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Florence P.
En CHRIST JESUS Seul...

dimanche 10 octobre 2010

Qu’est-ce qu’être Chrétien?

 

Bien que le sujet ait été traité en long et en large sur le Net, j’ai néanmoins jugé utile d’en faire le point de départ de mon parcours, le socle des publications futures.

De nos jours, le mot ‘chrétien’ évoque plus un volumineux fourre-tout dans lequel sont jetés pèle-mêle et à la plus grande confusion des profanes, catholiques, orthodoxes, coptes, adventistes, luthériens, calvinistes, baptistes, anabaptistes, anglicans, presbytériens, évangéliques, universalistes, méthodistes, réformés, pentecôtistes, charismatiques, libéraux, émergents, quakers, témoins de Jéhovah, mormons, célestes et j’en passe… Qui donc est chrétien et qui ne l’est pas ?

Actes 11:26, « ... Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. »

Chrétien : ce mot n’apparaît que trois fois dans la Bible (Actes 11:26, Actes 26:28 et 1 Pierre 4:16) et les premiers à l’utiliser sont les Gentils, les païens de l’époque. Les juifs veillant à éviter toute possibilité d’association avec le Messie (le Christ) préféraient dédaigneusement parler de ‘la secte de nazaréens’ (Actes 24:5). Dans les deux cas, tous faisaient allusion à un groupe de personnes dont les paroles et le comportement rappelaient singulièrement ceux de Jésus de Nazareth, à un groupe de personnes qui se proclamaient disciples du Christ.

Or le terme disciple renvoie à quelqu’un qui suit les enseignements d’un maître et qui y adhère, c'est-à-dire qui les met en pratique. Ainsi selon Farrar, le disciple de Christ est celui qui croit en Sa doctrine, s’imbibe de Son esprit et imite Son exemple. (cf. Encyclopédie Biblique Standard Internationale). Etre Chrétien, c’est donc avoir le Christ pour modèle.

 

Le Christ comme modèle de respect des Ecritures : L’importance de la Bible

Si tous ceux qui se disent chrétiens se comportaient réellement de façon chrétienne, personne n’éprouverait par exemple le désir de devenir bouddhiste. En effet, le bouddhisme est en matière de spiritualité, le courant ‘religieux’ qui semble le plus associé aux notions de paix et de tolérance. Pourtant quand je considère de quelle manière ils se proposent de les atteindre, ainsi que l’éveil, je réalise bien que je peux en faire tout autant, voire mieux ou plus, en mettant simplement en pratique les enseignements du Seigneur. Où est donc le hic ? Le problème c’est que nous nous complaisons désormais à vivre la foi chrétienne par procuration. Trop paresseux pour nous rendre nous-mêmes à la source, nous payons d’autres pour le faire à notre place. Ensuite, nous nous empressons de boire sans prendre la peine de vérifier que l’eau qui nous est donnée est limpide, potable et qu’elle a bien été puisée à la Source d’Eau Vive. N’est-il pas écrit : « …Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive ? » (Jérémie 2:13)

Le Seigneur était la Parole, la Parole de Dieu et chaque fois qu’Il ouvrait la bouche, c’est elle qui sortait à flots. « Il est écrit » et « Il est aussi écrit » sortaient de sa bouche avec le même naturel : la Parole de Dieu s’était fait chair. Personne ne pouvait le piéger sur un point de l’Ecriture ; le diable a essayé et est rentré bredouille. Scribes, pharisiens et sadducéens ont aussi vainement tenté leur chance.

Le souhait de Paul, c’est que nous ne soyons pas ballotés à tous vents de doctrines (Ephésiens 4:14). Comment cela se fera-t-il si nous ne pouvons pas avoir le « Il est aussi écrit » aussi facile que le Maître ? Voilà pourquoi nous devons absolument lire et relire la Bible par nous-mêmes. Nous devons repartir à sa découverte. Elle représente un trésor ô combien méconnu, de pure sagesse ; et elle est à la portée de tous. On lui fait dire tellement de choses qu’elle n’a jamais dites et on lui prête toutes sortes d’intentions.

Comme l’Eglise de Laodicée (Apocalypse 3:14-22), nous sommes devenus si riches, si ‘prospères’ que nous ne connaissons plus ni la faim, ni la soif…spirituelles. Je prie pour un peuple assoiffé qui irait en courant boire aux eaux, même sans argent (car les dons de Dieu ne s’achètent pas); oui un peuple assoiffé qui viendrait massivement au Seigneur pour se désaltérer des eaux qu’Il donne, ces eaux vives qui étanchent à jamais la soif (Esaïe 55:1, Jean 4:10,14 et 7:37). Ce peuple-là serait assuré d’être rassasié et à ce peuple, le Royaume des Cieux est promis (Matthieu 5:6,3). Je prie pour un tel peuple…

« …Et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28:20) Les 1ers chrétiens étaient des ‘fidèles’, à cause de leur attachement à l’enseignement du Seigneur. Il nous faut (ré)apprendre à faire comme les disciples de Bérée (Actes 17:11). Nullement intimidés par le profil interplanétaire ou supra-galactique des évangélistes et des apôtres qui s’adressaient à eux, ils vérifiaient systématiquement dans les Ecritures, l’exactitude de ce qui leur était appris. En cas de conflit, ils auraient tenu les Ecritures pour vraies et le prédicateur pour faux, nonobstant ses éventuelles lettres de créance. En effet, « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur. » (Romains 3:4) Pour ce qui est de nous, nous n’examinons plus rien. Au nom de l’onction ou de la ‘révélation’ nous acceptons n’importe quoi et ceux qui osent parler se retrouvent marginalisés ou accusés des crimes de rébellion et de lèse-majesté.

Cependant, être chrétien c’est avoir pour manuel de référence, pour code de la route, pour livre de chevet et pour thésaurus la Bible et la Bible dans son entièreté. Ils se trompent, ceux qui croient qu’ils peuvent prétendre être chrétiens et s’adjuger le droit de décider de ce qui est vrai et de ce qui ne l’est pas, de ce qui plaît et de ce qui ne plaît pas, bref de ce qui est divin et ce qui ne l’est pas dans les Saintes Ecritures. Si on laissait faire, il y aurait vite autant de bibles que de chrétiens. Certaines auraient plus de 66 livres (comme les bibles catholiques), d’autres se limiteraient à une dizaine de pages et d’autres encore auraient des chapitres additionnels tirés des écrits gnostiques et ésotériques ou du mysticisme oriental.

Après tout, celui qui demande à être naturalisé, n’accepte-t-il pas tacitement d’apprendre les us et les coutumes du pays dont il souhaite obtenir la nationalité et d’en respecter les lois et les institutions ? N’accepte-t-il pas de s’‘intégrer’? Il y aura évidemment des choses avec lesquelles il ne sera pas en phase mais il devra ou les accepter, ou choisir une autre terre d’accueil. Si la Chine devait un jour inscrire dans sa Constitution que les femmes ne doivent plus porter de jupe, peu importe le bien-fondé de cette loi, ceux qui aspirent à devenir chinois, devront en tenir compte et s’y conformer, sous peine de se retrouver en prison ou d’être déchus de leur nationalité. Comme disait l’autre, « La France, ou on l’aime ou on la quitte. » Eh bien, il en va de même dans le Royaume de Dieu. Nul n’est forcé de devenir Chrétien (la ‘naturalisation’) mais lorsque quelqu’un choisit de le devenir, comme dans tout royaume et dans toute Nation, il y a des règles strictes qui régissent les rapports des citoyens entre eux ainsi que leurs rapports avec l’autorité (Dieu). Il y a des lois et il y a une Constitution (la Bible) qu’il faut connaître et respecter. Simplement dit, il n’y a pas plus de christianisme sans Bible, qu’il n’y a de France sans Français ou de Vatican sans Pape. Pour qui est Chrétien, la Bible n’est pas optionnelle, elle est incluse dans le ‘pack’ de bienvenue et elle fait autorité.

 

Le Christ comme modèle de tolérance

Un jour, les disciples sont venus se vanter à Jésus d’avoir empêché un homme de chasser des démons, sous le prétexte qu’il ne les suivait pas ! Le Seigneur leur a demandé de ne plus le faire car qui n’était pas contre eux, était de fait, pour eux (Luc 9:49-50). Mais considérez leur aveuglement : pour des considérations de clans, ils préféraient voir leurs frères subir les affres de Satan plutôt que de se réjouir de ce que ces malheureux avaient enfin été affranchis!!! En clair, ‘‘Ou c’est nous qui chassons les démons, ou personne ne le fait.’’ Une attitude sectaire particulièrement fréquente en milieu dit chrétien. ‘‘Je refuse d’être l’ami de tel car il ne prie pas chez nous’’ ; ‘‘je n’irai pas à cette conférence (pourtant chrétienne) car elle c’est une dénomination rivale qui l’organise’’ ; ‘‘Untel a cessé d’être mon frère depuis qu’il a décidé de partir de NOTRE église pour aller chez X.’’ Le pire c’est quand ceci est fait ou dit par des serviteurs de Dieu : ‘‘Ou tu es avec moi, ou tu es contre moi !’’ (sous-entendu : tu restes dans mon église et tu me soutiens aveuglément car je suis le porte-parole de Dieu) Et si l’on ne plie pas, bien évidemment l’on résiste directement à Dieu ; cela est noté sur le champ et l’on est désormais ennemis. Et moi je me demande : où est le Christ dans tout cela ? Faut-il donc que Son Corps soit aussi divisé ? Aussi déchiré ? Je croyais que l’Eglise n’avait qu’un seul Ennemi, un seul Adversaire : Satan…Quelle lecture faisons-nous de ces paroles : « J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène? » (Jean 10:16)

A suivre…

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