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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 22 novembre 2010

Car J’ai eu faim…

Vous avez peut-être déjà entendu ou lu l’histoire de cette dame à qui le Seigneur avait donné rendez-vous. Elle avait nettoyé sa maison de fond en comble, l’avait désodorisée, avait préparé le plus délicieux des repas, avait mis sa plus belle robe et s’était mise à attendre… Des enfants jouaient dans sa cour, elle les chassa car ils étaient trop bruyants et risquaient de lui casser les vitres. Un clochard sonna en milieu de journée : il avait faim et froid et voulait entrer pour se réchauffer un peu ; elle le renvoya pour éviter qu’il ne salisse le parquet et ne laisse de mauvaises odeurs. Et puis, elle n’allait quand même pas le servir avant son invité de marque. La journée et la soirée se déroulèrent sans autre dérangement , mais Jésus ne vint pas. Profondément déçue, elle Le lui fit savoir à la 1ère occasion. Le Seigneur lui répondit : ‘‘Je suis venu deux fois, mais tu ne M’as pas laissé entrer.’’… 

Matthieu 25:42-45, « Car j’ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. Ils répondront aussi: Seigneur, quand t'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t'avons-nous pas assisté? Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites. » 

Je disais dans un de mes précédents posts, - Conditions pour une moisson financière - que l’Eglise a pour vocation d’être les bras, les pieds, le cœur et la bouche du Seigneur. Tel Il est, tels nous sommes dit la Bible (1Jean 4:17) : tels nous sommes… appelés à être

Il est venu afin que ceux qui avaient faim et soif de justice, soient rassasiés (Matthieu 5:6). C’est désormais notre tâche. Il suffit de regarder autour de nous, pour constater qu’au travail, dans les hôpitaux, les écoles et les universités, des gens subissent toutes sortes d’injustices. Le fléau touche même les hommes d’église ainsi que des policiers et des juges chrétiens. Le temple de l’équité, le palais de justice est fréquemment le lieu des pires injustices. Certains de nous ne sont chrétiens que le dimanche. Et malheureusement, l’Eglise est souvent ou trop silencieuse, ou complice. Nous avons tous quelque chose à faire et nous pouvons tous, chacun à son niveau, faire quelque chose, en commençant par la dénonciation. 

Jésus est venu pour ceux qui étaient malades et pour ceux qui avaient le cœur brisé (Marc 2:17, Luc 4:18). Il nous demande également de les guérir et de leur dire que le Royaume de Dieu s’est approché d’eux (Luc 10:9). Nous sommes entourés de malades et je ne parle pas de malades physiques, mais de malades psychologiques, émotionnels et spirituels. Mais nous passons chaque jour auprès d’eux, sans plus les voir. S’ils ne veulent pas venir dans nos églises, nous les ignorons purement et simplement. Et même quand ils viennent, plusieurs d’entre eux sont si négligés qu’ils sont obligés de faire la ronde des églises pour trouver celle qui sera enfin suffisamment compatissante. 

Il est venu libérer les captifs et renvoyer libres ceux qui étaient opprimés. De moins en moins d’églises proposent des ministères de délivrance dignes de ce nom. Les chrétiens du 21e siècle fuient les ‘possédés’, ils ont peur des démons ! Et pourtant, il est beaucoup plus facile de chasser un esprit méchant que d’asseoir quelqu’un dans la doctrine par exemple. Mais ceux qui doivent sortir les gens de ce genre de prison, ont peur de le faire. Peur des répercussions dans leur vie (souvent tumultueuse), peur parce qu’ils ont encore eux-mêmes besoin de délivrance, peur que leur prière ne marche pas (et que le démon soit plus puissant que Jésus)… Bref, peu importe les raisons, toujours est-il que ce n’est pas fait et que l’œuvre que le Seigneur avait initiée dans ce domaine, se trouve bien à mal. 

Il est venu afin que ceux qui étaient étrangers et gens du dehors, deviennent des gens de la maison de Dieu et des Citoyens de Son Royaume (Ephésiens 2:19). En ce qui nous concerne, soit nous avons un certain mépris des ‘païens’, soit –comme je l’ai entendu quelques fois - nous considérons qu’ils n’ont pas besoin de salut et qu’ils sont très bien comme ils sont, soit enfin, nous chassons de la maison de Dieu, tous ceux qui ne pensent pas exactement comme nous et qui ne fréquentent pas la même assemblée que nous ! Que Dieu nous vienne en aide. 

Il y a beaucoup plus ici qu’un problème de compassion. Le véritable drame, c’est que nous avons totalement perdu le sens de la valeur de ce que nous avons reçu en Christ. C’est comme une dame à qui l’on a offert une bague sertie d’un magnifique diamant ; au début, elle ose à peine la porter et passe des heures à l’admirer dans son écrin. Et puis, avec le temps, ce n’est plus qu’un bijou comme un autre et l’émerveillement initial se met à s’évanouir. Il arrive aussi qu’elle le mette dans un coffre et n’y pense plus la plupart du temps. Et pourtant, la valeur du diamant n’a pas changé ; parfois, elle a même augmenté.
Si nous n’avions pas cessé de réaliser la magnitude de ce que Christ Jésus a accompli dans nos vies, nous serions beaucoup plus sensibles aux affamés, aux assoiffés, aux malades, aux prisonniers et aux étrangers physiques et spirituels qui nous entourent. 

Jésus avait prédit que dans les derniers temps, l’agape, l’amour du plus grand nombre se refroidirait. Il parlait du brûlant désir à vouloir le meilleur pour autrui et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. Et bien entendu, Il avait encore raison. Il est peut-être temps de méditer sur ces mots de Charles Spurgeon : ‘‘N’avez-vous aucun désir que d’autres sauvés ? Alors, soyez en surs, vous ne l’êtes pas vous-mêmes !’’


Bon week-end!

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