s’accroche au tronc dont elle dépend. Dieu n’a pas besoin de toi, tu as besoin de Lui. Sans Lui, tu ne seras plus rapidement qu’une branche ou une feuille morte. Que ses pensées guident ta réflexion alors que nous entrons dans la nouvelle année.

Joyeux Noël et à la semaine prochaine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire