N’embarrassons plus le Seigneur

 

Mat 17.15-16, « Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est lunatique, et qui souffre cruellement; il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l'eau. Je l'ai amené à tes disciples, et ils n'ont pas pu le guérir. »

La montagne a accouché de la souris. Quel triste constat ! Jésus a dit que le disciple accompli sera comme le maître (Lc 6.40). Autrement dit, avant qu’il ne soit accompli, il doit déjà être capable de faire une partie de ce que fait son maître. C’est pour cette raison que ce père est allé vers les disciples. Il ne doutait pas un instant qu’ils pouvaient l’aider. Comprenez donc son désarroi quand ils n’ont pas pu le faire. Il aurait pu tout aussi bien demander au Seigneur: « Qu’apprends-tu donc à tes gars ? » Jésus, qui s’attendait aussi à ce que ses disciples puissent résoudre ce genre de problème, s’énerve et leur lance: « Race incrédule et perverse. Jusques à quand serai-je avec vous? Jusques à quand vous supporterai-je? »

Plus tard, les disciples lui demandent en aparté pourquoi ils n'ont pas réussi à chasser ce démon? Et Jésus leur répond que c'est à cause de leur incrédulité. Il ajoute que s’ils avaient de la foi comme un grain de sénevé, ils déplaceraient les montagnes (Mat 17.17-20). La semaine prochaine, je parlerai des différents visages de cette incrédulité.

Nous avons également beaucoup de personnes accablées et tourmentées par l’ennemi qui viennent vers nous parce que nous faisons profession d’être chrétiens et que nous allons à l’église. Contrairement au père de cet enfant, ces gens n’ont pas de plan B. Ils ne peuvent pas dire, « Ce n’est pas grave, on va attendre que votre chef revienne », car Jésus est physiquement parti. Il est parti, mais Il nous a laissés sur place, nous, Ses pieds, Ses bras, Ses yeux et Sa bouche ; nous, le Corps de Christ. Cessons d’embarrasser le Seigneur. Mon pasteur dit souvent que c’est l’Église qui est principalement responsable de l’état du monde, et il a bien raison. L’Église est immature et ne joue pas son rôle. Elle ne croit pas vraiment qu’elle est capable de faire tout ce qu’Il a fait, et même plus (Jn 14.12).

Cessons d’embarrasser le Seigneur. Prenons la décision d’être de puissants agents de changement dans la vie des gens. Après cette exhortation, disons-Lui simplement, « J’ai compris Seigneur. Je suis ton bras. Je suis ton œil, je suis ta bouche. Utilise-moi. »

A de nombreux exploits!

A bientôt.