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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 26 août 2013

Aimons-nous vraiment ?

 

Je viens de lire une histoire merveilleuse. Le 11 Juin dernier, un prêtre de 31 ans a donné un rein à l’un de ses paroissiens, âgé de 60 ans. Il a approché le vieil homme après la messe du dimanche des rameaux et lui a fait part de son intention de lui donner un rein. Cependant, en matière de transplantation, la volonté d’aider ne suffit pas toujours. En effet, très souvent, les parents et les frères ne sont même pas compatibles. Pourtant, comme Dieu seul peut le faire, le prêtre n’avait aucun anticorps dirigé contre le paroissien : la compatibilité était parfaite. Le jour de l’intervention, le prêtre a apporté de l’huile d’onction, fait le sacrement pour les maladies et puis, il a invité l’épouse et les enfants du patient à se joindre à lui pour l’imposition des mains en vue de la guérison. C’est avec un calme absolu que le patient a ensuite attendu la chirurgie. Jusque là, le seul souci du prêtre était l’impact qu’une opération aussi lourde allait avoir sur son ministère. Dès qu’il fut certain que les limitations ne seraient que temporaires, plus rien ne put l’arrêter dans sa détermination.

Selon toute vraisemblance, le cas n’est pas isolé. Il y a au moins deux autres cas de pasteurs qui ont également donné leur rein de la même manière; l’un à Jacksonville, Alabama et l’autre à Denver, Colorado.

Ce qui m’a le plus fascinée dans cette histoire, c’est ce que le prêtre, le Père Jonathan, a dit.

1) Il a premièrement dit que chaque fois qu’il rencontre quelqu’un qui est dans quelque besoin que ce soit, il se pose toujours la question de savoir s’il est celui qui peut satisfaire ce besoin.

2) Ensuite, mettant son don dans le contexte de la conception chrétienne du sacrifice, il a dit que bien avant l’époque du Christ, le rôle des prêtres a toujours été d’offrir les sacrifices. Ainsi, puisque les chrétiens sont tous prêtres, prophètes et rois (1Pi 2.9), le sacrifice est donc un aspect réel de la vie de chaque chrétien.

Jésus nous a demandé d’aimer notre prochain COMME nous-mêmes et d’aimer les frères et sœurs en Christ COMME Lui nous a aimés. Et Il nous a aimés au point de donner Sa vie afin que nous puissions vivre. Nous aimons-nous vraiment les uns les autres? Aimons-nous nos frères et sœurs dans le Seigneur comme Christ nous a aimés? Nous considérons-nous comme la solution du problème de X ou Y ou bien passons-nous notre temps à fuir devant nos devoirs et responsabilités? Nous pouvons passer le temps à nous extasier à notre propre sujet. Nous pouvons nous congratuler autant que nous voulons et louer l’amour que nous avons pour les bienaimés parce que nous avons fait quelques visites, prêté un peu d’argent à l’occasion, prié deux minutes lorsqu’un frère était dans la détresse. Mais pouvons-nous vraiment donner un rein à un fidèle de l’église? Nous serons nombreux à ne même pas faire les tests préliminaires pour ne pas courir le risque de constater que nous sommes compatibles. « Si je donne mon rein maintenant, et que demain ma femme ou mon enfant tombe malade, je fais quoi ? Et si moi-même je tombe malade et perds le seul rein qui me reste, qui va m’aider? Je n’ai que 31 ans ! » Certains diront que de toutes les façons, ce prêtre n’avait pas de famille dont il aurait pu se soucier et qu’il pouvait donc se permettre un tel sacrifice. Je rappelle donc que les deux autres cas concernent des pasteurs. Nous sommes encore bien loin de l’idéal chrétien et la voie de l’amour est bien fastidieuse...

Ces serviteurs de Dieu ont exemplifié ce que c’est que l’amour chrétien et, ceux qui connaissent la gravité de l’opération qu’ils ont subie, savent aussi que, d’une certaine manière, ils ont réellement donné leur vie pour sauver les leurs.

2Cor 4:8-12, « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. »

Bonne semaine et que l’amour de Christ, qui a été généreusement répandu dans nos cœurs, trouve désormais pleinement le moyen de s’exprimer. A bientôt.

Vous pouvez lire cette histoire en anglais ici.

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