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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

lundi 5 septembre 2011

Boucs émissaires (II)

 

La semaine dernière, nous avons vu comment les enfants d’Israël ont continué de façon absolument hallucinante à murmurer et à se plaindre du Seigneur malgré tous les châtiments qu’Il pouvait leur infliger et nous nous sommes quittés en nous demandant quelles leçons nous pouvions tirer de toutes leurs péripéties.

 

1) Il faut souvent plus que des signes et des prodiges pour changer les cœurs.

S’il était possible de changer à jamais leurs cœurs, de craindre l’autorité et de craindre Dieu à la suite de grandioses signes et de prodiges, les enfants d’Israël n’auraient jamais eu besoin d’autre signe que la mort des premiers nés des égyptiens ou leur traversée de la Mer Rouge. Mais de la même façon que les dix plaies d’Egypte ne purent contraindre Pharaon et son peuple à craindre Dieu, ainsi les multiples plaies des Israélites dans le désert ne purent les convertir. C’est pourquoi Jésus dira à la foule: « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. » (Jn 6.26) Les gens ne se soucient que de leur ventre.

Ceci devrait nous servir de sérieuse mise en garde; en effet, s’il est possible d’oublier des signes tels que ceux que les enfants d’Israël ont vu de l’Egypte au désert, que dirons-nous alors de tous les ‘‘petits’’ miracles que Dieu fait chaque jour dans notre vie ? Si nous n’y prenons garde, ils glisseront sur nous comme de l’eau sur les plumes d’un canard et nous nous surprendrons à murmurer comme eux, dès la 1ère épreuve.

 

2) Attention à l’autorité et attention à la rébellion.

Les hommes veulent n’en faire qu’à leur tête. Ils n’aiment pas avoir des redresseurs de conscience, des pointeurs de direction ou des empêcheurs de tourner en rond à leurs côtés. Plus que Moise et Aaron, c’est Dieu Lui-même que le peuple rejetait. Moise l’avait très bien compris quand il demanda à Koré: « Qui est Aaron, pour que vous murmuriez contre lui? » (Nb 16.11) Et les choses se clarifièrent quelques siècles plus tard lorsque le peuple réclama un roi au grand déplaisir de Samuel; mais Dieu lui dit: « Ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux. » (1Sam 8.7b) En effet, TOUTE autorité vient de Dieu (Rom 13.1). TOUTE, c'est-à-dire, les bonnes comme les mauvaises. Et les Saintes Ecritures nous demandent de nous comporter vis-à-vis d’elles en fonction non pas de ce qu’elles sont bonnes ou mauvaises (1Pi 2.18), mais en fonction de ce qu’elles représentent le choix divin et que les choix divins ne se discutent pas. Ce n’est peut-être pas le leader, le chef ou le Président que tu aurais choisi, mais c’est celui que Dieu, le Maître des temps et des circonstances a établi dans Sa science et si tu ne veux pas souffrir d’une façon ou d’une autre, Il te dit :

· Soumets-toi (sauf si l’on te demande de faire quelque chose qui est clairement contraire aux Ecritures). Eph 6.5-6, Col 3.22, Tite 3.1, 1Pi 2.18

· Prie pour tes autorités. 1Tim 2.1-3

· Ne parle pas mal du chef de ton peuple (Ac 23.5) car tu serais en réalité entrain de parler mal de Dieu qui à t’en croire serait particulièrement maboule pour laisser une telle personne à une telle place.

 

3) Il faut avoir le sens des responsabilités.

Que ce soit par orgueil, par lâcheté, par peur, par oubli ou autre, le fait est que nous n’aimons pas reconnaître nos torts et prendre nos responsabilités. On aime croire que l’on est parfait et projeter cette image au-dehors. Ainsi, dès que nous sommes en difficulté, au lieu de d’abord nous tourner vers nous-mêmes, nous avons souvent tendance à pointer le doigt accusateur vers les autres. On est toujours à la recherche de boucs émissaires et les chrétiens en ont un de choix: « C’est le diable qui m’a fait faire… » Ce n’est jamais nous; en effet, nous ne sommes quand même pas si méchants non? Nous ne sommes quand même pas si vicieux, hein? Pas si fourbes, non? C’est bien évidemment X, Y ou Satan qui nous a fait agir ainsi, n’est-ce pas? Quelqu’un a dit que nous ne devons jamais oublier que quand nous pointons l’index sur autrui, nous avons trois autres doigts qui sont retournés contre nous et qui pointent dans notre direction.

J’espère et je prie que les malheurs des Hébreux dans le désert, nous servent réellement de leçon. J’avais déjà attiré notre attention sur ces choses avec le post: ‘‘Attention, danger.’’ Aujourd’hui, je voudrai surtout nous encourager à veiller sur nos cœurs plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie (Prov 4.23). Je voudrai nous encourager à demander au Seigneur de changer en chair, tout ce qui pourrait encore être de pierre dans nos cœurs (Ez 11.19 & 36.26). Je voudrai nous exhorter à Lui demander de nous donner des cœurs dociles et humbles, des cœurs qui aiment Sa Loi et Ses commandements (Ez 11.20 & 36.27), des cœurs qui lui font confiance et qui croient que Ses voies sont sures et droites, des cœurs qui savent qu’Il ne veut que leur souverain bien.

Excellente semaine et que Dieu vous bénisse.

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