Bienvenue!

Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

Vos commentaires aideront à améliorer la qualité du service et pourront même inspirer de futurs articles. N'oubliez pas de vous abonner si vous voulez être notifiés de leur arrivée.

Une version anglaise de ce blog est disponible à l'adresse suivante: www.lifeflowingpen.com

Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 3 juin 2013

Inviter Jésus? La banqueroute… (II)

 

Il y a quelque temps, j’ai regardé un documentaire dans lequel il était question d’un seigneur anglais qui avait, en son temps, frôlé la banqueroute pour avoir reçu la reine Victoria chez lui. La reine s’y était tellement plu, qu’elle était restée plusieurs semaines. Si vous  pensez: « Quelle chance ! Si seulement ce pouvait être moi, » lisez la suite avant que Dieu ne vous entende et ne vous exauce.

En Afrique, si le Président s’arrête chez vous, vous savez que le Père Noel est venu avant l’heure. Cependant, quand la reine vous faisait l’honneur de descendre chez vous, l’heure des grands travaux et des grandes dépenses avait sonnée. Tout d’abord, une délégation la précédait et venait s’assurer que vous connaissiez le protocole du palais -la révérence, quand parler, s’asseoir, manger ou arrêter de manger etc.- et que vous ne risquiez pas de commettre un crime de lèse-majesté. Ensuite et surtout, vous deviez mettre la main à votre poche pour que la reine (ou le roi) se sente aussi à l’aise dans votre demeure/château que dans son propre palais. Il fallait rénover les lieux, commander du nouveau linge, de nouveaux couverts, une nouvelle vaisselle, de nouveaux chevaux parfois. Il fallait engager du personnel supplémentaire dans la maison et dans les jardins. Le pain, le vin et la viande devaient parfois venir de très loin et des artisans et commerçants qui étaient seuls habilités à servir la cour –à cause de la qualité de leurs produits. Contrairement à ce qui se passe en Afrique, vous ne receviez pas d’enveloppe pour couvrir vos frais et la note était souvent très salée. Il valait mieux être très riche, car l’humiliation était totale si le vin ou le pain venait à manquer. Il va de soit que la reine n’allait pas dormir dans la chambre d’amis pendant que vous vous prélassiez dans votre chambre, et vous pouviez vous estimer heureux de ne pas avoir à partager la couche de vos serviteurs, faute de place dans la maison principale… N’oublions pas qu’à cette époque, les rois considéraient que le royaume tout entier et ses habitants leur appartenaient de droit divin et ils pouvaient donc se servir comme bon leur semblait (1Sam 8.10-18). Les seigneurs de l’époque étaient donc fiers de l’insigne honneur qui leur était fait, mais ils priaient aussi que la visite ne s’éternise pas, tellement cela leur coûtait cher. En effet, ce que je ne vous ai pas dit, c’est que dans le cas qui nous intéresse, la reine Victoria vint accompagnée de plus d’une centaine de personnes qu’il fallait nourrir, loger et divertir ! Eh oui, quand le peuple est nombreux, c'est la gloire du roi (Pr 14.28) et Victoria était une très grande reine…

J’ai dit tout ceci pour montrer que recevoir un roi n’est pas une mince affaire et recevoir le Roi des rois ne doit pas être fait à la légère. C’est pourquoi Jésus prévient Ses disciples : Lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever? (Lc 14:28-30). Et Il ajoute, vs 33, Quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple.

On aime savoir que nous seront dédommagés au centuple, ici-bas, pour les relations et les biens que nous aurons perdus à cause de LUI ; mais on refuse de se souvenir que cette compensation viendra aussi avec des tribulations (Mc 10.29-30). Voilà pourquoi il ne faut pas être pressé d’inviter Jésus ou de répondre à Son invitation. Il faut évaluer le montant des grands travaux à entreprendre et considérer la dépense, surtout que Jésus ne vient pas pour une semaine : Il vient idéalement pour rester à vie. Il faut bien réaliser qu’au final, on va tout perdre: notre volonté, nos ambitions, nos désirs, notre liberté, nos priorités, nos amis, nos parents, nos enfants, notre travail, notre argent: TOUT. Il faudra TOUT déposer à Ses pieds et repartir seulement avec ce qu’Il aura décidé de nous donner. Es-tu prêt(e) à risquer tout cela ? Après avoir fait le calcul, certains se sont écriés : « Seigneur, ne prends pas tant de peine; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit… Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur » Lc 7.6 et 5.8.

Je dis de ne pas s’empresser de L’inviter, mais je ne dis pas de ne pas le faire. En effet, contrairement à la reine Victoria, son joug à LUI, est doux et léger. Il ne restait qu’un peu de farine à une pauvre veuve et elle allait s’en servir pour préparer leur dernier repas, à son fils et elle, quand le prophète Elie est arrivé. Il a demandé non pas à être servi en premier - ce qui serait déjà assez présomptueux pour les occidentaux-, mais qu’elle prépare d’abord son gâteau à lui, et qu’ensuite seulement, elle prépare celui qu’elle allait manger avec son fils. En se soumettant, il semblait qu’elle allait tout perdre, y compris sa vie et celle de son fils. Pourtant, il fallait d’abord qu’elle perde tout, avant de pouvoir tout gagner : Jehovah Jihreh était entré chez elle (1Rois 17). Considère la dépense. Si tu n’es pas prêt à t’exécuter sans broncher, comme cette pauvre veuve, ne t’empresse pas de prendre des décisions que tu pourrais regretter et qui pourraient, plus tard, jeter l’opprobre sur le Nom du Seigneur. Calcule la dépense, de peur qu’après avoir posé les fondements, tu ne puisses achever l’édifice. Fais le calcul, mais ne fais pas de mauvais calculs. Jésus vient TOUT prendre, et Il se sert LE premier ; mais, si tu LUI ouvres la porte, si tu fais de ton cœur un ciel et si tu L’honores en LUI donnant toujours la première place, tu ne manqueras plus jamais de rien. S’il t’arrivait de manquer de quoi que ce soit ou de trimer dans un domaine, tu auras là, un domaine dans lequel Jésus n’est pas encore Roi…

A la semaine prochaine et que Dieu te bénisse.

1 commentaire:

  1. Merci d etre un canal pour Dieu, je vous lis chaque semaine et vos messages m edifient.
    je lis et relis et ris beaucoup aussi(En Afrique, si le Président s’arrête chez vous, vous savez que le Père Noel est venu avant l’heure.)!!!!

    RépondreSupprimer