Bienvenue!

Bienvenue sur ''Plume de Vie'', le blog de Florence Pungong.

"Plume de Vie" propose une réflexion différente et profonde sur le sens de la foi chrétienne.

Vos commentaires aideront à améliorer la qualité du service et pourront même inspirer de futurs articles. N'oubliez pas de vous abonner si vous voulez être notifiés de leur arrivée.

Une version anglaise de ce blog est disponible à l'adresse suivante: www.lifeflowingpen.com

Bonne visite et que Dieu vous bénisse !

Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

jeudi 28 octobre 2010

L’arbre de la connaissance du bien et du mal

Genèse 2:9,15-17, « L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal….15 L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder. L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance (da‛ath) du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » 

Contrairement à certaines idées reçues, l’arbre de la connaissance du bien et du mal n’était pas un pommier et il n’avait rien à voir avec l’intimité sexuelle non plus. En effet, après avoir créé Adam et Eve, Dieu leur dit avant la chute, « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez… » (Genèse 1:28) C’était une façon de bénir leur sexualité. Cet arbre n’est pas non plus un pommier. Et il suffit de relire les trois premiers chapitres de la Genèse pour s’en convaincre. 

L’arbre de la connaissance, da’ath Ce mot revient 90 fois dans l’Ancien Testament et veut dire : connaissance, perception, compréhension, discernement et habileté. Il vient de yâda‛, un verbe qui signifie connaître et qui comporte diverses autres acceptions, à savoir : apprendre comment, comprendre, percevoir, trouver, découvrir, discerner, discriminer, distinguer, connaître par l’expérience, reconnaître, sentir et ressentir, admettre, confesser, considérer, être sage, être conscient de, être au courant de, être en relation avec, être familier avec, être habile dans, savoir faire et connaître intimement (sexuellement). (Dictionnaires Strong et Brown-Driver-Briggs) 

Forte de ses définitions, je voudrais proposer que Dieu avait interdit à nos premiers parents de manger du fruit de cet arbre parce qu’Il ne voulait pas qu’ils apprennent à faire le mal. Il ne voulait pas qu’ils en fassent l’expérience, qu’ils le connaissent intimement et qu’ils lui deviennent familiers, habiles et exercés dans sa pratique. La consommation du fruit défendu allait certes leur faire connaître le bien, mais le mal qui lui était aussi indissociable que les côtés pile et face d’une pièce de monnaie, représentait un trop grand danger. 

Et si quelqu’un demandait: ‘‘Pourquoi donc, en toute omniscience, planter cet arbre au milieu du jardin ?’’ Je répondrai, ‘‘Qui refuserait d’acheter une gazinière ou des couteaux sous prétexte qu’il a des enfants en bas âge ? Et pourquoi achète-t-on quand même des biscuits et des chocolats alors que l’on sait bien que ces mêmes gosses ne résisteront pas à l’envie d’en prendre plus que de raison ?” Cet arbre était un test de maturité ; et je n’en dirai pas plus… 

La Bible dit : « Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. » (1 Corinthiens 6:16)
Et c’est dans le contexte du mariage qu’il a été dit que les deux deviendront une seule chair. En effet, « l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » (Genèse 2:24) Or, tout comme en ‘connaissant’ sa femme l’homme devient un avec elle, l’homme aussi en connaissant le bien et le mal, est devenu UN avec eux. Depuis lors, les deux principes coexistent (souvent trop pacifiquement) en lui et c’est une nature souillée, corrompue et contaminée par le mal qu’il doit désormais transmettre à sa descendance. Ainsi, quand le psalmiste dit : «…Je suis né dans l'iniquité, et ma mère m'a conçu dans le péché, » il parle du péché originel et non d’adultère ou de naissance illégitime (Psaume 51:5). 

Romains 7:15ss, « Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais…17 Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi….19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas… 21 Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. 22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur; 23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. 24 Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?... 25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur!... » 

Avec le péché originel, une guerre perpétuelle s’est installée en l’homme entre la chair et l’Esprit et, entre le mal et le bien (Galates 5:17-22). Heureusement pour lui, le Fils de Dieu a justement paru pour détruire les œuvres du diable (1 Jean 3:8). L’homme peut enfin trouver sa délivrance en Christ, non pas par une extirpation du mal qui vit en lui, mais par la grâce qui lui est faite de pouvoir désormais triompher de lui.

A bientôt ;-)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire